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popette

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  • popette 26 juin 2017 23:54

    @Plus robert que Redford
    En effet je vous rejoins sur les vertus de l’association. Installée en milieu rural depuis 10 ans, je n’ai perdu aucun goût pour mon travail de généraliste que je partage avec 4 associés. Le fonctionnement en Société Civile Professionnelle permet de répartir les coûts et les revenus. Cette mutualisation offre un grand confort d’exercice. Nous partageons 3 bureaux de consultation à 5. Quand on n’occupe pas le bureau on peut faire la paperasse ou les visites. Pas de temps mort pour l’occupation des locaux ce qui permet d’offrir une amplitude de consultation de 8:00 à 20:00 (plus souvent 21:00) avec un secrétariat sur place. Ça permet de ne pas faire beaucoup plus de 40h par semaine tout en assurant une permanence de soin efficace car nous travaillons vraiment ensemble. 

    Je suis d’accord avec votre observation concernant l’individualisme fréquent dans notre profession. J’ai le sentiment que cela change avec les nouvelles générations.
    Par ailleurs cette vision du médecin à l’ancienne regrettée dans les commentaires est tout à fait anachronique avec l’exercice actuel de la médecine et l’obligation implicite de résultats. 
    Je me souviens avoir discuté avec un vieux de la vieille quand j’était interne de garde aux urgences. Il me disait avoir vécu une époque où on ne comptait pas ses heures mais où on « cassait » pas mal de malade. Qui est prêt à accepter cela pour sa santé ou celle de sa famille ?
    Concernant le coût des études de médecine pour la société, je ne sais pas d’où sort ce fantasme. Le travail d’externe puis d’interne, s’il devait être rémunéré à sa juste valeur ne serait absolument pas supportable par le service hospitalier et le fonctionnement de l’hôpital ne peut pas se passer de la présence de ces « petites mains ». 


  • popette 24 mai 2017 11:10

    @foufouille
    Pardon, il faut que je m’explique. J’ai bien précisé, dans la plupart des cas...

    En soins primaires je ne pense pas me tromper beaucoup en affirmant que 90% de la pathologie infectieuse est virale, ce qui implique donc qu’aucune molécule ne modifie l’évolution de la maladie. La consultation permet de juger du statut viral ou bactérien et à proposer ou non un traitement.

    En ce qui concerne la pathologie psychosociale, je suis d’accord avec toi, certains membres du clergé pourraient faire aussi bien, mais ils sont dans une situation bien pire question nombre ! 
    En revanche on peut se former pour établir un accompagnement qui permette de limiter le recours aux psychotropes avec de meilleurs résultats sanitaires. 
    Ce qui permet de corriger les lacunes de l’enseignement de la fac, car je n’ai pas raté de cours et pourtant j’ai appris ensuite l’essence de mon métier. La question des examens d’imagerie inutile est un vaste débat. 

    Pour les pathologies chroniques avec des ordonnances à plus de 5 molécules, je maintiens que l’observance du suivi et du traitement dépendent du lien qui se tisse entre le patient et le médecin. J’en veux pour preuve le nombre de patients qui viennent en consultation après l’avis d’un spécialiste pour « discuter » de la pertinence des recommandations de ce dernier.

    Bon sinon, on fait des sutures, des ECG, des frottis ... et je ne crois ni en dieu ni en la prière pour se substituer à nous.

    Mais pour rebondir sur notre utilité, il faut aussi admettre que dans notre société, l’inconfort est très fréquemment vécu comme une pathologie. Cela implique un nombre considérable de consultations à mon sens inutiles. 
    Je vais arrêter là mais j’espère avoir éclairci mon propos


  • popette 24 mai 2017 10:37

    @C’est Nabum
    Je ne participe pas à ce genre de congrès. Je me forme avec des organisme indépendants de l’industrie pharmaceutique. Cela créé un biais de sélection qui me promet de belles rencontres. Je suis bien consciente que certains confrères pratique une médecine « de merde » parce qu’en 5 minutes c’est plus facile de prescrire que des antibiotiques ou un examen d’imagerie plutôt que d’expliquer et convaincre que c’est inutile.



  • popette 24 mai 2017 01:06

    Ça me chagrine toujours de lire le désarroi des patients qui ne trouvent plus de médecin traitant. Exerçant la médecine rurale, je suis toujours mal à l’aise avec le fait de refuser de nouveaux patients en dehors de la commune où j’exerce. Le dilemme est le suivant : accepter sans limite impose de répondre aux demandes croissantes de consultations, cela au prix d’une augmentation du temps de travail ou de la diminution du temps de chaque consultation. Ces deux solutions conduiraient à diminuer la qualité de mon travail. Si j’ai choisi ce métier passionnant, ce n’est pas pour devenir un simple distributeur d’ordonnances ou de courriers pour des spécialistes. N’oublions pas que dans la plupart des cas, ce ne sont ni les IRM, ni les molécules qui soignent, mais la relation thérapeutique qui se tisse entre le médecin et son patient. J’ai conscience de ne pas apporter de réponse très constructive au débat que vous avez lancé, cependant je tenais à témoigner car nous sommes également nombreux du coté des professionnels, à nous inquiéter de l’avenir de la santé publique. 


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