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  • Premier article le 06/02/2008
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  • BA 9 juillet 2022 09:04

    Après 50 ans de construction européenne et de mondialisation heureuse, le résultat est … le chaos.


    Un des partisans de la construction européenne et de la mondialisation heureuse, Jacques Attali, vient de reconnaître cet échec total : cette politique menée depuis 50 ans aboutit à un désastre.


    Les démocraties occidentales foncent vers le chaos.


    C’est un terrible constat d’échec, dressé par Jacques Attali lui-même.


    Jacques Attali écrit :


    Vers le chaos, en 6 étapes.


    Il faudrait être le dernier des aveugles pour ne pas voir que la structure même des institutions démocratiques est en train de craquer dans de très nombreux pays ; et en particulier dans les plus riches :


    Aux Etats-Unis, le précèdent président, après avoir truffé les plus hautes institutions judiciaires du pays de magistrats clairement décidés à revenir sur les principaux acquis démocratiques des soixante dernières années, a tenté un coup d’Etat pour rester au pouvoir, avant de devenir le favori de la prochaine élection présidentielle, dans un climat d’affrontement très brutal.


    En Grande Bretagne, le règne de Boris Johnson, commencé comme une comédie bouffe, se termine comme une triste farce, dont la démocratie sortira très affaiblie, sous les applaudissements de la presse à scandale et la colère des victimes du Brexit.


    En Allemagne, une coalition aux abois essaye de maintenir en vie un gouvernement attaqué à la fois par les partisans d’une alliance russe, et ceux d’une soumission plus grande aux Etats Unis. 


    Même aux sages Pays-Bas, la maladroite gestion d’une réforme agricole visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre a mis tous les paysans dans la rue, entraînant des grèves innombrables, et provoquant des violences gigantesques qui semblent dépasser les initiateurs du mouvement.


    Enfin, en France, une majorité relative, attaquée sur sa gauche et sur sa droite par des extrêmes incapables de produire un plan réaliste de gouvernement, voit s’annoncer des colères et des grèves, sans même attendre la traditionnelle rentrée sociale.


    Face à cela, les dictatures russe et chinoise, ironiques, pensent que le temps travaille pour elles, que l’Occident va bientôt capituler, trop occupé à retrouver son gaz et son pétrole, et à empêcher la révolution de s’étendre ; et elles s’apprêtent à avaler, comme premières prises de guerre, l’Ukraine et Taiwan.


    De fait, les événements ne leur donnent pas tort. Si on continue comme ça, l’Histoire est à peu près écrite : les démocraties foncent vers le chaos, en six étapes.


    1. - Exaspération : les peuples ne comprennent plus comment, après avoir été bercés de promesses de bien-être, de croissance et de progrès social, ils se trouvent brusquement confrontés à des raretés, des catastrophes naturelles, des pannes d’ascenseur social, qui se traduisent par de l’inflation et du pessimisme, sans que le pouvoir politique ne semble capable d’y remédier.


    2. - Manifestations : face à cela, les plus touchés réagissent. Très souvent, cela commence par les paysans, très vite rejoints par tous les exclus de la modernité, et en particulier les habitants des territoires délaissés.


    3. - Délégitimation : devant l’incapacité des élites qui les dirigent à organiser une économie juste et capable de concilier ces objectifs apparemment contradictoires, les peuples ne croient plus en leurs institutions et se mettent en marche pour en renverser les dirigeants et en piétiner jusqu’aux symboles les plus sacrés.


    4. - Désorganisation : dans une telle situation, les services publics se défont, les règles de sécurité ne sont plus respectées, les hôpitaux sont désertés, les écoles sont abandonnées, les forces de police sont débordées ; le fonctionnement de sociétés complexes devient impossible.


    5. - Révolution : quand un pouvoir démocratique se sent ainsi attaqué, il se crispe, prend peur, multiplie les erreurs, et il perd vite le contrôle de la situation. Les tentatives innombrables de révolutions qui avaient jusqu’alors échoué finissent par réussir, et les régimes les mieux établis finissent par tomber.


    6. - Contre-Révolution : effrayées de leurs audaces, les bourgeoisies, un temps alliées aux peuples pour se débarrasser d’élites qu’elles avaient elles même créées, se ressaisissent et mettent en place des régimes autoritaires.


    Si l’on ajoute que désormais plus d’une personne sur dix dans le monde souffre de la faim, que la moitié des enfants de la planète n’a pas eu accès à une école décente depuis deux ans, on comprendra que la colère et la révolution ne seront pas qu’une affaire de riches frustrés, mais que la rencontre de deux colères, celles des riches et celles des pauvres, peut entraîner le monde vers le chaos.


    La solution existe. Elle est toujours la même : expliquer, dire la vérité, être juste, tracer des perspectives, montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local, qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles. Il serait passionnant de le comprendre, de l’expliquer, de le mettre en œuvre et de réunir les peuples autour de ce seul projet qui peut sauver l’humanité.


    https://www.attali.com/prospective/chaos/



  • BA 9 juillet 2022 09:03

    Après 50 ans de construction européenne et de mondialisation heureuse, le résultat est … le chaos.


    Un des partisans de la construction européenne et de la mondialisation heureuse, Jacques Attali, vient de reconnaître cet échec total : cette politique menée depuis 50 ans aboutit à un désastre.


    Les démocraties occidentales foncent vers le chaos.


    C’est un terrible constat d’échec, dressé par Jacques Attali lui-même.


    Jacques Attali écrit :


    Vers le chaos, en 6 étapes.


    Il faudrait être le dernier des aveugles pour ne pas voir que la structure même des institutions démocratiques est en train de craquer dans de très nombreux pays ; et en particulier dans les plus riches :


    Aux Etats-Unis, le précèdent président, après avoir truffé les plus hautes institutions judiciaires du pays de magistrats clairement décidés à revenir sur les principaux acquis démocratiques des soixante dernières années, a tenté un coup d’Etat pour rester au pouvoir, avant de devenir le favori de la prochaine élection présidentielle, dans un climat d’affrontement très brutal.


    En Grande Bretagne, le règne de Boris Johnson, commencé comme une comédie bouffe, se termine comme une triste farce, dont la démocratie sortira très affaiblie, sous les applaudissements de la presse à scandale et la colère des victimes du Brexit.


    En Allemagne, une coalition aux abois essaye de maintenir en vie un gouvernement attaqué à la fois par les partisans d’une alliance russe, et ceux d’une soumission plus grande aux Etats Unis. 


    Même aux sages Pays-Bas, la maladroite gestion d’une réforme agricole visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre a mis tous les paysans dans la rue, entraînant des grèves innombrables, et provoquant des violences gigantesques qui semblent dépasser les initiateurs du mouvement.


    Enfin, en France, une majorité relative, attaquée sur sa gauche et sur sa droite par des extrêmes incapables de produire un plan réaliste de gouvernement, voit s’annoncer des colères et des grèves, sans même attendre la traditionnelle rentrée sociale.


    Face à cela, les dictatures russe et chinoise, ironiques, pensent que le temps travaille pour elles, que l’Occident va bientôt capituler, trop occupé à retrouver son gaz et son pétrole, et à empêcher la révolution de s’étendre ; et elles s’apprêtent à avaler, comme premières prises de guerre, l’Ukraine et Taiwan.


    De fait, les événements ne leur donnent pas tort. Si on continue comme ça, l’Histoire est à peu près écrite : les démocraties foncent vers le chaos, en six étapes.


    1. - Exaspération : les peuples ne comprennent plus comment, après avoir été bercés de promesses de bien-être, de croissance et de progrès social, ils se trouvent brusquement confrontés à des raretés, des catastrophes naturelles, des pannes d’ascenseur social, qui se traduisent par de l’inflation et du pessimisme, sans que le pouvoir politique ne semble capable d’y remédier.


    2. - Manifestations : face à cela, les plus touchés réagissent. Très souvent, cela commence par les paysans, très vite rejoints par tous les exclus de la modernité, et en particulier les habitants des territoires délaissés.


    3. - Délégitimation : devant l’incapacité des élites qui les dirigent à organiser une économie juste et capable de concilier ces objectifs apparemment contradictoires, les peuples ne croient plus en leurs institutions et se mettent en marche pour en renverser les dirigeants et en piétiner jusqu’aux symboles les plus sacrés.


    4. - Désorganisation : dans une telle situation, les services publics se défont, les règles de sécurité ne sont plus respectées, les hôpitaux sont désertés, les écoles sont abandonnées, les forces de police sont débordées ; le fonctionnement de sociétés complexes devient impossible.


    5. - Révolution : quand un pouvoir démocratique se sent ainsi attaqué, il se crispe, prend peur, multiplie les erreurs, et il perd vite le contrôle de la situation. Les tentatives innombrables de révolutions qui avaient jusqu’alors échoué finissent par réussir, et les régimes les mieux établis finissent par tomber.


    6. - Contre-Révolution : effrayées de leurs audaces, les bourgeoisies, un temps alliées aux peuples pour se débarrasser d’élites qu’elles avaient elles même créées, se ressaisissent et mettent en place des régimes autoritaires.


    Si l’on ajoute que désormais plus d’une personne sur dix dans le monde souffre de la faim, que la moitié des enfants de la planète n’a pas eu accès à une école décente depuis deux ans, on comprendra que la colère et la révolution ne seront pas qu’une affaire de riches frustrés, mais que la rencontre de deux colères, celles des riches et celles des pauvres, peut entraîner le monde vers le chaos.


    La solution existe. Elle est toujours la même : expliquer, dire la vérité, être juste, tracer des perspectives, montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local, qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles. Il serait passionnant de le comprendre, de l’expliquer, de le mettre en œuvre et de réunir les peuples autour de ce seul projet qui peut sauver l’humanité.


    https://www.attali.com/prospective/chaos/



  • BA 9 juillet 2022 09:02

    Après 50 ans de construction européenne et de mondialisation heureuse, le résultat est … le chaos.


    Un des partisans de la construction européenne et de la mondialisation heureuse, Jacques Attali, vient de reconnaître cet échec total : cette politique menée depuis 50 ans aboutit à un désastre.


    Les démocraties occidentales foncent vers le chaos.


    C’est un terrible constat d’échec, dressé par Jacques Attali lui-même.


    Jacques Attali écrit :


    Vers le chaos, en 6 étapes.


    Il faudrait être le dernier des aveugles pour ne pas voir que la structure même des institutions démocratiques est en train de craquer dans de très nombreux pays ; et en particulier dans les plus riches :


    Aux Etats-Unis, le précèdent président, après avoir truffé les plus hautes institutions judiciaires du pays de magistrats clairement décidés à revenir sur les principaux acquis démocratiques des soixante dernières années, a tenté un coup d’Etat pour rester au pouvoir, avant de devenir le favori de la prochaine élection présidentielle, dans un climat d’affrontement très brutal.


    En Grande Bretagne, le règne de Boris Johnson, commencé comme une comédie bouffe, se termine comme une triste farce, dont la démocratie sortira très affaiblie, sous les applaudissements de la presse à scandale et la colère des victimes du Brexit.


    En Allemagne, une coalition aux abois essaye de maintenir en vie un gouvernement attaqué à la fois par les partisans d’une alliance russe, et ceux d’une soumission plus grande aux Etats Unis. 


    Même aux sages Pays-Bas, la maladroite gestion d’une réforme agricole visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre a mis tous les paysans dans la rue, entraînant des grèves innombrables, et provoquant des violences gigantesques qui semblent dépasser les initiateurs du mouvement.


    Enfin, en France, une majorité relative, attaquée sur sa gauche et sur sa droite par des extrêmes incapables de produire un plan réaliste de gouvernement, voit s’annoncer des colères et des grèves, sans même attendre la traditionnelle rentrée sociale.


    Face à cela, les dictatures russe et chinoise, ironiques, pensent que le temps travaille pour elles, que l’Occident va bientôt capituler, trop occupé à retrouver son gaz et son pétrole, et à empêcher la révolution de s’étendre ; et elles s’apprêtent à avaler, comme premières prises de guerre, l’Ukraine et Taiwan.


    De fait, les événements ne leur donnent pas tort. Si on continue comme ça, l’Histoire est à peu près écrite : les démocraties foncent vers le chaos, en six étapes.


    1. - Exaspération : les peuples ne comprennent plus comment, après avoir été bercés de promesses de bien-être, de croissance et de progrès social, ils se trouvent brusquement confrontés à des raretés, des catastrophes naturelles, des pannes d’ascenseur social, qui se traduisent par de l’inflation et du pessimisme, sans que le pouvoir politique ne semble capable d’y remédier.


    2. - Manifestations : face à cela, les plus touchés réagissent. Très souvent, cela commence par les paysans, très vite rejoints par tous les exclus de la modernité, et en particulier les habitants des territoires délaissés.


    3. - Délégitimation : devant l’incapacité des élites qui les dirigent à organiser une économie juste et capable de concilier ces objectifs apparemment contradictoires, les peuples ne croient plus en leurs institutions et se mettent en marche pour en renverser les dirigeants et en piétiner jusqu’aux symboles les plus sacrés.


    4. - Désorganisation : dans une telle situation, les services publics se défont, les règles de sécurité ne sont plus respectées, les hôpitaux sont désertés, les écoles sont abandonnées, les forces de police sont débordées ; le fonctionnement de sociétés complexes devient impossible.


    5. - Révolution : quand un pouvoir démocratique se sent ainsi attaqué, il se crispe, prend peur, multiplie les erreurs, et il perd vite le contrôle de la situation. Les tentatives innombrables de révolutions qui avaient jusqu’alors échoué finissent par réussir, et les régimes les mieux établis finissent par tomber.


    6. - Contre-Révolution : effrayées de leurs audaces, les bourgeoisies, un temps alliées aux peuples pour se débarrasser d’élites qu’elles avaient elles même créées, se ressaisissent et mettent en place des régimes autoritaires.


    Si l’on ajoute que désormais plus d’une personne sur dix dans le monde souffre de la faim, que la moitié des enfants de la planète n’a pas eu accès à une école décente depuis deux ans, on comprendra que la colère et la révolution ne seront pas qu’une affaire de riches frustrés, mais que la rencontre de deux colères, celles des riches et celles des pauvres, peut entraîner le monde vers le chaos.


    La solution existe. Elle est toujours la même : expliquer, dire la vérité, être juste, tracer des perspectives, montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local, qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles. Il serait passionnant de le comprendre, de l’expliquer, de le mettre en œuvre et de réunir les peuples autour de ce seul projet qui peut sauver l’humanité.


    https://www.attali.com/prospective/chaos/



  • BA 9 juillet 2022 09:01

    Je ne veux plus enseigner, je ne veux plus être devant des élèves qui dysfonctionnent, qui n’arrivent plus à se concentrer plus de dix secondes, souvent à cause de l’abus d’écrans, des élèves en « inclusion » qui n’ont rien à faire dans une salle de classe et qui devraient être en hôpital de jour, je ne veux plus passer 80 % de mes journées à faire de la discipline, à faire le flic.


    Je ne veux plus enseigner, je ne veux plus m’adresser à mes collègues qui n’ont à la bouche que leur classe et leurs élèves et leur soumission au système Éducation nationale infantilisant qui nous empêche de partir d’un département pour rentrer chez nous, qui trouvent tout à fait normal et banal d’investir de leur argent personnel dans du matériel scolaire. Je ne veux plus de pause déjeuner à parler séances, classes, élèves à problème dans des locaux sombres, tristes et moches où on ne peut même pas échapper à leur présence. Tout le temps là.


    Je ne veux plus enseigner, pour ne plus être malade de la réunionite, à se regarder dans le blanc des yeux, à parler de sujets absurdes et inutiles (exercices d’évacuation, papiers administratifs…), à n’évoquer qu’en permanence les élèves qui dysfonctionnent, ceux qui ont des problèmes de comportement et pour qui nous perdons notre temps à chercher des solutions qui n’existent pas.


    Je ne veux plus enseigner car la charge mentale est bien trop importante et que l’abandonnisme des parents est insupportable. Je ne suis pas éducateur spécialisé, je ne suis pas psychologue, je ne peux pas les remplacer dans leurs devoirs éducatifs. Je ne suis pas une machine faite pour encaisser le bruit assourdissant de la salle de classe toute la journée.


    Je ne veux plus enseigner car j’ai l’impression de ne pas m’occuper des élèves qui le méritent vraiment, ces enfants du 93 qui sont excellents et que l’on ne pousse pas, dont on ne parle jamais en réunion et dont on devrait tous ensemble rencontrer les parents afin de les pousser et les inciter à les inscrire dans des collèges prestigieux de la capitale, à leur parler des études qu’ils seraient en capacité de faire mais dont le nom même n’a jamais été prononcé auprès d’eux et ne le sera jamais. Mais quel est notre rôle ?


    Je ne veux plus enseigner car je ne veux plus préparer une classe de quatre niveaux différents le soir quand je rentre chez moi, parce que ce métier ne me bouffera pas et que la vie en dehors du travail est bien trop précieuse pour être gâchée par des efforts qui n’en valent même pas le coup, pour des parents souvent insultants et sans aucune reconnaissance, pour une société qui nous méprise et nous traite en permanence de privilégiés. Parce qu’après cinq années d’études et un concours pour devenir fonctionnaire de catégorie A, je mérite bien plus qu’un salaire à peine plus élevé que le Smic.


    Je ne veux plus enseigner parce que les programmes me semblent obsolètes et uniquement destinés à faire de nos élèves des bons moutons bien dociles. Des programmes où la question du réchauffement climatique ne semble pas rentrer en ligne de compte à l’école quand on sait que ce sont nos élèves qui vont en souffrir le plus. Des programmes où le monde extérieur est celui des Bisounours. Mais quelle vie vont avoir nos élèves ? À quel moment les prépare-t-on vraiment à la dureté de ce monde ?


    Je ne veux plus enseigner car je ne veux plus participer à cette grande mascarade. Parce que quand j’aurai quarante ans, je ne veux plus être devant des élèves lorsque la casse du service public aura atteint son paroxysme. Ce métier n’aura pas mon âme.


    Rémi Costello


    https://www.marianne.net/agora/humeurs/professeur-des-ecoles-en-seine-saint-denis-je-ne-veux-plus-enseigner



  • BA 7 juillet 2022 12:56

    Enseignants : les jeunes ne veulent plus faire ce métier.


    Une crise inédite du recrutement enseignant se fait jour. Plus de 4 000 postes n’ont pas été pourvus à l’occasion des concours organisés en 2022 sur un total de 27 332 postes ouverts par l’éducation nationale dans le public et le privé, a annoncé le ministère, jeudi 7 juillet.


    Au niveau national, le taux de postes pourvus dans le premier degré public est de 83,1 %, alors qu’il était de 94,7 % en 2021.


    Pour les collèges et lycées, le taux de couverture, hors listes complémentaires, se situe à 83,4 % pour la présente session alors qu’il était de 94,1 % en 2021, a précisé la Rue de Grenelle dans un communiqué.


    Cette crise se traduit « par un renforcement du recrutement de contractuels afin de préparer dans de bonnes conditions la rentrée 2022 et préserver les capacités de remplacement dans les académies », a affirmé le ministère de l’éducation nationale.


    Comme attendu, les résultats des concours enseignants du premier degré dévoilent de sérieux déficits de recrutement dans les académies franciliennes. Ainsi dans l’académie de Créteil, les différents concours permettront de recruter un peu plus de 900 candidats sur les 1 665 postes ouverts. « Le différentiel de postes sera couvert par des enseignants contractuels », a affirmé le ministère.


    Dans l’académie de Versailles, un peu plus de 900 candidats ont été admis pour 1 600 postes mis au concours. « L’académie a par ailleurs procédé au renouvellement de plus de 400 personnels contractuels et 600 nouveaux professeurs contractuels ont d’ores et déjà été recrutés », selon le ministère.


    Dans le second degré, dans un certain nombre de disciplines à forts effectifs, tous les postes ouverts sont pourvus (notamment en histoire-géographie, espagnol, sciences de la vie et de la Terre – SVT –, éducation physique et sportive).


    En revanche, certaines disciplines demeurent « sous tension », comme les lettres classiques, où 57 % des postes sont pourvus, ou l’allemand (55 % des postes pourvus, contre 70 % à 81 % durant les trois années précédentes).


    Certaines disciplines présentent des taux d’admission « insuffisants », comme la physique-chimie, où 66,7 % des postes sont pourvus (80 % à 100 % durant les trois années précédentes), les mathématiques, où 68,5 % des postes sont pourvus (contre 84 % à 92 % durant les trois années précédentes), ou encore les lettres modernes, où 83,5 % des postes sont pourvus (contre 98 % à 100 %).


    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/07/plus-de-4-000-postes-d-enseignants-non-pourvus-aux-concours-en-2022_6133765_3224.html

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