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Les commentaires de BA



  • BA 1er août 2022 19:31

    Production de pétrole brut des 16 principaux pays fournisseurs : LE GRAPHIQUE CI-DESSOUS DATE DE 2021 ET IL N’EST PLUS DU TOUT VALABLE AUJOURD’HUI !


    Dans ce graphique, la couleur vert foncé montre la production de pétrole brut de l’Arabie Saoudite, qui est le pays ayant les plus importantes réserves de pétrole du monde. Le graphique montre que la production de l’Arabie Saoudite va rester la même jusqu’en 2050.


    Or c’est faux ! L’Arabie Saoudite avait toujours dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054 … mais elle vient juste d’annoncer que non, en fait, elle atteindra son pic pétrolier en 2027 !


    En clair : la production de pétrole de l’Arabie Saoudite va baisser beaucoup plus tôt que prévu. Il faut imaginer le graphique avec une couleur vert foncé qui va en s’amenuisant.


    Depuis des dizaines d’années, la France et tous les autres pays occidentaux ont bâti leur économie sur le pétrole. Ils ont connu la croissance économique. Ils sont montés tout en haut du toboggan.


    Maintenant, la France et tous les autres pays occidentaux vont glisser vers le bas du toboggan.


    Nous allons entrer dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Graphique :


    https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/Production-de-p%C3%A9trole-des-16-principaux-pays-fournisseurs-de-lUE-projection-post-2020-Shift-Project.jpg


    Article en langue française :


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?




  • BA 1er août 2022 19:30

    Production de pétrole brut des 16 principaux pays fournisseurs : LE GRAPHIQUE CI-DESSOUS DATE DE 2021 ET IL N’EST PLUS DU TOUT VALABLE AUJOURD’HUI !


    Dans ce graphique, la couleur vert foncé montre la production de pétrole brut de l’Arabie Saoudite, qui est le pays ayant les plus importantes réserves de pétrole du monde. Le graphique montre que la production de l’Arabie Saoudite va rester la même jusqu’en 2050.


    Or c’est faux ! L’Arabie Saoudite avait toujours dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054 … mais elle vient juste d’annoncer que non, en fait, elle atteindra son pic pétrolier en 2027 !


    En clair : la production de pétrole de l’Arabie Saoudite va baisser beaucoup plus tôt que prévu. Il faut imaginer le graphique avec une couleur vert foncé qui va en s’amenuisant.


    Depuis des dizaines d’années, la France et tous les autres pays occidentaux ont bâti leur économie sur le pétrole. Ils ont connu la croissance économique. Ils sont montés tout en haut du toboggan.


    Maintenant, la France et tous les autres pays occidentaux vont glisser vers le bas du toboggan.


    Nous allons entrer dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Graphique :


    https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/Production-de-p%C3%A9trole-des-16-principaux-pays-fournisseurs-de-lUE-projection-post-2020-Shift-Project.jpg


    Article en langue française :


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 1er août 2022 19:28

    Production de pétrole brut des 16 principaux pays fournisseurs : LE GRAPHIQUE CI-DESSOUS DATE DE 2021 ET IL N’EST PLUS DU TOUT VALABLE AUJOURD’HUI !


    Dans ce graphique, la couleur vert foncé montre la production de pétrole brut de l’Arabie Saoudite, qui est le pays ayant les plus importantes réserves de pétrole du monde. Le graphique montre que la production de l’Arabie Saoudite va rester la même jusqu’en 2050.


    Or c’est faux ! L’Arabie Saoudite avait toujours dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054 … mais elle vient juste d’annoncer que non, en fait, elle atteindra son pic pétrolier en 2027 !


    En clair : la production de pétrole de l’Arabie Saoudite va baisser beaucoup plus tôt que prévu. Il faut imaginer le graphique avec une couleur vert foncé qui va en s’amenuisant.


    Depuis des dizaines d’années, la France et tous les autres pays occidentaux ont bâti leur économie sur le pétrole. Ils ont connu la croissance économique. Ils sont montés tout en haut du toboggan.


    Maintenant, la France et tous les autres pays occidentaux vont glisser vers le bas du toboggan.


    Nous allons entrer dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Graphique :


    https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/Production-de-p%C3%A9trole-des-16-principaux-pays-fournisseurs-de-lUE-projection-post-2020-Shift-Project.jpg


    Article en langue française :


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 1er août 2022 19:26

    Production de pétrole brut des 16 principaux pays fournisseurs : LE GRAPHIQUE CI-DESSOUS DATE DE 2021 ET IL N’EST PLUS DU TOUT VALABLE AUJOURD’HUI !


    Dans ce graphique, la couleur vert foncé montre la production de pétrole brut de l’Arabie Saoudite, qui est le pays ayant les plus importantes réserves de pétrole du monde. Le graphique montre que la production de l’Arabie Saoudite va rester la même jusqu’en 2050.


    Or c’est faux ! L’Arabie Saoudite avait toujours dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054 … mais elle vient juste d’annoncer que non, en fait, elle atteindra son pic pétrolier en 2027 !


    En clair : la production de pétrole de l’Arabie Saoudite va baisser beaucoup plus tôt que prévu. Il faut imaginer le graphique avec une couleur vert foncé qui va en s’amenuisant.


    Depuis des dizaines d’années, la France et tous les autres pays occidentaux ont bâti leur économie sur le pétrole. Ils ont connu la croissance économique. Ils sont montés tout en haut du toboggan.


    Maintenant, la France et tous les autres pays occidentaux vont glisser vers le bas du toboggan.


    Nous allons entrer dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Graphique :


    https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/Production-de-p%C3%A9trole-des-16-principaux-pays-fournisseurs-de-lUE-projection-post-2020-Shift-Project.jpg


    Article en langue française :


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 28 juillet 2022 18:51

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 28 juillet 2022 12:37

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 28 juillet 2022 12:19

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 28 juillet 2022 12:18

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 28 juillet 2022 12:17

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



  • BA 27 juillet 2022 17:12

    Electricité : pour la seule journée du jeudi 21 juillet 2022, la France a importé 7000 mégawatts. La France a payé cette facture 397 euros le mégawattheure ! ! ! Or les règles de l’Union Européenne obligent l’entreprise EDF à vendre à ses concurrents 42 euros le mégawattheure ! ! !


    Autrement dit :


    à cause de l’Union Européenne, la France vend son électricité à ses concurrents 42 euros le MWh, mais elle achète son électricité 397 euros le MWh !


    Il faut sortir de l’Union Européenne le plus vite possible.


    Cette expérience de tarés est en train de détruire la France.


    https://economiematin.fr/news-importation-electricite-ruine-france-cout-etat-butre ?



  • BA 27 juillet 2022 17:10

    Electricité : pour la seule journée du jeudi 21 juillet 2022, la France a importé 7000 mégawatts. La France a payé cette facture 397 euros le mégawattheure ! ! ! Or les règles de l’Union Européenne obligent l’entreprise EDF à vendre à ses concurrents 42 euros le mégawattheure ! ! !


    Autrement dit :


    à cause de l’Union Européenne, la France vend son électricité à ses concurrents 42 euros le MWh, mais elle achète son électricité 397 euros le MWh !


    Il faut sortir de l’Union Européenne le plus vite possible.


    Cette expérience de tarés est en train de détruire la France.


    https://economiematin.fr/news-importation-electricite-ruine-france-cout-etat-butre ?



  • BA 27 juillet 2022 17:08

    Electricité : pour la seule journée du jeudi 21 juillet 2022, la France a importé 7000 mégawatts. La France a payé cette facture 397 euros le mégawattheure ! ! ! Or les règles de l’Union Européenne obligent l’entreprise EDF à vendre à ses concurrents 42 euros le mégawattheure ! ! !


    Autrement dit :


    à cause de l’Union Européenne, la France vend son électricité à ses concurrents 42 euros le MWh, mais elle achète son électricité 397 euros le MWh !


    Il faut sortir de l’Union Européenne le plus vite possible.


    Cette expérience de tarés est en train de détruire la France.


    https://economiematin.fr/news-importation-electricite-ruine-france-cout-etat-butre ?



  • BA 27 juillet 2022 17:06

    Electricité : pour la seule journée du jeudi 21 juillet 2022, la France a importé 7000 mégawatts. La France a payé cette facture 397 euros le mégawattheure ! ! ! Or les règles de l’Union Européenne obligent l’entreprise EDF à vendre à ses concurrents 42 euros le mégawattheure ! ! !


    Autrement dit :


    à cause de l’Union Européenne, la France vend son électricité à ses concurrents 42 euros le MWh, mais elle achète son électricité 397 euros le MWh !


    Il faut sortir de l’Union Européenne le plus vite possible.


    Cette expérience de tarés est en train de détruire la France.


    https://economiematin.fr/news-importation-electricite-ruine-france-cout-etat-butre ?



  • BA 27 juillet 2022 00:13

    Gaz, électricité : les prix s’affolent en Europe.


    Alors que la Russie menace de réduire encore ses livraisons en Europe, les prix du gaz s’envolent. Ce contexte, le manque de production nucléaire, et les vagues de chaleur entraînent les prix de l’électricité dans une spirale infernale.


    Tous les voyants sont au rouge sur les marchés de l’énergie. Dans la foulée des annonces de Gazprom sur la baisse imminente de ses livraisons en Europe, les prix des contrats à terme de fourniture de gaz se sont envolés, dépassant ce mardi les 190 euros le mégawattheure (MWh) .


    Ils s’approchent ainsi du record historique de 215 euros le MWh atteint en mars 2022, lorsque la Russie a lancé son attaque en Ukraine.


    Cette nouvelle flambée vient alimenter l’envolée des prix de l’électricité déjà quasi continue depuis mi-juin, lorsque Gazprom a pour la première fois réduit ses livraisons en Allemagne. 


    Selon les estimations du cabinet Rystad Energy, « le mois de juillet est en piste pour devenir le mois le plus cher de tous les temps » sur les marchés de l’électricité en Allemagne, en France et en Italie. 


    Cela n’a rien d’habituel en juillet. Traditionnellement, le beau temps, le début des congés et les exportations massives de nucléaire français font baisser les prix. Mais cette année, « toutes les conditions sont réunies pour un ouragan sur les marchés de l’électricité, les tensions sur les livraisons de gaz russe, des prix du charbon et du CO2 élevés, des vents faibles et une sécheresse », liste Fabian Rønningen, analyste chez Rystad Energy.


    A cela viennent s’ajouter la très faible disponibilité du nucléaire d’EDF et plusieurs journées de canicule qui ont mis sous tension les systèmes électriques. Au total, la demande d’électricité a augmenté de 3 % en Europe, depuis début juillet, essentiellement à cause des vagues de chaleur et des besoins de climatisation.


    Le Royaume-Uni a ainsi frôlé la panne de courant le 20 juillet dernier, avec une température proche des 40 degrés et un réseau électrique extrêmement tendu. Le prix des électrons importés par les Britanniques de Belgique, pour éviter la panne, a ainsi atteint le niveau inédit de 11.500 euros le MWh.


    En France, le sujet est aussi particulièrement aigu. Compte tenu du manque de production nucléaire, les prix de l’électricité pour livraison l’hiver prochain y sont les plus élevés d’Europe. Ces dernières semaines, l’écart entre la France et l’Allemagne s’est encore largement creusé : les contrats de fourniture d’électricité pour livraison au quatrième trimestre 2022 en France coûtent désormais 824 euros le MWh, soit deux fois plus cher qu’outre-Rhin.


    Un contexte qui inquiète le régulateur de l’énergie en France. « Ces prix reflètent soit des anticipations de forte pénurie, soit une prime de risque élevée sur le marché de l’électricité français, et vraisemblablement la conjonction des deux », indique la CRE.


    « Cela signifie que le marché anticipe jusqu’à 200 heures de défaillance en France l’hiver prochain, c’est un scénario très extrême qui impliquerait 30 jours de défaillance au cours des trois mois d’hiver », précise le directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Dominique Jamme. Autrement dit, les marchés semblent surestimer les difficultés attendues cet hiver en France.


    « On a l’impression que le marché ne fait pas confiance aux plannings d’EDF », indique un autre expert. Soucieux de contenir cette flambée des prix et d’éviter la manipulation de cours, le régulateur va interroger tous les acteurs du marché sur leurs stratégies de couverture dans une cadre d’« une surveillance renforcée ».


    Le sujet est de fait crucial pour la compétitivité des entreprises françaises. Compte tenu de l’inertie des contrats de fourniture d’énergie encore en cours, toutes ne sont pas touchées mais certaines doivent déjà affronter la perspective d’une hausse brutale de leurs coûts de production.


    « Les entreprises dont les contrats de fourniture d’énergie arrivent à échéance à la fin de l’année sont complètement paniquées. Certaines attendaient le dernier moment pour renouveler leurs contrats, espérant une baisse des prix, mais cette position est de moins en moins tenable », indique Julien Teddé, le directeur général du courtier Opéra Energie.


    Pour les pouvoirs publics et les ménages, le sujet est aussi extrêmement sensible. Lorsque le premier bouclier tarifaire a été mis en place pour protéger les consommateurs, les prix de l’électricité oscillaient entre 150 et 300 euros le MWh, or on dépasse désormais les 400 euros le MWh.


    En 2023, le coût de la prolongation d’un tel bouclier tarifaire sera donc décuplé pour les finances publiques. A moins que le gouvernement n’opte pour un dispositif bien moins protecteur pour les consommateurs. Le choc pour les ménages risquerait alors d’être redoutable.


    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-electricite-les-prix-saffolent-en-europe-1778830



  • BA 27 juillet 2022 00:12

    Gaz, électricité : les prix s’affolent en Europe.


    Alors que la Russie menace de réduire encore ses livraisons en Europe, les prix du gaz s’envolent. Ce contexte, le manque de production nucléaire, et les vagues de chaleur entraînent les prix de l’électricité dans une spirale infernale.


    Tous les voyants sont au rouge sur les marchés de l’énergie. Dans la foulée des annonces de Gazprom sur la baisse imminente de ses livraisons en Europe, les prix des contrats à terme de fourniture de gaz se sont envolés, dépassant ce mardi les 190 euros le mégawattheure (MWh) .


    Ils s’approchent ainsi du record historique de 215 euros le MWh atteint en mars 2022, lorsque la Russie a lancé son attaque en Ukraine.


    Cette nouvelle flambée vient alimenter l’envolée des prix de l’électricité déjà quasi continue depuis mi-juin, lorsque Gazprom a pour la première fois réduit ses livraisons en Allemagne. 


    Selon les estimations du cabinet Rystad Energy, « le mois de juillet est en piste pour devenir le mois le plus cher de tous les temps » sur les marchés de l’électricité en Allemagne, en France et en Italie. 


    Cela n’a rien d’habituel en juillet. Traditionnellement, le beau temps, le début des congés et les exportations massives de nucléaire français font baisser les prix. Mais cette année, « toutes les conditions sont réunies pour un ouragan sur les marchés de l’électricité, les tensions sur les livraisons de gaz russe, des prix du charbon et du CO2 élevés, des vents faibles et une sécheresse », liste Fabian Rønningen, analyste chez Rystad Energy.


    A cela viennent s’ajouter la très faible disponibilité du nucléaire d’EDF et plusieurs journées de canicule qui ont mis sous tension les systèmes électriques. Au total, la demande d’électricité a augmenté de 3 % en Europe, depuis début juillet, essentiellement à cause des vagues de chaleur et des besoins de climatisation.


    Le Royaume-Uni a ainsi frôlé la panne de courant le 20 juillet dernier, avec une température proche des 40 degrés et un réseau électrique extrêmement tendu. Le prix des électrons importés par les Britanniques de Belgique, pour éviter la panne, a ainsi atteint le niveau inédit de 11.500 euros le MWh.


    En France, le sujet est aussi particulièrement aigu. Compte tenu du manque de production nucléaire, les prix de l’électricité pour livraison l’hiver prochain y sont les plus élevés d’Europe. Ces dernières semaines, l’écart entre la France et l’Allemagne s’est encore largement creusé : les contrats de fourniture d’électricité pour livraison au quatrième trimestre 2022 en France coûtent désormais 824 euros le MWh, soit deux fois plus cher qu’outre-Rhin.


    Un contexte qui inquiète le régulateur de l’énergie en France. « Ces prix reflètent soit des anticipations de forte pénurie, soit une prime de risque élevée sur le marché de l’électricité français, et vraisemblablement la conjonction des deux », indique la CRE.


    « Cela signifie que le marché anticipe jusqu’à 200 heures de défaillance en France l’hiver prochain, c’est un scénario très extrême qui impliquerait 30 jours de défaillance au cours des trois mois d’hiver », précise le directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Dominique Jamme. Autrement dit, les marchés semblent surestimer les difficultés attendues cet hiver en France.


    « On a l’impression que le marché ne fait pas confiance aux plannings d’EDF », indique un autre expert. Soucieux de contenir cette flambée des prix et d’éviter la manipulation de cours, le régulateur va interroger tous les acteurs du marché sur leurs stratégies de couverture dans une cadre d’« une surveillance renforcée ».


    Le sujet est de fait crucial pour la compétitivité des entreprises françaises. Compte tenu de l’inertie des contrats de fourniture d’énergie encore en cours, toutes ne sont pas touchées mais certaines doivent déjà affronter la perspective d’une hausse brutale de leurs coûts de production.


    « Les entreprises dont les contrats de fourniture d’énergie arrivent à échéance à la fin de l’année sont complètement paniquées. Certaines attendaient le dernier moment pour renouveler leurs contrats, espérant une baisse des prix, mais cette position est de moins en moins tenable », indique Julien Teddé, le directeur général du courtier Opéra Energie.


    Pour les pouvoirs publics et les ménages, le sujet est aussi extrêmement sensible. Lorsque le premier bouclier tarifaire a été mis en place pour protéger les consommateurs, les prix de l’électricité oscillaient entre 150 et 300 euros le MWh, or on dépasse désormais les 400 euros le MWh.


    En 2023, le coût de la prolongation d’un tel bouclier tarifaire sera donc décuplé pour les finances publiques. A moins que le gouvernement n’opte pour un dispositif bien moins protecteur pour les consommateurs. Le choc pour les ménages risquerait alors d’être redoutable.


    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-electricite-les-prix-saffolent-en-europe-1778830



  • BA 13 juillet 2022 15:25

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/





  • BA 13 juillet 2022 15:23

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/





  • BA 13 juillet 2022 15:22

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/





  • BA 13 juillet 2022 15:21

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/





  • BA 13 juillet 2022 15:20

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/