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Marianne

Marianne

Citoyenne démocrate entrée en résistance contre la bêtise, le mensonge, l'injustice, la lâcheté, l'égoïsme, résistante face aux oppressions de toutes sortes, et poète à ses heures. Auteur d'un essai sur le modèle de société publié fin ovembre 2011, "La révolution humaniste" aux éditions Salvator.
Mon pseudo traduit phonétiquement mon prénom et en même temps m'incite à incarner les valeurs de la République. 

Engagée au MoDem pour porter avec François Bayrou les valeurs humanistes et démocrates, faire de la politique autrement en défendant des idées et non des clans, je suis aussi très attachée à l'indépendance et au pluralisme des médias, fondement de la démocratie.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/01/2007
  • Modérateur depuis le 06/03/2007
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Derniers commentaires



  • Marianne Marianne 26 mars 2013 13:30

    En résumé :

    - 1ère fausse idée reçue : « le coût du travail est trop élevé en France à cause des charges sociales ». Or le coût du travail de l’industrie reste plus élevé en Allemagne qu’en France et en particulier dans l’Automobile (+30%). Il est supérieur dans les services, comprenant notamment la restauration-Hotellerie et les services à la personnes, les petits boulots, mais qui sont des activités localisées non soumise à la concurrence internationale, donc hors champ d’évaluation de la « compétitivité internationale ».

    - 2ème idée reçue « Notre problème de compétitivité à l’international est due au coût du travail ». Ce qui explique l’accroissement de notre déficit extérieur est l’effondrement de nos exportations, alors que les importations ont augmenté proportionnement au total de la demande. CMais ce problème est plus expliqué par un problème de stratégie industrielle, de positionnement de nos produits, que de dégradation relative du coût du travail.

    - 3ème idée reçue : « Nos dépenses publiques en % du PIB sont trop élevées car l’Etat dépense trop relativement aux autres pays ». Ce n’est qu’en partie vrai. La hausse des dépenses publiques est expliquée par la hausse des prestations sociales de santé, de retraite, de chômage et dans une moindre mesure d’allocations familiales. La comparaison avec les autres pays du chiffre de dépenses publiques en % du PIB est faussée car la part de prélèvement en charges sociales, patronales et salariales, est forte en France alors que dans d’autres pays comme l’Allemagne on fait plus appel à des compléments d’assurances privées au choix du salarié (au Danemark l’assurance chômage est payée par le salarié qui choisi son nivau de couverture), justifiant un salaire net plus élevé que chez nous d’ailleurs.

    - 4ème idée reçue : « le pouvoir d’achat des Français s’est maintenu alors que celui des Allemands s’est dégradé ». Il faut consentir à une baisse de pouvoir d’achat avec gel ou baisse de salaire pour redevenir compétitif." Or les chiffres concernant le pouvoir d’achat sont très biaisés et ne traduisent pas la comparaison des niveaux de vie, par exemple entre la France et l’Allemagne. En Allemagne le logement coûte 2 à 3 fois moins cher qu’en France. Le coût du logement ne pèse en France que pour 7% dans l’indice (loyer) et 14% si on inclut les charges d’eau, EDF et gaz. Cette différence de coût du logement s’explique peu par le coût de main d’oeuvre du bâtiment, mais essentiellement sur le foncier, l’inflation du foncier en France étant dû à l’insuffisance d’offre comparé à la demande. Or dans cette bulle immobilière, avec un tel niveau de prix à l’achat, dans un contexte où les prix à l’achat augmente plus que le prix des loyers, les investisseurs n’arrivent plus à rentabiliser leur investissement en louant. Leur seule espérance de gain est une potentielle plus-value en pariant sur la poursuite de la bulle. Et avec le risque de retournement des prix, ils ne sont plus motivés pour investir en construction. Donc tout se bloque.

    On aurait pu ajouter une 5ème idée reçue : « les Français ne travaillent pas assez et sont moins productifs ». Alors que notre productivité horaire se tient bien en France, un peu supérieure à l’Allemagne et que le nombre d’heures totales travaillées est en moyenne plus élevé en France qu’en Allemagne (ce qui peut affaiblir une argumentation anti-35h prétendant qu’on ne travaille pas assez par actif).

    Rappel des chiffres par Ronny :

    Productivité horaire (source OCDE) 2011 :
    France 57,7 dollars
    Allemagne 55,3 dollars
    Moyenne OCDE 44,0 dollars
    Les meilleurs étant laNorvége (81,5 dollars) , le Luxembourg (78,9 dollars) et les Pays-Bas 59,8 dollars

    Nb heures travaillée annuelles (insee)
    France : 1559
    Allemagne : 1467





  • Marianne Marianne 26 mars 2013 13:25

    Voici un lien sur un article parlant de la récente étude du journal « The Economist » sur les prix immobiliers comparés par pays et leur niveau de surévaluation (35% à l’achat pour la France et même 50% pour les loyers) ou au contraire de sous-estimation (17% pour l’Allemagne) :

    http://www.lefigaro.fr/immobilier/2013/01/16/05002-20130116ARTFIG00362-l-immobilier-francais-serait-le-plus-surevalue-au-monde.php

    L’immobilier français serait le plus surévalué au monde !



  • Marianne Marianne 24 mars 2013 23:38

    Je ne préconise pas moi-même de provisionner les retraites futures des fonctionnaires mais note que la comparaison des dettes publiques entre pays est biaisée si l’un les provisionne et l’autre non.



  • Marianne Marianne 24 mars 2013 16:24

    Pas d’accord avec Spartacus sur plusieurs points :

    - Sur le coût du travail, je parle bien en coûts complets pour l’entreprise, y compris charges sociales. Par ailleurs un graphique compare France et Allemagne à la ois en salaire net, charges et impôt. 
    - Si j’ai focalisé sur l’industrie, c’est volontairement parce que c’est sur ce secteur qu’on a un problème de chute des exportations et que la compétitivité est visée.
    - sur les inégalités, pourquoi l’analyse serait-elle « malhonnête » ? L’indice Gini est réalisé sur le revenu et non sur le patrimoine (voir le lien que j’ai mis sur définition) et dans votre exemple c’est le paysans qui est plus pauvre en revenu, donc l’inverse de ce que vous dites. Ensuite cet indice ne suffit pas, c’est bien ce que je dis en montrant qu’il faut analyser par décile, quintile, centile de tranches de revenus en affinant.


  • Marianne Marianne 19 mars 2013 11:46

    Voici un lien permettant de lire en clair la préface du livre :

    http://widget.editis.com/plon/9782259220217/#page/1/mode/1up

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