Loatse écrit :
« Avant de poser un acte (bruler un coran par exemple ou baigner un christ dans l’urine) la logique et, devrais je dire, l’intelligence voudrait qu’on se soucie des conséquences que celui ci peut engendrer...
Si je sais en toute connaissance de cause que cet acte va provoquer des meurtres (qui doivent être punis comme tels), j’ai ma part de responsabilité dans ceux ci... »____
Là, on a franchi un pas de plus dans l’infâme. Deux remarques :
1 Loatse parait tenir pour évident que les musulmans assassinent automatiquement quand ils se sentent offensés (« Si je sais en toute connaissance de cause que cet acte va provoquer des meurtres ... ») ; c’est un tantinet raciste comme réflexion ; heureusement, les criminels sont en minorité chez les musulmans comme ailleurs
2 en faveur de ces hypothétiques musulmans-portés-au-meurtre, et en faveur d’eux seuls, Loatse demande un « droit à l’inversion accusatoire » au nom d’un droit (hypothétique) à ne pas pas être offensé.
Or, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme refuse de reconnaître un tel « droit à ne pas être offensé », qui serait d’ailleurs inconciliable avec le droit à la liberté d’expression.