Photographe professionnel. Passionné par l’actualité, le corps humain, les paysage urbains et les métiers de l’image. Je suis hostile à toute forme de cynisme ou de renonciation. L’Homme se définit par ses actes. Et en matière d’humanité, je suis convaincu que tout reste à faire.
Je vous remercie de la mention pour mon « cervelet »
je suis d’accord avec vous pour dire qu’il n’y a pas de solution facile, et que la « matraque », ou la répression ne suffisent pas.
Mais l’attitude consistant à victimiser les agresseurs est réelle, récurente et franchement lassante.
Si je prend une batte pour aller la flanquer dans la figure d’un policier, je n’attendrais pas de mon entourage ou d’ailleurs des réactions de commisération à mon égard. Si vous êtes de bonne foi, j’imagine que vous non plus.
Alors oui, dix fois oui à la prévention, mais cessons de traiter des individus dangereusement agressifs comme des victimes de la société.
Cela fait des années que les parties de gauche et d’extrême gauche ne font que proposer un traitement social de la violence.
Cela revient à faire passer le message suivant : « il est normal pour une personne en situation difficile d’être violente et délinquante ».
Je ne suis pas un pro de la recherche sur le Net mais des surfers plus compétent que moi trouveront les déclarations adéquates facilement.
Je vous renvoie par exemple aux propos de DSK décrivant l’insécurité comme un « mythe » (2002) et aux propos plus récents de Besancenot et Laguillier sur ces thèmes.
Quand vous parlez des « habitants civilisés des banlieues », vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis d’accord avec vous.
Pour connaitre ces banlieues de près, je sais qu’il y a évidemment une majorité de personnes qui n’ont déjà pas au départ des conditions de vie formidables, et qui méritent comme tout citoyen de bénéficier au moins de la paix civile. Ne pas vivre dans la peur est l’un des premiers droits en république. Nous en sommes loin.
Et c’est parce que les médias et les « élites intellectuelles » sont plus promptes à plaindre les délinquants que les victimes que j’ai voulu écrire cet article.
Je vous remercie pour votre sentiment sur l’article mais je ne vous suis pas sur la responsabilité de la télé.
C’est peut-être l’un des facteurs mais je crois périphérique dans le fonctionnement qui mène au passage à l’acte.
Quand le premier « Superman » est sorti au cinéma, un jeune garçon (américain ?) s’est jeté par la fenêtre pour imiter le héros et ça ne s’est pas bien passé. Suite à cela, des associations de parents ont voulu interdire le film...
Pour un enfant ou adolescent se trouvant dans une structure familiale « normale », regarder un film avec Bruce Willis ne suffit pas pour aller tirer sur ses voisins.
Si vos parents ne vous apprennent pas à respecter l’autre, le pire est à craindre. Mais la télé reste dans l’équation un facteur mineur.