L’auteur a raison. Plus on sera nombreux, plus la vie sera difficile et désagréable, pour une vaste majorité en tout cas. Il n’y a pas de ressource infinie et gratuite, au bout d’un moment, ça coince. Et quand ça coince, on finit toujours par se taper dessus. Et ça va faire mal.
Les vrais écolos, ceux qui existaient encore dans les années 1970, ont tenté de tirer la sonnette d’alarme, du moins dans de nombreux pays occidentaux.
Peine perdue, il faut des consommateurs, de la chair à canon, des actifs pour payer les retraites (en France), et tout un tas de raisons toutes plus loufoques les unes que les autres, tellement qu’on se demande comment l’Humanité a pu survivre quand ils n’étaient qu’une poignée (voire seulement deux pour les croyants) !
Même si j’apprécie son talent, je n’ai jamais pu entrer dans son univers ni vraiment accrocher à ses livres ... sauf un, Tombouctou ! Le monologue d’un chien, compagnon fidèle jusqu’au bout et même après d’un clochard poète à la recherche du temps passé. Je recommande, sauf si bien sûr vous n’aimez ni les chiens ni les clochards.
PS : encore un écrivain qui méritait largement le Nobel et à qui on a préféré des moins talentueux, des moins appréciés, pour d’obscures raisons politiciennes sans doute.
Le mieux est encore d’ignorer totalement ce genre d’éructations auto-gratifiantes, et de passer son chemin éventuellement quand il joue dans un film. Les zapper, c’est la pire des punitions pour les people, surtout les people woke !.