On a vu un scénario de ce type en Syrie a de multiples reprises. La Syrie manquant cruellement de centrales nucléaires ce sont des armes chimiques bricolées qui servaient de prétexte. Dès que localement les terroristes se faisaient tailler en pièces et que la défaite était imminente, ils tiraient dans le tas avec une arme chimique et des casques blancs qui trainaient par hasard dans le coin accusaient l’Etat Syrien de tirer sur sa population, juste avant de gagner une bataille décisive. Ils sont cons ces syriens...
Le but évident, toujours atteint, était de susciter un tollé et provoquer une intervention forcément en leur faveur et les grands médias spécialistes du lynchage sans examen des preuves battaient les tambours de l’intervention.
Ceux qui tirent les ficelles pour continuer un combat perdu en Ukraine (qu’ils savent perdu) veulent un cordon sanitaire, sans doute occidental autour de la centrale (ben voyons...) ou pire une intervention de l’OTAN, comme en Serbie, preuve s’il en faudrait qu’ils sont prêts à étendre ce conflit dans des proportions gigantesques pour refuser de reconnaître que les accords de Minsk étaient un choix judicieux en alternative à ce qui les attend.
Personne au Pentagone ou dans l’état major de l’OTAN ne peut croire une seconde que les russes cherchent à rendre ce territoire inhabitable en mettant en danger toute leur intervention par ces tirs imbéciles. Mais ils ne diront rien, ce serait faire « le jeu » de la Russie.
La Russie est tout pour l’U.E. et l’Ukraine n’est rien qu’un boulet. On le savait avant l’invasion russe sur leur territoire et on n’a pas été fichu de leur dire entre quatre yeux que soit ils s’entendaient avec leur voisin, soit ils iraient au diable sans eux.
On appelle ça de la « géopolitique » qui consiste à choisir où sont nos intérêts fondamentaux et les défendre. Depuis quand la morale et les bons sentiments gouvernent la politique des grands Etats ? Il est vrai que l’U.E. n’en a que la virtualité.