Militant communiste sur Montpellier.
40 ans
Après un echec scolaire, j'ai repris mes études pour faire du droit. Passionné de politique, de philosophie, de cinéma et de capoeira.
J’ai hésité longtemps... puis mes souvenirs de Droit ont parlé : le doute profite à l’accusé ! J’ai donc "plussé".
Je trouve que la phrase de Lincoln résume mal la démocratie et ce n’est surement pas son principe général. Pour moi, il tient surtout aux conditions de sa naissance (que cela soit dans la Grèce antique ou dans l’Angleterre du 17ème siècle) : celui ou ceux qui disposent et utilisent de l’argent d’autrui pour pourvoir aux besoins d’une collectivité doit en demander l’autorisation et en rendre compte à celui qui à le pouvoir : le peuple, dans la conception où chaque individu se voit reconnaitre une volonté libre (d’ou le principe d’un homme = une voix).
Je veux bien que l’on nie la Liberté individuelle car illusoire vuque l’on nous impose de choses mais s’ils se permemtent de mettre tant de pognon pour les campagnes marketing... C’est bien qu’il ya quelque chose à travailler !
S’il y a problème c’est parce qu’on oublie ces principes : ceux qui sont élus n’ont qu’une délégation de pouvoir et non le pouvoir, liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas et qu’il existe de nombreux contre-pouvoirs dont les actions ont construit nos démocraties (grèves, manifestations, associations, etc...). La période actuelle en est un parfait exemple...
Pour ce qui est d’une démocratie "directe", il y a plusieurs critiques : il faut se souvenir que le sytème de gestion directe qui était en place à Porto Alegre n’a fait intervenir réellement que 10% de la population de la ville ; que le système de votation Suisse empeche toujours (sauf erreur de ma part) le vote des femmes dans un canton ; Les USA ont un système de votation et de récussation dans différents Etats...
Pour ce qui est de la lutte des classes : vous avez raison, le conditionnel s’impose sinon une démocratie aurait tué sont principal moteur !!! comment voulez-vous avancer sans ?
C’est plus la perte de la conscience d’intérets communs aux salariés qui est à mon avis le vecteur du flou actuel (quoique cela ervient à la charge...).
A mon avis, la principale erreur de votre article est que vous confondez démocratie et Etat : C’est l’Etat qui est au service du capitalisme, pas la démocratie qui elle demeure un moyen de la Liberté. C’est ce que certains penseur libéraux définissent comme le "wellfare state" (si je me souviens bien du terme) : Les marchés se régulent seuls (d’ou l’Etat n’est pas solution mais le problème), l’Etat n’étant là que pour recharger les piles des acteurs économiques et prendre en charge les dégats et les exclus du système (d’où les modifications entrainées dans social-démocraties où les assurance sociales n’ont servi qu’aux plus pauvres alors qu’elles servaient à plus de personnes dans un "Etat-providence"... l’exemple typique sont les prestations CAF), les ressources de l’Etat ne pesant que sur les "demandeurs" pour ne pas gener les "offres" (c’est la philosophie de la fiscalité qui traverse la CSG, la CRDS et autre impot proportionnel).
Aujourd’hui, quand on nous dit que c’est le retour à l’interventionisme de l’Etat, c’est le plus mensonge qu’on puisse entendre : L’Etat fait toujours du "weelfare"... Il assure et colmate toujours...
Pour ce qui est de la presse, je suis bien d’accord avec vous....
1 - Nombreux dir cab dans ce gouvernement étaient au MEDEF avant.
2 - Beaucoup de ces personnes financent l’UMP (je ne ne dis qu’ils le font de façon illgale) ... L’UIMM a toujours financé les partis de droite et d’extrême droite, les think tank (voir la fodnation concorde sur le net par exemple) qui polluent la vie démocrtaique en fournissant des experts à la noix...
3 - Je passe vite fait sur les amis...
Le MEDEF : fournisseur officiel en idéologie et logistique de l’UMP.
Je suis absolument d’accord avec le fond de votre artcile.
E. Woerth n’est que l’aboutissement d’une longue mutation des notions de la "puissance publique", de service public... Bref, de la place de l’Etat dans notre vie quotidienne et dans la répartition des richesses : Un long débat où depuis longtemps on a exclu l’importance des choix politiques au profit des choix économiques...
J’ai un petit désaccord avec vous : ce n’est pas propre à la droite... la gauche social-démocrate a participé à cette mutation, par exemple : la LOLF qui introduit les critères de rentabilité dans les comptes publics a été préparée par la gauche (Strauss-Khan et Fabius), voté par les PS et l’UMP, la tarification à l’activité (T2A) dans les hôpitaux en découle par exemple... Et avec ça, les privatisations, etc...
Cela a une origine : l’AGCS et les différents traités européens. Pascal Lamy a défendu cette politique bec et ongle !!!
Le rôle de l’Etat, la puissance publique, service public, politiques économiques... Des concepts qui devront être au coeurs des prochaines élections européennes et nationales...