Le cas Soral, petit bouffon Bobo-facho hargneux qui prétend toujours avoir un coup d’avance, n’a fait que prendre le train de la contestation avec, excusez-moi du peu, une grosse dizaine d’année de retard. Je ne vois pas le mérite que d’aucun peut attribuer à un tel narcisse. En fait le quidam a bien compris, après avoir été étouffé par ma meute le péniste, que son intérêt était dans la contestation de type anarcho-syndicaliste heureusement matinée de rouge-brun, ce qui nous permet de déjouer son jeu pervers. Encore un qui essaie de brouiller les cartes de la colère sociale. Encore un qui se prétend anticapitaliste, mais incapable de se projeter dans un retournement de paradigme humaniste, solidaire et partageux. Encore un dont le but est de se mettre en avant, donc potentiellement dominant. Soral est déjà dans l’élite, dans la visibilité que celle-ci permet, très loin de l’anonyme.... Son fond de commerce : Égalité et réconciliation n’est qu’un trompe l’oeil. Ces concepts là sont ailleurs, pas dans sa salade facho-bobo.
Izarra, encore un mot. Point trop n’en faut, car ton article court et synthétique avait le mérite de nous faire croire que ce texte sortait d’un esprit fécond.
Le fait d’en rajouter nous montre au contraire le niveau de l’auteur, la bassesse intellectuelle, la banalité stylistique et l’usage de stéréotypes de soudards. Le rajout de commentaire a au moins le mérite de nous montrer que nous sommes en présence d’un bouffon.
Nous sommes passés de l’humour, du second degré à la platitude réactionnaire la plus absolue. Izarra, prends tes gouttes et retourne te coucher ! Je suis furieux, car tu viens de me faire perdre mon temps à lire tes inepties.
Vous avez raison,
les hommes ne sont plus des hommes, les femmes ne sont plus des
femmes. Enfin, tel qu’un Pieter Paul Rubens pouvait nous décrire
l’espèce humaine dans « l’enlèvement des filles de Leucippe »
ou bien un Luca Giordano dans « Persée luttant contre Phinée
et ses compagnons » et pourquoi pas un Guido Reni dans « Le
massacre des innocents ».
Ahh !
Alors l’on se battait au corps à corps, à la lance et et nu,
monsieur.
Aujourd’hui,
le guerrier blindé et assisté par ordinateur, pucé et biomaîtrisé,
siliclôné jusqu’au trognon, nourri de pils et gélules et
blacwatérisé, encule dans ses chasses sauvages à l’islamiste, la
petite paysanne au fin-fond de la toundra parce que son racisme
viscéral ne peut la prendre de face. Le lâche.
Les
mauviettes, les larves qui commanditent ses exploits lui donnent une
prime quand celui-ci se commet devant enfants et époux éplorés et
menottés avec des liens auto-bloquants en vinyle made in China. Je
vois bien le tableau d’ici. Plus rien à voir avec le panache, la
virtuosité du pinceau baroque.
Je
vous entends, monsieur, mais la question, est-elle bien de savoir si,
second degré ou pas il y a dans votre prose, l’époque contemporaine est si
différente. Car avec ou sans blindage, avec ou sans nudité, la
question n’est-elle pas de savoir plutôt ce qui caractérise notre
monde, comme par exemple si nous devons ou pas, pour notre devenir
être dupé, et cela ne relève pas d’un caractère de classe ou de
classe, être dupé, dis-je par l’artifice qui véhicule et relie nos
pensées et nos actions collectives.
Le
clivage, aujourd’hui est bien dans le leurre, dans l’artifice, dans
les faux semblants, dans les appeaux régulateurs, dans les méandres
du vraisemblable, du jeu de la domination, du sadomasochisme d’un
corps social malade de tant de renversements de sens.
Époque
orwélienne et debordienne :
« In
girum imus nocte et consumimur igni »
Ainsi,
nous tournoyons et livrons notre désespoir au miroir de
la vie, la sonnerie du réveil étant
la première humiliation de la journée et
s’en suivent d’autres et d’autres et
d’autres encore.
Détruisons
d’abord ce réveil qui nous tue, trou noir du bon sens. Cela sera un
acte fondateur d’homme. Il ne se fera pas sans la femme elle même. Y
consentira-t-elle également, elle qui par son émancipation
inversée, s’est retrouvé dans le rôle de celui qui l’a opprimé si
longtemps. Car, quand elle porte fièrement l’uniforme de la mort,
elle n’encule pas le menotté, mais le traînera nu en laisse devant
une caméra joyeuse et hilare.