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VICTOR Ayoli

VICTOR Ayoli

Gaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d'octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste...
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2014
  • Modérateur depuis le 20/09/2014
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Derniers commentaires



  • VICTOR Ayoli VICTOR 28 mars 2015 16:22

    Je cherche désespérément sur la Toile quel était le statut d’Andréas (si un blogueur meilleur germanophone que moi pouvait m’aider !!??). C’est important.

    Imaginons qu’il soit, comme de très nombreux pilotes de compagnies low cost, « travailleur indépendant », qu’il ait, ou plutôt qu’il soit sa propre entreprise, en contrat avec Germanwings. Ça ouvre des horizons nouveaux : ça pourrait dès lors ne plus être la compagnie d’aviation qui serait responsable de l’accident, mais l’entreprise sous-traitante, soit le pauvre Andréas. La compagnie Germanwings, dès lors, non seulement n’est pas responsable, mais est elle-même victime de son sous-traitant ! Qui paiera alors les millions et les millions d’indemnisation, de dommages et intérêts et autre perte d’image de marque qui s’annoncent ? Ben, ch’sais pas moi ! Pas Andréas, il n’a pas assez de thunes. Son assurance d’entreprise peut-être. Ben, pourquoi pas ? Voilà une idée qu’elle est intéressante, non ?

    Autres choses.

    Admettons que le copilote ait réellement voulu se foutre en l’air (c’est le cas de le dire). Et précisément sur les Alpes (« Il était passionné par ces Alpes qu’il parcourait en planeur » les médias dixit). Encore fallait-il que le pilote chef de bord aie envie de pisser juste à ce moment là ! Aléatoire comme calcul...

    Bon. Admettons que ces conditions soient réunies : - être au-dessus (ou à proximité immédiate) des Alpes ; - le chef de bord se trimballe une envie de pisser à remplir la soute. Il sort donc et, selon toutes les procédures que l’on nous a expliquées en long et en large, le co-pilote se retrouve seul dans le poste de pilotage, porte verrouillée.

    S’il veut se suicider, pourquoi donc se programmer à soi-même une terrible agonie mentale : regarder pendant 8 très longues minutes la mort arriver ? Les suicidés, d’ordinaire, ne sont pas masos : ils veulent la mort, immédiate, pas la souffrance, encore moins mentale. Pourquoi donc ces huit très, très, très longues minutes (essayez : regardez votre montre et imaginez le temps qui passe avant la mort...) qui lui laissent la possibilité quasi réflexe de changer d’avis et de redresser l’appareil ? Alors qu’il était si simple, plus efficace (les autres auraient pu défoncer la porte et sauver l’appareil durant ces 8 minutes) de couper les moteurs pour que l’avion décroche, ou de pousser le joy-stick (on ne peut plus dire le manche, les chauffeurs d’avions n’étant plus des pilotes au sens noble du terme mais des ingénieurs électroniques embarquées) pour piquer à mort en 30 secondes seulement ?

    Bizarre. Vous avez dit bizarre ?

    Oh ! Quel esprit tordu ce Victor...



  • VICTOR Ayoli VICTOR 28 mars 2015 09:11

    @olivier cabanel
    « Non Jef, t’es pas tout seul... »

    Et bravo à cet article lucide et sans langue de bois,qui plus est venant de quelqu’un « du sérail ».



  • VICTOR Ayoli VICTOR 26 mars 2015 16:01

    @Zip_N
    Une cafetière automatique aussi sait faire du café... Mais pas aussi bon que celui moulu à la main et passé à travers une cafetière italienne ! Pour dire que la présence humaine reste - heureusement - indispensable. Vous viendrait-il à l’idée d’embarquer dans un drone ? Un avion commercial sans pilote ?



  • VICTOR Ayoli VICTOR 26 mars 2015 15:57

    @Alex
    « Le pilote tueur »... Comment appeler autrement quelqu’un qui - si c’est un suicide (meurtre de soi) - commet en « dégâts collatéraux » l’homicide (meurtre d’autrui) de 149 personnes...



  • VICTOR Ayoli VICTOR 26 mars 2015 11:53

    C’est peut-être pas si kon que ça cette hypothèse selon laquelle l’Airbus n’était plus piloté... En tout cas pas loin de la vérité qui semble se dessiner, malgré l’extrême prudence des officiels... Les dernières nouvelles laissent entendre que l’avion n’était plus piloté que par UN pilote et non deux.

     

    - Cher collègue, tout va bien. Si vous voulez vous dégourdir les jambes, allez-y, je garde la boutique.

     

    - C’est pas de refus. D’autant plus que j’ai une envie de pisser à remplir les soutes !

     

    L’avion est à son altitude et à sa vitesse de croisière, cap vers le Nord. Le pilote automatique gère le trajet, tout se passe sans problème, la présence d’un seul pilote dans le cockpit n’a rien de rédhibitoire.

     

    - Bon, j’y vais. Referme derrière moi. C’est la procédure maintenant. Je frapperais en revenant. Á tout à l’heure. Ah ! Signale notre position.

     

    Et Hans (ou Philippe, ou Mustapha, ou Kevin, ou Slobodan) déverrouille la porte blindée et sort. Il demande au chef purser si tout va bien, traverse l’avion assoupi, répondant aux timides saluts de quelques passagers éveillés, flattés de ce contact direct avec l’un de ces mythiques pilotes, va faire sereinement pleurer le colosse, s’arrête pour faire un peu de gringue à Greta, une jolie hôtesse. La routine quoi.

     

    Pourtant, son oreille et son œil exercés font tinter un signal dans sa tête : il se rend compte, au bruit et à l’assiette de l’avion que celui-ci a été mis dans une position de pente descendante. Kesako ! Se dit-il dans sa langue. Á grandes enjambées, il retraverse tout l’aéronef (c’est comme ça qu’on dit dans les « milieux autorisés ») et frappe à la porte. L’autre pilote, à l’intérieur, doit vérifier par une caméra qui est la personne qui demande à entrer, et déverrouiller la porte. Il ne le fait pas... Son collègue, dehors, s’impatiente et frappe encore. De plus en plus impérativement. Cause à mon cul, ma tête est malade... Rien ne sa passe. Le pilote passe par toutes les affres de l’inquiétude puis de l’angoisse. Que se passe-t-il ? Son collègue a-t-il eu un malaise ? Les instruments de bord ont-ils décelé une anomalie qui impose de prendre une assiette de descente ? Dans ce cas-là la procédure impose de quitter le couloir de vol pour ne pas risquer de collision avec les avions volants sur le même trajet mais à des niveaux de vol différents...

     

    Ulla, l’hôtesse du tiers avant et Werner, le purser, partagent l’inquiétude du pilote. Quel est le problème ? Ulla tire le rideau pour que les passagers ne voient pas ce qui se passe tandis que Werner décroche la petite hache de secours et entreprend de défoncer la porte. Peine perdue, l’huis est blindé ! C’est du solide ! Kalité allemande ! Mais quelques passagers, réveillés par le bruit, manifestent une certaine inquiétude, que s’efforce d’apaiser Ulla. Certains ont vu aussi le sol qui se rapproche. Que se passe-t-il ? Ça commence à hurler dans la cabine. Pas longtemps... Car c’est le flash, le choc monumental contre le plancher escarpé des vaches alpines... Et 150 vies qui s’en vont en un éclair...

     

    Que s’est-il passé dans la tête du pilote resté seul aux commandes ? Volonté de suicide d’un pilote dépressif n’hésitant pas à embarquer tout ce qui vit dans cet avion dans sa mort égoïste ? Sacrifice délibéré d’un kamikase ? Qui lo sa ?

     

    Dès lors, comment ne pas trembler en pensant que le pilote tueur aurait pu diriger l’avion non pas sur des montagnes désertiques mais sur Marseille, Aix, Salon, Digne, Manosque, Avignon. Voire vers...Marcoule, Tricastin ou Cadarache. Il n’aurait fallu guère plus de temps de vol, voire moins.

     

    De quoi méditer sur ces rutilants bouts de fer qui volent au-dessus de nos têtes...

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