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Accueil du site > Tribune Libre > TVA sociale ou l’impasse cognitive de la pensée associative

TVA sociale ou l’impasse cognitive de la pensée associative

 

Ce serait une honte syndicale de se rendre au rendez-vous de la TVA sociale sur la consommation.

Je n’ai pas assisté à l’intervention complète du Président, mais ce qui m’a immédiatement interpellé, c’est sa déclaration sur TF1, ce mardi 13 mai, selon laquelle « le financement du modèle social repose trop sur le travail ». Il souhaite ouvrir « ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales ». J’ai eu le sentiment de tomber des nues en lisant ces propos. Je me suis demandé si je vivais dans un monde où l’on envisage une économie qui ne soit pas exclusivement fondée sur le travail, alors que, en réalité, aucun centime ne serait généré autrement.

La Dépendance du Financement Social au Travail

L'un des enjeux majeurs du débat réside dans le fait que le travail constitue la source principale des revenus permettant l’accès à la consommation. Taxer la consommation, comme l’envisage le pouvoir, revient donc à taxer le travail lui-même. Il est essentiel de se rappeler que les ressources financières, qu’elles soient issues des rentiers ou des employeurs, proviennent, en dernier lieu, du travail des salariés. Ainsi, que le financement de la Sécu soit prélevé par les cotisations salariales que versent employeurs et salariés ou que le financement soit effectué par une TVA sociale sur la consommation, cela reste un financement issu du travail, et plus particulièrement des salariés du privé des activités primaire. En effet, toutes les masses monétaires circulant en Europe (M0, M1, M2, M3) découlent directement de l'effort humain, particulièrement celui des travailleurs. Ce constat met en lumière une réalité douloureuse : ce ne sont pas les salariés qui bénéficient de cette richesse, mais ceux qui disposent des moyens d’investir des capitaux. Le tableau des détenteurs de la richesse en Europe va de 50,5% en Slovaquie à 87,4% en Suède en passant par 70,3 % en France «  données 2022  ». https://ddacoudre.over-blog.com/2019/08/supprimer-l-impot-sur-les-societes-que-paient-les-salaries.html.

La Financiarisation de la Sécurité Sociale et le Rôle du CADES

Une piste partiellement équitable consisterait à sortir de cette dépendance en revenant aux fondements historiques de la Sécurité sociale. Depuis sa création, la Sécurité sociale n’a jamais été financée par les marchés financiers ni par le crédit public, mais exclusivement par les cotisations des travailleurs. Cependant, en 1996, l’ordonnance d’Alain Juppé a instauré la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES), obligeant la Sécurité sociale à se refinancer par le biais des marchés financiers. Force est de constater que cette évolution nous coûte « un coût exorbitant ». Exemple : L’économiste Ana Carolina Cordilha estime qu’entre 1996 et 2018, le CADES a repris 260,5 milliards d’euros de dette sociale (en euros constants, base 2018), a reçu pour refinancer cette dette 208 milliards d’euros, et n’a finalement remboursé que 153 milliards d’euros, soit environ 59 % du total. Malgré des gains de 10 milliards d’euros liés aux taux d’intérêt négatifs depuis 2014, le système entraîne plus de 70 milliards d’euros d’intérêts et de commissions.https://www.alternatives-economiques.fr/thematiques/idees-0

Aujourd’hui, en 2024, la Sécurité sociale s’établit avec un budget de 640 milliards d’euros et un déficit de 15,3 milliards (soit 2,4 %), montant qui, quand nous sommes des citoyens responsable devrait être comblé par une augmentation des cotisations plutôt que par une fiscalité dissimulée sur la consommation.

La financiarisation de la Sécurité sociale est une gabegie qui ne fera pas l’ouverture du journal de 20 heures. Mais qui est bien plus ruineuse pour les finances publiques que la mythique fraude à la carte vitale ou toutes les dérives dont nous abreuvent les médias pour induire en erreurs les citoyens. https://ddacoudre.over-blog.com/2025/05/le-jt-de-cons.html

Le Principe de Méritocratie et l’Origine de la Richesse

La question fondamentale se pose alors : faut-il privilégier l’héritage ou le mérite ? Cette interrogation est cruciale pour offrir aux jeunes générations l’espoir que le travail puisse encore leur permettre d’améliorer leur niveau de vie. Autrefois, il fallait environ 40 ans de travail pour espérer doubler son niveau de vie, alors qu’aujourd’hui, il faut compter presque 70 ans – une perspective presque irréalisable sur une génération. Bien que certains puissent prétendre qu’il existe une source de richesse indépendante du travail, il apparaît clairement que les capitaux historiques ou financiers, qu’ils proviennent d’un patrimoine ou d’héritages reposent eux aussi sur la valeur créée par le travail. Par exemple, prenons le cas d’un orpailleur qui, en exploitant le sol et en maniant un tamis, transforme son effort en or : même s’il peut vivre par la suite des revenus de son travail, c’est uniquement parce que d’autres, grâce à des capitaux historiques ou financiers issues de l’économie de pillage et de l’exploitation de la servitude, ont pu valoriser cette production. Ce constat nous amène à reconnaître que toute richesse se constitue à partir du travail, qu’il soit effectué directement par les salariés ou indirectement à travers des investissements qui exploitent ce même travail, en le revendant à un coût largement supérieur à celui initialement engagé pour fructifier leur capital.

En définitive, quel que soit le mode de financement – par cotisations salariales ou par une TVA sociale sur la consommation – l’ensemble des ressources provient inévitablement du travail majoritairement salarié. Passer à une taxation basée sur la consommation ne ferait que masquer la réalité économique sous-jacente, tout en imposant un fardeau supplémentaire particulièrement injuste sur les salariés, maîtres de la production et de la consommation. Pour améliorer la situation, il serait judicieux de réexaminer le financement de la Sécurité sociale, en s’éloignant progressivement d’un modèle dépendant des marchés financiers, pour revenir à une approche fondée sur les cotisations réelles des travailleurs. Ce débat ouvre la voie à une réflexion plus large sur l’évolution de nos systèmes économiques, notamment en envisageant des modèles qui valorisent davantage la contribution réelle des individus, tout en limitant les dérives liées à la financiarisation.

Passage de la Valeur Travail de l’Humain à la Machine

Si le travail était une valeur, alors celle-ci serait en train de passer de l’humain à la machine. Devrait-on alors vénérer nos machines et robots comme le faisaient les animistes, en leur offrant des présents pour les remercier de nous nourrir et de nous offrir davantage que ce que nous leur apportons ? À entendre parler de « valeur travail », j'éprouve une vive irritation. https://ddacoudre.over-blog.com/la-valeur-travail-n-est-qu-un-mythe-moderne.html Ce n'est pas que nous ne puissions être fiers de nos savoir-faire ou prendre plaisir à nos réalisations et innovations  ; mais si demain un revenu de base universel sans contre partie était instauré, personne n’irait travailler, l’Humain étant, par nature, «  fainéant  ». https://ddacoudre.over-blog.com/2019/05/l-humain-ce-fegneant.html Pourtant, c’est précisément cette tendance à rechercher l’économie d’effort qui a toujours suscité l'innovation dans la fabrication de biens et dans d’autres domaines, afin d’économiser l’énergie dont nous manquons souvent.

Répartition Historique des Tâches et Évolution des Rapports au Travail

La répartition des tâches, élaborée au fil des siècles, ne s’est pas effectuée par pure intelligence, mais en réponse à la nécessité. Par l’observation et la compréhension de son environnement, chaque société a structuré son travail en fonction des désirs, des savoir-faire valorisés et des rapports de force définissant à la fois la place sociale, le lien de subordination et le revenu perçu. Ainsi, une histoire philosophique du travail ne saurait s’affranchir de l’analyse des conditions sociohistoriques dans lesquelles ce concept prend racine. La conscience de devoir produire dans des conditions socialement acceptables s’est construite lentement, notamment après des drames historiques tels que la peste noire (1347–1352), qui amena les populations à remettre en question la bienveillance d’un dieu imposant un destin de soumis. Ce n’est qu’avec l’industrialisation et les jacqueries—comme celles des Canuts à Lyon (1831, 1834, puis 1848)—que le rapport au travail évolua en révoltes salariales, annonçant une prise de conscience collective.

Dimension Historique et Philosophiques : L’évocation de moments historiques (peste noire, révoltes des Canuts) donnent du contexte aux évolutions du rapport au travail. L’interrogation sur ce qu’implique réellement la « valeur travail » dans une société moderne en mutation ouvre des pistes vers une réflexion anthropologique et philosophique sur l’identité et la reconnaissance sociale. Il suffit de songer aux enjeux actuels de la transformation numérique.

Capitalisme, Exploitation et Dévalorisation de la Valeur Travail

Aujourd’hui, dans notre foi quasi inébranlable en un capitalisme qui exploite l’Homme par l’Homme malgré le confort qu’il a généré, il convient de s’interroger avec la même intensité que les croyants d’antan : comment une organisation basée sur l’exploitation peut-elle être considérée comme bienfaisante quand elle dispose, en outre, des moyens d’éradiquer la vie sur Terre ? Également peut-on alors admettre qu’une notion de « valeur travail » qui ne parvient pas à nourrir ceux qui l’exercent ait une réelle valeur ? Par exemple, en 2025, un salarié célibataire gagnant 1800 euros bruts ne perçoit qu’environ 26 euros de prime d’activité par mois. Si la misère générale recule tout en permettant à certains de s’enrichir via l’accumulation d’un patrimoine issu d’un système qui facilite l’appropriation de la richesse, la pauvreté s’accentue. Pour nombre de retraités, le financement de la retraite reste fondé sur un modèle datant de 1910, puis de 1945. L’âge de départ à 65 ans était établi alors que l’espérance de vie était d’environ 45 ans.

Aujourd’hui, il paraît indécent que, malgré l’accumulation de richesse par le capital, les retraités ne puissent disposer d’un revenu décent, ou au mieux de leur salaire antérieur. Les politiques présentées comme progressistes, qu’elles soient de droite ou sociaux-démocrates semblent souvent décalées par rapport aux évolutions sociales réelles nécessaires en rapport avec la richesse produite. Une illusion persiste : celle de laisser croire aux salariés, grâce à des placements financiers ou l’acquisition d’actions, qu’ils participent à la propriété collective, alors que le pouvoir d’émission monétaire a été délégué aux investisseurs. Ainsi, la « valeur travail » ne bénéficie réellement qu’à ceux qui emploient du personnel, et en surplus s’enrichissent de l’effort d’autrui pour financer les déficits publics dont ils retirent des intérêts.

La richesse quelle que soit sa forme (prime d’activité, pension, capital accumulé)—reste avant tout le produit du travail. Cette observation permet de mettre en lumière la contradiction d’un système qui prétend valoriser le travail tout en le dévalorisant par un financement reposant sur des mécanismes financiers complexes. Ils font souvent l’objet de débats analytiques sur la circulation monétaire que le pouvoir en légiférant oriente celle-ci, et les états s’efforce d’exploiter au mieux leurs salariés pour être compétitif et attirer les investisseurs. Nous pourrions résumer cela par « venez chez nous plumer la poule aux œufs d’or ». Quant à l’avenir il est nécessaire de repenser radicalement notre rapport au travail. Trouver un équilibre entre l’innovation technologique et les valeurs humaines fondamentales nous a conduite dans une impasse, car elle est un pis allé qui cycliquement fait le lit du fascisme. Ces interrogations, nous invites à nous positionner dans un débat qui touche aux fondements même de notre organisation sociale. Un débat que nous n’avons pas face à des citoyens résignés.

Les Inégalités Européennes et les Défis du Progrès Social

Les arguments de l’Union européenne pour ne pas harmoniser le progrès social semblent rappeler ceux d’antan, avant l’instauration d’un salaire minimum et de conventions collectives en France. Si ces prétextes n’ont pas entravé la compétition économique en France, en Europe ils ont tout de même laissé place à des délocalisations et à une concurrence qui fait fi du progrès social. En parallèle, force est de constater que, dans certaines sociétés, le travail est également investi d’une double dimension  : d’une part, il assure la subsistance collective par la production de biens et de services, et d’autre part, il constitue un vecteur d’identification sociale et professionnelle. Pour autant, considérer l’action purement individuelle comme le fruit de la seule détermination personnelle relève d’une vision romantique. On pourrait résumer cette dialectique par une métaphore biblique : « Dieu occidental a puni l’Homme », sanctionnant le prix à payer par le travail et l’effort.

L’Actualité des Manuscrits de 1844 et du Capital

Les Manuscrits de 1844 économico-philosophiques et Le Capital, écrits par Karl Marx, résonnent aujourd’hui avec une étonnante pertinence. Ils éclairent de manière saisissante la question de l’humiliation dans les sociétés contemporaines. Marx évoque la pauvreté, le dénuement, la dépossession de soi, l’oppression sociale et économique, ainsi que la mortification du corps. À travers ces quelques concepts, il résume l’expérience de l’ouvrier d’usine dans l’Europe capitaliste du XIXᵉ siècle, un être subordonné, exploité et instrumentalisé, exclu de la propriété des moyens de production. Toutefois, dans nos sociétés contemporaines, l'humiliation ne se limite plus à la condition ouvrière  ; elle s’étend à l’ensemble des individus. L’isolement engendré par l’individualisme exacerbe la précarité, le sentiment d’impuissance et la souffrance intérieure. La société de consommation pousse chacun à une consommation de soi, où l’identité est mise à l’épreuve entre obsession de la force et appauvrissement psychique.

Travail et Motivation : Équilibre entre Enrichissement et Réduction de la Pénibilité

Avoir une conscience profonde du travail comme nécessité pour répondre à nos besoins devrait l’emporter sur les motivations purement mercantiles qui régissent la production et la consommation. Or, cette tension traverse l’histoire  : qui du désir d’enrichissement ou de la volonté d’alléger la peine au travail a été le principal moteur de transformation sociale ? Rien ne permet de trancher. Prenons un exemple  : l’invention de la roue en Mésopotamie, datant du IIIᵉ millénaire av. J.-C., ne semble pas avoir été motivée par l’enrichissement, mais par la facilitation du transport et du travail. Elle illustre un processus d’innovation où l’amélioration des conditions de vie précède la recherche du profit. En ce sens, l’histoire économique et sociale montre que ces deux motivations ont toujours cohabité et évolué selon les sociétés. D’un côté, le désir d’enrichissement a favorisé l’innovation et l’expansion des échanges  ; de l’autre, la réduction de l’effort a conduit à l’automatisation et aux avancées technologiques destinées à améliorer la vie des travailleurs. Cela c’est déroulé dans un cadre historique d’une économie de pillage en application de nos comportements innés qui se poursuivent sous des représentations paradigmatiques qui nous le cachent et que nous pensons être des relations civilisées.

La Dualité du Travail : Mythe Occidental et Réalité Historique

La propagande occidentale met en avant l’individu en tant qu’acteur principal de son enrichissement, occultant l’autre facette du progrès  : la lutte pour l’allègement de la pénibilité du travail. Cette suprématie idéologique masque la part déterminante des transformations sociales visant à améliorer les conditions de labeur. À travers les révolutions industrielles et technologiques, ces deux forces ont été simultanément en jeu. Aujourd’hui encore, avec l’intelligence artificielle et l’automatisation, une question demeure  : recherchons-nous l’enrichissement collectif ou simplement à alléger notre labeur ? Historiquement, l’aspiration à la richesse a toujours stimulé l’innovation, en incitant à une réduction de l’effort nécessaire à la production. Inversement, le constat de la pénibilité du travail a alimenté des révolutions sociales et économiques. La transition de l’agriculture à l’industrie, puis vers une économie numérique, en est une preuve  : à chaque étape, la substitution de l’effort humain par la technologie redéfinissait le travail et facilitait l’accumulation de nouvelles formes de richesse.

L’Héritage du Travail : Exploitation et Innovation

Ce rappel historique ne doit pas occulter un fait fondamental  : nombre de ces évolutions se sont inscrites dans des économies de pillage et de servitude, où la richesse s’accumulait au détriment des peuples colonisés ou des classes laborieuses. Ce sont les travailleurs, serviteurs ou salariés, qui sont à l’origine des innovations et de la créativité. Déjà, la parabole du riche dans les Évangiles souligne cette réalité  : «  À celui qui a, on donne plus.  » Ainsi, le désir d’enrichissement et la réduction de la pénibilité du travail ne sont pas des forces opposées, mais des moteurs imbriqués dans la transformation sociale. L’aspiration à une vie plus confortable stimule l’innovation et favorise l’enrichissement, tant individuel que collectif.

L’Abandon du Rapport de Force au Profit du Capitalisme

Le bien-être des travailleurs n’a jamais été un acquis spontané, mais le fruit de luttes sociales et de revendications syndicales. C’est précisément cette dynamique qui a permis aux sociétés d’atteindre un certain équilibre entre progrès matériel et qualité de vie. Pourtant, depuis les années 1990, le pouvoir politique a tourné le dos à ces avancées. L’abandon des luttes collectives au profit de l’individualisme égocentré a renforcé la domination des investisseurs, écartant le rapport de force historique qui bénéficiait aux travailleurs. Il devient aujourd’hui crucial de repenser ces dynamiques  : - À l’échelle individuelle, comment concilier vie professionnelle et personnelle sans sacrifier son bien-être ? - À l’échelle sociétale, comment créer des politiques publiques qui soutiennent l’innovation sans intensifier la pression sur les travailleurs ? Ce dialogue entre valeurs matérielles et qualitatives reste l’un des piliers de notre époque, et pourtant, il semble de plus en plus ignoré par les décideurs politiques, si ce n’est pour mettre en place des mesures restrictives d’économie pour s’ajuster aux financements qui ne sont plus en corrélation avec les besoins d’une population en augmentation désirante de bénéficier des innovations technologiques qu’elle produit.

L’Héritage du Travail : Exploitation et Innovation

Ce rappel historique ne doit pas occulter un fait fondamental  : nombre de ces évolutions se sont inscrites dans des économies de pillage et de servitude, où la richesse s’accumulait au détriment des peuples colonisés ou des classes laborieuses. Ce sont les travailleurs, serviteurs ou salariés, qui ont été à l’origine des innovations et de la créativité. Déjà, la parabole du riche dans les Évangiles souligne cette réalité  : «  À celui qui a, on donne plus.  » Ainsi, le désir d’enrichissement et la réduction de la pénibilité du travail ne sont pas des forces opposées, mais des moteurs imbriqués dans la transformation sociale. L’aspiration à une vie plus confortable stimule l’innovation et favorise l’enrichissement, tant individuel que collectif.

L’Abandon du Rapport de Force au Profit du Capitalisme

Le bien-être des travailleurs n’a jamais été un acquis spontané, mais le fruit de luttes sociales et de revendications syndicales. C’est précisément cette dynamique qui a permis aux sociétés d’atteindre un certain équilibre entre progrès matériel et qualité de vie. > > Pourtant, depuis les années 1990, le pouvoir politique a tourné le dos à ces avancées. L’abandon des luttes collectives au profit de l’individualisme égocentré a renforcé la domination des investisseurs, écartant le rapport de force historique qui bénéficiait aux travailleurs. Il devient aujourd’hui crucial de repenser ces dynamiques  : - À l’échelle individuelle, comment concilier vie professionnelle et personnelle sans sacrifier son bien-être ? - À l’échelle sociétale, comment créer des politiques publiques qui soutiennent l’innovation sans intensifier la pression sur les travailleurs ? Ce dialogue entre valeurs matérielles et qualitatives reste l’un des piliers de notre époque, et pourtant, il semble de plus en plus ignoré par les décideurs politiques du seul fait de la nécessité de réévaluer le rapport de force entre travailleurs et investisseurs.

Peut-on s’ouvrir à la réflexion.

  1. N’y a-t-il pas à faire un usage plus novateur de notre pensée associative pour agréger les évolutions quotidiennes qui nous signalent aller vers un futur où les vielles recettes du néolibéralisme doivent être dépassé pour surpasser nos atavismes qui le soutiennent.

    Cela reste vrai encore plus pour des nations comme la Chine, l’Inde, la Russie qui disposent des moyens d’innover en ce sens au lieu de copier les US dans le conflit des égos.

    Quand à la réunion qui doit débattre, si elle à lieu, d’une innovation mystificatrice du financement de la sécu par une TVA sur la consommation, ils seraient plus inspiré d’initier des innovations du travail et sociale, telle que la combinaison des mutuelles et de la sécurité sociale comme un premier pas, car là aussi les salariés ne voient pas que ce sont eux qui les financent même si elles sont parfois réglés par les employeurs.

Réinvention du Travail à l’Ère Technologique

Un Monde en Mutation.

Dans un monde où l’évolution technologique réduit l’appel à la main-d’œuvre, nous pouvons envisager un temps futur où le temps consacré aux loisirs surpassera celui attribué au travail productif. Ce changement imposera une refonte profonde de l’organisation du travail et la nécessité de créer une activité éducative rémunérée, afin de maintenir et d’enrichir le niveau de connaissances des citoyens. Sans transmission des savoirs, une telle évolution ne pourra perdurer. Celle-ci représente de faire effectuer le travail indispensable pour survivre par nos supplétifs technologiques, et nous réconcilier de ce fait avec ce mythique jardin d’EDEN où vivaient nos ancêtres cueilleurs.

Un Changement de Paradigme

Nous serions au cœur d’un changement de paradigme : l’automatisation et l’essor technologique ne réduisent pas seulement la dépendance à une main-d’œuvre traditionnelle, ils reconfigurent notre mode de vie et la valeur que nous attribuons aux activités.

Redistribution du temps : Le temps consacré aux loisirs et au développement personnel pourrait d’ores et déjà dépasser celui du « travail productif » tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Nouvelle vision du travail : L’idée d’instaurer une activité éducative rémunérée apparaît comme une réponse innovante pour consolider le capital humain, faciliter l’apprentissage continu et améliorer le bien-être collectif. Cette démarche viserait aussi à réduire certains comportements déviants sur le plan économique et social en renforçant la cohésion du tissu social.

Une Activité Éducative Rémunérée : Un Pilier pour l’Avenir

Dans ce contexte, l’activité éducative rémunérée ne se limiterait pas à l’acquisition de savoirs techniques. Elle favoriserait également :

La culture de l’apprentissage continu et le développement de l’esprit critique au-delà des années de jeunesse.

La valorisation des compétences individuelles et collectives : Reconnaître le rôle de chacun dans la transmission des connaissances contribue à lutter contre l’isolement et la précarité, tout en atténuant certains comportements de surmenage.

Le respect du savoir commun : Cette approche rappelle que les innovations et les réalisations ne sont pas le fruit d’entrepreneurs isolés, mais le résultat d’efforts collectifs portés par ceux qui, souvent par soumission, constituent la force vive des sociétés.

Repenser le Financement du Travail et l’Économie d’Utilité Humaine

Nous pouvons envisager un autre angle sur l’existence du travail dans nos sociétés. Aucun pays n’est exempt de la nécessité d’offrir du travail à ses citoyens. La difficulté majeure réside dans le fait que la dimension monétaire occupe désormais une place prépondérante, imposant la condition d’un retour sur investissement immédiat pour tout projet de création d’emploi.

Capital et investissement : Dans la plupart des cas, seul le recours aux capitaux historiques ou financiers permet de financer des activités, limitant ainsi les initiatives d’utilité humaine qui n’offrent pas de rendement immédiat. Alors que les besoins existent tant dans l’insuffisance des biens et services marchands, que dans l’amélioration de l’environnement humain non marchand.

Libérer la monnaie et redéfinir la valeur du travail : Proposer une compensation monétaire en échange d’activités d’utilité sociale constituerait un moyen de compléter l’économie d’enrichissement par un modèle plus équilibré. En valorisant les activités éducatives, culturelles et communautaires, on reconnaîtrait concrètement la contribution de ces initiatives à la cohésion et au progrès social.

Vers une Redéfinition du Travail et des Critères d’Investissement

Pour parvenir à ce changement de paradigme, plusieurs dimensions doivent être repensées :

Les critères d'investissement : Plutôt que de se focaliser exclusivement sur le rendement financier immédiat, il serait pertinent d’intégrer des indicateurs de bien-être social, d’impact éducatif, de cohésion culturelle et d’empreinte carbone.

Le rôle de l'État et les financements mixtes : L’intervention étatique ou l’émergence de mécanismes de financement participatif pourraient soutenir des projets innovants qui, bien qu'ils ne soient pas immédiatement rentables, participent à l’enrichissement du capital humain et à la création d’une offre de travail diversifiée par la création monétaire pure.

La redéfinition du travail : Au-delà de la production de biens et de services, le travail doit être envisagé comme un levier de développement personnel et collectif. Il s’agirait de valoriser l’engagement dans des initiatives qui contribuent à l’éducation permanente et à l’innovation sociale, en reconnaissant à la fois leur valeur économique, morale et civilisatrice. Nous ne pouvons continuer à ne dépendre que de paradigmes innés du dominant/dominé, qui s’ils sont inscrit irréversiblement les amander par la culture civilisatrice devrait constituer une espérance Humaine, malgré les échecs observés. Ne pas renoncer est une faculté humaine.

Vers une Refonte de la Monnaie et une Valeur Énergétique du Travail

Enfin, une transformation plus radicale impliquerait d’envisager une refonte de la monnaie. On pourrait introduire une valeur énergétique du travail, c’est-à-dire définir une norme universelle basée non plus sur des rapports financiers immédiats créés par les conflits, mais sur une valorisation des connaissances et de la contribution écologique et sociale. L’activité Humaine consacrée à apprendre pour produire et travailler peut se mesurer en énergie calorique, car telle est notre existence biologique. Cela me paraît plus acceptable que de faire appel, aux conflits et drames guerriers pour envisager une mutation, dont les éléments existent dans notre environnement et demandent de trouver des âmes philosophiques ou idéologiques pour les agréger.

Compétitivité équitable : Cette approche permettrait de rééquilibrer les rapports entre investisseurs et travailleurs, en rompant avec un passé conflictuel où la domination est issue de rapports de force.

Une vision renouvelée de la valeur travail : Plutôt que de considérer la valeur travail sous l’angle de l’exploitation, on pourrait l’appréhender comme le fondement d’un développement collectif, où chaque contribution—qu’elle soit technique, culturelle ou sociale—sert au bien commun.

En conclusion

Ce paradigme postproductiviste ouvre la voie à une réinvention de notre société, dans laquelle le savoir, l’éducation et le bien-être collectif se placent au cœur des priorités. La transition vers une économie qui valorise l’utilité humaine et la transmission des savoirs pourrait non seulement permettre de réduire la pénibilité du travail, mais aussi d’enrichir la vie des citoyens sur le plan personnel et collectif. Ce débat, qui remet en cause des modèles économiques traditionnels, appelle à une réflexion globale sur nos systèmes de financement et sur la véritable valeur du travail dans un monde en pleine transformation.

Mais tel n’est pas le cas

Analyse critique de la réforme du financement de la protection sociale

La question du financement des cotisations de Sécurité sociale est au cœur du débat public. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a récemment exprimé son souhait de repenser ce système en posant « la question de la participation au financement de la protection sociale par le travail ». Son objectif est de réduire l’impact du coût de la Sécurité sociale sur les entreprises et les salaires. Cependant, cette approche soulève des interrogations profondes.

Un changement qui pourrait renforcer le dumping social

Lors d’une intervention sur Franceinfo, la ministre a également soulevé une problématique : « Comment financer la Sécurité sociale afin qu’elle nuise moins à la compétitivité des entreprises et aux salaires des travailleurs ? » Cette réflexion, bien que légitime dans un contexte de compétition économique internationale, implique des conséquences lourdes. En allégeant les cotisations patronales et salariales, la France s’alignerait sur des modèles moins protecteurs, pouvant conduire à un nivellement vers le bas en matière de protection sociale.

En réduisant ces prélèvements, les entreprises pourraient améliorer leur compétitivité, notamment vis-à-vis des partenaires européens et des concurrents internationaux. Toutefois, ce serait au prix d’un ajustement social aux conditions les plus précaires, pour éviter les délocalisations. Ce mécanisme s’apparente à une forme de dumping social : une stratégie où la pauvreté devient paradoxalement un moteur de création d’emplois.

Un impact direct sur le pouvoir d’achat et les finances publiques

Actuellement, les cotisations sociales et patronales financent la Sécurité sociale à hauteur de 56 %, selon les chiffres officiels de 2023. Le reste des recettes provient de la CSG (20 %), des impôts et taxes prélevés par l’État, notamment sur le tabac et l’alcool (18 %), ainsi que d’autres ressources. Le financement des retraites suit une tendance similaire : 66 % des pensions sont couvertes par les cotisations des employeurs et des salariés.

Si ces cotisations disparaissaient, l’impact sur le pouvoir d’achat serait notable : les salariés verraient leurs revenus augmenter, tandis que les employeurs bénéficieraient d’une réduction de charges. Cependant, cela impliquerait un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards pour la Sécurité sociale, qu’il faudrait compenser par d’autres taxes. La TVA sociale, par exemple, pourrait être envisagée, mais elle frapperait plus durement les revenus les plus modestes. En finalité comme je l’ai expliqué les salariés en majorité financeraient tout de la même façon en consommant.

Une fiscalité en mutation : quelles alternatives ?

L’idée d’un transfert de financement vers des impôts indirects comme la TVA ou la CSG est soutenue par certains, notamment par le Medef, qui y voit un moyen de réduire le coût du travail. Toutefois, cette proposition est fermement rejetée par les syndicats, comme la CGT, qui dénoncent les effets régressifs d’une telle réforme. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, plaide au contraire pour une remise en question des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises. Soit mais celles-ci s’inclueraient dans le coût de revient qu’achéteraient les salariés consommateurs.

La ministre Panosyan-Bouvet a également avancé l’idée de taxer les pensions de retraite supérieures à 2 000 € ou 2 500 € afin de financer la protection sociale. Cette proposition s’inscrit dans une logique de diversification des recettes, mais pose la question de l’équité entre les générations et les niveaux de revenus. Le comble de la capacité réformatrice d’un pouvoir de droite ou conservateur. Dans une période comme il n’en a jamais existé dans l’histoire humaine, nos dirigeants asservis au pouvoir financier demeurent incapables d’une innovation comme dans le passé. Cela au moment où la science nous permet des espérances qui n’étaient qu’utopies il y a quelques siècles, au moment où nous devrions envisager la retraite à taux plein, il n’offre que régression qualifiée de progressistes.

Une impasse financière et sociale ?

L’enjeu central demeure : la réforme du financement de la protection sociale doit éviter un effet d’appauvrissement des travailleurs et une détérioration des prestations sociales. Si le pouvoir choisit d’augmenter la fiscalité indirecte tout en réduisant les cotisations, ce seront encore les salariés qui supporteront le coût de l’ajustement. En d’autres termes, leur rôle ne se limiterait plus à contribuer via leurs salaires, mais également via leur consommation.

Le débat ne fait que commencer. Entre impératifs économiques et justice sociale, les choix à venir détermineront l’avenir du système de protection sociale en France.

Ils s’y épuiseront.

Je pense que nous allons épuiser nos ressources de réflexion, à moins de réussir à sortir du « trou noir » dans lequel nous nous sommes englués. S’affranchir de cet engrenage paraît difficile, compte tenu des caractéristiques intrinsèques de ce système de financement basé sur le travail. Dans mon article laissons couler la dettehttps://ddacoudre.over-blog.com/2025/04/laissons-couler-la-dette-une-reflexion-sur-l-economie-et-la-societe.html En 1850 il y avait 16 millions d’actifs pour 36 472 000 de citoyens, soit 2,2795 pour 3000 heures de travail annuel. En 2024, 30,6 millions d’actifs pour 68 400 000 d’habitants, soit 2,235 pour 1575 heures ans. Nos réflexions concernant la pauvreté et l’aide aux personnes démunies me renvoie aux pensée des populations avant que la convention de 1793 propose en son article 21 une prise en charge de la pauvreté. « Tous les pauvres mendiants et qui ne sont point en état présentement de gagner leur vie seront tenus de se retirer dans la paroisse dont ils sont natifs ou de celle de leur domicile […] sous peine de prison ou de châtiments corporels […] Il est enjoint à tous pauvres valides de travailler toutes les fois qu’il se présente l’occasion de le faire et défenses de leur fournir aucune subsistance lorsqu’il y aura des ouvrages sur les lieux auxquels ils pourront gagner suffisamment pour avoir de quoi vivre ». Une merveille de solidarité que nous retrouvons malheureusment dans les voix de certains politiques. https://shs.cairn.info/revue-vie-sociale-2015-2?lang=fr

Financement par l’impôt et le capital

Le pouvoir public peut imposer toutes sortes de taxes pour trouver des financements. Le coût de ces prélèvements se répercute sur le prix des biens et services, que la majorité des salariés achètent. Paradoxalement, les marges dégagées par les employeurs – qu’ils soient artisans, agriculteurs ou professionnels indépendants – constituent à la fois leur revenu et la base de l’accroissement du capital, pour ceux qui ne sombrent pas dans la faillite à cause de la pression concurrentielle.

Ne souhaitant pas libérer la monnaie et préférant maintenir un système de financement basé sur le capital détenu par les investisseurs et l’épargne citoyenne, nous nous enlisons dans le cercle vicieux que nous avons nous-mêmes contracté. Cela découle notamment de l’abandon progressif du pouvoir régalien au profit des critères imposés par les accords de Maastricht.

La perception du système fiscal

Une enquête récente indique que 51 % des Français estiment désormais que le paiement des impôts et taxes est justifié parce qu’il finance les services publics. Ce taux a toutefois reculé de 7 points depuis le 3 mai 2023. On observe un déclin particulièrement marqué chez les employés/ouvriers (36 %, baisse de 12 points), les professions intermédiaires (54 %, baisse de 10 points) et les moins de 35 ans (35 %, baisse de 24 points). Malgré ces reculs, une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (73 %, en baisse de 11 points) et, dans une moindre mesure, ceux de Jean-Luc Mélenchon (57 %, baisse de 7 points) continue de soutenir la fiscalité fondée sur cet argument. En revanche, les électeurs de Marine Le Pen se montrent de plus en plus sceptiques (63 %, en hausse de 10 points).

Réduction des dépenses publiques et désinformation

D’après la même enquête, les domaines sur lesquels il serait envisageable de réduire les dépenses publiques sont notamment :

  • les allocations familiales (36 %, hausse de 3 points)

  • le chômage (28 %, +6 points)

  • le secteur numérique (27 %, +1 point)

  • la culture (23 %, +4 points)

Certains y voient, très clairement, la marque d’une propagande visant à remettre en cause notre système de protection sociale – notamment en insinuant que des étrangers en bénéficient indûment. Dans les villes administrées par le FN/RN, la suppression progressive des subventions pour la culture est devenue un constat évident.

Loin de l’aspect que j’ai développé sur tout financement issu du travail, la place, le pouvoir poursuit une désinformation concernant les prélèvements de cotisations sécu. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a indiqué vouloir poser « la question de la participation au financement de la protection sociale par le travail ». Elle souhaite notamment faire en sorte que le coût de la Sécurité sociale pèse moins sur les entreprises et les salaires. Si à la suite de mes explications nous croyons encore à cela, nous ne sommes plus dans l’inculture populaire, mais dans un trou noir.

Nous savons que la TVA frappe plus durement les bas salaires. Les charges patronales représentent entre 25% et 42% du salaire brut, tandis que les charges salariales varient entre 23% et 25% du salaire brut, soit au total entre 48 % et 67 % . Si nous supprimions ces prélèvements sur les salaires, les salariés bénéficieraient d’autant de pouvoir d’achat, et les employeurs d’autant d’économie de charges pour être plus compétitifs.

L’illusoire TVA sociale

L’ensemble représente la position haute 67 % qui dégage environ 640 milliards de recette pour la sécu. Il y a 31,2 millions de ménages en France qui disposent de revenus pour consommer. Cela représente pour financer la sécu 18 932 € par ménage. En comparaison le budget de l’état en 2024 s’élevait à 582 milliards au budget général, soit 18 713 par ménage. Or la TVA ne finance le budget de l’état qu’à hauteur de 100, 806 milliards , cela représente 17 % de son financement, soit, 3 241€ par ménage. Dans ce tour de passe-passe d’illusionniste d’une TVA sociale, nous pourrions dire que ce sont les salariés qui financeront le gain de compétitivité des entreprises. Je ne vois pas comment nous pourrions dire cela, alors que déjà le cas, les salariés quand ils sont clients achètent les 25 ou 42 % de charges qui servent à déterminer le coût de revient. Ainsi le prix client diminuerait de la valeur des 25 ou 42 %, le salarié aurait un pouvoir d’achat correspondant aux gains de 23 ou 25 % du salaire brut. Mais sa consommation serait alors majorée d’une TVA sociale qui devrait dégager les besoins de la Sécurité sociale sans déficits. Puisque nous savons que la TVA actuelle dégage 100,806 milliards, je laisse à chacun le soin de faire le calcul de la TVA sociale.

Difficile de sortir du trou noir.

L’organisation néo libérale capitalistique se présente comme un trou noir dont il est difficile de sortir car les forces qui nous y maintiennent sont psychiquement innées.

Je pense qu’ils vont s’épuiser à réfléchir, sauf s’ils sortent du Trou Noir, ce qui me paraît difficile compte tenu des propriétés que nous lui connaissons. Le pouvoir peut taxer ce qu’il veut pour trouver des financements, ils se retrouveront dans le coût de revient d’un produit ou service qu’achèteront en majorité les salariés avec le bonus de la marge qui permet aux employeurs, artisans, agriculteurs et professions libérales de gagner leur revenu et l’augmentation du capital, pour ceux qui ne seront pas en faillite par le jeu de la concurrence qu’ils acceptent.

Ne voulant pas libérer la monnaie pour rester dans un système de financement par le capital détenu par les investisseurs et l’épargne citoyennes, nous tournons en rond dans la nasse que nous avons contractualisée en abandonnant le pouvoir régalien et en ayant établi les critères de Maastricht.

Devons-nous rire de cela ou accepter de devenir plus pauvres et moins bien nantis socialement en nous orientant à l’inverse des possibilités et espérances qu’offrent les sciences d'aujourd’hui dans tous les domaines.

Interrogés sur notre système fiscal.

51 % des Français estiment désormais que le paiement des impôts et taxes est justifié, car il finance les services publics, une proportion en baisse de 7 points depuis le 3 mai 2023. Le consentement à l’impôt recule fortement chez les employés/ouvriers (36 %, -12), les professions intermédiaires (54 %, -10) et chez les moins de 35 ans (35 %, -24). Malgré des baisses, une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (73 %, -11) et dans une moindre mesure de Jean-Luc Mélenchon (57 %, -7) demeurent convaincus que le paiement des impôts et taxes est justifié. A contrario, les électeurs de Marine Le Pen sont de plus en plus sceptiques (63 %, pas d’accord, +10).

Conséquence de la désinformation et des rumeurs.

A contrario les domaines sur lesquels il faudrait baisser les dépenses publiques sont les allocations familiales (36 % +3, 3 réponses parmi 18 items) devant le chômage (28 %, +6), le numérique (27 %, +1) et la culture (23 %, +4). Je peux me tromper, mais j'y vois la clairement la marque de la propagande FN/RN concernant les étrangers qui viennent bénéficier de notre système de protection sociale. Dans les villes qu'a gérées le FN/RN le constat de la suppression des subventions pour la culture n'est plus un secret. https://www.institutmontaigne.org/

Connaissance du système socio-fiscal

Vie publique, une enquête d’opinion indique que la : le baromètre montre que les Français ont une assez mauvaise connaissance du système fiscal et social. Sur la base de cette enquête, le CPO préconise d’améliorer l’information des contribuables sur la façon dont est utilisé l’argent public et son contrôle.

Une population rétrograde.

Nos instincts sont bien vissés au cœur de notre psychique, ce sont eux qui nous empêchent de devenir des adultes géologiques en nous conservant dans son enfance. Ce désir d’avoir tout gratuit sans effort qu’apporte le « père » nous le retrouvons dans tous les magasins de consommations, rabais, gratuités, dans les services de l’État et les remboursements sécu, démontrant, s’il le fallait, que les citoyens ont mal au cœur quand ils prennent conscience de devoir payer par leur travail les besoins qu’ils désirent et expriment. Au 21e siècle ce n’est pas acceptable « pas seulement en France, mais dans le monde, car nous avons tous les mêmes comportements psychiques ». Il serait temps d’abolir cette notion d’impôt, « qui date de 1914 en remplacement des contributions directes dites « quatre vieilles » de 1891 », et de le nommer pour ce qu’il est, la participation citoyenne aux dépenses collectives de l’État, d’abolir toutes les taxes qui sont les cache-misères de l’irresponsabilité citoyenne, de ceux qui ne veulent pas voir ni payer le coût de leur existence. Abolir le paiement du stationnement dans nos villes qui ressemblent à des droits féodaux.

S’il est psychiquement Humain, parce que inné, de rechercher économie et plus-value, la contrepartie en est l'accélération de la productivité et la robotisation pour remplacer la perte d’emplois qui en sont induits. Cela impose d’avoir un projet d’avenir, une espérance et une autre source de financement que le seul travail Humain majoritairement salarié ou bien il faut exiger d’évaluer la mise en circulation de monnaie pure équivalente au travail de nos auxiliaires mécaniques et aux besoins d’enseignement des adultes. Cela nous imposera, alors de mettre sur pied un système de destruction monétaire pour que celle-ci ne se cumule pas dans les capitaux des riches.

Cela me semble plus souhaitable que le nationalisme mortifère vers lequel nous nous dirigeons.

 


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31 réactions à cet article    


  • ZenZoe ZenZoe 23 mai 10:57

    Je n’ai pas compris comme vous. La TVA sociale consiste à diminuer les cotisations sociales et augmenter la TVA en conséquence. La mesure peut être débattue bien sûr, mais le fait est que le travail en France est très lourdement imposé, avec charges sociales pour le patron et cotisations sociales pour le salarié très importantes. Et le ratio actifs / inactifs n’est plus ce qu’il était en 1945, d’où un poids social important sur les gains du travail. Que l’on veuille rééquilibrer les apports de chacun voire même ce ratio ne me semble pas délirant. Maintenant, en effet, il faut voir ce qu’on met derrière, et avec Macron, il s’agit sûrement d’une embrouille néfaste dont le résultat sera encore plus inéquitable.


    • Seth 23 mai 15:51

      @ZenZoe

      Avec cette nuance que non seulement la TVA est l’impôt rapportant le plus à l’État mais qu’elle aussi le plus injuste parce que ne tenant pas compte des revenus.

      Ainsi la TVA perçue sur une banane est la même pour arnault l’assisté discutant ses impôts à Bercy que pour vous et moi.

      Ce même arnault rajoutant au prix du produit et afin de ne pas être un pauvre, une valeur que rien ne justifie : le profit hors toute force de travail nécessaire à la production à la seule fin d’arrondir la bourse de l’improductif qu’il est et que les pauvres raquent en achetant sa daube, etc, etc...

      Donc deux solutions : soit on continue comme ça, soit l’État décide d’utiliser la force de travail à la seule fin d’en répartir également le produit en finançant notamment toutes les prestations sociales nécessaires au bien être de ses citoyens.

      Cela implique évidemment que l’État saisisse les biens de production des arnault (ainsi que leurs comptes en banque, on a toujours besoin d’argent de poche) et les réduisent à fournir leur seul « travail » (s’ils en sont capables) sans le moindre profit.

      Je pencherais pour la deuxième solutions assorti d’une petite Révolution Culturelle si nécessaire pour leur apprendre à vivre. Sinon comme chez les Shadoks, le goulp à casser des cailloux sur l’Ile du Diable (et non à St Laurent du Maroni comme le suggère le dardmalsain en ce moment).  smiley

      Voilà voilà.


    • ZenZoe ZenZoe 23 mai 16:16

      @Seth
      On peut aussi, comme c’est le cas actuellement, moduler la TVA, mettons 5% pour la banane et autres produits de première nécessité voire 2%, et 30% pour la Ferrari voire 35%.
      Voilà voilà.

       smiley


    • Seth 23 mai 16:29

      @ZenZoe

      Ca, c’est déjà fait sur les produits « de première nécessité » mais ça ne change pas le fait que l’impôt sur la banane soit le même pour arnault et pour les pauvres.

      Ce n’est pas en le baissant qu’on l’adapte selon les revenus. Donc tout dépend ce que l’on entend par « égalité devant l’impôt » mais je pense qu’il s’agit d’une prise en compte des ressources de chacun, donc la TVA prélevée systématiquement au même taux n’est pas « égale » en fait impôt. CQFD


    • Seth 23 mai 16:31

      @Seth

      Mais j’ai cru comprendre que nous n’avions pas les mêmes vues politico-économiques.  smiley


    • ddacoudre ddacoudre 23 mai 20:28

      @ZenZoe
      bonjour

      le prix d’un produit ça n’existe pas, quand nous achetons, nous payons le train de vie de celui qui le vend. que tu paies le financement de la sécu, avec une cotisation ou une TVA, cela ne change pas le coût pour les salariés. c’est la classe sociale la plus nombreuse qui soutien l’économie de consommation. C’est elle quand e »lle consomme comme client qui finance le revenu des employeurs « patron » des actionnaires, des artisans et des professions libérales qui emploient de la main d’œuvre. Quand un employeur fait un achat, il l’achète avec les revenus obtenu en plus du prix de revient de ses productions ou services. Et comme tout consommateur, il paie la TVA avec les revenus qu’il a retiré du travail des salariés qu’il emploie. S’il fallait compter sur la consommation des artisans et professions libérales qui travaillent seuls, ou sur le nombre de patrons qui travaillent effectivement, le pays serait à la misère. La richesse d’un pays repose sur une interdépendance où chacun trouve une place pour y contribuer, tant mieux si nous n’avons pas besoin du travail de tout le monde. Ca n’empêche pas que ceux qui ne travaillent pas participent à l’existence et tiennent leur place.mais dans ce processus d’interdépendance complexe rechercher l’équité me semble le pis aller. https://ddacoudre.over-blog.com/2019/08/supprimer-l-impot-sur-les-societes-que-paient-les-salaries.html


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 24 mai 09:40

      @ddacoudre
      Salut DD,
        Il n’y pas deux Intermédiaires dans les échanges, mais trois.
        Vous oubliez le créateur ou l’inventeur de l’idée, le vendeur et le client du produit. 
        C’est une boucle. Chacun doit y trouver son compte.
        
        La TVA est seulement une taxe sur la valeur ajoutée.
        Si le client n’est pas satisfait ou si le produit est trop cher par rapport à ce qu’un des trois peut assumer, le produit va soit dans la poubelle de l’histoire soit retourne chez le créateur et inventeur de l’idée pour être adapté et retourner à la base.
        J’ai déjà fait le parallèle avec les croyances humaines qui n’existe que chez les humains.
        Dieu ou plutôt la nature pour les mécréants serait alors l’étape de départ, le prophète qui doit vendre l’idée du créateur et l’ouaille son acheteur.
        Tout commence par une personne avec ses besoins propres.
        Relier à un Etat, à une corporation, c’est du collectivisme et cela ne tient pas dans les réalité du productivisme.
        Vous avez raison de dire que les processus d’interdépendance complexe en recherchant l’équité est un pis aller. Nous ne sont en rien égaux, physiquement, physiologiquement, intellectuellement... 
        
        


    • SilentArrow 23 mai 13:01

      @ddacoudre

      L’article aurait été moins long sans les doublons.


      • ddacoudre ddacoudre 23 mai 22:50

        @SilentArrow
        bonjour
        parfois il est nécessaire d’enfoncer le clou.
        cordialement.


      • SilentArrow 24 mai 02:04

        @ddacoudre

        Vraiment ?
        Le paragraphe intitulé « L’Abandon du Rapport de Force au Profit du Capitalisme » qui apparaît deux fois, c’était volontaire ?


      • ddacoudre ddacoudre 24 mai 20:48

        @SilentArrow
        bonjour
        là tu as raison c’est quelque chose qui m a échappé, désolé et merci de lire mon texte ;
        cordialement ddacoudre overblog


      • Seth 23 mai 15:27

        Je me suis demandé si je vivais dans un monde où l’on envisage une économie qui ne soit pas exclusivement fondée sur le travail, alors que, en réalité, aucun centime ne serait généré autrement.

        Et voilà ! Encore un marxiste qui ne voit pas de source de richesse hors le travail !  smiley

        Et stalinien en plus, forcément.  smiley

        Mais je reste admiratif devant les courageux qui trouvent encore la force de se pencher sur les parlottes du crétin inculte nous tenant lieu de roi, et pourtant ce n’est pas inutile.


        • ddacoudre ddacoudre 23 mai 23:32

          @Seth
          bonjour
          je serais bien curieux de savoir où il y a une autre source de richesse. karl marx ne fut pas le premier à trouver le principe d’exploitation de l’homme par le travail déjà chez les romains cela se savait. ensuite que Marx ait cru en la domination d’un prolétariat inculte c’est là une erreur qui apporta la dictature stalinienne. toujours est-il que ses analyses du capital reste d’actualité. mais là n’est pas le plus important. le plus important nous le trouvons chez la Boétie qui pose sans le savoir la problématique du rapport dominant/dominé chez des Humains qui se croient autre chose que des animaux soumis à leurs comportements instinctifs dont ils ont fait des organisations paradigmatiques qu’ils pensent civilisés parce qu’ils ne mangent plus avec les doigts. quand au crétin inculte dont tu parles, lui au moins il sait au service de qui il est. ce n’est pas comme tous les dominés du monde qui en étant les plus nombreux, comme l’écrit la Boétie servent le tyran qui les dirigent en espérant recevoir les miettes des richesses qu’ils lui apportent en restant soumis à leur instincts animaliers ; cordialement ddacoudre overblog


        • LeMerou 24 mai 05:48

          @ddacoudre

          Je vois tout ça du bout de ma lorgnette, mais cette TVA « sociale » n’a de social que le mot, ce n’est ni plus ni moins qu’un « impôt » nouveau ou non, destiné à faire rentrer de l’argent dans les caisses et je ne suis pas sûr du tout que ce dernier soit affecté au « social » en plus.

          Il conviendrait d’ailleurs, d’arrêter d’évoquer le « social » au global, d’en distinguer les branches, afin de déterminer avec précision les dépenses et les recettes de chacune, si tant est que que cela fussent possible par les administrations concernées, ayant beaucoup de mal à contrôler la distribution des mannes et tenir leur compte, malgré une pléthore de fonctionnaires et des coûts pharamineux de « programmes informatiques » destinés à augmenter l’efficience de ces derniers.

          La banche « maladie », notre antique sécurité sociale est un modèle coûteux, contesté par ceux qui n’en font pas appel, mais normal dès qu’ils/elles auront atteint un certain âge. Il en est de même pour la retraite d’ailleurs. A mon sens il se doit d’être préservé pour sa relative « équité », au regard dans ce qui se passe dans d’autres Pays dits « riches ».

          Toutefois, il me paraitrait normal de repenser son « financement », non plus uniquement basé sur la valeur travail. Mais auparavant, il faut analyser le système et en détail, pour faire ressortir ses failles, les gabegies aussi. 

          Ne pas occulter aussi, le « corps médical », l’assuré ne coûtant que par la prescription. C’est bien beau de dire que le Français est le champion du monde de la consommation de tel ou tel médicament, majoritairement il ne peut l’acheter ni le consommer de son propre fait, y compris les troupeaux d’examens prescrits.

          Je reste convaincu qu’il peut y avoir un juste milieu, un juste financement, non pénalisant, Le problème vient du couple obligation à court terme et lenteur de l’analyse, quant à celle des décisions justes et sensées à prendre....Donc nous assisterons à du n’importe quoi comme d’habitude.

          Le modèle « social », pénalise l’entreprenariat ! Charges et taxes empêchent la compétitivité et le développement, nous entendons cela de la part du « MEDF » depuis des lustres même s’il y une part de vérité. Si délocalisations il y a eu fut un temps, ce n’était pas pour la compétitivité, ni les investissements pour le futur, mais la rentabilité et la satisfaction des actionnaires.

          Leur participation aux fruits de l’expansion économique du Pays, étant une notion secondaire, toutefois je dois leur reconnaitre qu’au vu des dépenses réalisées, je conçois bien que des taxes « spéciales » non durables soient mises en place, mais à la conditions sine qua non que l’état arrête de subventionner tout et n’importe quoi, que l’état améliore déjà son efficacité à défaut d’efficience.

          Bref de dépenser moins qu’il ne gagne.

          Notons toutefois que ces derniers ont aussi bénéficiés des largesses de l’état, le fameux CICE par exemple, ayant créé plus de dividendes que d’emplois en France cela s’entend, ce fut même dans certains cas, des restructurations pour l’avenir....

          Comme il a été écrit dans les commentaires la TVA sociale est totalement injuste, certes elle s’appliquerait à tous, mais n’a pas le même impact. Devant la somme astronomique de notre endettement, nos « politiques » de tous bords, réagissent comme d’habitude, ont ne change rien, mais ont augmente ou créé des « taxes » des impôts déguisés en quelque sorte.

          Il ne faut pas attendre d’eux, de l’inventivité, de la réflexion, de la pensée sur une refondation économique, ils en sont incapables. Nous le constatons, « l’état » dépense trop et le premier réflexe est de trouver des sources nouvelles de revenus, sans « réfléchir » à l’avenir (en sont ils/elles capables d’ailleurs, toute la question est là), sinon nous serions pas là ou nous en sommes.


          • ddacoudre ddacoudre 24 mai 21:22

            @LeMerou
            bonjour
            tu fais une analyse classique de l’économie comme nous avons l’habitude de la concevoir en fait ce que nous faisons c’est seulement analyser la circulation monétaire, il ne s’agit pas d’une analyse économique au sens premier du terme, c’est à dire comment face à la Rareté produire nos besoins pour survivre. dans ce cadre de tout temps c’est à dire depuis le développement des cités états en Mésopotamie, c’est le dominant qui se taille la par du lion en exploitant le travail de ses semblable d’abord par l’économie de pillage jusqu’au début du 20e siècle et maintenant par ce que nous appelons le capitalisme, avec toutes les confusions que comporte ce mot avec le même type d’exploitation, où le dominant est celui qui c’est inscrit dans les rouage du dominant systémique qui est la transformation de l’économie de pillage en commerce au fil des siècles, pour donner une organisation de circulation monétaire qui n’est profitable qu’à l’enrichissement de celui qui entreprend et utilise de la main d’œuvre pour s’enrichir, non de son travail d’employeur, car avec son seul travail productif il est impossible de devenir millionnaire, mais en cumulant le travail de ceux qu’il emploi.
            hier les serviteurs est les esclaves « en dehors de la traite des nègres » vivaient au rythme de leur niveau sociale de ces temps, soumis aux dominants existant.
            nous vivons sous le même principe, sauf que le dominant est une organisation systémique est celui qui dispose des moyens financiers pour s’y inscrire peut devenir un capitaliste comme nous disons. c’est cette économie d’exploitation séculaire que nous pouvons changer pour qu’elle soit plus équitable et plus proche de la réalité qui est l’interdépendance de l’humanité dans une mutualisation générationnelle des besoins et risques de la naissance et de la mort. cela existe et nous sommes en permanence entrain de nous en plaindre, non quand il s’agit que les autres s’occupent de nous, mais quand nous devons participer aux besoins des autres, c’est l’égologisme de notre époque.
            cordialement ddacoudre over blog


          • Octave Lebel Octave Lebel 24 mai 07:49

            Pour qui doute que l’avenir est du côté de l’intelligence collective qui se conjugue avec les outils d’une authentique démocratie, voilà un texte qui donne à réfléchir et qui montre ce que peut donner la réflexion partagée entre citoyens éclairés. Tout cela est à portée de mains si nous le voulons. Merci à l’auteur.

            Il y a dans l’espèce humaine une dimension autodestructrice qui s’ignore (plus ou moins) et fait penser à certains d’entre nous, nourris de la peur de soi non sans raison il me semble, que notre sécurité et survie dépendent nécessairement de la domination, la destruction ou l’asservissement d’autrui et de bien d’autres formes de vie jusqu’à l’extinction si nécessaire. Sans comprendre que nous sommes vivants et encore vivants parce que nous sommes reliés à la vie sous toutes ses formes ce qui nous permet d’exister en évoluant et nous adaptant. Cette dimension est visible entre autres dans leurs productions imaginaires, leurs mythes, leurs religions et leurs conceptions et pratiques du droit. Ces gens jusqu’à présent ont toujours su enrôler et dominer suffisamment d’entre nous pour parvenir à leurs fins. Hannah Arendt nous a rappelé que « les gens normaux ne savent pas ce qui est possible ».Pas plus qu’ils ne savent ce dont ils peuvent être capables en se soumettant sans conscience propre et autonomie personnelle nourrie de notre intelligence collective aux autorités. Certains artistes l’ont compris depuis longtemps comme, pour n’en citer qu’un, un contemporain, le cinéaste Stanley Kubrick (s’inspirant la plupart du temps de la littérature), qui nous montre cette dimension omniprésente, à la présence obsédante jusqu’à la fascination, dans chacun de ses films. Les sentiers de la gloire (1957,la guerre et ceux qui l’entretiennent), Spartacus (1960,l’esclavage), Docteur Folamour (1964, l’hubris destructice), 2001, Odyssée de l’espace avec Carl l’ordinateur/robot si humain dans sa rationalité délirante (1968), Orange Mécanique ou comment devenir fasciste par peur, obéissance, et pour avoir subi un manque de considération sans échapattoire (1971) etc...

            Seule une discipline authentiquement démocratique, nourrie de savoirs partagés et de respect et coopération par notre intelligence collective peut nous sauver de nous-mêmes et d’autrui. Il faut s’y mettre parce qu’il est déjà bien tard et que nous disposons de moyens de plus en plus puissants pour nourrir cette mauvaise part de nous-mêmes et son illusion animale d’en réchapper pour soi. Rappelons que le droit dans sa dimension nécessairement collective et réflexive est un rempart pour nous garder de nous-mêmes si besoin. Par ailleurs, personne ne possède de vérité définitive. Nous la construisons et la déconstruisons ensemble quand nous le voulons bien.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Kubrick


            • ddacoudre ddacoudre 24 mai 21:26

              @Octave Lebel
              bonjour
              merci de ton commentaire éclairé.
              cordialement ddacoudre overblog


            • Jean Keim Jean Keim 24 mai 07:52

              Dans les consciences actuellement et majoritairement, le système actuel ne saurait fonctionner autrement, il y aurait juste à faire des ajustements, autrement dit nous devons changer mais dans la continuité du statu quo, c’est débile, ainsi chacun s’accroche à ses petits avantages quand ce n’est pas carrément à ses gros privilèges.

              Il y a quand même qq. chose qui me dérange : ce sont des individus bien à l’aise financièrement qui dictent les règles, qui décident des rémunérations, des impôts directs et indirects, des divers allocations, des retraites, etc., etc., bref c’est l’argent-fric qui mène la danse et qui est responsable de quasiment tous les maux ‘’matériels’’.

              Dans les principes économiques il y a un secret bien bien gardé : sans cesse le système évolue de telle façon que la ‘’plèbe’’ est juste de quoi vivre avec un petit superflu inclus auquel chacun s’accroche mordicus.

              En réalité si le monde est ce qu’il est c’est que nous le pensons tel qu’il est, toutes les avancées sociales et tous les dols ont commencés par une pensée, ainsi naissent les idées.


              • ddacoudre ddacoudre 24 mai 21:39

                @Jean Keim
                bonjour
                si un jour tu as l’occasion de lire les conte de fées de Betheleim, il y développe comment l’on passe de l’enfance à l’âge adulte au travers de l’utilité des conte.
                j’ai analysé la structure et je l’ai appliqué au développement géologique de l’humain. nous somme dans la même situation qu’un enfant pour l’instant, nous avons aussi des conte pour grandir tel celui de la bible ou autres qui propose des routes a suivre des angoisses à apaiser des espérances à porter pour sortir de l’exploitation de l’homme par l’homme où nos instincts animaliers nous maintiennent depuis des siècles, il nous reste à passer à l’âge adulturant comme je l’appelle mais tu imagine qu’inscrit dans la durée de l’évolution géologique je n’ai aucune idée de ce que retiendra la nature de nos comportement culturel pour l’inscrire dans nos gènes pour y parvenir sans mettre en danger la survie de notre espèce dans un monde autant mortifère que salvateur.
                merci pour ton commentaire ;
                cordialement ddacoudre overblog


              • Jean Keim Jean Keim 25 mai 07:36

                @ddacoudre

                Comment serait un monde nouveau ?

                Personne ne peut le savoir car tout ce que nous pourrions en dire sera imaginé par nos modes de penser, ainsi nouveau il ne sera pas, la pensée ne peut exprimer que le contenu de savoirs, en qq. sorte du réchauffé.

                La seule chose que nous pouvons faire est de dire ce qu’il ne doit pas (plus) être...


              • ddacoudre ddacoudre 25 mai 21:09

                @Jean Keim
                bonjour
                tu as raison, mais ce que nous pouvons faire c’est être attentif aux information qui circule dans notre environement. ex dans l’environnement économique le temps de travail a fortement diminué tout en produisant énormément tout cela grâce à la technologie, particulièrement celle qui viens en remplacement du travail humain. nous pouvons envisager de poursuivre ou d’accélérer le mouvement et imaginer ainsi retrouver le jardin Eden, c’est à dire la vie des cueilleurs où les population n’avaient pas à produire, car la nature y pourvoyait. aujourd’hui sans atteindre cet absolue nous pouvons envisager d’aller plus loin dans la réduction du temps de travail, mais il faut bien évidement se trouver d’autres sources de financement pour consommer. et comme la technologie repose sur nos connaissance et les savoirs il faut que ce soit disponible aux Hommes dans ce cas nous pouvons les rémunérer pour apprendre en complément de l’activité travail. et ne pose pas la question où trouver le financement, puisque l’argent n’est que virtuel, ce qui est important c’est la confiance.https://ddacoudre.over-blog.com/2024/04/remunerer-les-hommes-pour-apprendre.essai-1999.htmlcordialement.


              • suispersonne 24 mai 09:04

                L’imposteur en chef, et tous les imposteurs de ce gouvernement illégitime, se moquent de nous.

                Il y a déjà 100 milliards de la tva qui sont affectés, sans aucun vote du parlement, pour assez mal compenser les exonérations de cotisations sociales.

                Comme la suppression des cotisations salariales chômage en 2018 leur était nécessaire pour sabrer les prestations, le schéma de leur obsessionnelle haine du modèle social français se reproduit (indéfiniment ?) au bénéfice espéré de blaqueroque et autres assurances privées.


                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 24 mai 10:01

                  @suispersonne
                    Nous sommes tous des imposteurs en puissance.
                    Qu’attendez-vous pour vous mettre sur les listes des imposteurs en chef ?
                   smiley


                • ddacoudre ddacoudre 24 mai 21:49

                  @suispersonne
                  bonjour
                  tu soulève un vieux problème, nos gouvernant de droite ne se sont jamais cachés de leur volonté de tout libéraliser pour permettre à ceux qui ont des capitaux de s’enrichir, quand Chirac était ministre de VGD il avait organisé les états généraux de la sécurité sociale pour voir s’il était possible de la passer sous système d’assurance privé. notre nature instinctive égoïste nous rend sourd aux réalités de l’interdépendance collective mondiale. le désir de bénéficier d’avantage sans avoir à les financer par le travail humain épaulé de la technologie, n’est rien d’autre qu’un désir naturel du comportement animalier du cueilleur, encré en nous héréditairement. et tous ceux qui nous poussent à le faire surgir pour s’en enrichir nous abusent.
                  cordialement ddacoudre overblog


                • suispersonne 26 mai 15:29

                  @ddacoudre
                  N’oubliez pas que parmi les 90 « trous de la sécu » artificiellement créés par les gouvernants depuis 1948 en ne versant pas les cotisations employeur de l’état, puis en développant les exonérations de cotisations non financées, le pire moment aura été une des racines de la révolte de mai 68 : les ordonnances jeanneney, qui ont dépouillé les partenaires sociaux de leur liberté de gestion.
                  Le pactole fait baver les assurances privées depuis 1946.
                  Il faut être vraiment stupide (ou malhonnête) pour prétendre que les assurances privées seraient plus efficaces et moins chères ... exact contraire de leur philosophie.
                  Pour les carencés cognitifs : que font les pirates des autoroutes depuis le cadeau de villepin ?


                • Armelle Armelle 26 mai 19:29

                  @suispersonne
                  Non de diou, c’est impressionnant le nombre de conneries que l’âne suispersonne peut nous sortir chaque jour !!! 
                  Ses âneries montrent à quel point ses carences cognitives sont profondes, il a dû avoir Rosemar en guise d’enseignante, ça ne fait aucun doute !!!
                  « Le pactole fait baver les assurances privées depuis 1946 » Mais quelle connerie ! C’est pour ça que les gestionnaire du régime générale ne cessent de pomper dans les caisses privées, notamment la caisse des cadres. N’importe quoi, mais vraiment n’importe quoi !!! 
                  Tu es décidément à moitié c.., ce qui est dommage, c’est que tu as hérité de mauvaise moitié ! Je plains les gamins dans une telle misère intellectuelle...en espérant qu’il n’y en ait pas !!! Pôv gosses...


                • titi titi 24 mai 11:30

                  @L’auteur

                  Oulàlàa beaucoup de bêtises...

                  La financement de la sécurité sociale par les cotisations ça n’a jamais fonctionné.

                  Ni aujourd’hui, ni hier, ni avant hier.

                  Vous parlez de la CADES. La CADES a été créé pour amortir les déficits cumulés d’avant 1990 : il y a 40 le système social francais ne fonctionnait déjà pas.

                  La CSG est passée de 0 euros en 1990 à plus de 120 milliards qui sont pris des poches des francais. Et le déficit est toujours là.

                  La CSG + transferts de TVA, c’est 40% du budget de la sécu toutes branches confondues.
                  Et en même temps, un salarié ne touche que 60% de son « super brut ».

                  Ca va s’arrêter quand ? Quand le salarié touchera 0% de son salaire ?
                  Que tout partira pour financer la « solidarité »

                  Le seule moyen de sortir de la spirale hausse des cotisations => baisse de le compétitivité => perte de marchés => perte d’emplois => déficit => hausse des cotisation, c’est de trouver un autre moyen de financer qui fait contribuer les importations des pays à bas coûts.

                  Donc déjà appliquer la TVA sur les colis de moins de 150 euros en provenance d’Asie. Ou alors empêcher l’achat par des particuliers, pour que la TVA pleine soit récupérée au moment de la revente.
                  Et ensuite augmenter la TVA tout court (elle est à 25% au Danemark, 23% en Pologne)
                  Et encore après mettre en place une TVA sociale et éventuellement une TVA « luxe » comme elle existait dans les années 80, pour cibler les iPhone et autres conneries.


                  • ddacoudre ddacoudre 24 mai 21:55

                    @titi
                    bonjour titi
                    je ne suis jamais avare de conneries, tu écris 120 milliards qui sont pris des poches des francais. Et le déficit est toujours là.

                    non titi c’est dans la poche des seuls salariés. toute participation de l’entreprise et des riches est racheté par ceux qui travaillent, et en majorité, même s’il y a des indépendants artisans ou professions libérale, ce sont les salariés qui sont les financeurs de tous..
                    https://ddacoudre.over-blog.com/2025/05/les-salaries-source-du-capital.html
                    cordialement. ddacoudre overblog


                  • titi titi 25 mai 10:56

                    @ddacoudre

                    Alors je sais que c’est un leitmotiv de la gauche de dire que les revenus non salariés ne participent pas à l’effort collectif, mais c’est totalement faux.

                    La CSG est due sur tous les revenus, y compris non salariés.

                    Les bailleurs, les boursicouteurs, et même les gagnants du loto la paient.
                    Ils paient même, en plus une « prélèvement de solidarité », alors même que cela ne leur ouvre aucun droit.

                    Donc ce sont bien 120 milliards pris aux francais, et pas uniquement aux salariés.

                    Et non, ce ne sont pas les salariés qui sont financeurs de tous.

                    Et cela depuis plus de 35 ans.


                  • ddacoudre ddacoudre 25 mai 21:22

                    @titi
                    bonjour
                    Titi nous devons notre existence à ceux qui produisent dans les activités primaires agricultures et industries ; ce sont eux qui dégagent les production qui ont été transformé en valeur monétaire pour permettre les échanges. les autres se sont contenter de proposer leurs services qui ont été rémunéré avec les production du salaria convertie en monnaie. cela n’a rien à voir avec la gauche ou la droite, c’est une réalité inconditionnelle l’on ne se nourrit pas avec la coupe de cheveux d’un coifeur ou la conduite d’un camionneur, mais bien ce que l’on met dans son assiette. tout le reste n’est que la conséquence de la circulation de la valeur monétaire de leur travail qui peut être cumulé et s’est cumulé au fils des siècles. cela ne signifie pas que les autres n’ont pas leur place et que par leur consommation avec la monnaie capté par l’organisation libérale capitalistique il ne concourent pas à la croissance. mais tout ce qu’ils ont acquis provient du travail de l’activité primaire, comme pour les fonctionnaires.https://ddacoudre.over-blog.com/2025/05/les-salaries-source-du-capital.htmlcordialement.


                  • titi titi 27 mai 12:04

                    @ddacoudre

                    Belle pirouette...

                    Mais ça ne change rien au fait que le système social de répartition, il est aujourd’hui à 40% financé hors « cotisation ».

                    Et que c’est une tendance de fond initiée il y a plus de 35 ans.

                    Vu que c’était son essence, on peut dire que ce système est mort il y a plus de 35 ans.

                    Ceci étant dit deux remarques :
                    Les boursicoteurs, qui abondent à la CSG, et au RDS, sans contrepartie, peuvent réaliser des plus values complétement déconnectées des réalités agricoles et industrielles que vous décrivez.

                    Ceux qui aujourd’hui produisent dans les activités agricoles et industrielles, ils ne sont plus en France. Donc non ils ne peuvent pas contribuer à notre système par leurs cotisations : ils ne sont pas là.
                    Donc il faut trouver autre chose.

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