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Les commentaires de Jean-Paul Foscarvel



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 mai 19:40

    Le PS est entré définitivement dans la lutte anti-sociale au service de la ploutocratie.

    RG est le symbole de ce parti, ultralibéral, européeiste, technocratique, belliciste, atlantiste, aux ordres de l’oligarchie, du capitalisme immatériel, de la big pharma, des Gafas, contre la population, les paysans, les ouvriers ou ce qu’il en reste, les classes moyennes en voie de paupérisation.

    Détruire le patimoine populaire, détruire les solidarités, détruire les services publics, détruire la santé, l’éducation, les transports, la sécurité sociale, et tout donner au privé.

    Imposer un modèle au monde et faire la guerre aux pays qui contestent l’ordre étatsunien, faire le leçon aux autres en même temps que l’on ferme les yeux sur un génocide, et à la fin interdire toute expression divergente de la doxa ultra-libérale.

    C’est ce que représente RG, fils de son père, anti-communiste absolu, qui poursuit l’oeuvre de désocialisation de l’humanité. Il est l’équivalent de Nuland en France.

    Il n’y a désormais plus d’écart entre le PS et les macroniens, l’affaire est entendue.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 mai 17:17

    Cette élection ne changera rien dans la mesure où le parlement ne sert quasiment à rien.

    Même si un déferlement de voix par exemple pour l’UPR, a lieu, cela n’aura aucune influence sur le fonctionnement de l’UE. Cela pourra peut-être avoir des répercutions en France. La seule utilité du vote est d’envoyer un message à nos dirigeants, qui seront incapables de le décrypter.

    Tous ceux qui disent « une Europe plus humaine, plus verte, plus joyeuse, plus pacifique, plus ouverte, plus animalière, plus responsable, plus sociale, plus sociétale, plus guerrière, plus armée, plus sécurisée, plus fermée, plus surveillée, plus sévère, plus prospère, plus anti-sociale, plus compétitive, plus innovante, plus technologisée, etc. » sont des bonimeuteurs. C’est la Commission qui décide, point barre.

    Les raisons fondamentales en sont que d’une part le palement n’a aucune possibilité d’initiative : il approuve ou rejette les textes issus de la Commision et seulement d’elle et d’autre part l’approbation se fait à la majorité simple et le rejet à la majorité des inscrits. C’est une chambre d’enregistrement.

    Il est quasiment impossible que le parlement rejette une proposition de la Commission. Il n’y a aucun caractère démocratique dans la procédure d’adoption du Parlement qui est un vrai labyrinthe.

    Voici la procédure (traité sur le fonctionnement de l’UE) :

    "Article 294

    (ex-article 251 TCE)

    1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

    2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

    Première lecture

    3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.

    4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l’acte concerné est adopté dans la formulation qui correspond à la position du Parlement européen.

    5. Si le Conseil n’approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première lecture et la transmet au Parlement européen.

    6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l’ont conduit à adopter sa position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa position.

    Deuxième lecture

    7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen :

    a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s’est pas prononcé, l’acte concerné est réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil ;

    b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture, l’acte proposé est réputé non adopté ;

    c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet un avis sur ces amendements.

    8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée :

    a) approuve tous ces amendements, l’acte concerné est réputé adopté ;

    b) n’approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.

    9. Le Conseil statue à l’unanimité sur les amendements ayant fait l’objet d’un avis négatif de la Commission.

    Conciliation

    10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de membres représentant le Parlement européen, a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.

    11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du Conseil.

    12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n’approuve pas de projet commun, l’acte proposé est réputé non adopté.

    Troisième lecture

    13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d’un délai de six semaines à compter de cette approbation pour adopter l’acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l’acte proposé est réputé non adopté.

    14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement d’un mois et de deux semaines au maximum à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

    Dispositions particulières

    15. Lorsque, dans les cas prévus par les traités, un acte législatif est soumis à la procédure législative ordinaire sur initiative d’un groupe d’États membres, sur recommandation de la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.

    Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d’acte ainsi que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut demander l’avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l’estime nécessaire, participer au comité de conciliation conformément au paragraphe 11."



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 mai 17:01

    Les mythes de l’UE, démocratie, paix, État de droit, prospérité, sont en train de s’effondrer les uns après les autres.

    Ce crime est tout simplement le remplacement de l’État de droit, avec des relations internationales basées sur le droit, par un État mafieux, avec des relations internationales régies par des règles, comme avec la mafia, celles-ci étant définies par l’État le plus fort. La règle principale d’un système mafieux est l’Omerta, et celui ou celle qui enfreint cette règle est puni de mort. L’autre règle est celle du consensus, c’est-à-dire l’accord imposé par le plus fort. De la même manière, ceux qui l’enfreignent sont punis de mort.

    Voilà où en est l’Occident, mais au lieu de rassembler, un tel comportement, délibéré, presque en en mode ouvert, ne fait que repousser ce que j’appellerais désormais l’Autre-qu’occident, ceux qui finissent par être révulsés de ces façons mafieuses de se comporter.

    Ce sont ces « petits » gestes qui finissent par décrédibiliser complètement l’Occident qui passe ainsi d’un modèle civilisationnel à une anti-civilisation. Ce sont des pas qui le font avancer vers son propre anéantissement.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 mai 15:27

    Le stade suivant (ultime ? Mais le système a toujours des innovations dans son sac) sera celui de l’abolition des États-nations remplacés par des entités sans aucune pouvoir.

    Le vrai pouvoir sera alors celui direct de l’oligarchie via ses entités financiaro-post-industrielles (high tech, pharma, etc.), comme BlackRock, Alphabet (Google), Pfizer, et d’autres.

    La régionalisation de l’UE est une des clefs de ce nouveau paradigme.

    Bien entendu, tout sera privatisé, y compris l’enseignement (immatériel), la police, la justice, la santé, et tout ce qui reste des services publics qui disparaîtront.

    La population n’aura d’autre choix que de se soumettre à ces entités privées, ou de disparaître physiquement.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 18 mai 15:13

    @C BARRATIER
    Une démocratie sanglante et meurtrière, telle que vous semblez la souhaiter, s’appelle du fascisme.
    On dirait du Netanyahou !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 17 mai 15:00

    C’est le reflet d’une nouvelle fragilité.

    Autrefois, cela n’aurait eu aucun impact.

    Aujourd’hui, comme tout est numérisé et passe par les ondes electromagnétiques, la perte de celles-ci peut entraîner une situation désastreuse, à la fois économiques, mais presque de survie.

    Perte des ondes électromagnétiques signifie perte des communications, d’internet, de gestion des échanges, de transport, du système de livraison, etc.

    Sans internet ni téléphone, il n’y a plus de liaisons, plus de commandes, plus de livraison, perte des stocks, jusqu’à la famine.

    Avec l’argent uniquement numérique, les voitures connectées, les frigos cybernétiquement autonomes, les ascenseurs intelligents, ce serait encore pire.

    Plus nous sommes technologisés, plus nous sommes fragiles.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 17 mai 14:39

    @titi
    Le Mexique plus sûr que la France !

    Alors là, chapeau !

    Pourquoi pas la Colombie plus sûre que la Suisse, tant que vous y êtes ?





  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 mai 13:21

    @Fergus
    De plus en plus, je pense que la compétition est en-soi mortifère.
    Vouloir être le meilleur, c’est vouloir écraser les autres, d’une façon ou d’une autre, cela conduit à l’agression, la destruction.
    Ce n’est pas la même chose que vouloir le meilleur. On pour vouloir le meilleur pour soi et pour les autres. Un créateur, dans la sensibilité de sa création, veut réaliser le meilleur, cherchera à se dépasser, lui-même, ou évoluera à mesure de son avancée. Il ne voudra pas dépasser l’autre, car cela n’a pas de sens, mais réaliser ce qui est en lui, aller jusqu’au bout de lui-même, pour autrui, pour l’œuvre, pour le partage, pas contre autrui et ses réalisations.
    Avec la compétition, on veut faire mieux qu’autrui, y compris en trichant, se dopant, usant de subterfuges, et à la fin on a des athlètes zombis, fabriqués par l’industrie du sport et qui finissent usés, ruinés (à force de se croire au-dessus du réel), malades et détruits.
    De plus, les compétitions, comme le foot, les JO, le tour de France, Roland Garros, etc. sont des vecteurs de propagande libérale qui accompagnent la privatisation générale de la société, prônent la compétition de tous contre tous et favorisent le chacun pour soi.
    Les vraies valeurs humaines sont la coopération, la solidarité, l’amour et non la compétition, l’individualisme, la haine.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 11 mai 16:47

    Le problème de ce type d’émission est qu’il favorise les écrivains médiatiques, non pas l’œuvre en soi.

    La présentation de l’œuvre remplace l’œuvre elle-même, la photogénie l’emporte sur le génie.

    Il conforte par ailleurs un petit milieu parisien auto-centré sur lui-même. Quelque part, il remplace les salons parisiens du dix-neuvième siècle.

    Aujourd’hui, bien entendu, il ne reste rien, alors même avec ses défauts, on est nostalgique.

    Les émissions actuelles se fondent sur la médiocrité devenue marque de fabrique et argument de vente. Nous sommes à un autre stade de l’effondrement.

    Mais il faisait bien partie de ce que Debord avait analysé, la société du spectacle.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 11 mai 14:28

    C’est très macronien, cet hommage.

    Pourquoi ?

    Honorer un ennemi réel de la finance corrompue au moment même de son apothéose, lorsqu’il ne peut plus nuire, n’a que de bonnes conséquences pour la com.

    Clearstream était (est) un centre d’échange entre banques et entre grands compte, qui a permis l’évasion fiscale et le blanchiment par l’existence de compte non publiés, le vrais scandale de Clearstream.

    Cela a été étouffé par la création de faux comptes, issus d’une première liste véridique, qui mettait en cause des hautes personnalités et qui est devenu une affaire d’État ayant permis l’arrivée de Sarkozy au pouvoir au détriment de Villepin.

    Mais Claerstream n’a à ma connaissance pas été condamné et l’existence des paradis fiscaux (c’est au Luxembourg) continue de plus belle.

    Donc pour la haute finance mafieuse, tout va bien.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 mai 16:25

    Sans appareil photo, sans camera, nous vîmes à Valladolid, dans le parc proche de de la gare, un écureuil sautillant qui vint vers nous, pour faire un petit coucou.

    J’ai tendu la main vers lui, il approcha délicatement son museau, comme le ferait un chat, puis s’en alla se faufilant sur les petites barrières en bois du parc.

    Rencontre inattendue et poétique.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 mai 18:09

    @Sirius
    Avec Macron, BlackRock est actionnaire à 100% de l’État français.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 mai 16:18

    @Robert GIL
    Merci pour le lien.

    J’avais écrit un article à ce sujet, sur l’imposture de certains courants contemporains les plus en vogue.

    Du Néo-duchampisme, ou le réalisme néo-capitaliste - AgoraVox le média citoyen



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 mai 11:57

    @Jean-Paul Foscarvel
    erratum
    ... le droit de...



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 mai 11:53

    La mission de Macron étant la destruction de la France et des Français, il est normal qu’il en passe par supprimer la parole au peuple de la nation qu’il veut détruire.

    Quant à l’UE, c’est au nom de ses valeurs démocratiques que la Commission (La Hyène) supprime le doit de critiquer la démocratie, donc l’UE, donc la Commission.

    Nous sommes chez Orwell.

    « La censure, c’est la liberté d’expression »



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 5 mai 13:12

    @Christophe
    J’avais bien compris de quel Prigogine il s’agissait (j’avais même oubliè l’existence du mercenaire), et je vous remercie pour votre remarque.
    De mon côté, j’estime que la dialectique n’est pas éloignée des sciences physiques, si l’on considère la physique quantique (superposition des états quantiques, dualité onde-corpuscule) par exemple.
    On a un premier franchissement épistémologique (avec Galilée ou Newton) qui est de l’ordre de la logique formelle qui a tendance à écarter l’incertitude, le tiers exclus, et un second qui fait entrer une autre logique que j’appellerais dialectique et réintroduit l’incertitude, le tiers exclus ou la superposition d’états antagonistes. Gaston Bachelard avait écrit là-dessus.
    J’ai idée qu’il manque à la biologie (rôle de l’ADN comme programme prédéfini), ce même franchissement épistémologique (peut-être l’épigénétique en est-elle là).
    Mais je n’en suis pas spécialiste



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 avril 14:54

    @Brutus

    Une raison supplémentaire, mais fondamentale, est que l’approbation se fait à la majorité simple et le rejet à la majorité des inscrits. C’est une chambre d’enregistrement.

    Il est quasiment impossible que le parlement rejette une proposition de la Commission. Il n’y a aucun caractère démocratique dans la procédure d’adoption du Parlement qui est un vrai labyrinthe.

    Voici la procédure (traité sur le fonctionnement de l’UE) :

    "Article 294

    (ex-article 251 TCE)

    1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

    2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

    Première lecture

    3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.

    4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l’acte concerné est adopté dans la formulation qui correspond à la position du Parlement européen.

    5. Si le Conseil n’approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première lecture et la transmet au Parlement européen.

    6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l’ont conduit à adopter sa position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa position.

    Deuxième lecture

    7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen :

    a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s’est pas prononcé, l’acte concerné est réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil ;

    b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture, l’acte proposé est réputé non adopté ;

    c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet un avis sur ces amendements.

    8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée :

    a) approuve tous ces amendements, l’acte concerné est réputé adopté ;

    b) n’approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.

    9. Le Conseil statue à l’unanimité sur les amendements ayant fait l’objet d’un avis négatif de la Commission.

    Conciliation

    10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de membres représentant le Parlement européen, a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.

    11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du Conseil.

    12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n’approuve pas de projet commun, l’acte proposé est réputé non adopté.

    Troisième lecture

    13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d’un délai de six semaines à compter de cette approbation pour adopter l’acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l’acte proposé est réputé non adopté.

    14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement d’un mois et de deux semaines au maximum à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

    Dispositions particulières

    15. Lorsque, dans les cas prévus par les traités, un acte législatif est soumis à la procédure législative ordinaire sur initiative d’un groupe d’États membres, sur recommandation de la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.

    Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d’acte ainsi que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut demander l’avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l’estime nécessaire, participer au comité de conciliation conformément au paragraphe 11."



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 avril 19:59

    Très bon article, qui va déclencher l’ire des ultra-machistes.

    Nous sommes en pleine période de régression. Les jeunes paraissent de plus en plus machistes, et les vieux le sont restés.
    Le partage, l’attention à l’autre, la compréhension semblent s’éclipser devant la performance, le narcissisme, la lutte.
    Dans la vie quotidienne, grâce aux écolos, entre autre, tout semble se resserrer. Quant à l’éducation, la nationale ne fait plus son travail et les familles sont soumises à l’idéologie positive, qui refuse toute limite au pouvoir de l’enfant-roi qui devient un monstre.
    Faire moins d’enfants, devant le fiasco de la néo-société, reste la seule solution. Cela va dans le bon sens car l’emprise démographique de l’humanité est trop importante.
    Et puis à quoi bon pour les voir détruits par des guerres idiotes où l’humanité joue sa survie pour combler les ego de dirigeants devenus fou ?
    Peut-être les femmes devraient-elles faire comme dans le pièce d’Aristophane Lysistrata, où les femmes de Sparte et Athènes font la grève du sexe pour réclamer la paix.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 avril 12:17

    L’Occident est dans une contradiction fondamentale dans la mesure où le système capitaliste immatériel exige de lui une désindutrialisation massive afin de garantir que les profits tirés de l’immatériel (GAFAS + pharma+finance) ne soient pas tirés vers le bas par ceux issus des productions matérielles (automobile, produits agricoles, par exemple).

    Du coup sa base industrielle détruite ne peut pas produire les équipements nécessaires à une guerre matérielle, sauf à des coûts très élevés pour maintenir les taux de profit, ce qui ruine les Etats, et du coup les citoyens de Etats.

    D’où l’idée en France de créer un état de guerre afin de pouvoir réquisitionner les économies des Français. Mais après les JO.

    Mais à la vitesse où vont les choses, leurs plans macchiaveliques pour nous détruire risquent fort bien de s’écrouler d’eux-mêmes.

    J’avais écrit un article sur ces contradictions ici