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rakosky

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  • Premier article le 19/08/2008
  • Modérateur depuis le 25/08/2008
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Derniers commentaires



  • rakosky rakosky 9 octobre 2015 00:57

    @tf1Groupie


    Tu défends la démocratie maintenant, c’est nouveau et surement provisoire.
    Juste un point, c’est pas les faibles que l’on défend, c’est notre classe et je te conseille de ne pas trop préjuger de sa faiblesse


  • rakosky rakosky 9 octobre 2015 00:42

    l’appel est disponible sur le nouveau site web de la tribune des travailleurs

    Vous y trouverez aussi les vidéos du meeting du POI organisé le 26 Septembre à l’espace Charenton


  • rakosky rakosky 8 octobre 2015 01:16

    La justice a une couleur

    « Jarvious Cotton (un Noir américain) ne peut pas voter. Comme son père, son grand-père, son arrière-grand-père et son arrière arrière-grand-père. L’histoire de la famille Cotton illustre celle des générations successives d’hommes noirs nés aux Etats-Unis, mais à qui a été dénié le droit élémentaire que doit assurer la démocratie — le droit de voter pour ceux qui décident des lois gouvernant votre vie. Son arrière arrière-grand-père ne pouvait voter parce qu’il était esclave. Son arrière-grand-père fut battu à mort par le Ku Klux Klan alors qu’il essayait de voter. Son grand-père ne put voter à cause de la terreur exercée par le Ku Klux Klan. Son père fut écarté du vote par les conditions fiscales et les tests d’alphabétisation limitant l’exercice de ce droit. Enfin, Jarvious Cotton n’a pas le droit de vote, car comme beaucoup d’hommes noirs, il a un casier judiciaire et est aujourd’hui en liberté conditionnelle. »

    C’est ainsi que commence le livre de Michelle Alexander, The New Jim Crow (Le Nouveau Jim Crow) (1), ouvrage avant tout constitué de faits, de documents, de références précises, et qui constitue un saisissant réquisitoire contre le système pénal américain actuel, démontrant de manière irréfutable à quel point il est un moyen de maintenir dans un système d’exclusion la population noire des Etats-Unis.

    La guerre contre la drogue

    A l’origine de la croissance exponentielle de la population pénale (voir repères), il y a la « guerre contre la drogue », qui, dans les faits, fut avant tout une guerre contre les victimes de la drogue. Elle a conduit à l’accentuation de la répression massive contre la population la plus misérable, et donc d’abord contre la population noire. La montée en puissance du trafic de la drogue — « l’extension du marché » pourrait-on dire, par la baisse du prix d’achat (or les drogues « bon marché » sont les plus dangereuses) — va provoquer des ravages dans la jeunesse, en particulier celle frappée par le chômage et la précarité, donc la jeunesse noire.

    La jeunesse noire fut doublement frappée. Proie des trafiquants, et en même temps, cible policière par excellence : les jeunes dealers étaient traités comme de grands criminels, les « usagers » comme des criminels.

    Si la majorité des dealers comme des consommateurs est blanche, la majorité de ceux qui sont arrêtés, condamnés et détenus sont des Noirs. D’abord des jeunes, et avant tout des jeunes hommes, ce qui ne signifie pas que les femmes soient épargnées : elles sont frappées comme « complices », et ce sont elles qui paient le prix le plus fort dans les conséquences de la dislocation des familles.

    Les chiffres sont sans appel : ils démontrent, pour reprendre une expression de Michelle Alexander, qu’aux Etats-Unis, « la justice a une couleur ». Les trois quarts des personnes emprisonnées, condamnées ou poursuivies pour des délits relatifs à la drogue sont des Noirs ou des Latinos. La jeunesse noire représente 16 % de la jeunesse totale, mais 28 % des jeunes arrêtés sont noirs, comme 35 % de ceux qui ont un casier judiciaire et 58 % de ceux qui sont détenus. Si l’on considère les longues peines, cette proportion s’accuse encore. Par exemple, dans le cas de l’Etat de Géorgie, 98 % des détenus condamnés à vie, comme conséquence de la règle des « trois coups », sont noirs (2).

    Au-delà de l’augmentation de la population carcérale, ce système « exagérément répressif », comme l’a reconnu Obama, qui l’a pourtant pratiqué pendant l’essentiel de sa présidence, a des conséquences socialement désastreuses, puisqu’aujourd’hui, sept millions de citoyens américains sont soit en prison, soit en sursis, soit en liberté conditionnelle et sont donc privés — souvent pour de très longues périodes — de leurs droits civiques. Ils se voient dénier la possibilité de retrouver un emploi, d’avoir accès à des logements sociaux, ou de bénéficier de quelque aide sociale que ce soit — avec les conséquences que cela entraîne pour la famille. Une proportion élevée (correspondant à tout ce qui a été évoqué jusqu’à présent) de cette fraction de la population est noire.

    Michelle Alexander peut à juste titre en conclure que le système d’emprisonnement massif qui sévit aux Etats-Unis n’est pas, comme le prétendent ses défenseurs, un système de « contrôle de la délinquance », mais un système d’oppression raciale et de contrôle policier de ceux qui en sont victimes.



  • rakosky rakosky 8 octobre 2015 01:02

    Levée immédiate de toutes les poursuites contre les travailleurs d’Air France


    Communiqué – 7 octobre 2015 – Le POI exige l’arrêt des poursuites et des menaces judiciaires contre les salariés d’Air France.

    Coupable de la situation à Air France, le gouvernement Hollande-Valls !

    Coupable, ce gouvernement qui coorganise les plans de suppressions d’emplois successifs, et la remise en cause des statuts et garanties collectives, autant d’attaques qui trouvent leur origine dans la privatisation d’Air France mise en œuvre en 1999 par le Premier ministre Lionel Jospin (PS) et le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot (PCF).

    Coupables, tous les gouvernements qui, en application des directives européennes, ont poursuivi méthodiquement dans la voie ainsi tracée.

    Coupable, le P-DG d’Air France, qui use du chantage à l’emploi vis-à-vis des syndicats.

    Coupable, ce gouvernement qui multiplie les coups de force contre la démocratie, qui appuie le P-DG répondant avec mépris et arrogance aux salariés.

    Coupable, ce gouvernement qui menace les travailleurs de poursuites judiciaires.

    Le Parti ouvrier indépendant salue l’unité des travailleurs de toutes catégories et de leurs organisations, qui exigent le retrait de ce plan de licenciements.

    Le Parti ouvrier indépendant, qui se prononce pour la renationalisation d’Air France, exige, avec tous les travailleurs :

    — la levée immédiate de toutes les menaces de sanction et l’arrêt des poursuites judiciaires ;

    — l’abandon du plan de la direction d’Air France. Non aux licenciements.

    Les secrétaires nationaux du POI,



  • rakosky rakosky 8 octobre 2015 00:58

    Levée immédiate des poursuites contre les salariés d’’Air France, le communiqué des secrétaires nationaux du POI


    Communiqué – 7 octobre 2015 – Le POI exige l’arrêt des poursuites et des menaces judiciaires contre les salariés d’Air France.

    Coupable de la situation à Air France, le gouvernement Hollande-Valls !

    Coupable, ce gouvernement qui coorganise les plans de suppressions d’emplois successifs, et la remise en cause des statuts et garanties collectives, autant d’attaques qui trouvent leur origine dans la privatisation d’Air France mise en œuvre en 1999 par le Premier ministre Lionel Jospin (PS) et le ministre des Transports Jean-Claude Gayssot (PCF).

    Coupables, tous les gouvernements qui, en application des directives européennes, ont poursuivi méthodiquement dans la voie ainsi tracée.

    Coupable, le P-DG d’Air France, qui use du chantage à l’emploi vis-à-vis des syndicats.

    Coupable, ce gouvernement qui multiplie les coups de force contre la démocratie, qui appuie le P-DG répondant avec mépris et arrogance aux salariés.

    Coupable, ce gouvernement qui menace les travailleurs de poursuites judiciaires.

    Le Parti ouvrier indépendant salue l’unité des travailleurs de toutes catégories et de leurs organisations, qui exigent le retrait de ce plan de licenciements.

    Le Parti ouvrier indépendant, qui se prononce pour la renationalisation d’Air France, exige, avec tous les travailleurs :

    — la levée immédiate de toutes les menaces de sanction et l’arrêt des poursuites judiciaires ;

    — l’abandon du plan de la direction d’Air France. Non aux licenciements.

    Les secrétaires nationaux du POI,

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