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Les commentaires de Pasagenoux



  • Pasagenoux Pasagenoux 20 décembre 2023 23:20

    @Seth  Qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage. Ils veulent tuer notre langue, ils font alors le nécessaire pour nous persuader qu’elle est ringarde et de seconde classe.



  • Pasagenoux Pasagenoux 20 décembre 2023 17:31

    @Grincheux   La marque « TOULOUSE SCHOOL OF MANAGEMENT » de l’université de Toulouse, chère à M. Penan, mériterait d’être attaquée en justice, puisque notre langue par cette appellation est bafouée et la loi Toubon non respectée.



  • Pasagenoux Pasagenoux 20 décembre 2023 17:13

    @Captain Nemo  « Management » étant un mot français, pourquoi ne pas dire « manageur » au lieu de « manager » ?
    De plus, dire que ce n’est pas grave que l’anglais envahisse le français, puisque le français a envahi l’anglais, c’est oublier de préciser que si la langue anglaise est composée de beaucoup de mots français (les deux tiers, selon Henriette Walter), c’est que l’Angleterre a été conquise par Guillaume le Conquérant qui y a imposé le français comme langue officielle. Ainsi durant près de trois siècles, jusqu’aux environs de 1300, le français était langue officielle en Angleterre, au point que la devise de ce pays est en français « Honi soit qui mal y pense ».
    Mais pourquoi la langue française devrait-elle s’angliciser au même titre que la langue anglaise s’est francisée, alors que nous, nous n’avons pas été conquis par les Anglais ? Nous, ou plutôt les Gaulois, avons été conquis par les Romains. Leur présence en Gaule durant plusieurs siècles a fait que les dialectes gaulois ont disparu au profit de dialectes oil et oc issus du latin que parlaient les Romains et c’est à partir de ces dialectes oil et oc qu’est née la langue française. Par la force des choses, nous sommes un peuple gallo-romain et non un peuple gallo-saxon, notre langue est une langue latine et non une langue saxonne, et aujourd’hui, nous n’avons aucune raison d’angliciser notre langue, à moins d’accepter, dans le contexte de la guerre de velours, la mainmise anglo-saxonne sur notre pays.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 décembre 2023 23:30

    En attendant le Frexit, refusons la politique du tout-anglais que l’UE impose partout dans l’Union européenne. Et, en cela, agissons contre les publicités « YOU are EU » en n’hésitant pas à coller dessus des affichettes de protestation comme cela a été fait du côté de Nîmes : https://www.francophonie-avenir.com/fr/Point-d-infos/690-e-You-are-EUe-en-anglo-americain-ce-n-est-pas-l-Europe-ce-n-est-pas-moi.

    Ne nous laissons pas faire !



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 septembre 2023 10:02

    @Gonko  

    Faire des fautes de français ne doit pas nous empêcher de parler notre langue, car sinon pas grand monde ne la parlerait, ne l’écrirait. L’essentiel est de constamment vouloir s’améliorer. Votre juste remarque doit donc servir à s’améliorer et non à se taire.
    Quant à Macron, son anglais n’est pas si parfait qu’on ne le dit. En 2018, lors d’un voyage officiel en Australie, il avait complimenté en anglais la femme du 1er Ministre par l’expression « your delicious wife », ce qui, en anglais, est une allusion sexuelle. 

     https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/votre-femme-delicieuse-la-gaffe-d-emmanuel-macron-qui-fait-beaucoup-rire-les-australiens_2733845.html.



  • Pasagenoux Pasagenoux 3 septembre 2023 19:30

    @Panoramix  C’est bien pour cela qu’il faut travailler prioritairement avec les pays francophones du monde, et non avoir les yeux fixés sur New York, alors que, par exemple, Montréal au Québec ne demande qu’à recevoir nos étudiants, touristes et investisseurs. Pourquoi les voyagistes ne proposent-ils pas des tours du monde « spécial francophone » avec escales dans les villes francophones du monde ?
    Mais non, on a persuadé les Français que dès qu’ils sortaient de chez eux, c’était l’anglais obligatoire, pas de vie, pas de tourisme et bientôt pas de travail, sans anglais !
    Nous sommes tellement persuadés de cela que même nos films et séries sont remplis de chanson en anglais, et lorsque, si d’aventure, il est question d’une ville étrangère, c’est très souvent New York et Londres dont il est question, Québec, Montréal, Nouméa, Abidjan, Dakar, Port-au-Prince, Port-Louis, Fort-de-France, Cayenne, Papeete, etc. pas assez anglais donc pas assez bien, somme toute. 



  • Pasagenoux Pasagenoux 29 août 2023 11:17

    @titi  La Francophonie africaine contribue à donner à la langue française son caractère international (par le nombre) et, par voie de conséquence, donne à la France un poids sur l’échiquier mondial. Cette Francophonie disparaitrait, la France ne serait plus qu’une région en voie d’anglicisation dans une UE sous protectorat anglo-américain.
    Bien sûr, cette francophonie favorise l’immigration africaine en France, et c’est bien pour éviter cela qu’il faut que la France ait une politique de développement de ces pays et non une politique qui consiste à les exploiter. Tout l’argent de l’aide au développement que la France octroie dans le monde (et notamment en Europe de l’Est) devrait servir uniquement à aider les pays francophones à se développer (industries, agriculture, écoles, universités, infrastructures, électrification, etc.), or ce n’est pas le cas, ou si peu.
    Certes, la langue française perd des batailles, et en ce moment avec Macron comme général en chef ce n’est pas prêt de s’arrêter, mais gageons que la guerre n’est pas perdue, Macron finira bien par partir, et celui qui viendra sera alors lui peut-être à la hauteur des enjeux. 
    De plus, avec les BRICS qui commencent à prendre de l’importance, le dollar risque de perdre de sa suprématie, le droit extraterritorial étatsunien de son pouvoir et l’anglais, la langue de l’impérialisme US, son monopole parmi les langues internationales.
    La guerre n’est donc pas perdue, sauf à baisser les armes et à accepter l’assimilation-disparition.



  • Pasagenoux Pasagenoux 29 août 2023 10:22

    @Panoramix  « Eh oui, on a de l’anglais à toutes les sauces, mais on est incapable de le parler correctement quand ce serait nécessaire. »

    Ne tombons pas dans le piège de la non-réciprocité ou de la soumission à la langue du plus fort du moment.
    Sous-titrons les Anglophones qui parlent à la télévision, lorsque les Anglophones feront la même chose lorsque des Francophones parleront à la télévision chez eux et soyons capables de parler correctement anglais quand c’est nécessaire, lorsque les Anglophones seront capables de parler correctement français quand c’est nécessaire.



  • Pasagenoux Pasagenoux 12 mai 2023 11:43

    @mursili  À propos du mot anglais « bug » qui normalement se dit « bogue » en français, voici une vidéo (extraite du film « Les têtes de l’emploi ») où Franck Dubosc croit donner une leçon de français à une secrétaire, alors que c’est lui qui se trompe croyant dur comme fer que c’est le mot anglais BUG qu’il faut dire en bon français, Mais nos artistes, c’est connu, ne sont pas, hélas, de grands défenseurs de la langue française : https://youtu.be/tEqTKL5XFjg



  • Pasagenoux Pasagenoux 11 mai 2023 17:05

    @Aristide  Le problème c’est que ce monsieur oublie de dire que si la langue anglaise est composée de beaucoup de mots français (les deux tiers, selon Henriette Walter), c’est que l’Angleterre a été conquise par Guillaume le Conquérant qui y a imposé le français comme langue officielle.
    Ainsi durant près de trois siècles, jusqu’aux environs de 1300, le français était langue officielle en Angleterre, au point que la devise de ce pays est en français « Honi soit qui mal y pense ».
    Mais pourquoi la langue française devrait-elle s’angliciser au même titre que la langue anglaise s’est francisée, alors que nous, nous n’avons pas été conquis par les Anglais ?
    Nous, ou plutôt les Gaulois, avons été conquis par les Romains. Leur présence en Gaule durant plusieurs siècles a fait que les dialectes gaulois ont disparu au profit de dialectes oil et oc issus du latin que parlaient les Romains et c’est à partir de ces dialectes oil et oc qu’est née la langue française.
    Par la force des choses, nous sommes un peuple gallo-romain et non un peuple gallo-saxon, notre langue est une langue latine et non une langue saxonne, et aujourd’hui, nous n’avons aucune raison d’angliciser notre langue, à moins d’accepter, dans le contexte de la guerre de velours, la mainmise anglo-saxonne sur notre pays.



  • Pasagenoux Pasagenoux 11 mai 2023 16:56

    @Grincheux  Vous auriez dû lire l’article jusqu’au bout, car l’emploi du mot « boycott » qui n’est pas un mot anglais, mais le nom d’un Anglais, y est expliqué !



  • Pasagenoux Pasagenoux 21 août 2022 18:27

    @Philippulus — « Le processus sera en voie d’achèvement quand les mentions en gras seront en américain (« en anglais ») et la traduction en français en lettres plus petites et plus fines, en italique », dites-vous, mais c’est déjà le cas dans les publicités, notamment : Besson-Chaussures-Plainte-aupres-du-Procureur-de-la-Republique-TJ-de-Clermont-Ferrand-mai-2022.pdf (francophonie-avenir.com)



  • Pasagenoux Pasagenoux 4 décembre 2020 18:07

    Je ne comprends pas toutes les critiques que suscitent cet article.

    Pourtant, être nombreux  et c’est une lapalissade -, ça permet d’avoir du poids, tout simplement, et ainsi d’exister dans le concert des Nations.

    Au XVIIe siècle, le Québec coupé de la France suite au traité de Paris de 1763, a misé sur sa forte natalité pour peupler le pays et ainsi garder son caractère francophone dans l’océan anglophone qui l’entourait. Et si aujourd’hui, on parle encore français dans cette partie du monde, c’est grâce à la Révolution des Berceaux qu’a connue le Québec jadis. Cette révolution ne s’est pas faite en Louisiane ni dans l’Ouest Canadien, et les Francophones là-bas sont en voie de disparition.

    Que dire également du message écrit sur les Pierres-Guides de Géorgie aux É-U-A (Georgia Guidestones), pierres sur lesquelles sont gravés les commandements du nouvel ordre mondial et où il est préconisé que la population mondiale idéale ne dépasse pas les 500 millions d’individus, pas plus.

    Alors oui, il y a peut-être quelque chose derrière la dénatalité, elle est peut-être voulue et programmée pour que nous n’existions plus dans le concert des Nations et pour que nous répondions aux injonctions du nouvel ordre mondial.



  • Pasagenoux Pasagenoux 3 décembre 2020 09:11

    La Covid a-t-elle (aussi) tué l’open-space ? — En tout cas, elle n’a pas tué les anglicismes qui sont en train de pourrir notre langue !

     



  • Pasagenoux Pasagenoux 2 décembre 2020 11:50

    @AlLusion   « Le français est une langue très difficile », dites-vous, mais qu’en est-il de l’anglais ? 

    Force est de constater qu’on a persuadé un grand nombre de gens en leur disant et en leur rabâchant que l’anglais c’est facile et que le français c’est horriblement difficile. On a ainsi créé un cliché tenace qui joue en faveur de l’anglais au détriment de notre langue. Mais en réalité, qu’en est-il au juste, et si on s’appuyait sur des critères objectifs pour répondre plus justement à cette question ?

    Des critères comme...

    1. l’alphabet :

    Anglais : non phonétique, 20 voyelles (phonétiques), 46 phonèmes, 1120 graphèmes.

    Français : non phonétique, 16 voyelles (phonétiques), 35 phonèmes, 190 graphèmes.

    Notons que le taux de dyslexie est nettement plus élevé en Angleterre qu’en France.

    (Article paru dans Science : Jean-François Démonet de l’unité Inserm [Institut national la santé et de la recherche médicale] de l’Hôpital Purpan de Toulouse a mené la partie française de l’étude. Le reste de l’équipe est composé de scientifiques italiens, anglais, canadiens.)

    Bien que ce sujet soit peu exploré et que les causes de la dyslexie soient probablement multifactorielles, il est clair qu’il y a un lien entre la phonétique plus ou moins difficile de la langue et la dyslexie.

    En France, les enseignants estiment qu’on apprend à lire au CP, en un an.

    En Angleterre, les enseignants estiment ce temps d’apprentissage de la lecture à trois années.

    2. la prononciation :

    Anglais : chaotique, insaisissable ; impossibilité de fixer une norme, les règles existent, mais les exceptions sont trop nombreuses pour pouvoir lire des mots inconnus.

    Français : chaotique, règles existent avec quelques exceptions, il est possible de lire des mots inconnus pour la plupart des cas.

    3. l’accent tonique :

    Anglais : indéfinissable, fixé par l’usage ; aucune norme ne peut être établie.

    Français : fixe, sur la dernière syllabe.

    4. les verbes irréguliers :

    Anglais : 283.

    Français : 81.

    C’est vrai que les verbes français, ce n’est pas facile, mais l’anglais est-il mieux ? Présent simple, présent progressif, preterit simple, preterit progressif, présent perfect simple, présent perfect progressif, past perfect simple, futur simple, past future, conditionnel présent, futur proche, passé exprimant une habitude... Si on se souvient que plusieurs temps français ne sont pour ainsi dire jamais utilisés... disons, ex æquo pour l’anglais et le français de ce point de vue.

    5. l’identification de la fonction grammaticale :

    Anglais : très confuse, le même mot pouvant être un nom, un verbe, un adjectif, un adverbe.

    Français : plus claire ; il existe des mots faisant office à la fois d’un nom et d’un adjectif, mais les verbes et les adverbes sont identifiables.

    6. la syntaxe :

    Anglais : ordre des mots rigide, la moindre inversion change le sens.

    Français : ordre des mots fixe, mais l’inversion est possible, le sens n’est pas altéré (une belle maison - une maison belle).

    Conclusion, cela fait 5 points en faveur du français plus facile que l’anglais !




  • Pasagenoux Pasagenoux 28 novembre 2020 17:41

    @VICTOR Ayoli  Très bien votre article, j’ai essayé de mettre un J’M, mais ça ne marche pas (?). Quoi qu’il en soit plus nous serons nombreux à protester contre l’anglicisation, plus nous aurons des chances de réveiller les consciences endormies.
    Persistons !



  • Pasagenoux Pasagenoux 28 novembre 2020 17:30

    @babelouest  Il y a l’Afrav qui a gagné 3 procès : 
     Contre la mairie de Nîmes : Rendu-de-l-affaire-Afrav-Mairie-de-Nimes.pdf (francophonie-avenir.com)

     Contre l’université Paris Sciences et Lettres : Rendu-de-Jugement-dans-l-affaire-PSL-contre-l-Afrav-21-09-2017.pdf (francophonie-avenir.com)

     Contre la Maison de la céramique de Sèvres : rendu-de-jugement-dans-l-affaire-Afrav-contre-le-Sevres-Outdoors-de-la-Maison-de-la-Ceramique-de-Sevres-et-de-Limoges.pdf (francophonie-avenir.com)



  • Pasagenoux Pasagenoux 28 novembre 2020 09:44

    @rogal  Écrire au président Macron, ça ne sert peut-être à rien, mais ça peut soulager, et qui sait, comme disait Michel Blanc dans Les Bronzés, sur un malentendu...
    « Ça n’empêchera pas l’anglais de rester la langue mondialement dominante », dites-vous, soit, mais essayons de croire tout de même en notre langue. Certaines études ne disent-elles pas qu’aux environs de 2050, les francophones, grâce aux Africains, pourraient atteindre les 800 millions de locuteurs, plaçant ainsi notre langue parmi les langues les plus parlées au monde ?



  • Pasagenoux Pasagenoux 28 novembre 2020 09:29

    @babelouest  Très bien votre poème sur Eklablog.
    Dans votre commentaire, vous dites que les associations de défense de la langue française sont nombreuses, mais en connaissez-vous qui ont gagné des procès à l’appui de la loi Toubon ?



  • Pasagenoux Pasagenoux 27 novembre 2020 09:16

    @Bendidon — En tout cas, votre langage est farci d’anglicismes ! Ne seriez-vous pas un brin colonisé par la langue de l’Oncle Sam ?