@Hervé
Hum
Evidemment,
tout le monde rêve d’un monde sans guerres et sans frontières... !
Le
problème est de comprendre quelle peut en être la base et comment
le construire...
Cela
suppose et la fin du capitalisme, et la naissance d’un nouvel
équilibre économique.
Eqilibre
économique signifie développement économique endogène des
différentes régions du monde.
Un
développement endogène répondant à leurs besoins spécifiques
définis démocratiquement dans chaque région par les populations
concernées...
Actuellement
la mondialisation repose par définition sur un développement inégal
entre régions du monde, inégalité qui permet l’accumulation du
capital à certains pôles, à savoir ceux des puissances
impérialistes, tout aussi inégales entre elles et en luttes
violentes pour la suprématie sur les nations les plus faibles.
A
ce sujet, relire Lénine, toujours d’actu... :
L’IMPERIALISME,
STADE SUPREME DU CAPITALISME,
http://www.marx.be/fr/content/limp%C3%A9rialisme-stade-supr%C3%AAme-du-capitalisme-i-l%C3%A9nine
(E-édition
gratuite de l’INEM, la meilleure, à ce jour)
C’est
cette inégalité qui rend impossible la libération simultanée de
toutes les nations. C’est cette évidence pourtant flagrante que
nient les idéalistes petits-bourgeois, bobos « altermondialistes »,
anars, et autres trotskystes... Concrètement, en renonçant à la
transition socialiste prolétarienne dans un pays où une région du
monde « isolée », ils renoncent à toute transformation
réelle, en fait, et sombrent dans le réformisme et la collaboration
de classe, ce que l’on voit à l’oeuvre dans les restes
anarcho-syndicalistes qui se baptisent « front social »...
Alors
qu’un nouvel ordre économique en équilibre peut très bien naitre
localement, en négociation avec les nations opprimées qui cherchent
des partenaires économiques « non-voraces »... Ce ne sont
pas forcément des modèles de démocratie, mais si elles jouent,
pour leur ropre intérêt, ce rôle progressiste, il y a lieu de
faire « front uni » avec elles. Ce ne sont pas des pôles
impérialistes, mais bien des restes de bourgeoisies « nationales ».
Elle n’ont qu’un avenir historique des plus limité, évidemment,
mais un rôle encore progressiste dans la période de transition.
Encore
faut-il avoir une volonté politique réelle pour faire avancer cette
transition, et non pas se complaire dans l’idéalisme
petit-bourgeois, « bobo » et autre...
Luniterre
PS :
sur ce sujet, voir ce fragment de débat, qui eut lieu sur Agoravox :
Équilibre
économique en Valeur-Travail : que devient la « concurrence ?
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/06/09/equilibre-economique-en-valeur-travail-que-devient-la-concurrence/
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