Un brin d’histoire
1937-Les compagnies fondatrices du réseau français de chemin de fer,
considérant que les profits sont devenus insuffisants pour investir
davantage, se rapprochent de l’état, pour créer la SNCF qui devient
étatique à 51%, tout en restant privée à 49%. Cette situation perdure
jusqu’en 83 (fin de la convention de 37), la SNCF devient alors un EPIC
100% étatisée (Fiterman).
Entre temps la SNCF a lancé le TGV sur Paris-Lyon qui laisse entrevoir
un joli pactole de profits sur lequel, évidemment, la bourgeoisie se
met, immédiatement, à lorgner. A une condition toute fois, que les coûts
de l’infrastructure (LGV) soient assumée par l’état
(+région+départements). A ces conditions, les capitalistes se font forts
de faire du cash pour leurs actionnaires. Et pour encore mieux garantir
leur opération, il veulent se délester des pans du réseau qu’ils jugent
non rentable, c’est à dire susceptible de plomber le taux de profit
attendu.
Alors que dans un premier temps, le TGV, était regardé comme un moyen de
financer l’ensemble du réseau national, voilà qu’il devient un ilt de
super profit pour une pincée de capitalistes avides de « dumpériser »,
avec cette réussite technique en bandoulière, le marché mondial des
lignes TGV. De même que les super profits, tirés de la gestion de l’eau
en France, ont permis à quelques capitalistes de devenir des
multinationales de l’éau (Véolia, SAUR, Lyonnaise etc), les mêmes, en
gros, veulent relancer la mise sur le jackpot des LGV. Après tout, c’est
quand même eux qui ont conduit Macron à l’Elysée, pourquoi pas un petit
retour sur investissement...
Quand au reste du réseau, il n’y plus qu’à attendre le déluge. De toute
façon il n’y a pas, ou plus, de bourgeois sur ces trains, donc Macron,
et ses affidés s’en foutent royalement !