@Robin Guilloux,
Vous dites : ’’aucun des ordres inférieurs ne peut voir un ordre
supérieur, tandis que tout ordre supérieur voit et juge les ordres
inférieurs.’’
Les ordres sont mirauds. Ce sont les individus qui voient ... ou pas.
Les ordres ne jugent pas, ce sont les hommes qui s’arrogent le droit de juger. Quand ils le font au nom de leurs propres croyance, alors je dis qu’ils se situent au niveau le plus bas.
La pensée perverse, par exemple, ne s’aventure jamais dans les ordres supérieurs. Ainsi le capitalisme dérive-t-il vers le crony-capitalisme.
L’égoïste accepte bon gré mal gré, l’égalité mais ignore la fraternité.
(*) « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. ... Dans son comportement courant, (cette classe dirigeante) se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». (Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.)