@ pastori (du 20 à 21 h 05 et 22
h 15) et
@ grimmy (du 20 à 21 H 40)
Je cherche à comprendre votre
étonnement.
J’ai 72 ans et je milite
explicitement contre la violence religieuse depuis maintenant 17 ans, dont 11
dans des tentatives de publication dans la presse écrite. Je n’ai réussi à
publier que très exceptionnellement avant de pouvoir le faire sur Internet. Par
exemple, en 1999, après l’avoir en vain proposée au Monde j’avais réussi à
publier une « Lettre ouverte à Roger Garaudy » dans la petite revue de
philosophie Le Vilain petit canard. La dénonciation de la conception
criminogène de Dieu par les différentes religions abrahamiques était déjà le
sujet principal de ma lettre.
Ancien catholique convaincu et
militant j’avais été scandalisé, il y a quelques années, par une chronique de
l’hebdomadaire « Témoignage chrétien » dans laquelle Pascal Boniface
s’en prenait à Robert Redeker à la suite de son fameux article du Figaro
critiquant sévèrement l’islam. Boniface « défendait » ce droit de
critique de Redeker mais, relevant qu’il avait manifesté à six ou sept reprises
au moins, « de l’islamophobie » il concluait que Redeker aurait dû
comparaître en justice car, disait-il comme si ça allait de soi, cette
islamophobie était du racisme et l’expression du racisme est interdite par la
loi !
Cette ânerie m’avait mis très
fortement en colère. Comment Témoignage Chrétien, journal exemplaire issu de la
Résistance dans la clandestinité, journal dans lequel j’avais moi-même publié
des textes à plusieurs reprises - dont un au printemps 1967 sur les deux pages
centrales (« Combien faudra-t-il encore de morts aux Antilles ? »)
après m’être fait virer de la télé guadeloupéenne pour avoir dénoncé son
attitude raciste lors d’une élection importante - comment ce journal, pour moi
si important, pouvait-il publier un texte aussi infecte ?
J’en ai lu beaucoup d’autres du
même type par la suite et c’est pourquoi, en octobre 2008, j’ai décidé de
publier dans le numéro 59 de Riposte Laïque une petite lettre dans laquelle
j’affirmais que « Je suis sereinement islamophobe ». Vous pourrez la
trouver reproduite sur Agoravox dans ma "Lettre ouverte à l’ambassadeur
des Pays-Bas à Paris".
Mon combat avec Riposte Laïque
est donc une suite logique de mon vieux combat contre la violence religieuse au
sein des différents monothéismes. Dans les diverses formes de ce combat j’ai
toujours dit clairement pourquoi, selon moi, la théologie violente,
criminogène, de l’islam est la pire de toutes :
- parce que l’islam n’a pas été
suivi, comme le judaïsme (ou plus précisément ce que je nomme
« l’hébraïsme ») par une révolution pacifiante semblable à celle qu’a
apportée le prophète juif Jésus,
- parce que le Coran affirme que
la violence sera toujours « voulue par Allah » jusqu’à sa domination
totale sur la terre (contrairement au judaïsme et au catholicisme qui disent
que Dieu ne commande plus la violence)
- parce que l’islam se veut un
système politique de remplacement des autres systèmes politiques et qu’il est
donc tout spécialement incompatible avec la démocratie et la laïcité
républicaine,
- parce que l’islam demande à ses
adeptes de se considérer comme une communauté supérieure qui ne doit pas se
mélanger, sauf dans des rapports de dominants/dominés avec les êtres humains
non-islamisés,
- parce que la prétendue infériorité
de la femme est un enseignement islamique, etc…
Donc il n’y a vraiment rien
d’étonnant à ce que je soutienne le combat de Riposte Laïque et celui,
désormais beaucoup plus large, des participants aux Assises sur l’islamisation
de l’Europe. Mes deux combats sont tout naturellement complémentaires et
enchaînés.
Même si, parce que je suis un
ancien catholique fervent, c’est d’abord aux catholiques que je m’adresse, en
essayant de les convaincre qu’ils doivent absolument, et contre l’entêtement contraire de leur
hiérarchie, se débarrasser une fois pour toutes de leur conception violente de Dieu, entre autres
principales raisons pour aider les musulmans pacifiques à combattre leur propre conception violente de Dieu
(beaucoup plus grave puisque toujours considérée comme applicable dans le
présent et le futur).
Si ces explications ne vous
suffisent pas j’essaierai patiemment de les compléter par la suite.