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Accueil du site > Actualités > Environnement > Le CO2 et l’évapotranspiration

Le CO2 et l’évapotranspiration

Si on voulait nous faire accroire que les victimes du réchauffement climatique sont elles-mêmes responsables de leurs malheurs on ne s’y prendrait pas autrement.
Au profit de qui  ?

Comparer les influences relatives du cycle de l’eau perturbé par l’humanité et celui du CO2 n’est pas un énième pamphlet climato sceptique.

 

Peut-on omettre le cycle naturel des pluies et abstraire l’humanité des conséquences de l’artificialisation des surfaces terrestres ?
Ce phénomène préoccupait nos anciens. Il n’est plus évoqué.

Le dicton qui voulait que les déserts avancent quand la forêt recule est passé de mode.

Le CO2 est un accusé fort pratique.

Il permet de taxer les consommateurs.
C’est un bel outil de spéculation à travers les « crédits carbone » qui absorbent, partiellement et conjointement à la privatisation des biens ancestraux communautaires, les créations monétaires dont quelques « investisseurs institutionnels » tous spéculateurs privés bénéficient aux dépens des populations productrices des richesses primaires.
Il ravit le lobby du nucléaire.
Des taxes importantes punissent les consommateurs de biens émetteurs de CO2 mais pratiquement aucune rémunération n’incite à la conservation des espaces naturels.

 

Pour se justifier on accuse le CO2 de réchauffer le climat. Cette accusation paraît aussi contre intuitive qu’illogique.

Le CO2 est un gaz qui reste proportionnellement rare. Il ne représente que 0,04 % de l’atmosphère et n’a pas tout à fait doublé depuis le début de l’ère industrielle. L’humidité et l’eau de pluie, par contre, représentent des quantités considérables et très variables, de l’ordre de 1 à 5 % de l’atmosphère. Nous constatons régulièrement qu’il fait nettement plus frais quand il pleut ou quand le ciel est couvert.

 

Les rieurs gloseront sur le biais d’extrapoler à la planète un phénomène météorologique pluvieux ponctuel mais n’est-il pas légitime de se demander dans quelles proportions ces phénomènes se reproduisent, se cumulent et finissent par compter dans la température moyenne du climat mesurée régulièrement en de multiples points du globe.

 

Peut-on s’étonner que Gaïa réagisse en transpirant, comme tous les vivants, quand elle a trop chaud ?

 

L’effet de serre des gaz, vu à la télé, est un dogme devenu indiscutable comme le fut celui de terre plate, en son temps. On ne parle plus que de lui. Pourquoi ne parle-t-on jamais de l’évapotranspiration au plan mondial ?

 

Pendant le pillage les affaires continuent.

 

Les médias ne cessent d’attirer l’attention sur le CO2 que l’on ne voit pas et que nous produisons tous. C’est un excellent dérivatif pour ne pas regarder la voracité des investisseurs ou envahisseurs pour les écosystèmes naturels qu’ils détruisent.

 

Le CO2 est bien pratique pour détourner nos regards des surfaces de forêts ou de terres agricoles remplacées par des autoroutes, par des grandes surfaces commerciales, par des aéroports ou par des toitures non végétalisées, comme pour sacrifier des haies, ne plus planter d’arbres au bord des routes et ne pas promouvoir l’agroforesterie ou une autre agriculture mieux raisonnée comme la permaculture.
Les monocultures annuellement cultivées mécaniquement à grand renfort d’intrants issus de la pétrochimie sont profitables aux grands groupes qui s’approprient petit à petit les fruits du travail des agriculteurs et leurs biens fonciers alors que personne ne finance les aménités forestières.
 

Malgré notre culpabilité reçue, l’humanité brûle des énergies fossiles en chauffage et en carburant pour transporter des containers de consommables d’un bout à l’autre de la planète. Bien que le CO2 soit sans cesse accusé, le kérosène n’est toujours pas taxé alors que les générations futures auront un grand besoin d’énergies fossiles pour créer des biens durables.

 

La sacro-sainte croissance et le dogme du commerce mondialisé qui permet de produire là où la main d’œuvre est corvéable ne souffrent pas de localiser les productions au plus près des consommateurs en rétablissant des filtres aux frontières.

 

La couverture forestière mondiale, historiquement.

 

En 1315-1317 une grande famine européenne

De nombreux villages furent abandonnés, les moins bonnes terres retournèrent en friche et les forêts se redéveloppèrent.

 

En Europe, dans les années 1331–1353, la grande peste noire (75–200 millions de morts en Europe) fut très probablement suivie d’abandons de cultures et de recrus des forêts dans les décennies qui suivirent.

 

En Chine la population aurait diminué de moitié entre 1200 et 1400 (passant de 120 à 65 millions)

 

Plus près de nous et mieux connu, le génocide des amérindiens, au XVII siècle, fut suivi du « petit âge glaciaire »
Rien ne prouve qu’il s’est accompagné d’une réduction significative du CO2 de l’atmosphère proportionnellement comparable à l’augmentation actuelle, alors qu’une reprise de l’évapotranspiration de la forêt qui avait repris ses droits ainsi qu’une baisse de la température moyenne mondiale de 0,5 degré ne font aucun doute. Si le CO2 était LE responsable du réchauffement climatique, il aurait dû diminuer d’au moins 0,01 pourcent durant le petit âge glaciaire pour être en cohérence avec la théorie actuelle des gaz à effet de serre alors que cela ne semble pas avoir été le cas.

Extrait lu sous (Wikipedia)
[Lorsqu'ils ont été rencontrés pour la première fois par les Européens, de nombreux écosystèmes étaient le résultat d'incendies répétés tous les un à trois ans, entraînant le remplacement des forêts par des prairies ou des savanes, ou l'ouverture de la forêt en supprimant les sous-bois].

 

L’histogramme de la population mondiale ci-dessous est incomplet faute de données connues mais on sait donc que la dépopulation amérindienne fut suivie de reforestation.

 

Extrait lu sous (Wikipedia)
[Lorsque l'Amérique du Nord précolombienne est décrite comme une région sauvage vierge et naturelle, la forêt avait déjà reconquis de nombreux territoires en raison du

dépeuplement des peuples autochtones en raison des épidémies de maladies introduites par les Européens au XVIe siècle, aux délocalisations forcées et aux guerres.]

 

On lit aussi de nos jours que le nombre d’amérindiens a été très largement sous estimé pendant longtemps pour des raisons idéologiques.
Depuis qu’il n’y a plus d’enjeu spacio-économique pour minimiser l’importance des ces populations amérindiennes peu rentables, leur estimation numérique a été revue très largement à la hausse.
Cependant, on nous certifie que les travaux du GIEC, financés actuellement 6 millions d’euros par an, dont un par la France, pour analyser ce qu’on leur demande d’analyser, relèvent d’une approche parfaitement scientifique, tout à fait objective et indépendante des enjeux économiques, analyse à laquelle nous sommes tenus de croire comme si l’expérience historique ne nous avait rien appris.

Au regard des données objectives il ne paraît pas douteux que l’humanité est responsable de réactions physico-chimiques de notre biosphère tout à fait considérables.

 

Nous manquons cependant de données précises sur l’évolution des espaces naturels au plan mondial. Par exemple, on sait que la forêt française ne couvrait plus que 8% du territoire en 1830 et en couvre 30% aujourd'hui mais nous ne pouvons probablement pas extrapoler cette évolution à la planète entière. On peut aussi se demander si la déprise agricole des terrains non mécanisables pendant les années 20 à 60, qui fut suivi d’une pause dans le réchauffement climatique durant les années 60, est un phénomène mondial ou si d’autres causes telles que des éruptions volcaniques ou la fluctuation de l’activité solaire sont des explications plus pertinentes.

 

PNG - 164.7 ko
L’histogramme de la population mondiale est incomplet faute de données fiables disponibles. Nous connaissons encore moins l’état du couvert forestier avant la dernière période glacière mais nous savons qu’il y a eu des périodes très pluvieuses dans des temps immémoriaux.

 

 

Quelques principes physiques
 

En multipliant les surfaces sèches, en amenuisant l'évapotranspiration de la biosphère terrestre, l'humanité provoque la formation de grandes masses d'air chaud asséché donc sans nuages. Or sans les nuages, pas de phénomène d’albédo qui renvoie une partie des rayonnements solaires vers l’espace. Ainsi le soleil fait chauffer d’autant plus ardemment les surfaces émergées.
En outre, la réduction de l'évapotranspiration des plantes, et particulièrement des arbres, s'accompagne physiquement d'une réduction de la consommation d'énergie du soleil. Cette énergie qui n’est plus consommée pour l’évapotranspiration se retrouve donc sous forme de chaleur de l'atmosphère produite pendant plusieurs décennies voire plusieurs siècles.

Cette chaleur s'accumule également dans les océans.

 

Il va aussi de soi que la part d’énergie hydraulique récupérée dans nos turbines paraît anecdotique au sein de la vaste physiologie du circuit de l’eau de la planète qui consomme une énergie solaire considérable pour mouvoir l’eau des pluies.

De même, le phénomène d’albédo des traînées occasionnées par les avions, variables en fonction de la météo, n’a sans doute pas d’effet comparable à une vraie couverture nuageuse bien dense. Il y aurait beaucoup à dire sur les chemtrails et sur les techniques pour assombrir artificiellement le ciel, voire pour épandre des produits chimiques, mais ce serait à nouveau se concentrer sur l’accessoire artificiel pour ne pas regarder l’essentiel naturel.

 

Sources pour l’évaporation
Sur l’évapotranspiration

Citation :
« 2.2. Forêt et évaporation

L’évaporation d’une forêt est sous l’influence de divers facteurs :

  • L’eau disponible : en cas de déficit hydrique, la forêt exploite mieux que d’autres formations, les réserves utiles du sol. Par conséquent, le climat doit permettre la reconstitution des réserves du sol.
  • Le pouvoir d’évapotranspiration de la forêt, dépendant de l’énergie radiative et advective disponible, demeure plus important qu’en milieu ouvert en raison d’une interception importante.

Cette interception varie selon les essences, l’âge, le traitement, la structure des peuplements et les saisons. »
Lu sous
http://www.fao.org/3/XII/0840-B2.htm

En périodes de sécheresses estivales, on constate souvent que les forêts continuent à être vertes (donc elles continuent à évapo-transpirer) en puisant de l’eau grâce à un système racinaire profond alors que les plantes herbacées sont parfois desséchées.
On a tous observé aussi des nuages d’humidité qui se forment au-dessus des forêts immédiatement après une pluie sur les multiples réceptacles foliaires complexes. Une partie de la pluie qui s’écoule lentement dans la forêt est stockée dans le sol perméable forestier puis repart pendant des semaines dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Par contre, dans les champs, sur les routes et les toits, l’eau ruisselle et ces surfaces planes s’assèchent beaucoup plus vite.

 

Des chiffres sur l’évapotranspiration.

Page 12 - Evapotranspiration des forêts de 450 à 550 mm/an
Page 39 - Evapotranspiration en Région Centre Val de Loire, partiellement boisée, environ
350 mm/an
 

Donc, passer de 20%, par exemple, de forêts sur le tiers de la surface du globe que sont les terres émergées à 80%, (ou inversement) influe forcément sur le climat mondial et probablement nettement plus que le gaz carbonique qui est passé de 0,0275 % à 0,04 % au cours de l’ère industrielle.

 

CO2 puis chaleur, ou chaleur puis CO2 ?

 

Les carottages profonds ont démontré, qu’à l’échelle géologique, il y a toujours eu une étroite corrélation entre la teneur en CO2 de l’atmosphère et le réchauffement du climat. Est-ce une preuve que le CO2 précède le réchauffement ? Le CO2 étant le résultat de la dégradation de matières d’origine organique, par respiration, incinération, putréfaction etc… encore faut-il que ces matières organiques puissent se transformer à la surface du globe et ne soient pas prisonnières d’un pergélisol ou d’un glacier. Nous pouvons donc en conclure tout aussi bien que c’est la température élevée du climat qui a permis aux matières organiques et au CO2 de circuler dans l’atmosphère de la planète durant toutes les périodes chaudes de l’histoire climatique et non pas forcément le CO2 qui a provoqué le réchauffement du climat.

 

Après nous le déluge ?

 

Sous https://www.thermexcel.com/
On lit notamment que :

- "Plus la température de l'eau de la piscine est élevée et plus l'évaporation s'accélère."

- "Plus la température ambiante est basse avec un taux d'hygrométrie similaire (plus précisément une baisse du point de rosée) et plus le taux d'évaporation est élevé."

On peut imaginer que lorsque l'eau des océans se sera bien réchauffée après des décennies de réchauffement climatique, ou des siècles, l'évaporation des océans va s'accélérer. Les pluies risquent alors de devenir trop importantes pour que nous puissions cultiver les plantes avec nos moyens mécaniques ou brûler les prairies.

Les nuages à nouveau nombreux et denses intercepteront les rayons lumineux, le phénomène d'albédo reviendra en force et la forêt envahira les espaces terrestres qui ne seront plus cultivés. Donc l'évapotranspiration redémarrera en grande quantité et refroidira énormément l'atmosphère pendant que les océans resteront plus chauds et évaporeront leur eau d'autant mieux que le climat sera froid. Les gelées vont se multiplier sur une grande partie de l’année.

 

Moins 6 degrés en moyenne ? La terre a déjà connu ça et même des périodes glaciaires.

 

Il restera à l’humanité la chasse et la pêche pour survivre. Peut-être.

 

Prenons de l’altitude.

 

Les lumières générées par l’activité humaine vues depuis l’espace peuvent nous donnez des indications sur la proportion des surfaces terrestres artificialisées.
Une application telle que Google Earth permet de confirmer la rareté relative des espaces forestiers. Quant aux décideurs toujours prompts à s’apitoyer du haut de leurs 4X4 climatisés sur le malheur des pauvres victimes du réchauffement climatique, ils ne sont jamais disposés à s’opposer à la loi du marché mondial qui privilégie le moins disant environnemental et social : la fameuse concurrence libre et non faussée des biens, des capitaux et des travailleurs qui fonde l’Union Européenne, notamment. On connaît ces inquiets adeptes des taxes autoritaires depuis leurs habitats climatisés ou qui circulent en jet privé dans leur village planétaire et changent d’hémisphère pour rester à la bonne saison qui nous expliquent que nous consommons trop d’énergies fossiles.

 

CONCLUSION.

Des lobbies et les Etats, aux mêmes mains, mobilisent d’énormes moyens médiatiques et le GIEC pour accuser le CO2.
Silence radio concernant le cycle de l’eau entravé par l’artificialisation des sols galopante et les déforestations. Pouvons nous remédier à l’absence de crédits de recherche et croiser des informations issues d’autres études pour comprendre l’influence de l’évapotranspiration sur l’évolution du climat et notre biosphère ? Ou bien sommes nous tenus par la pensée unique des décideurs qui nous ont toujours voulu tant de bien à leur profit ?

 


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26 réactions à cet article    


  • Marengo 18 novembre 2021 21:02

    La vapeur d’eau quoique cent fois plus abondante dans l’air que le CO² présente à peu près la même intensité d’effet de serre que lui.

    Seulement, la vapeur d’eau ne s’accumule pas dans l’atmosphère : elle pleut. Le CO² s’accumule et ne pleut pas.


    • Marengo 18 novembre 2021 21:23

      @ⓡⓔⓟⓣⓘⓛⓔ
      .
      Si tu veux : du CO² s’accumule, pas tout ce qui est produit, puisqu’il s’en dissout dans l’eau selon un équilibre physico-chimique océan/atmosphère. 
      Pour ce qui est de le désaccumuler par la végétation, on en reparlera lorsqu’on cessera de déforester.


    • Marengo 18 novembre 2021 21:24

      @ⓡⓔⓟⓣⓘⓛⓔ
      .
      NB-36H


    • LeMerou 19 novembre 2021 05:01

      @ⓡⓔⓟⓣⓘⓛⓔ

      « et on va quand meme pas faire pousser des centrale pour reduire le CO2 »

      Bien sur que si voyons.


    • pierrot pierrot 19 novembre 2021 11:34

      @Marengo
      Bonjour,
      vous avez raison.
      La vapeur d’eau est le premier contributeur à l’effet de serre et permet avoir une température moyenne terrestre d’environ 14°C au lieu de -20°C ce qui serait une catastrophe pour la vie.

      Mais la vapeur d’eau ne peut s’accumuler sans se transformer en liquide ou neige.

      Actuellement le premier contributeur à la hause de la température est bien le CO2 présent dans les basses couches de l’atmosphère (taux environ 405 ppm) et quasi exclusivement généré par le charbon, houille, tourbe, gaz, pétrole, bois (déforestation).

      Tout ceci est bien démontré et validé par l’expérimentation et les mesures tant sur terre et mers.

      Le méthane est le deuxième contributeur à ne pas négliger (fuite lors des extractions, sites d’enfouissement des déchets carbonés, agriculture et élevage).


    • josy&jacq josy&jacq 21 novembre 2021 16:34

      @Marengo. Et par quel miracle les quelques traces subsistantes de CO2 atmosphérique deviendraient-elles un problème ?
      Uniquement le miracle de la propagande qui ment jour et nuit, 365 jours par an, entre les mains des sympathiques génocideurs.

      De toutes façons, le prochain retour d’une glaciation va à nouveau tout raser. Notre bref interglaciaire touche à sa fin.


    • LeMerou 19 novembre 2021 04:58

      @L’Auteur

      Article intéressant.

      Nier que l’activité humaine à un impact sur le climat de la planète est un non sens. Tout le monde s’accorde à le dire.

      Cet impact a surement plusieurs facteurs plus ou moins déterminants et au gré des modes, ces derniers changent, sont renommés, sont même focalisés (le CO2 aujourd’hui) comme si les résultats n’étaient dûs qu’à un seul facteur et finissent selon moi, d’après ce que je vois ou entend autour de moi auprès d’humains lambda par augmenter une certaine incompréhension globale, assortie de doutes quand aux traitements.

      L’écologie n’étant pas née dans les années 80.

      Incompréhension pour une certaine génération qui a l’impression d’être culpabilisée pour avoir laisser le « progrès » se faire au détriment de tout (alors que les générations suivantes se vautrent dedans) ayant très activité contribué, voir majoritairement à la situation actuelle.

      De toute façon c’est le propre de l’humain de dénier le résultat de ses actes, en cherchant systématiquement un coupable.

      Des troupeaux de scientifiques, de chercheurs en tout genres, bref d’élites sonnent depuis trop longtemps le tocsin, annonçant des catastrophes en tout genre et les « gens » s’y sont habitués et au fur et à mesure des jours qui passent voient que rien ne se produit. Il est clair qu’aujourd’hui les « prévisions » sont surement plus précises, plus pertinentes, mais ont toutes un défaut majeur, l’échelle de temps.

      Cette dernière n’est pas perçue ou si peu par l’humain, car elle dépasse sa vision de l’avenir, même sa vie.

      Et nous sommes progressivement arrivé dans un contexte ou une partie de la planète constituée par les pays dits évolués (à la base de l’ère « Industrielle’) prend »conscience« des enjeux, mais ne souhaite en aucun cas remettre en cause son modèle économique (Voir l’affaire Arcelor récente, qui est un exemple flagrant) et l’autre partie qui souhaitent vivre comme les premiers (la »technologie« d’aujourd’hui leur permettant d’atteindre plus rapidement cet état), peut être un peu plus vertueusement pour certains.

      Il n’est pas nécessaire d’être une »élite« pour comprendre que le problème ne va pas s’arranger, tout comme il n’est pas nécessaire d’être une »élite« pour comprendre que pour baisser l’impact du mode de vie de l’humanité sur la planète ira de pair avec un effondrement ou une transformation drastique de l’économie.

      L’économie ou plus simplement »l’argent« est le principal vecteur du  »changement climatique« , personne n’en parle surtout. Les »dirigeants« étant intimement convaincus que la »technologie« viendra à bout ou du moins aidera à maîtriser le problème.

      Un exemple du déni global et de l’argent.

      Récemment, une émission intéressante et vulgarisatrice que je ne nommerait pas, faisait état des résultats »imputables« aux changements climatiques, et lors du sujet lié aux inondations dues aux »fortes pluies« analysait les conséquences dans certaines zones de notre Pays. 

      Et neuf fois sur dix, les ravages de telles ou telles rivières, cours d’eau ou autres étaient principalement liés à l’installation de l’humain dans des zones à risques, pas forcément dans des zones inondables, mais dans les lits ancestraux, dont tout le monde à ignoré ? oublié ? fait fi ? que ces cours d’eau pouvait reprendre naturellement leur chemin.

      Ces chemins étant liés à un état de débit du cours d’eau n’existant plus mais aussi liés aussi aux précipitations. J’adore ces moments journalistiques ou est interrogé la personne la plus âgée du village (le must c’est quand il y en a plusieurs), qui dit »j’ai jamais vu ça en 90 ans« , ou »de mémoire d’homme ont n’a jamais vu ça« .

      Saloperie de réchauffement climatique, et hop ont remet une thune dans le bastringue.

      Bref, raaah là là, l’humain s’est encore installé ou il ne fallait pas, il à trop bétonné, les pauvres gens, etc, etc. (Notez que trois mois après ont n’en parle plus....)

      D’accord, d’accord, alors maintenant que nous le savons, qu’avons nous fait depuis les derniers problème ? RIEN

      Qu’avons nous prévus ? RIEN (ou presque, des mesurettes deci-delà, l’humain parce qu’il à découvert le pétrole ou »domestiqué" l’atome, croit toujours maîtriser les furies de dame nature. 

      Pourquoi RIEN de bon sens, de raisonnable n’a été fait ?

       Ca coûte et bouleverse l’économie

       L’humain déni que cela pourra se reproduire (peut être pas ceux qui l’ont vécu)

       L’impossibilité actuelle de l’humain de se dire qu’il faut qu’il vive autrement, différemment.

      Votre article comme tant d’autres alerte, informe, mais hélas ne sert à rien, si l’humanité dans ses agissements prenait en compte les conséquences de ces derniers sur la planète (pas que le climat) cela se saurait.

      e suis pour ma part, très pessimiste sur le sujet quand au comportement de mes semblables. Ont n’agira que trop tard face au problème.

      Une dernier constat, en Allemagne par exemple, Pays de nombreuses fois cité en exemple en matière de tout, notamment en matière d’écologie. C’est connu les Teutons sont plus écolos que nous, ils mettent des éoliennes partout, mais ont de nombreuses centrales électriques au charbon......

      Les ferment-ils ? Réponse NON

      Les employés de ces dernières, convaincus de l’écologie, sachant que leur outil de travail contribue activement au réchauffement climatique, refusent-ils de faire fonctionner ce dernier pour préserver la vie des générations futures ? Pourtant cela serait une bon petit geste pour la planète...

      Réponse : NON

      Alors pourquoi ?


      • Ben Schott 19 novembre 2021 05:11

        @LeMerou
         
        Pfffffffffff.........
         
         
         smiley
         


      • Iris Iris 19 novembre 2021 06:16

        Nous constatons régulièrement qu’il fait nettement plus frais quand il pleut ou quand le ciel est couvert

        Je sais pas trop si cet argument est correct, car on constate souvent le contraire, notamment la nuit. 

        Sinon je suis en accord sur la vision biaisée et l’instrumentation du sujet par nos tourmenteurs, et sur la culpabilisation aussi bien sûr... Comme beaucoup d’entre nous j’ai été éduqué dans le culte de la technologie, de la consommation et de la croissance. Je vois bien maintenant que tout ceci ne doit pas continuer alors je réduis mon empreinte, mais je refuse de me sentir coupable.


        • César JULES 19 novembre 2021 10:33

          C’est plus facile pour une humanité en mal d’archangélisme de se raccrocher à une idée simple, aujourd’hui, la guerre au CO2 est ouverte alors que la presque totalité des populations ne connaissent rien à ce gaz.(mais nous avons des savants encore plus forts que Dieu et des grands prêtres qui se bousculent au portillon)

          Cependant il faut bien remplacer Dieu (sous toutes ses formes) puisqu’il a disparu de notre paysage.

          Un jour, bien sûr, le CO2 sera réhabilité, comme l’est en ce moment le nucléaire après 80 ans de bouderies.

          En attendant, quel gâchis au nom des idéologies !


          • charly10 19 novembre 2021 18:10

            Article dont je partage l’esprit de réflexion.

            Aujourd’hui le réchauffement est acté et tangible. Mais Il est faux de dire qu’il y a consensus sur l’origine du réchauffement, et particulièrement sur le rôle du CO2 anthropique. Les milliers de scientifiques associés au Giec, dont se réfèrent certains commentateurs ou sont-ils ? Qui sont-ils ? Peut-être un ou deux milles et encore. Le fait de donner un avis étayé, dans des revues à comité de lecture, et diffusé sur le Lancet n’est pas un critère de vérité scientifique.

             Le rôle du CO2 anthropique est très largement surévalué ; beaucoup de scientifiques et non des moindres, ne sont pas en accord avec la doxa Giec a ce sujet. Mais leur vision est expurgée des rapports Giec et les décisions politiques ne sont prises que sur lectures des SPM (résumés pour décideurs) de 20 à 40 pages orientées politiquement avant diffusion et servant de base aux négociations climatiques internationales.

             Hors on attend toujours de savoir pourquoi avoir assis toute la théorie du réchauffement anthropique sur un seul des gaz à effet de serre, le CO2  : Car toute la politique climatique engagée depuis le protocole de Kyoto en 1997 repose sur ce paramètre unique.

            On attend également de savoir pourquoi le Giec a retenu la théorie de l’effet de serre radiatif, sur laquelle il existe toujours un doute, parce que non vérifiable, alors que certains météorologistes seraient plus enclins à privilégier la théorie basée sur l’effet adiabatique.

             La folie engagé à la suite de Kyoto ,par des sociétés privées comme Carbone 4 de Mr Jancovici pour calculer en Gt/c les volumes rejetés par notre activité et pouvoir pointer du doigt les vilains responsables que nous sommes, est certes indicative mais elle ne repose que sur des calculs bruts et ne représente pas la réalité des rejets dans l’atmosphère.

            Car, on ne maitrise que très partiellement les valeurs réelles des échanges entre les éléments rejets et réabsorption par les puits de CO2. Des tableaux existent sur certains sites et dans les rapports GIEC, mais les valeurs indiquées ne sont que des valeurs extrapolées par calculs bruts. Très difficiles à vérifier dans la réalité. D’ailleurs les experts Giec le reconnaissent « Tant que l’on ne connaîtra pas mieux l’importance relative des différents mécanismes d’absorption du CO2 anthropique, il demeurera difficile de quantifier les incertitudes liées aux projections futures du CO2 atmosphérique (voir le Rapport AR5 IPCC du GTI : chapitres 9 et 10 qui traitent des effets potentiels de ces processus sur le cycle du carbone).

            En ce qui concerne les carottages, juste une question ; Ceux de Vostok je relève :

            « Les mesures actuelles fournissent la relation existant entre la température atmosphérique et la composition isotopique et définissent donc un thermomètre isotopique. Au final, la composition isotopique (cf. encadré) de la neige des calottes polaires dépend linéairement de la température de l’air au moment de la précipitation neigeuse : le principe, extrapolé, donne accès aux températures du passé. Au second ordre, le fractionnement isotopique n’est pas exactement le même pour l’hydrogène et l’oxygène, et l’excès en deutérium (cf. encadré) dépend de la température de la source océanique des neiges polaires. http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/bup.pdf »

            Ces études participent à la compréhension du climat bien avant notre millénaire .Bien, mais les masses d’air présentent sur la région de Vostok, il y a 400000 ans étaient-elles identiques et de même composition sur toute la surface du globe. Peut-on en déduire que la composition de l’atmosphère a Vostok il y a 400000,200000, 100000ans était identique en tout point du globe ?

            Je suppose qu’on a donc fait comme souvent dans ce genre d’étude une extrapolation à l’échelle de la terre entière. Corolaire les quantités de CO2 et températures étaient-elles les mêmes sous toutes les latitudes. Cette observation s’applique également aujourd’hui sur notre planète.

            Merci de m’éclairer à ce sujet..

             

             


            • josy&jacq josy&jacq 19 novembre 2021 18:37

              @charly10 : « pourquoi le Giec a retenu la théorie de l’effet de serre radiatif »... Pourquoi ? Bin, parce qu’ils en ont reçu l’ordre. La fraude est consubstantielle à ce Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes.

              Démontage de cette fraude :
              https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/maitre-panisse-t-a-vendu-le-229698#forum5962415
               
              https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/selon-la-neo-physique-extra-super-237197
              ...


            • Durand Durand 20 novembre 2021 08:27

              «  Cependant, on nous certifie que les travaux du GIEC, financés actuellement 6 millions d’euros par an, dont un par la France, pour analyser ce qu’on leur demande d’analyser, relèvent d’une approche parfaitement scientifique, tout à fait objective et indépendante des enjeux économiques, analyse à laquelle nous sommes tenus de croire comme si l’expérience historique ne nous avait rien appris. »


              Le GIEC ne cache pas l’impact de la perturbation du cycle de l’eau sur l’évolution du climat...

              Une étude sur les cycles de l’eau :

              Fondation Danielle Mitterrand 

              « Cependant, le changement climatique est loin de se limiter à la problématique des GES. Il est clairement reconnu par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) que le grand cycle de l’eau est affecté par les activités humaines depuis les années 1960 et qu’il est un facteur prépondérant du changement climatique. »

              https://www.france-libertes.org/wp-content/uploads/save/pdf/eau_et_climat.pdf

              ..


              • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 20 novembre 2021 09:04

                @Durand
                Merci pour ce lien et l’info.
                Le passage que vous citez se poursuit par :

                C’est par l’eau que se manifeste l’impact le plus important et le plus sensible du changement climatique pour
                les populations au travers d’évènements catastrophiques : tempêtes, inondations, sécheresses... Si ces impacts

                sont très médiatisés, on parle en revanche beaucoup moins des effets de la perturbation du cycle de l’eau par

                les activités humaines sur le climat. Malgré son rôle clé dans le changement climatique, le lien essentiel qui

                unit le climat et le cycle de l’eau et qui explique une importante partie des dérèglements climatiques actuels

                n’a pour le moment jamais été pris en compte dans les accords internationaux sur le climat.


              • chantecler chantecler 20 novembre 2021 09:09

                @jesuisdesordonne
                Comment taxer les nuages et la pluie ?


              • pierrot pierrot 20 novembre 2021 09:59

                @jesuisdesordonne
                Je pense que vous n’avez pas lu complètement les divers rapports scientifiques du GIEC.

                Il est encore temps de le faire.


              • Durand Durand 20 novembre 2021 14:49

                @jesuisdesordonne

                Comme je l’écris plus bas, le GIEC fait de la perturbation du cycle de l’eau une conséquence du réchauffement et non une cause première de ce réchauffement... Je pense que c’est au mieux une erreur, sinon une imposture à but lucratif...

                 Quoi qu’il en soit, un des problèmes majeurs avec l’eau, c’est l’élévation du niveau des océans et ses conséquences terribles pour certaines populations littorales et insulaires. En toute logique, s’il y a trop d’eau dans les océans, c’est qu’il faut en stocker davantage sur les terres émergées... Et ça, on sait le faire, alors que produire moins de CO2, on n’y arrive pas...

                 Il faut donc empêcher l’eau douce de rejoindre la mer en la retenant par tous les moyens pratiques et partout où cela est possible et judicieux. Cette eau disponible permettra de re végétaliser la planète et augmentera l’effet d’éponge des terres émergées tout en participant à absorber du CO2... En outre, une telle pratique régulariserait le débit des cours d’eau et permettrait l’installation de turbines et de micro turbines hydroélectriques, qui produisent – et de loin – l’énergie la plus durable, la plus rentable et la plus propre...

                Si tous les pays du monde pratiquaient une telle politique, le niveau des océans baisserait très rapidement... Savez-vous que le seul volume d’eau contenu par le lac Nasser (barrage d’Assouan) serait responsable d’une élévation de presque un demi-millimètre (0,46mm exactement) de l’ensemble des océans si l’on venait à le vidanger ? ... Et c’est sans compter les millions de mètres cubes d’eau qui se sont infiltrés (et qui sont donc également retenus aux alentours du lac) par la seule élévation de la pression de l’eau sur ses berges...

                Alors, petites retenues ou grands barrages, peu importe, l’essentiel est de retenir l’eau et d’irriguer pour reconstituer un couvert végétal (a commencer par les ripisylves) capable d’une évapotranspiration suffisante pour alimenter le grand cycle de l’eau et les petits cycles locaux... 

                La diminution de notre production de CO2 au travers d’une vision écologique carbono-centrée n’est qu’un ”serpent de mer” et personne n’y comprend rien..., alors qu’agir sur l’eau et AVEC l’eau est non seulement possible mais n’aurait que des avantages, le premier étant que ce principe serait compréhensible par tous car les résultats d’une telle politique écologique seraient immédiatement visibles, concrets et profitables.

                ..


              • charly10 20 novembre 2021 18:34

                @Durand

                D’accord avec ce que vous écrivez. Mais Je pense qu’il ne faut pas faire une fixette avec l’élévation du niveau des océans, les extrapolations issues de l’augmentation de volume dues aux températures ou à la fonte des glaciers ne tiennent pas suffisamment compte des mouvements horizontaux et verticaux de la lithosphère : Ceux-ci sont très délicats a apprécier ; Sans compter sur les phénomènes volcaniques sous-marins qui, quoique peu nombreux ont une incidence dans certaines régions.

                 Ce qui se passe réellement au fond des mers on n’en sait pas grand-chose. Actuellement seul 2% des fonds océaniques ont été explorés. Les océans ne sont pas des piscines rectangulaires a parois fixes !!!!. 

                https://www.climato-realistes.fr/elevation-du-niveau-de-la-mer-et-mouvements-verticaux-de-la-terre-tendance-subsidience/


              • Durand Durand 21 novembre 2021 10:32

                @charly10

                Vous avez raison de signaler que les variations du niveau des océans est relative aux variations de niveau des terres émergées... Mais pour autant, ce ne sont pas les variations du niveau des terres émergées ni l’incidence de la diminution de la charge glaciaire sur la lithosphère qui sont à l’origine de l’augmentation du niveau des océans de moins 130 mètres jusqu’à leur niveau actuel depuis 20 000 ans et la dernière grande glaciation mais bel et bien, en majeure partie, la fonte des glaciers.

                C’est pourquoi je propose une politique écologique pragmatique, basée sur ce que l’on sait maîtriser et dont les effets seraient immédiats, c’est-à-dire le stockage d’un maximum d’eau douce sur les terres émergées, avec tous les profits que l’Humanité pourrait en retirer en termes pratiques d’habitat, d’agriculture et d’énergie. 

                Une telle politique n’aurait sans doute pas ou peu d’influence sur les variations du niveau des terres émergées mais pourrait incontestablement faire baisser très rapidement (en quelques années) le niveau des océans et, dans l’immédiat, améliorer considérablement nos conditions de vie.

                ..


              • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 8 avril 2022 16:26

                @pierrot
                Il est encore temps de lire l’article smiley)


              • Durand Durand 20 novembre 2021 08:59

                Cycle de l’eau et changement climatique, ce que dit le 6e pré-rapport du GIEC de 2021/2022 :




                Hydrauxois : Cycle de l’eau et changement climatique, ce que dit le 6e rapport du GIEC


                Il faut noter que dans les différents rapports du GIEC concernant la relation entre l’évolution du climat et le cycle de l’eau, la perturbation de ce dernier est toujours traité comme une conséquence du ”réchauffement” et non-pas comme une cause première...


                Sixième rapport d’évaluation du GIEC — Wikipédia


                ..




                • charly10 20 novembre 2021 10:15

                  @Durand

                  document intéressant .

                  Au passage on peut noter, dans la prose du Giec l’utilisation répétée du conditionnel et une échelle de confiance associée aux informations relatées (degré de confiance moyen, degré de confiance élevé, grande confiance)

                  Bien loin des affirmations toujours catastrophiques et non pondérées matraquées par les médias ONG ou associations militantes Vertes.


                • Durand Durand 20 novembre 2021 15:55



                  Bon à savoir..., image impressionnante !


                  Combien y a-t-il d’eau douce dans le monde ?


                  ..




                  • pierrot pierrot 20 novembre 2021 18:48

                    Environ 30 millions de Km3 d’eau douce ou glace


                    • JC_Lavau JC_Lavau 8 avril 2022 16:44

                      "le Giec a retenu la théorie de l’effet de serre radiatif

                      "... Pourquoi ? Bin, parce qu’ils en ont reçu l’ordre.


                      • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 13 février 00:05

                        Sources plus récentes

                        sur l’importance de l’eau.

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