Trois laitues consommées sur cinq, c’est une approximation, sont cultivées, pardon fabriquées ainsi...
Entre autres, 80 % des fraises que l’on bouffe (parce que cela ne se mange pas) sont aussi commises ainsi... Le gout ? Quelle
importance pour des gens qui n’avalent que de la salade en sachet, du
poisson carré et pané et des carottes rappées et plastifiées.
En France les terres agricoles sont pléthoriques, on en fait même des ronds points... Une infime partie de la production (moins de 10 %) suffit amplement à nourrir notre population... Le reste n’est utile qu’ à affamer les pays du tiers monde et enrichir la FNESA...
D’où effectivement, l’impérieuse nécessité que des bobos désœuvrés cultivent les toits citadins.
Tout Boboland vient seulement de découvrir les cultures hydroponiques...
Il y a même des restaurants branchés qui s’approvisionnent là haut, et le crient sur les toits. Les pigeons jugeront.
C’est pas vachement écolo, c’est pas vraiment économique, c’est pas meilleur, c’est pas pire, encore moins utile, mais si cela peut occuper la frime de la capitale, c’est déjà cela. Dans tous les cas, cela fera moins de monde en bas à polluer les trottoirs.
Quoi de mieux pour rendre ses lettres de noblesse au jardinage, jadis occupation de prolos (les jardins ouvriers vidaient les troquets) que de le pratiquer en altitude...
À défaut d’empêcher le pue-la-sueur de se saouler la gueule, cela empêchera peut-être, la bobofitude parisienne de se poudrer le nez avec des substances non subventionnées...