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Les commentaires de Marc Bruxman



  • Marc Bruxman 14 août 2014 14:55

    On sait depuis des années que la presse écrite traditionelle ne survivra pas à la révolution numérique. Tout au plus certaines « marques » pourront subsister (et c’était le sens de la proposition de reprise de Libération qui a fait couler tant d’encre).

    Les tirages papiers vont décliner et les titres vont couler les uns après les autres. Jusqu’au moment ou l’infrastructure d’impression et de distribution (les kiosques coulent aussi) ne sera plus suffisante pour assurer le maintient des titres restants.

    La plupart des ttires bénéficient d’une impression et d’un réseau de distribution mutualisé (principalement Presstalis, ex NMPP). Lorsqu’il ne sera plus possible financièrement de perfuser ce réseau (et cela va arriver plus vite qu’on ne le penses) les titres papiers qui ont survécu à tout le reste vont s’écrouler à leur tour.

    Certains chercheurs estiment qu’entre 2020 et 2030 sera publié le dernier quotidien papier aux USA. Sachant que chez eux, la mutualisation est moins grande que chez nous. Au rythme ou cela va, la distribution en France se sera effondrée avant 2025. 



  • Marc Bruxman 14 août 2014 12:19

    Bonjour et merci pour votre commentaire :

    • Concernant les institutions je n’en parles pas car elles sont probablement aussi irrelevantes que les politiques. Elles n’ont absolument pas saisi dans quel monde nous entrons et quand elles l’ont saisi n’osent pas l’assumer.
    • Pour la généralisation du salariat, nous y sommes depuis le début du XXème sicèle. Je pense que les médecins vont souffrir et être effectivement remplaçés par des centres. Regardez à Paris l’expérience « Point Vision » pour les ophtalmos. Et nous en voyons aujourd’hui les limites car effectivement beaucoup de gens ne peuvent plus travailler à temps plein. La société moderne demande de la flexibilité que le salariat classique n’offre pas. Le DU permettra de moduler cette précarité en offrant un revenu de base et en permettant d’aller au dela quand on travaille. 
    • Un revenu universel progressif détruirait le coté égalitaire de la mesure. L’idée c’est de faire de la redistribution sans que ceux qui produisent les revenus pour la société se disent qu’ils payent uniquement pour les autres. Même si en pratique ils payeront plus d’impots pour toucher la même somme, ils en seront aussi bénéficiaires. Et cette somme leur servira d’assurance. La dessus je dois reconnaitre que je suis plus près de la droite que de la gauche. Le revenu de subsistance doit exister dans une société libérale et il doit être la seule forme de répartition des revenus. Le niveau ne dépendra pas de l’emploi idéalement mais des flux monétaires en circulation et de la richesse produite. C’est la seule solution pour que cela marche car l’emploi va devenir marginal.
    • Pour la monnaie électronique, elle ne supprimera pas le crime mais permettra de le taxer. Par ailleurs, j’évoque dans l’article le fait que drogues et prostitution devraient être légalisés de manière à d’une part réduire le coût du maintient de l’ordre et d’autre part faciliter la taxation et le réinvestissement dans l’économie des sommes issues de ces crimes. On sait aujourd’hui que l’on intégrerait 3 à 4 points dans le PIB de cette façon et cela ne compte pas la richesse crée par l’aménagement de lieux conviviaux pour ces activités. Si le bordel passe du bois de boulogne à des clubs sympa dans des immeubles hausmanien, cela va faire bosser les décorateurs, l’immo, etc, etc, ... De quoi créer une croissance économique pour quelques années. 

    Pour l’immigration, il faudra malheureusement controler les frontières (mais on le fait déjà) et instaurer comme les canadiens une immigration à points.

    Pour la démographie le problème est moins important : Si le RU est réelement un revenu de subsistance, il ne permet pas d’épargner. Tout ce qui est distribué est aussi tot réinvesti dans l’économie.



  • Marc Bruxman 13 août 2014 19:43

    Effectivement foufouille,

    L’inutilité d’une partie des travailleurs rend plus difficile toute forme de révolution. Et c’est d’ailleurs pour cela que les relations se sont tendues.

    L’entreprise industrielle avait besoin de ses travailleurs. D’ou un certain paternalisme.

    L’entreprise post-industrielle a besoin d’une poignée d’individus très bien formée et le reste de la main d’oeuvre est interchangeable. Elle choie en conséquence les premiers et délaisse les seconds.



  • Marc Bruxman 13 août 2014 19:32

    Je penses que beaucoup de politiciens (et de citoyens) n’ont aucune idée de ce qui est déjà possible à l’heure actuelle. A une époque (quand je bossais dans un labo de recherche) il était assez marrant de voir que certains visiteurs avaient l’impression d’attérir dans un film de science fiction quand on leur montrait certains prototypes issus des recherches... Ca c’est pour ce que l’on pouvait montrer à un visiteur lambda. Car beaucoup des sujets étaient théoriques et il n’y avait pas de démonstrateur, mais leurs implications étaient encore plus grandes à moyen terme.

    Le manque d’éducation font que encore aujourd’hui les gens sont surpris quand on leur montre certaines applications informatiques qui n’ont parfois demandées que quelques jours de code à un professionnel compétent. Beaucoup de travailleurs du secteur informatique ont été formés à la va-vite et ne sont pas totalement conscient eux mêmes de la puissance de l’outil qu’ils ont en main.

    C’est pour cela qu’il est plus facile de croire que tout cela est à cause des « salauds de banquiers » et de ne pas s’appercevoir que le monde a changé brutalement, que la démocratisation de l’informatique en réseau qui a commençée dans les années 90 a permis des gains de productivité incroyables. La crise de 2008 n’a fait que détruire des emplois dont la fin était inévitable. Beaucoup n’ont pas été recrée quand les entreprises sont allées mieux. Quand on analyse aujourd’hui n’importe quel boite (hormis quelques boites tenues et gérées par des geeks) on voit de la redondance et de l’inefficacité partout. La nature n’aimant pas le vide, cette redondance va se résorber dans les années qui viennent. Et personne n’y pourra rien.

    C’est pour cela qu’il faut revoir la façon dont on va gérer la société. Que cela doit commencer par l’éducation (car il faudra 20 ans avant que l’on en voit tous les effets) et doit se prolonger par le DU.



  • Marc Bruxman 13 août 2014 19:21

    Je n’en serais pas si sur. Les citadins habitant dans des grandes villes comme Paris ont une consommation énergétique finalement faible par rapport à la plupart de ceux qui habitent à la cambrousse. Si en plus le DU est instauré et que l’on ne protége plus l’emploi comme avant on va se retrouver avec moins de trajets domicile / travail pour beaucoup de gens et finalement pas mal de temps pour préparer la transition énergétique. De même les voitures sans conducteur vont permettre d’optimiser énormément la consommation et le temps passé / perdu à trouver un parking.

    Les progrès des batteries et autres feront le reste.

    Les urbanistes ayant fait n’importe quoi ces dernières années, il est possible par contre que le choix de l’étalement des villes (par opposé à la densification) se révèle très problématique pour de nombreux quartiers périphériques. A 3 euros le litre d’essence ma vie de parisien ne changera pas énormément, mais celle de ceux qui font 100 bornes par jour pour aller bosser devient invivable.



  • Marc Bruxman 13 août 2014 16:29

    Bonjour à tous,

    Quelques réponses à vos questions :

    • Effectivement l’instauration d’un RU pose l’inévitable question des flux migratoires. Et ce problème n’est pas simple. Mais il existe déjà aujourd’hui. La façon cela dit dont on accorde les titres de séjour en France n’est pas adaptée. Le Canada avec son système transparent à points me semble bien meilleur. Il permet de faire venir dans un pays les gens qui ont du talent et seront une richesse pour ce pays. Bien sur, l’obtention du DU sera coordonné avec le fait d’être en règle. 
    • La différence entre ce que l’on pourra réelement fournir en terme de DU et les aspirations des gens fera que ceux ci chercheront toujours à travailler. Vu que le DU restera perçu par les travailleurs la différence sera encore plus flagrante. Imagions que le DU soit de 600 euros par mois, un travail au SMIC ce sera la différence entre 600 euros et 1600 euros mensuels. Cet encouragement à travailler fait partie des buts de la réforme. De même un chomeur qui retrouve un taf à temps partiel verra une vrai différence sur ses revenus. Ne nous leurons pas il ne s’agit pas de subitement donner du fric à tout le monde mais d’adapter le concept de redistribution à l’époque moderne. Si on laisse le status-quo il implosera. Et il implosera soit par pourissement du système soit par révolution. Ce qui reviendra au même : La fin de notre société et du confort qu’elle apporte au plus grand nombre. (Confort certes perfectible mais voyagez un peu et vous verrez que nous avons le cul bordé de nouilles).
    • Un des but est effectivement de simplifier la distribution des aides sociales et de les faire moins peser sur le seul travail. J’abordes explicitement ce sujet dans mon article. 
    • Et pour répondre à une dernière critique, oui je considère que le fait que les machines prennent peu à peu notre place comme un progrès. L’éducation doit suivre, mais elle ne permettra plus de rendre tout le monde productif.


  • Marc Bruxman 6 décembre 2013 19:15

    Peut être que Mandela a pris exemple sur les autres mouvements de décolonisation. Partout ailleurs en affrique on a voulu s’empresser de virer les blancs au plus vite. Le résultat est un désastre puisque à défaut d’avoir émancipé les gens avant, ils se sont retrouvé à devoir gérer un pays sans avoir les formations pour. Des pans entiers de l’économie se sont donc retrouvés sous-traités aux anciennes puissances coloniales.

    Le réseau de téléphonie est un bon exemple : Orange le gére encore dans la plupart des pays d’affrique noire. Officiellement il y a un opérateur local aux mains des locaux, officiseuement ces opérateurs locaux n’arrivant pas à maintenir le réseau tout est soustraité à Orange qui facture a prix d’or. Je ne parles même pas des routes / ponts et autres qui ne sont plus entretenus dans beaucoup de pays d’afrique.

    Mandela a évité un bain de sang, il a effectivement canalisé le désir de vengeance légitime d’une partie de son peuple. Ce faisant les blancs sont restés et l’affrique du sud et resté un pays relativement riche. Ce faisant les noirs ont accès à l’éducation et aux responsabilités et ils y prennent part petit à petit.

    Si Mandela avait géré la transition comme vous suggérez, les blancs seraient partis en Europe ou ils se seraient adapté sans problème (l’Afrikaner est tellement proche du Néerlandais qu’ils auraient surement émigrés aux Pays-Bas et en Belgique dont ils auraient parlé déjà la langue avant même d’arriver). Les infrastructures auraient rapidement cessé de fonctionner, avec personne de formé dans le pays pour les maintenir. Ils auraient finalement demandé un coup de main au FMI.

    Le drame de la décolonisation c’est avant tout cela. A vouloir se débarasser de nous trop vite, les Africains se sont mis dans une situation économique et politique désastreuse qui dure encore aujourd’hui. L’Afrique du sud elle s’en bien sortie et reste le pays le plus riche d’afrique. Les blancs y possédent surement encore plus de choses que les noirs mais ceux ci prennent leur part petit à petit. Et il y a même un système de discrimination positive pour accélerer les choses.

    Bravo Mandela donc et reposes en paix !



  • Marc Bruxman 5 décembre 2013 14:23

    Bonjour,

    Votre analyse est juste sur le fait que les changements de société et notamment la métropolisation et la périurbanisation entrainent des souffrance et un vote de défiance chez ceux qui la subissent. Les travaux de Christophe Guilluy (qui a été beaucoup repris par les états majors de campagne de droite même si lui même n’est pas politisé de ce coté la) et Laurent Davezies sont très clairs à ce sujet et donnent avec des chiffres ce que vous dites avec des mots.

    Malheureusement je ne penses pas que la vie de « village » puisse renaitre et faire croire cela risque plus de prolonger les souffrances qu’autres chose. Une partie des agriculteurs ont trouvé des solutions grace aux AMAP c’est bien mais je crains que cela ne concerne pas tout le monde. Et cela nécéssite d’être proche d’une métropole ou se situent les consommateurs potentiels. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’une partie de la population française a gagné à ce jeu de la mondialisation. Les habitants des grandes métropoles ont eux bénéficié économiquement de la mondialisation et pas qu’un peu. Aujourd’hui le gros du PIB de la France est concentré dans envion 25 aires urbaines (cf Guilluy). 80% des cadres et donc des hauts revenus vivent dans ces mêmes aires urbaines. C’est une tendence internationale, tous les pays d’europe et du monde sont confrontés au même problème. Mais dans des pays denses comme l’Allemagne de l’ouest ou les pays-bas les phénomènes de désertification sont beaucoup moins graves.

    Je vous rejoins sur le fait qu’il faudrait bloquer les permis de construire dans certains endroits pour éviter que des promoteurs encouragent une sorte d’exode urbain à crédit. On fait miroiter à des gens qui vivent en HLM une maison individuelle et ils se retrouvent piégés dans un endroit presque sans service en se tuant la santé en bagnole. La solution serait qu’ils continuent à loger dans la ville moyenne ou ils bossent. D’une part ca permettra d’augmenter les services de cette ville et d’autre part ils ne perdront plus leurs temps en voiture (cela sera plus écologique). Il sera également bien plus simple de leur payer un réseau de transport en commun efficace et de leur donner accès aux services publics.

    Le problème est qu’après l’échec de la stratégie des « grands ensembles » des années 60-70, on a abordé une stratégie inverse encore pire. Or, autant il est possible d’intervenir dans des grands ensemble (voir la politique de la ville), autant il est quasi impossible d’intervenir dans du périurbain diffus. (Tout simplement parce qu’en lachant quelques centaines de millions sur une ZUP vous avez un réel impact alors qu’en lachant 100 millions sur de vastes territoires vous n’en avez aucun).

    Ces gens qui ont quitté la cité pour arriver dans le périurbain avec l’espoir d’une vie meilleure voient après coup la politique de la ville donner des résultats dans leur ancien quartier. Ils sont furieux et ont l’impression que l’état aide les cassos. Pour vivre à Paris, je peux vous dire que beaucoup de cités de proche banlieue se sont beaucoup améliorées. Elles ne sont pas parfaites mais si vous passez à Vitry sur Seine en 2013 vous verrez une ville bien différente de ce qu’elle était en 1995. La normalisation est en cours. Pourquoi ? parce qu’en raison de la densité de population il était possible d’aider. Comme la ville s’améliore, elle devient attirante pour une autre population et elle se gentrifie donc petit à petit.

    Ce qui manque est à mon sens :
     - Effectivement un blocage des permis. Cela permettra d’ailleurs de stopper la chute de l’immo dans ces zones qui est une catastrophe pour beaucoup de familles qui ont achetées la bas et sont maintenant bloquées. (Une moins value quand vous être cadre ca fait chier mais ce n’est pas grave, mais quand vous avez déja du mal à payer vos traites vous êtes prisonnier).
     - Une aide à la mobilité pour les gens souhaitant revenir en ville.
     - Une politique de construction d’immeubles collectif et de bureaux et de transports en communs en périphérie des métropoles et villes moyennes, de préférence en densifiant le bati existant.

    Nous retrouverons alors un phénomène de désertification rurale mais au moins nous améliorerons la vie de tous ceux qui seront partis.



  • Marc Bruxman 13 février 2013 19:26

    La génération du babyboom nous a mis dans la merde. Elle a sciemment profité sans jamais cotisé en sachant pertinament que la démographie rendrait le financement des retraites impossibles pour les plus jeunes.

    Maintenant qu’ils n’aillent pas nous faire chier à vouloir plus. La retraite des seniors doit être finançée par les seniors eux mêmes, ceux qui n’ont jamais voulu de réforme des retraites, ceux qui ont fait gréve en permanence puis qui ont soutenu Sarko pour que ce soit les salariés et non eux mêmes qui payent pour leur retraite. Cette génération va devoir recevoir ce qu’elle a mérité.



  • Marc Bruxman 28 décembre 2012 18:50

    Le PC va bien chialer aux prochaines municipales ! ! ! Parce que quand le PS va présenter des gens en face des « barons » locaux du PC il risque fort d’avoir de mauvaises surprises dans la ceinture rouge parisienne.



  • Marc Bruxman 30 octobre 2012 00:59

    Regrouper les deux sites permet de faire un site mieux équipé en matériel et avec des médecins plus expérimentés.

    L’hosto d’aix les bains avait dans la région une réputation « spéciale » et les gens qui avaient les moyens fesaient d’ailleurs en sorte de ne pas le fréquenter. Ils allaient à Chambéry quand bien même ils habitaient Aix. Mieux vaut un pole d’excellence à 15 Km de chez soi qu’un pole moins bien fourni à 2 Km.



  • Marc Bruxman 29 octobre 2012 19:49

    Vous faites de la récupération politique dont même la victime ne veut pas. Ce bébé était malheureusement très prématuré. Et il n’est pas dit que l’on aurait pu. sauver le bébé sans des équipements spéciaux. Même à Paris toutes les maternités ne traitent pas les grands prématurés.

    Quand à la maternité d’Aix les bains vous me faites rire (j’ai vécu dans la région). Chambéry est à 15 kilométres et tous les locaux savaient qu’il valait mieux se faire hospitaliser à Chambéry qu’à Aix. La plupart des chambériens vont réguliérement à Aix et inversement. Les deux villes ne font quasiment qu’une même si chacune a gardé son identité. Alors cet exemple est mauvais. Fusionner ces deux maternités est juste rationnel et ne pénalise pas. (On parles de 15 Km de distance dont une bonne partie en voie rapide).



  • Marc Bruxman 20 octobre 2012 01:02

    Nullement. Eux les allogénes comme vous dites perdent aussi une part de leur identité en venant ici. C’est un grand brassage qui est en cours et ils sont autant terrifiés que vous de ce qui leur arrive.

    Pourquoi croyez vous que les islamistes foutent le bordel ? Parce qu’ils ont très bien compris eux aussi que leur pouvoir sur le monde est en train de faire « pshit ». Le peuple qui est sur de lui rigole quand on attaque sa culture car il sait qu’il est fort et que celui qui attaque est un nain. Quand vous voyez les gens devenir extrémistes pour une caricature c’est qu’ils savent qu’ils ont risquent de tout perdre. Les islamistes vont finir comme le vaticon c’est juste une question de temps.

    Ce faisant, il y aura brassage, mélange et au final les gens finiront par oublier ce qu’il y avait avant. Bien sur cela va prendre du temps.



  • Marc Bruxman 19 octobre 2012 19:55

    La mondialisation est liée à l’évolution de nos moyens de transports et de télécommunication. Etant devenue possible sans douleur, l’immigration est devenue fréquente. Aujourd’hui, un Paris-Shanghai est moins long qu’un Paris-Marseille en 1800. Il ne faut pas s’attendre que les populations ne se brassent pas c’est inévitable.

    Et il ne faut pas attendre que ce brassage conduise à une assimilation compléte des étrangers, ni que la structure sociale de ceux qui accueillent ne s’en trouve pas modifiée.

    Cette mondialisation a bénéficiée à certains espaces géographiques (essentiellement les grandes métropoles) et fortement nuit à d’autres en termes économique. Face à un appauvrissement monétaire et une culture venue d’en haut qui a déja changé, les gens prennent peur. Et votent pour ceux qui leur font croire que le monde qu’ils ont connu avec le village, son clocher et son marché pourrait revenir. C’est une utopie. Mais c’est une utopie tentente pour les plus faibles à l’heure ou un changement radical à la fois irrésistible et imprévisible. Cette utopie va devoir être déconstruite avant de faire de gros dégats. Vous ne reviendrez pas sur la mondialisation à moins de construire des murs et d’instaurer une dictature. Vous ne pourrez plus être compétitif sans travailler à l’international.

    Mais la difficulté c’est que le grand changement n’est pas fini et qu’il va falloir contenir le fléau nationaliste pendant quelques décénies avant que les gens finissent par ne plus comprendre ce que cela voulait dire. Ou qu’un pays le tente et que les autres voient le désastre.

    En attendant, il va falloir rester vigilant à chaque élection et défaire ces idées nauséabondes. Jusqu’au jour ou les gens auront oubliés ce qu’était le monde d’avant...



  • Marc Bruxman 19 octobre 2012 19:27

    Et la arrives un autre passager et il dit :
    « Moi je suis trader et je gagnes 5 Millions d’euros par an ! Je viens de marcher dans la merde et tu va me lécher les bottes ! ».

    Ca eut été marrant et ca lui aurait appris qu’on est toujours le pauvre de quelqu’un et le riche de quelqu’un d’autre...



  • Marc Bruxman 20 septembre 2012 19:40

    Etendre la taxe sur l’immobillier vacant aux bureaux serait en effet salutaire. Avant de penser à transformer le tout en logements sociaux, cela permettrait avant tout de baisser le coût du travail sans que cela ne coute rien à l’état ni à personne. Eh oui ! Si l’immobillier de bureau baisse les entreprises payeront leur loyers moins cher et cela baissera les coûts. Sans monter les impôts ni baisser les salaires.



  • Marc Bruxman 20 septembre 2012 19:38

    Le phénoméne c’est juste qu’avant le riche ou le « notable » avait des contraintes fortes sur sa vie de respectabilité. On ne compte plus les mecs qui se tapaient la messe le dimanche juste à cause du qu’en dira t’on.

    Les gens élevés après 68 et qui ont bien réussi ont souvent été élevés dans ce genre de famille et on parfois souhaité être à la fois riches (mais ils l’étaient déja virtuellement) et pouvoir profiter de la vie. Donc on habite dans des arrondissement ou les voisins sont pas trop chiants. (Allez habiter un an à St Germain en Laye pour voir si vous survivez) et globalement jouir sans contrainte de sa richesse la ou l’ancien riche se mettait plein de contraintes d’apparences et avait souvent une vie chiante.

    Dans le lot des tas n’ont jamais même testé de vivre autrement à la campagne ou autre. C’est juste une adaptation à la société moderne et une disparition progressive de la société des « notables » au sens ou on l’entendait.



  • Marc Bruxman 12 septembre 2012 20:04

    Le problème c’est que les gens sont mal informés. Si vous faites un référendum sur le sujet, les gens vont voter contre leurs intérêts. Ils ne comprennent pas (et ne veulent pas comprendre) que les transformations de la mondialisation sont irréversibles. Ils ne comprennnent pas que si ils ne s’y adaptent pas ils vont être rayés de la carte. Donc tout dirigeant sérieux souhaite adapter le pays à la mondialisation. Hollande n’est guére différent des autres de ce point de vue. Et la mére le pen sait très bien qu’elle ne sera pas élue.

    Le problème c’est que cette population qui ne comprends pas et est prêt à voter contre ses intérêts est aujourd’hui majoritaire. Et donc que pour éviter un désastre les politiques sont obligés d’être trash sur ce sujet. La bonne nouvelle c’est que depuis la crise, l’intégration européenne avance à grand pas. L’europe va en sortir renforcée.



  • Marc Bruxman 12 septembre 2012 19:41

    Dans la plupart des cas, l’auteur a raison. La bouffe moderne est très controlée et sure dans la plupart des cas. Le bio c’est souvent du pur snobisme pour montrer sa supériorité sociale. En gros c’est un moyen de dire que vous pouvez vous payer des légumes cher plutot que du légume « standard ». Je le peux, je ne le fais pas. Et je trouve ca tout aussi ridicule que de payer 4 fois le prix pour avoir un crocodile sur son polo.

    Mais bon la bétise humaine a toujours existé.



  • Marc Bruxman 12 septembre 2012 19:39

    Vous rendez vous compte du nombre de personnes qu’une telle action fait chier ? C’est bien gentil mais dans le lot il y a des personnes qui ont un rendez vous d’affaires important, des familles qui ne se voient qu’une semaine par an parce qu’ils habitent loin, des gens qui ont économisés durement pour se payer des vacances. Et sans compter les salariés de l’aéroport qui ont un boulot complexe et dur. (Allez faire un job d’été à Roissy vous comprendrez).

    Vous dites ne pas pouvoir prendre l’avion c’est votre choix. Des tas de gens ne l’ont pas : Vous passeriez vous de voir votre famille si elle vivait loin de vous ? Et si vous deviez faire Paris - Pékin en voiture ou en train est ce que l’empreinte écologique serait réelement meilleure ?

    Le tribunal a été sympa pusieurs fois et on dirait que le mec ne comprends pas qu’il doit se calmer. Je ne souhaites à personne de finir en tôle mais comment faire comprendre à ce monsieur qu’il doit arréter ses bétises ?

    Si vous voulez être utile pour la planéte, travaillez dans l’ingénierie et aidez à réduire la consommation des avions. Ma nouvelle voiture consomme 5L au 100 si je respecte les limitations de vitesse. Il y a quelques années une voiture de cette catégorie consommait entre 8 et 9L au 100. Ceux qui travaillent sur ces sujets changent réelement le monde. Les protestataires des causes perdues pas vraiment.