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Marc Bruxman

Ingénieur, scientifique, et passionné de politique, je m’intérésse particuliérement aux rapports entre le progrés techniques et les conditions sociales des gens.  

Tableau de bord

  • Premier article le 09/06/2006
  • Modérateur depuis le 07/09/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Marc Bruxman 13 août 2014 16:29

    Bonjour à tous,

    Quelques réponses à vos questions :

    • Effectivement l’instauration d’un RU pose l’inévitable question des flux migratoires. Et ce problème n’est pas simple. Mais il existe déjà aujourd’hui. La façon cela dit dont on accorde les titres de séjour en France n’est pas adaptée. Le Canada avec son système transparent à points me semble bien meilleur. Il permet de faire venir dans un pays les gens qui ont du talent et seront une richesse pour ce pays. Bien sur, l’obtention du DU sera coordonné avec le fait d’être en règle. 
    • La différence entre ce que l’on pourra réelement fournir en terme de DU et les aspirations des gens fera que ceux ci chercheront toujours à travailler. Vu que le DU restera perçu par les travailleurs la différence sera encore plus flagrante. Imagions que le DU soit de 600 euros par mois, un travail au SMIC ce sera la différence entre 600 euros et 1600 euros mensuels. Cet encouragement à travailler fait partie des buts de la réforme. De même un chomeur qui retrouve un taf à temps partiel verra une vrai différence sur ses revenus. Ne nous leurons pas il ne s’agit pas de subitement donner du fric à tout le monde mais d’adapter le concept de redistribution à l’époque moderne. Si on laisse le status-quo il implosera. Et il implosera soit par pourissement du système soit par révolution. Ce qui reviendra au même : La fin de notre société et du confort qu’elle apporte au plus grand nombre. (Confort certes perfectible mais voyagez un peu et vous verrez que nous avons le cul bordé de nouilles).
    • Un des but est effectivement de simplifier la distribution des aides sociales et de les faire moins peser sur le seul travail. J’abordes explicitement ce sujet dans mon article. 
    • Et pour répondre à une dernière critique, oui je considère que le fait que les machines prennent peu à peu notre place comme un progrès. L’éducation doit suivre, mais elle ne permettra plus de rendre tout le monde productif.


  • Marc Bruxman 6 décembre 2013 19:15

    Peut être que Mandela a pris exemple sur les autres mouvements de décolonisation. Partout ailleurs en affrique on a voulu s’empresser de virer les blancs au plus vite. Le résultat est un désastre puisque à défaut d’avoir émancipé les gens avant, ils se sont retrouvé à devoir gérer un pays sans avoir les formations pour. Des pans entiers de l’économie se sont donc retrouvés sous-traités aux anciennes puissances coloniales.

    Le réseau de téléphonie est un bon exemple : Orange le gére encore dans la plupart des pays d’affrique noire. Officiellement il y a un opérateur local aux mains des locaux, officiseuement ces opérateurs locaux n’arrivant pas à maintenir le réseau tout est soustraité à Orange qui facture a prix d’or. Je ne parles même pas des routes / ponts et autres qui ne sont plus entretenus dans beaucoup de pays d’afrique.

    Mandela a évité un bain de sang, il a effectivement canalisé le désir de vengeance légitime d’une partie de son peuple. Ce faisant les blancs sont restés et l’affrique du sud et resté un pays relativement riche. Ce faisant les noirs ont accès à l’éducation et aux responsabilités et ils y prennent part petit à petit.

    Si Mandela avait géré la transition comme vous suggérez, les blancs seraient partis en Europe ou ils se seraient adapté sans problème (l’Afrikaner est tellement proche du Néerlandais qu’ils auraient surement émigrés aux Pays-Bas et en Belgique dont ils auraient parlé déjà la langue avant même d’arriver). Les infrastructures auraient rapidement cessé de fonctionner, avec personne de formé dans le pays pour les maintenir. Ils auraient finalement demandé un coup de main au FMI.

    Le drame de la décolonisation c’est avant tout cela. A vouloir se débarasser de nous trop vite, les Africains se sont mis dans une situation économique et politique désastreuse qui dure encore aujourd’hui. L’Afrique du sud elle s’en bien sortie et reste le pays le plus riche d’afrique. Les blancs y possédent surement encore plus de choses que les noirs mais ceux ci prennent leur part petit à petit. Et il y a même un système de discrimination positive pour accélerer les choses.

    Bravo Mandela donc et reposes en paix !



  • Marc Bruxman 5 décembre 2013 14:23

    Bonjour,

    Votre analyse est juste sur le fait que les changements de société et notamment la métropolisation et la périurbanisation entrainent des souffrance et un vote de défiance chez ceux qui la subissent. Les travaux de Christophe Guilluy (qui a été beaucoup repris par les états majors de campagne de droite même si lui même n’est pas politisé de ce coté la) et Laurent Davezies sont très clairs à ce sujet et donnent avec des chiffres ce que vous dites avec des mots.

    Malheureusement je ne penses pas que la vie de « village » puisse renaitre et faire croire cela risque plus de prolonger les souffrances qu’autres chose. Une partie des agriculteurs ont trouvé des solutions grace aux AMAP c’est bien mais je crains que cela ne concerne pas tout le monde. Et cela nécéssite d’être proche d’une métropole ou se situent les consommateurs potentiels. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’une partie de la population française a gagné à ce jeu de la mondialisation. Les habitants des grandes métropoles ont eux bénéficié économiquement de la mondialisation et pas qu’un peu. Aujourd’hui le gros du PIB de la France est concentré dans envion 25 aires urbaines (cf Guilluy). 80% des cadres et donc des hauts revenus vivent dans ces mêmes aires urbaines. C’est une tendence internationale, tous les pays d’europe et du monde sont confrontés au même problème. Mais dans des pays denses comme l’Allemagne de l’ouest ou les pays-bas les phénomènes de désertification sont beaucoup moins graves.

    Je vous rejoins sur le fait qu’il faudrait bloquer les permis de construire dans certains endroits pour éviter que des promoteurs encouragent une sorte d’exode urbain à crédit. On fait miroiter à des gens qui vivent en HLM une maison individuelle et ils se retrouvent piégés dans un endroit presque sans service en se tuant la santé en bagnole. La solution serait qu’ils continuent à loger dans la ville moyenne ou ils bossent. D’une part ca permettra d’augmenter les services de cette ville et d’autre part ils ne perdront plus leurs temps en voiture (cela sera plus écologique). Il sera également bien plus simple de leur payer un réseau de transport en commun efficace et de leur donner accès aux services publics.

    Le problème est qu’après l’échec de la stratégie des « grands ensembles » des années 60-70, on a abordé une stratégie inverse encore pire. Or, autant il est possible d’intervenir dans des grands ensemble (voir la politique de la ville), autant il est quasi impossible d’intervenir dans du périurbain diffus. (Tout simplement parce qu’en lachant quelques centaines de millions sur une ZUP vous avez un réel impact alors qu’en lachant 100 millions sur de vastes territoires vous n’en avez aucun).

    Ces gens qui ont quitté la cité pour arriver dans le périurbain avec l’espoir d’une vie meilleure voient après coup la politique de la ville donner des résultats dans leur ancien quartier. Ils sont furieux et ont l’impression que l’état aide les cassos. Pour vivre à Paris, je peux vous dire que beaucoup de cités de proche banlieue se sont beaucoup améliorées. Elles ne sont pas parfaites mais si vous passez à Vitry sur Seine en 2013 vous verrez une ville bien différente de ce qu’elle était en 1995. La normalisation est en cours. Pourquoi ? parce qu’en raison de la densité de population il était possible d’aider. Comme la ville s’améliore, elle devient attirante pour une autre population et elle se gentrifie donc petit à petit.

    Ce qui manque est à mon sens :
     - Effectivement un blocage des permis. Cela permettra d’ailleurs de stopper la chute de l’immo dans ces zones qui est une catastrophe pour beaucoup de familles qui ont achetées la bas et sont maintenant bloquées. (Une moins value quand vous être cadre ca fait chier mais ce n’est pas grave, mais quand vous avez déja du mal à payer vos traites vous êtes prisonnier).
     - Une aide à la mobilité pour les gens souhaitant revenir en ville.
     - Une politique de construction d’immeubles collectif et de bureaux et de transports en communs en périphérie des métropoles et villes moyennes, de préférence en densifiant le bati existant.

    Nous retrouverons alors un phénomène de désertification rurale mais au moins nous améliorerons la vie de tous ceux qui seront partis.



  • Marc Bruxman 13 février 2013 19:26

    La génération du babyboom nous a mis dans la merde. Elle a sciemment profité sans jamais cotisé en sachant pertinament que la démographie rendrait le financement des retraites impossibles pour les plus jeunes.

    Maintenant qu’ils n’aillent pas nous faire chier à vouloir plus. La retraite des seniors doit être finançée par les seniors eux mêmes, ceux qui n’ont jamais voulu de réforme des retraites, ceux qui ont fait gréve en permanence puis qui ont soutenu Sarko pour que ce soit les salariés et non eux mêmes qui payent pour leur retraite. Cette génération va devoir recevoir ce qu’elle a mérité.



  • Marc Bruxman 28 décembre 2012 18:50

    Le PC va bien chialer aux prochaines municipales ! ! ! Parce que quand le PS va présenter des gens en face des « barons » locaux du PC il risque fort d’avoir de mauvaises surprises dans la ceinture rouge parisienne.

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