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Accueil du site > Tribune Libre > Tchétchénie, Gaza : quand la mort des civils ne pèse pas le même (...)

Tchétchénie, Gaza : quand la mort des civils ne pèse pas le même poids

Sous un ciel de plomb, Grozny, 1999 : l’odeur âcre de la poudre et du béton pulvérisé envahit les rues, tandis que des cris percent le grondement des obus. À des milliers de kilomètres, Gaza, 2023 : la poussière des immeubles effondrés étouffe l’air et les pleurs des survivants résonnent sous les drones. Deux conflits, deux tragédies humaines, des dizaines de milliers de civils fauchés. Pourtant, l’un a secoué les consciences mondiales, l’autre s’est éteint dans l’indifférence. Pourquoi ?

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La deuxième guerre de Tchétchénie : un carnage dans l’ombre 

La deuxième guerre de Tchétchénie (1999-2009) s’ouvre dans un chaos sanglant. Après l’échec de la première guerre (1994-1996), la Russie, sous la férule de Vladimir Poutine, lance une campagne brutale pour écraser les velléités indépendantistes. Grozny, la capitale tchétchène, est réduite à un champ de ruines par des bombardements indiscriminés. Selon les estimations, entre 25 000 et 80 000 civils périssent, bien que les chiffres précis restent flous, masqués par la censure russe. Les rapports d’organisations humanitaires, comme celui de Médecins sans frontières en 2000, décrivent des villages rasés, des exécutions sommaires et des camps de "filtration" où les tortures sont monnaie courante.

 

Kremlin Dismisses ICC Arrest Warrant against Putin - World news - Tasnim  News Agency

 

Un journal tenu par une habitante de Grozny, Zainap Gashaeva, retrouvé dans les archives de l’ONG Memorial, témoigne de l’horreur : "Les bombes tombent sans répit. Ma voisine, Aïcha, a perdu ses trois enfants sous les décombres. Nous n’avons plus d’eau, plus de pain, seulement la peur." Ce récit, poignant, reflète le quotidien des civils piégés, abandonnés à leur sort. Les "nettoyages" (zachistki) menés par l’armée russe ciblent hommes, femmes, vieillards, souvent sans distinction. Une lettre d’un soldat russe, interceptée par des militants, confesse : "On nous ordonne de tirer sur tout ce qui bouge. Je ne sais plus qui est ennemi."

L’absence de couverture médiatique internationale aggrave l’isolement des Tchétchènes. La Russie verrouille l’accès aux journalistes étrangers, et les rares reportages, comme ceux de la journaliste Anna Politkovskaïa, assassinée en 2006, sont étouffés par la répression. L’indifférence mondiale s’explique aussi par la fatigue post-Guerre froide : l’Occident, préoccupé par ses propres défis, ferme les yeux sur un conflit perçu comme une affaire interne russe.

 

Fichier:Plaque Avenue Anna Politkovskaïa - Paris XII (FR75) - 2021-01-22 - 1.jpg

 

Le conflit Israël-Hamas : un drame sous les projecteur

À Gaza, le conflit qui s’intensifie depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 prend une ampleur tragique. Les frappes israéliennes, en réponse aux roquettes et à l’assaut initial, font des ravages : selon l'ONU, plus de 40 000 civils palestiniens auraient péri en deux ans, majoritairement des femmes et des enfants. Les images de quartiers dévastés, d’hôpitaux débordés, de familles errant dans les décombres inondent les réseaux sociaux. Un témoignage recueilli par Al Jazeera en 2024 rapporte les mots d’une mère de Rafah : "Mon fils jouait dehors. Une bombe l’a emporté. Je n’ai retrouvé que sa sandale".

 

Crimes de guerre et politiques de terreur en Tchétchénie (1994-2004) |  msf-crash.org

 

Les similitudes avec la Tchétchénie sont frappantes. Comme à Grozny, les bombardements à Gaza sont critiqués pour leur caractère indiscriminé, touchant écoles, mosquées et hôpitaux. Les justifications sont similaires : la Russie invoquait la lutte contre le "terrorisme" tchétchène, Israël celle contre le Hamas. Dans les deux cas, la population civile paie le prix fort. Un rapport d’Amnesty International de 2023 note : "Les frappes israéliennes ont souvent ignoré le principe de proportionnalité, causant des pertes civiles massives."

 

File:Jielbeaumadier manifestation pro-palestine paris 2014.jpeg

 

Pourtant, contrairement à la Tchétchénie, Gaza mobilise l’opinion mondiale. Des manifestations pro-palestiniennes secouent les capitales, de Londres à Jakarta. Les réseaux sociaux, absents lors du conflit tchétchène, amplifient les voix des victimes. Une vidéo virale de 2025, montrant un enfant extrait des décombres, cumule de très nombreuses vues, galvanisant les appels à un cessez-le-feu. Ce contraste s’explique par la centralité géopolitique du conflit israélo-palestinien, nourri par des décennies de tensions et une couverture médiatique continue.

 

 

Pourquoi l’indifférence pour la Tchétchénie ?

La Tchétchénie, enclave caucasienne, souffre d’un véritable déficit de visibilité. La Russie, puissance autoritaire, impose un blackout médiatique. Les rares journalistes, comme Politkovskaïa, paient de leur vie leur courage. Un rapport de Human Rights Watch de 2001, basé sur des témoignages de réfugiés, décrit des scènes glaçantes : "Des soldats russes ont abattu 17 civils dans un marché d’Alkhan-Yurt. Personne n’a été jugé." Ce silence international est aussi lié à la realpolitik : en 1999, l’Occident cherche à ménager Poutine, nouvel homme fort du Kremlin, pour des raisons économiques et stratégiques.

 

Second Chechen what year? The war in Chechnya is a black page in the  history of Russia. Peacekeeping initiatives and activities of humanitarian  organizations

 

À l’inverse, le conflit Israël-Hamas est un aimant géopolitique. Les États-Unis, alliés d’Israël, et les pays arabes, soutiens des Palestiniens, alimentent un débat mondial. La diaspora palestinienne, active et organisée, relaie les récits de Gaza, contrairement à la diaspora tchétchène, beaucoup plus discrète. Une archive de l’ONU de 2000 révèle une tentative avortée de condamner la Russie pour ses exactions en Tchétchénie, bloquée par un veto au Conseil de sécurité. Israël, en revanche, fait face à des résolutions répétées, bien que souvent symboliques.

 

File:Fars Photo of Destruction in Gaza Strip during 2023 War 18.jpg

 

L’émotion joue aussi un rôle. Le conflit israélo-palestinien, chargé d’histoire – de l’Holocauste à la Nakba –, touche des cordes sensibles. Une lettre d’un habitant de Gaza, publiée dans un journal local en 2025, illustre cette résonance : "Nous ne sommes pas des numéros. Chaque maison détruite est une histoire brisée." La Tchétchénie, perçue comme un conflit périphérique, n’a jamais suscité une telle empathie globale.

 

Les leçons d’un silence et d’un vacarme

Les deux conflits, malgré leurs parallèles, révèlent une inégalité criante dans la mémoire collective. À Grozny comme à Gaza, les civils sont victimes d’une logique guerrière où la fin justifie les moyens. Pourtant, la Tchétchénie reste une note de bas de page dans l’histoire contemporaine, tandis que Gaza est un cri retentissant. Cette disparité interroge la responsabilité des médias, des États et des citoyens. Pourquoi certains morts pèsent-ils plus lourd que d’autres ?

Les archives montrent que la vérité émerge souvent trop tard. Un témoignage recueilli par Memorial en 2002 rapporte l’histoire d’un vieillard tchétchène : "Ils ont brûlé mon village. J’ai enterré mes fils sous les étoiles, seul. Le monde n’a rien vu." À Gaza, les récits affluent en temps réel, mais la surmédiatisation n’empêche pas l’inaction. Les résolutions de l’ONU, les rapports d’ONG, les cris des victimes : tout cela se heurte à la realpolitik.

L’histoire nous enseigne une leçon particulièrement amère : sans relais médiatique, sans poids géopolitique, les tragédies humaines risquent l’oubli. Grozny et Gaza, dans leur douleur commune, rappellent que la justice internationale est sélective. Reste à espérer que les cendres des uns et les ruines des autres incitent à une mémoire plus équitable, où chaque vie compte, qu’elle soit tchétchène ou palestinienne.

 

 


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64 réactions à cet article    


  • Seth 27 mai 14:25

    Certes, certes...

    Il y eut aussi la Yougoslavie, la Libye, l’Aghanistan, l’Irak...


    • @Seth

      Les similitudes entre le conflit en Tchétchénie et Gaza sont frappantes. Deux pays agressés par des attaques terroristes qui répliquent très rapidement, avec des bombardements indiscriminés sur des cibles géographiques où il y a une forte concentration de civils : Grozny pour la Russie, Gaza pour Israël. 

      Les conflits que vous citez, bien que tragiques, ne partagent aucune similitude avec ceux de Tchétchénie ou de Gaza.


    • Christophe 27 mai 15:03

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Vous auriez pu aussi parler de Falloujah en Irak qui ont vécu la même chose qu’à Gozny, mais les bombes au phosphore et chimiques étaient ... occidentales.

      En fait Gozny est comme pas mal de villes irakienne, la stratégie occidentale est très simple, pour préserver ses soldats, elle assassine les civils pour saper le moral, héritage des bombardement sur l’Allemagne de la seconde guerre mondiale où les occidentaux ont rasé les villes de civils, et exclusivement civils, avec des bombes incendiaires. Vous retrouvez cette technique dans les frappes préventives américaines au Laos, Cambodge, ... faisant directement plus de 30 millions de morts et plus de 50 millions indirectement (les bombes chimiques ont des tendance de durabilité) : Merci Kissinger et Nixon !

      En effet, il faut se révolter contre les morts civils, mais il faut aussi balayer devant sa porte plutôt que d’applaudir nos massacres et pointer du doigt ceux des autres. Surtout que vous oubliez totalement beaucoup de massacres de responsabilité occidentale.


    • Seth 27 mai 15:57

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Aucune je vous l’accorde, ils sont les purs produits de l’otan tout comme l’Ukraine en ce moment.

      Gaza est la manifestation ultra-violente d’un conflit larvé et toujours sanglant entre les autochtones et les envahisseurs de la Palestine dont les membres de l’otan furent les premiers responsable par leur soutien aveugle du sionisme.

      Donc la comparaison avec la Tchétchénie (conflit que je ne connais pas bien) est discutable puisque apparemment le seul conflit russe.

      Le rapport entre les résultats des différents initiateurs de guerre est donc nettement déséquilibré.


    • @Seth

      Mon article met en lumière les similitudes dans la tragédie des pertes civiles en Tchétchénie et à Gaza, deux conflits où les populations locales subissent des violences extrêmes dans des contextes géopolitiques complexes. Réduire Gaza à une simple opposition entre « autochtones » et « envahisseurs » ou attribuer tous les maux à l’OTAN est une simplification qui occulte les responsabilités multiples, y compris celles des acteurs locaux et internationaux.

      Quant à la Russie de Poutine, son régime autoritaire, responsable de la dévastation en Tchétchénie et d’interventions brutales ailleurs, est loin d’être un modèle d’innocence. Cessons de chercher un seul coupable et concentrons-nous sur le sort des civils, qui reste le cœur de mon propos.

    • tonimarus45 27 mai 17:33

      @Seth bonjour la guerre de tchethenie c’etait il y a 25 ans et je ne pense pas que les medias de l’epoque l’aient passe sous silence ;GAZA C’EST MAINTENANT


    • tonimarus45 27 mai 17:37

      @Christophe bien vu


    • @tonimarus45

      Et l’agression de l’Ukraine par le régime totalitaire de Poutine, votre idôle, C’EST MAINTENANT AUSSI !


    • tonimarus45 27 mai 17:50

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia bonjour  arretez d’etre offensant a mon egard , je ne le suis pas envers vous .J’ai dit et redit ce qui avait pousse ,poutine a se croire oblige d’envahir o l’ukraine
       ?Et peut etre en fait aussi pour proteger les populations russophones des regions secessionnistes, bombardees de 2014 a 2022 et la veille d’une attaque majeure de ses regions suite a minsk 1 et 2 qui avaient servi comme la avoue et hollande et merkel de rearmer kiev ?Comme l’avait fait l’otan bombardant la serbie( qui n’avait agresse aucun pays de l’organisation) pendant plus de 70jours pour proteger les « kosovars »


    • tonimarus45 27 mai 17:51

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia oui c’est maintenat aussi ,mais a ma connaissance personne ne parle là de genocide


    • @tonimarus45

      Il s’agit d’un prétexte bidon et tout le monde le sait très bien. Dans les années 1930, un petit moustachu avait fait la même chose pour « protéger les germanophones » des Sudètes et on sait très bien ce que cela a donné comme résultat catastrophique... Maintenant, libre à vous de croire à cette comédie qui ne trompe personne.


    • V_Parlier V_Parlier 27 mai 18:33

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      « Cessons de chercher un seul coupable » : Pourtant votre obsession sur la Russie en ce moment n’a pas de limites. En plus vous mentez en prétendant que la Russie avait été traitée avec plus d’indulgence. Et comme d’habitude, non non, il n’y avait pas d’horreurs du côté des gentils combattants pour le califat du Caucase, oh non non...
      « L’indignation » pour Gaza n’est d’ailleurs de bon ton que maintenant car les gouvernements européens ont peur que l’affaire sème le chaos chez eux.


    • @V_Parlier

      Vous avez le droit de vous exprimer, c’est ce que vous faites, comme je le fais également.

      Je vous laisse responsable de vos projections, elles ne correspondent pas à mes propos.


    • Octave Lebel Octave Lebel 27 mai 14:56

      Il semblerait qu’il faille compenser l’horreur et la mauvaise conscience que suscitent les dirigeants israéliens, états-uniens et européens dont la France à la résipiscence tardive par une autre horreur afin que les apparences des gens s’exposant civilisés soient sauves et qu’ils se sentent le cœur de nous faire une leçon de morale smiley 


      • tonimarus45 27 mai 17:35

        @Octave Lebel bien vi concernat l’auteur


      • tonimarus45 27 mai 17:35

        @tonimarus45 excuse « bien vu »


      • @tonimarus45

        Vous ne voyez que ce qui vous arrange... C’est comme Poutine, il voit des nazis partout sauf lorsqu’ils sont dans son propre pays et que ça lui est bien utile !


      • tonimarus45 27 mai 18:02

        Giuseppe di Bella di Santa Sofia  non je pense qu’il y a des similitudes entre l’action de l’otan en serbie et celle de poutine en ukraine, mais bien sur il n’y a pas que cela ;Ceci dit comme tout un chacun sur ce site vous pouvez ne pas etre d’accord, bien sur


      • @tonimarus45

        C’est votre avis et il n’engage que vous, en effet.


      • tonimarus45 27 mai 18:37

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia«  »« C’est votre avis et il n’engage que vous, en effet. »«  » comme vous aussi,non ??.Je vous fait remarquer en toute amitie, que selon mes conseils, je ne m’adressait au tout debut qu’a ceux ,comment disiez vous des « muppets schow » et ce n’est que parce que vous m’avez interpelle que je vous ai repondu


      • V_Parlier V_Parlier 27 mai 18:42

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        Ah, mais bien sûr, il n’y en a pas...
        https://odysee.com/@v_parlier:1/les-experts-ont-parl%C3%A9-pas-de-nazis-en:e
        (Et la bonne moitié des extraits précèdent même de peu le coup de maidan)


      • tonimarus45 27 mai 18:50

        Guiseppe di Bella di Santa Sofia—Et comme je disait « il n’y a pas que cela » et par exemple
        «  »«  »«  On peut dire que le conflit russo/ukrainien a commence bien avant l’annee 2022 et quid des bombardements des provinces secessionistes, qui avaient droit de refuser le coup d’etat du maidam et les mesures restrictives contre les russophones qui ont suivi, et ce pendant 8 ans de 2014 a 2022.de plus dois je vous rappeler les evenements qui ont fait que la russie a cru bon d’intervenir
        -
        -Comme d’habitude,certains oublient les promesses faites lors de la chute de l’urrss, ((que l’otan n’irait pas au dela de l’allemagne,)) puis le « maidan » instriumentalise , manipule , finance par les etats unis’(nuland s’en est explique)puis les accords lors de ce maidan garantis par la presence de gouvernements euroeens presents ,dont la france,, accords dechires le lendemain obligeant le president legitimement elu, craignant pour sa vie a s’enfuir , puis la demande de discussion sur la securite en europe et en russie demandee par ces derniers auquels on a repondu NON, puis les accords de minsk que l’ukraine n’a jamais voulu appliquer et au sujet desquels et hollande et merkel declarerent qu’il n’avaient servi qu’a armer l’ukraine ,puis au debut de la guerre, les accords signes en turquie par les negociateurs et que « boris jhonson » fit capoter
        Donc oui les etats unis et leurs caniches habituels ont pousse la russie au conflit
        En outre , si « zelenski » avait interine les accords en turquie, accords paraphes je le repete par les negociateurs, le conflit se serait acheve sitot commence,et le « donbass » serait toujours ukrainien ; il n’a qu’a s’en prendre a lui-meme -Et j’en oublie surement
        Au sujet du maidan ou en est l’enquete sur ces snipers qui tiraient et policiers ukrainiens et sur les protestataires ??? c’est curieux comme certains perdent la memoire lorsque cela les arrange ???—« »« »« 
        CECI BIEN SUR N’ENGAGE QUE MOI ??? ceci etait une reponse a »cabanel"


      • tonimarus45 27 mai 18:57

        @tonimarus45 oups erreur «  »«  » que selon VOS conseils, je ne m’adressait au tout debut qu’a ceux ,comment disiez vous des « muppets schow » et ce n’est que parce que vous m’avez interpelle que je vous ai repondu


      • @V_Parlier

        Un lien vers un site qui est bien connu pour son contenu controversé, complotiste, antisémite, etc. Sérieusement ? 


      • chantecler chantecler 28 mai 07:22

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        Ouais, mais à l’inverse il y en a qui ne voient jamais de nazis même quand ils se rassemblent et défilent au pas de l’oie avec des brassards et des étendards à croix gammées !
        Farceur !


      • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 08:29

        @Octave Lebel
        Analyse partagée.
        Utiliser un drame pour en relativiser un autre est une manœuvre grossière.
        La tendance philosémite de l’auteur en fait un mauvais avocat de Netanyahu, avec une plaidoirie déjà été utilisée sans succès par BHL :
         « L’État hébreu, à en croire cette vox populi mondialisée, serait un État génocidaire, et il devient, ce mot de génocide, le mot magique, le mot qui tue, le mot qui déshumanise et qui, divine surprise, exonère de toute responsabilité les Européens et, au-delà des Européens, le monde, qui ont massacré les Juifs, siècle après siècle, par millions, avant, il y a quatre-vingt-deux ans, de mettre en œuvre la solution finale. » 


      • Eric F Eric F 28 mai 14:17

        @chantecler
        Des nazis avec croix gammée défilant au pas de l’oie, ça ne coure quand même pas les rues. On n’est tout de même pas dans le cadre d’une guerre de stalinistes contre des hitéristes !


      • @chantecler

        La Russie peut, dans ce cas, envahir de nombreux pays d’Europe ! Vous oubliez de préciser que ces mouvements marginaux n’ont aucun poids politique en Ukraine. Leurs scores aux élections sont toujours dérisoires (moins de 5 % des suffrages).

        Sérieusement, vous pensez qu’il n’y a pas de néo-nazis en Russie ? Poutine tolère ces mouvements lorsqu’ils servent ses intérêts. Qu’attendre d’autre de la part d’un ex-agent du KGB, la police politique de l’URSS qui avait les mêmes méthodes que celles de la Gestapo ?


      • Christophe 28 mai 17:05

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        C’est comme Poutine, il voit des nazis partout

        Vous êtes là dans la propagande la plus grossière !

        Poutine en voit en effet, moi aussi, m’étant un minium documenté il ne souffre d’aucun doute que la partie occidentale de l’Ukraine vénère les valeurs du nazisme, ils les ont même introduite dans leur culture nationale ; ce n’est pas moi qui le dit, mais un chercheur en histoire germano-polonais (même pas russe) qui aujourd’hui est interdit d’entrée en Ukraine pour avoir fait sa thèse de doctorat sur ce sujet mais n’ayant pas eu la délicatesse de passer devant les responsables de la propagande ukrainienne. Ah cette thèse date de 2015 et elle explicite clairement que l’Ukraine occidental a, depuis 1991, fait l’apologie des valeurs du nazisme.

        Quand on fouille un peu l’histoire, la vraie, pas celle racontée par les propagandistes anglosaxons, il s’avère que la diaspora ukrainienne du Canada et des USA est revenue en Ukraine dans les oblasts de Volhynie et de Galicie, berceaux du nazisme ukrainien. Cette diaspora, comme je l’ai montré dans cette article, est d’origine nazi et a cultivé les valeurs du nazisme en s’exonérant de l’antisémitisme, les anglosaxons n’ayant besoin que de l’anticommunisme des nazis.

        Vous revendiquez un statut de chercheur, si vous êtes docteur c’est assez pitoyable de parler de sujets dont vous avez si peu de connaissances ; cela ne grandit pas le monde de la recherche.


      • Christophe 28 mai 17:11

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Vous revendiquez même d’être historien de formation, vous en êtes sûr ?


      • Christophe 28 mai 17:21

        @tonimarus45

        Pour l’origine du conflit je renvoie sur le projet Aerodynamic de la CIA.

        Ce projet lancé dans les années 1950 s’appuie déjà sur les nazis ukrainiens récupérés en grand nombre aux USA et au Canada. Ce sont les descendants de ces nazis, éduqués au nazisme exonéré de son penchant antisémite, qui sont revenus en Ukraine en 1991. Depuis 1991, dans les deux oblast à l’origine du nazisme ukrainien sont démantelés les statuts en hommage aux victimes de la shoa et des libérateurs soviétiques pour honorer les nazis ukrainiens. C’est depuis 1991 que le nazisme s’impose dans la culture ukrainienne occidentale avant de gagner petit à petit le centre de l’Ukraine, merci les finances des pas anglosaxons qui ont toujours historiquement soutenu le nazisme.


      • Phil 28 mai 17:23

        @Christophe
        Bonjour, merci pour ce rappel essentiel.


      • Christophe 28 mai 17:33

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        La nazisme n’est pas marginal en Ukraine. Si en effet Svoboda ne fait pas énormément de voix aux élections, il s’avère que nombre d’élu partagent des valeurs relativement proches de celles des nazis. L’exemple le plus criant étant le maire de Kiev qui n’est pas de Svoboda mais défend des thèses nazies !


      • V_Parlier V_Parlier 28 mai 19:55

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        « Un lien vers un site qui est bien connu pour son contenu controversé, complotiste etc... »
        Une vidéo que j’avais mise en ligne (donc complotiste comme moi bien sûr) il y a dix ans et qui rassemblait des extraits :
         Des bandéristes ukrainiens (et pas que les pékins dans la rue) se mettant eux mêmes en scène (y compris des gars qui ont obtenu des postes clés)
         Les commentaires des médias français de l’époque, mis en parallèle. Il n’y a qu’au début que France TV percute un peu, mais ensuite la ligne est définie, terminé, on rentre dans le délire imaginatif et l’inversion accusatoire.

        Il n’y a même pas 5% de contenu de TV russe, peut-être même moins encore. Mais diffuser ça, c’est déjà complotiste.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 mai 15:53

        Bonjour,

        Voilà encore un article de votre part qui pose de saines questions. Je veux signaler une des raisons qui explique le grand silence qui a entouré cette deuxième guerre de Tchétchénie. Elle fut en effet abominable et cela n’est pas encore suffisamment connu aujourd’hui. Poutine et ses proches se vantent d’avoir reconstruit Grosny laissant ainsi entendre que tous les malheurs de cette guerre sont effacés et oubliés. Il n’en est rien. De même, La propagande poutinienne insiste sur le fait que les musulmans de Kadirov sont maintenant de fidèles collaborateurs de l’armée russe. Il s’agit d’une minorité. Dans la guerre actuelle en Ukraine, il y a probablement autant de Tchétchène avec les ukrainiens qu’il n’y en a avec l’armée russe. La fracture entre la Russie et les tchétchènes n’est pas prête à se refermer.

        Un élément essentiel pour expliquer ce silence se trouve dans la compréhension de la situation internationale à l’époque. L’impérialisme américain n’a jamais autant appuyé la politique de la Russie que dans cette période. Les dirigeants américains voulaient aider le plus possible Poutine à consolider la nouvelle situation de l’ancien bloc de l’Est après la restauration du capitalisme. C’était pour les américains autant que pour Poutine une grande victoire.

        Or cette réalité est, elle aussi, cachée des deux côtés. Poutine veut construire le mythe d’une OTAN éternellement agressive contre la Russie. Elle aurait, selon lui, éternellement cherché à s’étendre vers l’Est, et cela, encore plus dans cette période.

        J’ai montré que c’est faux et j’ai d’ailleurs exhibé un document qui le prouve. À cette époque, l’OTAN a refusé l’adhésion de pays (Pologne, Hongrie, Tchéquie) qui remplissaient pourtant toutes les conditions demandées. (voir la reproduction de ce document, sur « papier rose » dans mon article « Où en sont les relations entre Poutine et les dirigeants américains ?). 

        Les dirigeants américains ne veulent pas davantage montrer ce que fut leur politique à cette époque. Ce fut un tournant important dans les relations diplomatiques entre les deux blocs. Auparavant, c’était la question du désarmement qui était prioritaire dans toutes les discussions diplomatiques. À ce moment, et soudainement, ce fut la prétendue lutte commune »contre le terrorisme« qui devint leur principale préoccupation.

        L’étroite collaboration des deux puissances sur cette question est clairement apparue en mai 2002 lors du sommet de Rome du Conseil OTAN-Russie, Poutine déclarait, lors de ce sommet (voir les pages 17 et 18 en suivant le lien) : 

         »Le 11 septembre de l’année dernière, le terrorisme a fait des milliers de victimes à New York. Et tout récemment, le 9 mai, jour de célébration de la Grande victoire sur le fascisme, les terroristes n’ont épargné ni les femmes, ni les vieillards, ni les enfants dans la ville russe de Kaspiisk. Ils ont violé la mémoire de ceux qui ont apporté au monde la liberté et l’espoir. Nous ne devons pas oublier qu’il y a plus d’un demi-siècle, l’humanité a payé de dizaines de millions de vies le manque de clairvoyance criminel et l’hésitation des hommes politiques à unir leurs forces contre l’ennemi commun. Nous sommes maintenant confrontés à une tâche d’une ampleur comparable, si l’on se réfère à l’histoire. Oui, la menace actuelle se présente sous une autre forme et son origine est différente, mais elle n’en est pas moins dangereuse pour le sort de l’humanité. C’est pourquoi toutes les institutions et formes de coopération internationales doivent maintenant prouver qu’elles sont pertinentes et capables de relever les nouveaux défis."   

        La « lutte contre le terrorisme » était le prétexte à cette guerre de Tchétchénie et Poutine était assuré au minimum d’un silence complice des autorités américaines. Bien évidemment, les autres pays de l’OTAN se sont alignés sur cette politique.


        • Bonjour @Jean Dugenêt,


          Merci pour votre commentaire éclairant et pour cette analyse fouillée qui enrichit le débat autour de mon article. Je partage pleinement votre point de vue sur le silence assourdissant qui a entouré la deuxième guerre de Tchétchénie, un conflit d’une brutalité extrême dont les cicatrices, comme vous le soulignez, sont loin d’être effacées, malgré la propagande de reconstruction de Grozny ou le ralliement affiché de certains Tchétchènes à la Russie. Votre remarque sur la fracture persistante entre la Russie et les Tchétchènes est cruciale et mérite d’être davantage mise en lumière.

          Votre point sur le contexte international de l’époque est particulièrement pertinent. L’idée d’une collaboration tacite entre les États-Unis et la Russie, sous le prétexte de la « lutte contre le terrorisme », éclaire en effet le silence complice autour des exactions en Tchétchénie. Le sommet de Rome de 2002, que vous citez, illustre parfaitement cette convergence d’intérêts momentanée, où la rhétorique antiterroriste a servi à justifier des politiques brutales tout en occultant les souffrances civiles. Cela fait écho à la manière dont certains conflits, comme celui de Gaza, peuvent être instrumentalisés ou minimisés selon les agendas géopolitiques.

          Je rejoins également votre critique du mythe d’une OTAN systématiquement agressive, propagé par Poutine pour servir son narratif. Votre référence au refus d’adhésion de certains pays d’Europe de l’Est à l’OTAN à l’époque est un argument solide pour déconstruire cette vision manichéenne. De la même manière, blâmer uniquement l’OTAN pour tous les conflits, comme certains le font, ignore les responsabilités d’autres acteurs, y compris la Russie autoritaire de Poutine, dont les agissements en Tchétchénie ou en Ukraine parlent d’eux-mêmes.

          Les similitudes entre la Tchétchénie et Gaza résident précisément dans ces dynamiques : des civils pris en otage par des jeux de pouvoir géopolitiques, des narratifs simplistes qui masquent les responsabilités multiples, et une couverture médiatique souvent biaisée ou sélective.

          Merci encore pour votre contribution, qui met en lumière ces enjeux avec une grande clarté.

          Giuseppe


        • Eric F Eric F 27 mai 18:30

          Il a pu y avoir des connivences entre USA et Russie sur le conflit en Tchétchenie, mais à l’époque la position de la France était bien plus critique. Malgré les alertes de services secrets et diplomatiques étrangers, notre pays a accueilli des dizaines de milliers de ’’réfugiés politiques’’ tchétchènes, dont certains ont causé de graves troubles au pays d’accueil, dont le drame Samuel Paty. Et retour de bâton, la CEDH nous a condamné pour en avoir expulsés (il est temps de rejoindre le front des pays qui récuse cette cour).


          • tonimarus45 27 mai 18:55

            @Eric -ET oui samuel paty ?c’etait un gentil tchetchene ???,fils d’une famille ,a qui on avait donne l’asile politique, parce que martyrises par poutine ???.Bien sur aucune responsabilite de l’etat dans ce drame ????


          • Eric F Eric F 28 mai 12:16

            @tonimarus45
            L’état a eu tort d’accepter de donner l’asile politique à de nombreux dissidents tchétchènes malgré les alertes de services de renseignement et diplomates.

            Ceci étant, l’auteur a tort d’écrire que la France n’avait pas condamné les bombardements russes sur Grozny comme il le fait pour Gaza


          • V_Parlier V_Parlier 28 mai 20:02

            @Eric F
            Il y a eu le moment « pauvres tchétchènes à accueillir ». Puis le moment « les tchétchènes chez nous ». Quand ils tuaient quelqu’un, ces « résistants contre la Russie » devenaient tout à coup russes, et on changeait leur nom pour « Vladimir ». Mais on faisait avec.

            Puis, à la fin, les tchétchènes ont l’outrecuidance de déranger nos racailles locales. Là ils ont franchi la ligne rouge, même Mélenchon voulait tous les expulser ! Et comme Kadyrov il est pas beau, et bien ils devenaient tous des tchétchènes comme Kadyrov (celui qu’ils étaient censés fuir) et puis voilà. La gestion des tchétchènes ça parait très compliqué en France. Mais finalement c’est simple !


          • V_Parlier V_Parlier 28 mai 20:04

            @Eric F
            « Il a pu y avoir des connivences entre USA et Russie sur le conflit en Tchétchenie »
            Moi je pense qu’il y a eu du chantage de la part des USA auquel la Russie encore mal en point avait cédé. (On connait très bien les leaders des groupes armés, on peut vous arranger ça moyennant...)



          • juluch juluch 27 mai 21:30

            Tout à fait.....

            Que dire de plus sur votre article ??

            Tout a etait dis.


            • Bonjour @juluch et merci pour votre commentaire.

              Si je continue à écrire sur un site où une poignée d’individus me sont hostiles, jusqu’à souhaiter ma mort, c’est pour de nombreux lecteurs, comme vous, qui comprennent très bien où je veux en venir.


            • La Bête du Gévaudan 27 mai 23:58

              c’est très simple : Poutine n’est pas Juif, donc les « bonnes zâmes » s’en moquent... 

              Il est évident que la passion pour la Palestine est entièrement due à l’antisémitisme plus ou moins avoué de ses partisans... point barre... le reste n’est que littérature... c’est même devenu un signe de ralliement entre antisémites de tous bords... 

              Quand Poutine ou Assad écrasent les islamistes sous les bombes, ce sont de grands chefs tiers-mondistes... quand Netanyahou en fait autant, il est un « vilain sioniste »... et voilà tout... 

              Ajoutons que la Russie n’a aucune (il-)légitimité particulière en Tchétchénie et dans le nord-Caucase... Les tiers-mondistes couinent sur la présence israélienne sur le Golan, mais c’est du même acabit que la présence russe dans le Caucase, la présence chinoise sur la plateau du Tibet ou la présence française sur l’île de Corse, etc. Les pays configurent leurs dispositifs frontaliers en prévoyance des agressions externes.

              Alors, on chipote avec Israël uniquement parce-qu’ils sont Juifs et que beaucoup de gens sont antisémites... si les Israéliens étaient musulmans, vaudous, bouddhistes, athées ou zoroastriens (ou que sais-je), les gens s’en ficheraient éperdument comme ils se fichent des autres conflits. 


              • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 09:04

                @La Bête du Gévaudan
                « .. la passion pour la Palestine est entièrement due à l’antisémitisme plus ou moins avoué de ses partisans.. »
                Vous illustrez parfaitement les propos de Shulamit Aloni ancienne ministre israélienne de l’éducation d’Israël qui dit à propos de ce truisme (Interview édifiant 1mn27) « … c’est une ruse, nous l’utilisons tout le temps en Europe lorsque quelqu’un critique Israël on lui sort l’holocauste, quand dans ce pays (USA) les gens critiquent Israël, alors ils sont antisémites. Le réseau est fort il a beaucoup d’argent, les liens entre Israël et l’establishment juif américain sont forts, avec des médias entre autres… leur attitude est « Israël est ma patrie pour le meilleur et pour le pire » ils ne sont pas prêts à entendre la critique… il est bien plus facile d’accuser ceux qui critiquent certains actes du gouvernement israélien d’antisémitisme … cela justifie tout ce que nous faisons aux palestiniens … » 
                Nota : 
                Le lien affiche désormais que le compte YouTube a été clôturé.
                Encore un ...


              • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 09:07

                Si vous êtes rapide voici une copie à visionner avant qu’elle ne disparaisse aussi..

                https://youtube.com/shorts/g79oITtFUrA?si=RXgNB0_eQXGRozms


              • Phil 28 mai 13:57

                @La Bête du Gévaudan
                Commentaire désolant de poncifs bac à sable.


              • Eric F Eric F 28 mai 14:12

                @La Bête du Gévaudan
                Les chaines d’infos passent bien plus de temps à condamner les frappes russes sur l’Ukraine qui font une dizaine de morts, que sur les frappes israéliennes sur Gaza qui en font dix fois plus contre une population quinze fois moins nombreuse.

                Les affirmations du gouvernement israélien que les civils de Gaza le méritent parce qu’ils veulent un état, ou parce que leurs parents avaient voté pour le Hamas il y a près de vingt ans, sont représentatives de l’état d’esprit éradicateur. Du reste la consigne est que les survivants n’ont qu’à partir (où ça, dans nos pays pour se venger sur les juifs européens ?).
                Et vous défendez ça ?


              • Bonjour @La Bête du Gévaudan et merci pour votre intervention.

                J’attendais un commentaire comme le vôtre. J’en suis arrivé à la même conclusion. Je voulais l’écrire dans l’article mais j’espérais qu’une réflexion s’engage sur ce sujet. Encore une fois, vous faites preuve d’un grand discernement et d’une analyse qui est tout à fait pertinente. 


              • La Bête du Gévaudan 28 mai 15:07

                @L’apostilleur

                Cher monsieur, je ne me positionne pas par rapport aux opinions des dirigeants israéliens... j’ai mon propre avis  comme un grand garçon — sur la Shoah et son utilisation politique. 

                Voyez-vous, c’est comme pour l’héritage chrétien de nos pays... je n’attends pas après l’avis des hiérarques du Vatican pour avoir mon opinion indépendante et éclairée sur le sujet. 

                J’ai assez fréquenté les milieux « pourlapaix » pour savoir exactement à quoi m’en tenir sur leur sujet ! Quand un mari est cocu et s’en rend compte, n’allez pas lui expliquer en plus qu’il ne voit pas ce qu’il voit ! 

                J’ai assez lu, discuté, voyagé, fréquenté de monde de toutes origines et milieux, assez suivi le traitement intellectuel et politique de cette question, étudié l’histoire, le droit, l’ethnologie, la religion, pour me faire ma propre opinion. Et, comme vous pouvez le constater, mon opinion est des plus tranchées sur le sujet. Et je n’emploie pas de pincettes à appeler un chat un chat. N’en déplaise ! 


              • La Bête du Gévaudan 28 mai 15:35

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Toute personne non-antisémite qui a étudié le sujet et fréquenté les milieux « pourlapaix » en arrive à la même conclusion que nous. Le plus comique  si j’ose dire  c’est que nos détracteurs sont tellement imbus de leur passion qu’ils ne parviennent même pas à s’en rendre compte ! 

                Et à chaque reprise du conflit, c’est le même cinéma psychotique. Une partie de notre entourage bascule dans une danse de saint-guy antisioniste... sont-ce des loups-garous au clair de Lune ou des cro-magnons dansant autour du feu ? En tous cas ils nous offrent un sacré spectacle à chaque fois ! Ils sont comme ces internés en crise persuadés que le monde extérieur est ligué contre eux et que les médecins sont les fils-de-satan... oui bon... il faut attendre que ça passe... la crise finit toujours par retomber... Ce serait un fameux terrain d’étude pour le Docteur Charcot et les aliénistes ! 

                Le pire est qu’ils sont persuadés que nous sommes « sous influence » ! Si ils savaient comme nous nous indifférons de tout cela. Nous avons simplement des yeux pour voir ce que nous voyons en l’occurence une bouffée délirante antisémite , et voilà tout. 

                Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux

                C’est être libertin que d’avoir de bons yeux

                (Molière, Tartuffe)


              • Phil 28 mai 17:20

                @La Bête du Gévaudan
                « Psychotique », « Internés », « crise », « aliénistes », .....
                Vous avez là le même vocabulaire utilisé par les régimes les plus dictatoriaux et leurs adorateurs, pour désigner leurs opposants. C’est une technique bien connue que de « pathologiser » toute critique de l’interprétation de la marche du monde que vous voudriez vérité.


              • Phil 28 mai 17:35

                @L’apostilleur
                Merci.


              • Eric F Eric F 28 mai 17:43

                @La Bête du Gévaudan
                Vous piétinez sans vergogne les dizaines de milliers de morts civils dus au pilonnage massif de Gaza.

                Après les attentats du 7 octobre 23, un large courant de solidarité avec les victimes s’était répandu dans nos pays. Mais désormais le seul soutien à Israël vient de courants d’opinion anti-arabes et anti-musulmans, c’est à dire non par sympathie pour Israël (sauf intra communautaire) mais par antipathie pour ses cibles. Vous inversez le diagnostic.

                Il importe que les institutions représentatives juives -ainsi que les communicants patentés comme vous- s’écartent du soutien inconditionnel aux actions de la coalition ultranationaliste, çar ça ne passe plus, même auprès des mieux disposés.


              • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 19:21

                @La Bête du Gévaudan
                Pour comprendre, dites-nous.
                Approuvez vous l’occupation des territoires palestiniens par les colons juifs ?


              • Eric F Eric F 28 mai 19:35

                @L’apostilleur
                Ces colons affirment récupérer la terre promise à leurs ancêtres par le Tout Puissant


              • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 20:35

                @ la bête du Gévaudan 
                « ..je ne me positionne pas par rapport aux opinions des dirigeants israéliens... j’ai mon propre avis.. »
                Vous ne partagez pas pour autant la prise de conscience tardive de la rabbine Horvilleur qui dénonce « la faillite morale d’Israël  ».
                Avec Gaza, Israël a entamé son capital « antisémitisme » partagé depuis l’holocauste.
                Quel juif osera revendiquer ce parapluie historique piétiné à Gaza ??


              • L'apostilleur L’apostilleur 28 mai 23:00

                @La Bête du Gévaudan
                « ..J’ai assez lu, discuté, voyagé, fréquenté de monde de toutes origines et milieux, assez suivi le traitement intellectuel et politique de cette question, étudié l’histoire, le droit, l’ethnologie, la religion.. »
                Cela aurait-il flétri votre conscience ?
                Faut-il vous dire que la raison suffisait pour mesurer ce drame absolu à Gaza qui secoue celle de n’importe quel être humain ?
                Même ceux que ces musulmans extrémistes révulsent sont effondrés devant autant de détresse chez autant de miséreux.
                Les idéologies qui relèguent ces carnages au rang de nécessité nationalistes rappellent des moments tragiques de notre histoire moderne.
                Gaza a marqué au fer rouge à jamais cette histoire juive, leurs coreligionnaires éclairés qui nous avaient avertis déjà bien avant finiront par rompre leur lien avec Israël, voire avec une identité devenue honteuse. 
                La mémoire forge l’histoire des peuples, et contrairement à ce que Ben Gourion disait les palestiniens n’oublieront pas.
                Les graines des tourments futurs d’Israël ont été semées.


              • Corcovado 28 mai 14:50

                Je me déclare assez choqué par l’agressivité de l’OTAN ainsi que celle de Giuseppe quand on le contredit. C’est regrettable.


                • Bonsoir @Corcovado,

                  Je me fiche complètement de l’OTAN. C’est un sujet qui ne m’a jamais enthousiasmé. Je ne pense absolument pas que cette organisation soit responsable de tous les maux de la Terre. 

                  De plus, la vérité n’est pas une entité absolue et figée. Elle se fragmente en multiples perspectives, chacune façonnée par l’angle, le contexte et l’expérience de celui qui l’observe. Nietzsche disait, à juste titre : « Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations ».

                  Par contre, pouvez-vous m’indiquer les passages où je fais preuve d’agressivité ? Je n’ai jamais insulté un commentateur  le contraire est loin d’être vrai  et je respecte toujours mes interlocuteurs. Je combats des idéologies et non des individus. Ainsi, en 2012, alors que j’étais le fer de lance de la légalisation du mariage pour tous, je suis devenu un ami de Frigide Barjot. Je combattais ses idées mais j’appréciais sa personnalité. Je sais faire la part des choses.


                • pasglop 29 mai 11:51

                  L’antisémitisme... l’aipha et l’oméga irréfragable qui explique tout, de la disparition des dinosaures à la panne de machine à laver de la voisine, en passant par les convulsions du monde actuel.

                  Même quand on est juif ?


                  • agent ananas agent ananas 30 mai 01:47

                    Ce silence international est aussi lié à la realpolitik : en 1999, l’Occident cherche à ménager Poutine, nouvel homme fort du Kremlin, pour des raisons économiques et stratégiques.

                    Poutine n’était pas aux commandes en 1999. Il devient président (par intérim) que le 31 décembre 1999, soit quelques heures avant l’an 2000. (Poutine sera élu président en mars 2000).

                    On peut donc douter que l’Occident ait cherché à manager Poutine les dernières heures de 1999, alors qu’il était certainement occupé à célèbrer la Saint Sylvestre ...

                    Giuseppe di Bella di Santa Sofia, vous avez eu votre diplöme d’historien dans une pochette surprise ?


                    • ETTORE ETTORE 1er juin 16:48

                      Giuseppe, je vais être plus radical que cela...

                      Et croyez bien, que je ne prend aucun parti, pour qui que ce soit.

                      Je constate simplement les ondes de choc, et les remous, dans le déploiement de leur énergie.

                      Je dirais que c’est une simple histoire de couleur. Un point c’est tout !

                      De la peinture verte sur un monument israélite, et c’est un tsunami, sur toutes les chaines. Et aux multiples intervenants, tous outré, par cet acte superficiel au vert, dont les nouveaux hérons déclarés « justes » sont ceux qui ont de suite, l’éponge d’effacement, en main !

                      Du rouge sur le linceul, qui recouvre un enfant de Gaza, et on rentre par la petite porte de la bienséance larmoyante, du non dit selon intérêt, qui pourrait déclencher, ou pas, mais aucunement en raison de l’abattage bestial, mais simplement par désensibilisation d’un fracture nationale, qui ne demande, qu’à verser du jaune couleur vomi, sur chaque négation, chaque immobilisme, qui devrait le faire avancer, comme un moteur à élastique, qui attend d’être remonté.

                      Voyez...Et je n’approche même pas de la frontière russe en ukraine, tant cette dernière semble avoir un complexe de strabisme, selon que vous soyez amateur de vodka, ou d’horlika.

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