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Accueil du site > Tribune Libre > Survie : l’héritage de nos lointains ancêtres
#16 des Tendances

Survie : l’héritage de nos lointains ancêtres

En 1856, des ouvriers travaillant dans une carrière de la vallée de Neander près de Düsseldorf (Allemagne) exhument ce qu'ils pensent être les parties d'un squelette d'ours fossilisé, leur découverte va changer le cours de l'histoire. Il s'agit du squelette d'une espèce d’hominidés apparue il y aurait - 300 000 ans et disparu d'Eurasie il y a près de - 40 000 ans. Le géologue William King lui donne le nom Homo neanderthalensis en 1864. La répartition des sites où on été découverts des fossiles néandertaliens s'étend du Portugal à l'Asie, et la plus grande concentration reste située en France à l'ouest du Massif-Central ! Les hominiens sont apparus en Europe au début du Pléistocène moyen il y a un million d'années, un des hauts lieux en Europe occidentale se trouve dans la grotte de l'Arago au nord de la plaine du Roussillon près du village de Tautavel dans les Pyrénées-Orientales. Nos ascendants seraient-ils les Anténéandertaliens...

Nos ancêtres vont découvrir et améliorer au cours des millénaires les techniques et les moyens de survie qui vont leur permettre d'affronter les rigueurs du climat et de partir à la découverte de nouveaux territoires. « A l'air du Pléistocène (- 1,8 million à - 10 000 ans) les périodes glaciaires ont alterné avec des périodes interglaciaires caractérisées par un climat plus chaud qu'actuellement. Les deux dernières grandes glaciations ont pris le nom de rivières alpines ; glaciation de Riss il y a 240 000 ans et Würm il y a 80 000 ans (phases centrales) ». La glaciation du Riss s'étend jusqu'aux Alpes de haute-Provence. « A la fin de ce refroidissement le climat va se réchauffer considérablement, la faune se compose de marmottes, cerfs, daims, bouquetins, chamois, lynx, loups, renards et les forêts sont couvertes de pins, bouleaux, chênes et noisetiers  ».

La période du Würm va connaître plusieurs fluctuations. Au Wurm 2 la forêt disparaît presque totalement, les plateaux sont dénudés ou recouverts d'une végétation steppique balayée par des vents glacials. Les vallées gelées se transforment à chaque dégel en vastes marécages. Le campagnol nordique se rencontre en Bourgogne, et la marmotte en Dordogne ! La faune est caractérisée par « une abondance de rennes et en moindre quantité bouquetins, chamois, antilopes saïga, mammouths, rhinocéros laineux, lemming, chevaux, bœufs musqués, gloutons, renards polaires et lièvres siffleurs venus d'Asie ». Les périodes froides alternent avec des fluctuations tempérées. Pendant les périodes interglaciaires les glaciers reculent vers le nord. La présence de l’homme de Neandertal est confirmée dans le sud de la Finlande (grotte de Susiluola). L'ensoleillement est le même qu'à présent mais les écarts de températures sont conséquents et l'eau concentrée dans les grands massifs glaciaires. A la fin de la glaciation de Würm, Neandertal se repaît d'escargots.

La vie nomade semble avoir été leur quotidien. L'homme de Neandertal vit en petits groupes d'une trentaine d'individus dans des abris sous-roche ou à l'entrée de grottes sans les occuper et situés de préférence sur un plateau (Sapiens occupera les vallées). Lors de ses déplacements saisonniers il établit des abris temporaires pour suivre le gibier, récolter des végétaux ou s’approvisionner en silex qu'il transforme en racloirs, bifaces, pointes, lames, lissoirs. Neandertal utilise le bitume, la poix et la sève pour fixer l'outil sur un manche en bois, et utilise les bolas « pierres rondes réunies par des liens et destinées à entraver les pattes des animaux ». La peau et la fourrure des animaux permet la confection de vêtements, les ligaments et les nerfs servent de liens. Le chasseur se couvre le corps de terre pour approcher ses proies.

L'homme est le premier être qui rapporte sa proie à son camp pour la partager avec les membres de sa tribu (signe de socialisation), les animaux commencent eux par en dévorer une partie in situ. Les chercheurs ont découvert au lieu-dit « La Folie », situé au nord de Poitiers, les restes d’un campement circulaire ceint d'un abri coupe-vent. Si les plus anciens foyers connus remontent à 500 000 ans, Neandertal a découvert comment allumer un feu avec les étincelles de silex entrechoqués et par frottement. Il utilise le feu à l'entrée de son abri pour se réchauffer, s'éclairer, cuire ses aliments sur des pierres, les fracturer, durcir la pointe des épieux, éloigner les animaux et les pousser vers un piège ou un précipice.

L'homme de Neandertal mesure environ 166 centimètres et la femme 154 cm, avec une capacité cérébrale moyenne de 1450 cm3 (Homo sapiens 1590 cm3). Les Néandertaliens auraient développé une corpulence massive pour s'adapter aux climats froids de la région. Leur survie aurait nécessité 6 000 calories par jour, ils « mangeaient probablement ce qui était à leur portée en fonction de la situation, de la saison et du climat ». Leur alimentation était beaucoup plus variée qu’on ne le supposait. Les Néandertaliens exploitaient toutes les ressources à leur disposition : cueillette (airelles, myrtes, châtaignes, noisettes, glands, champignons, céréales sauvage) - chasse - pêche - charognage.

Sous tous les climats et à toutes les latitudes les Néandertaliens se nourrissent de : bison, cheval, renne, bouquetin, chamois, et plus à l’Est de viande de mammouth et d'antilope saïga. Ils chassent le renard, le loup et l’ours pour sa fourrure, et le petit gibier : lièvres, oiseaux, grenouilles, campagnols, rats d'eau, escargots, truites, anguilles, saumons et coquillages. Leurs armes rudimentaires étant dérisoires pour chasser le grand gibier, ils le rabattent vers un piège, un précipice et de contribuer ainsi à l'appauvrissement de toute une région.

En 2016 une équipe de scientifiques étudiant des ossements néandertaliens dans une grotte belge a découvert les « preuves attestant clairement de la pratique du cannibalisme chez les Néandertaliens en Europe du Nord ». Nos ancêtres mangeaient-ils des membres étrangers à leur clan (exo-cannibalisme) - le corps d'un congénère déjà mort (endo-cannibalisme) - pratiquaient-ils le cannibalisme rituel ou le cannibalisme de guerre ? S'ils pratiquaient le dépeçage d'animaux découverts morts ou échoués pour s'en nourrir, difficile d'affirmer qu'ils étaient anthropophages ou nécrophages. Neandertal enterrait ses morts, certains corps inhumés étaient accompagnés d'« offrandes » et recouverts de lourdes pierres pour le soustraire aux animaux.

La découverte en 1983 d'un l'os hyoïde indispensable à l'élocution et la présence d'un gène associé aux développements des aires du cerveau a confirmé que Neandertal utilisait un langage articulé. Si quelques chercheurs avancent que nos lointains ancêtres avaient des capacités vocales depuis plus de 2 millions d’années, cela ne signifie pas qu’ils possédaient un corpus semblable au nôtre. Des linguistes du MIT avancent dans un article paru dans Frontiers in Psychology, que les humains ont créé le langage en associant des sons de primates pour le sens, et des sons émis par les oiseaux pour l’expression. L'oiseau se signale, informe qu'il est sur son territoire, qu'il a faim, pour attirer une partenaire et alerter ses congénères en présence d'un danger. Le gibbon est un des rares primates sans queue à chanter en modulant et en mêlant 14 notes distinctes ! L'abbé Condillac fut le premier à étudier la communication humaine et d'établir un lien avec la communication animale au XVIII° siècle.

Selon une nouvelle étude publiée dans Frontiers in Psychology, la capacité de langage propre à l’être humain existait déjà il y a au moins 135 000 ans. Son usage dans les échanges sociaux serait apparu environ 100 000 ans avant notre ère. On peut imaginer que nos ancêtres avaient élaboré un proto-langage reposant sur des stimulus qui retenaient leur attention. La vue de gibiers, par exemple, déclenchait très probablement toute une série d'actions pour : guetter - décrire - expliquer - situer - décider - coordonner - collaborer (on suppose que plusieurs clans distincts se regroupaient pour chasser les grands animaux) - réaliser l'action en assemblant quelques vocables tandis que les savoirs-faire se transmettaient par l’observation et la mise en situation : chasse à l'affût, battue, désignation des espèces, rabattage vers un piège.

La population néandertalienne sous nos contrées a été estimée à 20 000 individus (Nougier) pour une population totale de 70 000. La mortalité maternelle est courante, 40 % des enfants décèdent avant l'âge de 5 ans et l'adulte peut espérer vivre jusqu'à la soixantaine. Imaginez la surprise lorsque David Frayer et ses collègues de l'Université du Kansas reçurent les résultats de l'analyse d'un os de côte fossilisé mis au jour dans une grotte de Kaprina (Croatie) faisant état d'une tumeur cancéreuse vieille de 120 000 ans !

Quand homo sapiens apparait, au moins six autres espèces l'on précédé : Homo. naledi H.heidelbergensis, H. floresiensis, H. erectus, H. long et H. neanderthalensis. Les scientifiques s'interrogent sur les conditions ayant entraîné l'extinction d'Homo neanderthalensis il y a environ - 40 000 ans au profit d'Homo sapiens (Homme sage) qui aurait quitté l'Afrique pour s’installer en Eurasie il y a - 54 000. Néandertaliens et Homo sapiens ont coexisté 14 000 ans. « Neandertal possédait un front fuyant et un menton effacé, des arcades sourcilières proéminentes, des orbites enfoncées et un nez évasé. Sa cage thoracique est large et en tonneau ; ses os robustes ; ses jambes et ses avant-bras sont courts. Petit et trapu, il était doté d’une musculature puissante. (...) On sait que certains avaient le teint clair et étaient roux ou encore bruns avec des yeux marrons ». Chez Homo sapiens l'os frontal se redresse - la voute crânienne s'élève - la face se réduit - la denture diminue - le menton se dessine.

Vers - 35 000 ans le climat commence à se réchauffer, Homo sapiens mène une vie familiale et communautaire regroupant une cinquantaine d'individus dans des grottes aménagées. En l'absence d'abri naturel, Homo sapiens élève une tente ou creuse une fosse d'une dizaine de mètres de longueur, large de quatre ; le toit constitué de branches est recouvert d'une couche de terre d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur. Le centre de l'habitat collectif est occupé par un foyer et une cheminée. Le foyer est recouvert de pierres ou galets pour maintenir la chaleur comme dans un sauna. L'aire de chasse couvre 1 500 km2 ; les os et les bois de rennes sont sculptés et/ou transformés en harpons.

Le néolithique marque l'apparition de l'agriculture, de l'élevage, la sédentarisation, l'apparition de nouveaux outils (la houe, l'herminette, l'hameçon) et la modification de l'environnement. L'ancienne cité lacustre découverte au large de la péninsule de Lin sur le lac d'Ohride au sud-est de l'Albanie, datée entre - 6 000 et - 5 800 ans, aurait accueilli la première population sédentaire d'Europe ! L'habitation palafittique établie sur un plancher supporté par quelques 100 000 pilotis en chêne et reliée à la rive par une passerelle aurait pu abriter quelques centaines d'individus...

« L'Homme est né de la difficulté » et très tôt il eut à surmonter de nombreux obstacles à sa survie. « En l'espace de 8 000 années la population de la " Gaule " atteint une cinquantaine de milliers d'habitants ». Aujourd'hui plusieurs milliards d'hommes et de femmes descendent de quelques dizaines de milliers d'Homo sapiens. Il subsiste dans le patrimoine génétique de certains Européens jusqu'à 4 % d'ADN néandertaliens ; le 0,5 % chez les Africains confirme l'accouplement entre les deux espèces et auxquel il faut ajouter le métissage avec des Dévoniens d'Asie. « Les noirs n'apparaissent que tout récemment à l'échelle géologique. Le plus ancien fossile typique connu trouvé au Sahara occidental remonte à - 7 000 ans »...

Une étude publiée dans Nature Genetics de mars 2025 remet en cause l’idée d’une lignée évolutive unique chez Homo sapiens. Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont découvert que les humains modernes descendent de deux populations distinctes qui se sont séparées il y a environ 1,5 million d’années et qui se seraient retrouvées il y a 300 000 ans « bien avant que les humains n’entrent en contact avec les Néandertaliens et Denisoviens  ». Notre patrimoine génétique serait la transmission de 80 % pour le premier, et de 20 % pour le second. « Cet événement a renforcé notre ADN à hauteur de dix fois ce que représente celui des Néandertaliens chez les humains modernes non-africains ».

Le remplacement des Néandertaliens par les Homo sapiens qui « restent à ce jour nos plus proches parents  » reste une énigme. Dernière théorie : « Neandertal a peut-être été victime de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né. Dans le cas d'une mère néandertalien et d'un père Homo sapiens ou dénisovien, il y a un conflit rhésus. La grossesse est alors perçue par le corps de la mère comme une greffe avec un corps étranger et la mère se défend en produisant des anticorps. Ces anticorps viennent attaquer les globules rouges du fœtus, ce qui provoque une anémie potentiellement létale. À la fin, dans les petits groupes de Néandertaliens, il n'est plus resté assez d'individus pour perpétrer l'espèce ». Selon les statisticiens, un taux d'infertilité de un pour mille dans une population peu nombreuse suffit à entraîner son extinction à moyen terme. Une correction, une précision, une remarque ?

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37 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 12 juin 08:24

    Notre patrimoine génétique serait la transmission de 80 % pour le premier, et de 20 % pour le second. « Cet événement a renforcé notre ADN à hauteur de dix fois ce que représente celui des Néandertaliens chez les humains modernes non-africains ».

    C’est pas clair du tout, l’auteur pourrait-il reformuler pour une meilleure compréhension ?


    • John John 12 juin 10:02

      Salut Gérard !

      « Une correction, une précision, une remarque ? →avec une capacité cérébrale moyenne de 1450 cm3 (Homo sapiens 1590 cm3). »

      J’ai souvent lu le contraire ... Que Neandertal avait une capacité cérébrale plus importante que celle de Sapiens ... 

      D’ailleurs c’est ce qui semble le plus être dit ... 

      [« Les plus gros cerveaux furent ceux des Néandertaliens, avec une moyenne de 1 600 cm³. Les représentants préhistoriques de notre espèce, Homo sapiens, avaient un endocrâne à peine plus petit, aux alentours de 1 500 cm³. Puis, la taille de cet organe a diminué et la moyenne actuelle n’est plus que de 1 350 cm³. »]

      Ou ... 

      [« Le volume du cerveau humain a augmenté au fur et à mesure de l’évolution des humains (voir Homininae), commençant à environ 600 cm 3 chez Homo habilis jusqu’à 1680 cm 3 chez Homo neanderthalensis , qui était l’hominidé avec la plus grande taille de cerveau. »]

      ....


      • Gégène Gégène 12 juin 10:09

        @John

        Les Cro-Magnon en avaient un très grosse (cervelle !)



      • Seth 12 juin 15:30

        @Gégène

        Le volume du cerveau n’a qu’une signification très relative.Il me semble mais peut être ai-je tort, qu’il faut prendre en considération les sillons cérébraux et la surface du cortex étalé.


      • tonimarus45 12 juin 15:32

        @Seth---Cest« Giuseppe di Bella di Santa Sofia- » qui vient de me bannir definitivement ,faites de meme avec lui et c’essez de faire vivre ces elucubrations


      • Gollum Gollum 12 juin 16:12

        @Seth

        Je crois qu’il y a (aussi ?) la densité de neurones.. 

        On a longtemps pensé que les corvidés étaient des oiseaux comme les autres, en fait ils ont un nombre important de neurones par cm3.. qui compense la petite taille de l’engin.. et les câblages ne sont pas le mêmes non plus si j’ai bien compris..

        Certains humains ont aussi les câblages ratés.. mais c’est une autre histoire. 

        Mais bon ici on parle de Néanderthal et j’avoue mon incompétence.


      • tonimarus45 12 juin 16:39

        @tonimarus45—-et j’ajoute pourquoi « lache » d’abord parce qu’il censure les posts en catimini et deuxiémement, parce qu’il continue a degoiser sur moi sans que je puisse lui repondre ?quand a tartuffe en raison du fait qu’il nous prends pour des truffes


      • tonimarus45 12 juin 16:40

        @tonimarus45--et j’ajoute pourquoi « lache » d’abord parce qu’il censure les posts en catimini et deuxiémement, parce qu’il continue a degoiser sur moi sans que je puisse lui repondre ?quand a tartuffe en raison du fait qu’il nous prends pour des truffes


      • pemile pemile 12 juin 16:45

        @tonimarus45 «  il censure les posts en catimini »

        Quand on te voit poster tes pleurs en 6 exemplaires sur 5 articles différents, ça lui donne presque raison, non ?


      • JPCiron JPCiron 12 juin 18:53

        @John
        Bonjour,

        < capacité cérébrale moyenne de 1450 cm3 (Homo sapiens 1590 cm3 >
        Oui, il s’agit d’une simple inversion.
        https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/voyages/article/neanderthal-un-voisin-des-temps-244322

        Par ailleurs, si le sapiens Cro-Magnon avait une cervelle de circa 1500-1600 + cm3, le sapiens moderne est en moyenne ) 1350 cm3 !!!
        https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/sapiens-perd-sa-cervelle-231083

        Ce phénomène correspons sans doute en bonne partie au phénomène d’auto-domestication de l’espèce :
        https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/l-auto-domestication-de-sapiens-231319


      • JPCiron JPCiron 12 juin 19:06

        @Gollum
        Bonjour,
         densité de neurones >
        Oui, la densité et la structure du cerveau sont des arguments qui me semblent très clairs pour certaines espèces d’oiseaux qi font des prouesses avec une toute petite cervelle.
        https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/le-drongo-et-l-indicateur-246954

        Par contre, pour Neandertal, il convient de noter qu’ils étaient capables d’organiser des ’’Ateliers’’ de taille où plusieurs postes de travail successifs correspondainen aux différentes étapes du processus de fabrication des outils de pierre. Ainsi, à un poste ont été laissé sur place les bouts de dégrossissage, plus loin d’autres fragments, etc. Et des outils taillés ont étér et rouvés fort loin de la zone d’extraction.
        Et cela se passait à une époque où Sapiens n’existait pas encore comme ’’variété’’ individualisée... 



      • xenozoid xenozoid 12 juin 19:17

        @JPCiron

         comme le disait un autre commentateur ,les circonvolutions du cervau ne sont pas observable dans le temps lointain, par contre ce que l’on sait c’est que les neurones sont de la même taille dans toutes les especes fini l’illusion de diminuer sa taille sans affecter les neurones et il y a aussi des estimation du nombre de neurones par espece, et le sapien n’est pas au top...je vous laisse chercher

         pour les neanderthals, tout est suposition et ferensic,on ne sait pas,cela serait les atlanthéen,que cela ne surprendrait personne


      • JPCiron JPCiron 12 juin 21:12

        @xenozoid

         les neurones sont de la même taille dans toutes les especes >
        Et quid des espaces inter-cellulaires ? et du nombre de connexions par neurone. Tout cela n’est pas documenté. On doit vivre avec des hypothèses.

        Ainsi, comment imaginer qu’un atelier de fabrication d’outils puisse d’organiser sans un langage ? Sans doute la plus grande invention de tous les temps a-t-elle été la syntaxe, qui permet de structurer l’expression des idées.

        Certaines circonvolutions ont laissé des traces floues sur des zones intérieures du crane, qui ne permettet guère que d’avances des hypothèses...


      • xenozoid xenozoid 12 juin 21:16

        @JPCiron

         on parle aussi des synapses/neurones,comme avantage,si c’en est un


      • xenozoid xenozoid 12 juin 21:24

        @JPCiron

        ...Certaines circonvolutions ont laissé des traces floues sur des zones intérieures du crane....

        je suis curieux, je ne doute pas, j’ai vue plusieur façon de lier le forensique pour deviner/extrapoler ou les muscle ou récepteur sur des fossiles de dinosaures


      • JPCiron JPCiron 12 juin 22:38

        @xenozoid

        Oui, la fixation des tendons sur les os peuvent laisser penser de la puissance du muscle que tenait le tendon. C’est ainsi que l’on a montré que Néandertal était extrêmement costaud. En combat singulier, le maigrichon sapiens ne faisait pas le poids. Avec ou sans armes.
        La disparition de neandertal est sans doute lié à une population faible et disséminée (consanguinité) et par son assimilation par des groupes de sapiens. Neandertal n’a donc pas disaru : il est là, dans notre chair.
        Il n’y a guère que les Noirs Africains qui sont les plus proches d’une ’’race pure’’ sans gènes de néanderthal....


      • Seth 13 juin 08:26

        @JPCiron

        Je pensais aussi à la structure synaptique et au nombre de synapses par neurone.

        Mais je ne suis pas grand connaisseur sur ces questions


      • John John 13 juin 08:47

        @Salut JPCiron !

        Merci pour tes liens vers tes articles ... Très intéressant ...

        "< densité de neurones > Oui, la densité et la structure du cerveau sont des arguments qui me semblent très clairs pour certaines espèces d’oiseaux qi font des prouesses avec une toute petite cervelle."

        Peut-être que le volume à un certain niveau n’a pas vraiment d’importance ... Dans le style si tu dois demain écrire sur papier toutes les connaissances qu’il y a dans ta tête cela va te prendre plusieurs pages, plusieurs cahiers même ... Alors que si tu mets ces mêmes connaissances sur une clef USB ça prendra beaucoup moins de place ... 

        Ou, on pourrait aussi faire le comparatif style avec des moteurs ... Tu as des moteurs V8 de 5 litres de cylindrés (5000cm3) qui vont développer 500 ou 600 chevaux et t’as des moteurs V6 de 1.6 litre de cylindrés (1600cm3) qui vont développer 1000 chevaux ...

        En résumé le volume est indispensable qu’il soit petit ou grand ça a son importance bien évidemment ... Mais les connectivités sont elles beaucoup plus importantes ... Ce qui semble du coup le plus essentiel, c’est comment sont organisées et construites les connectivités dans un certain volume ... Plus les connectivités sont organisées et optimisées et moins l’on a besoin de volume ...


      • Seth 13 juin 09:02

        @JPCiron

        J’ai une grosse partie d’un hémisphère cérébral détruite, donc une baisses radicale du nombre de neurones.

        Après cela j’ai très nettement senti mon cerveau créer de nouvelles connexions et récupérer ses possibilités d’avant visant à remplacer les détruites.

        Donc le nombre de neurones n’est pas d’une importance capitale.

        A moins bien sûr de n’en avoir que deux, ce qui est le cas de qui vous savez.  ;)à


      • John John 13 juin 09:03

        Salut Seth !

        « Je pensais aussi à la structure synaptique et au nombre de synapses par neurone. »

        Puis ça dépend aussi de la vitesse de la lumière ... Il y a des fois elle va plus vite que d’autres .... Ça dépend de son humeur et aussi des nuages qui lui obscurcissent le passage ... smiley ...

        Mais aujourd’hui Apparemment dés le milieu de cette après midi tu vas avoir la grande chance de pouvoir aussi bien observer la vitesse de la lumière que la vitesse du son dans l’air ... Bonne observation ... smiley ...


      • Seth 13 juin 12:43

        @JPCiron

        Hé ben tu sais pas ? Chuis le mec qu’en a moi, j’attends de pied ferme.  smiley


      • John John 13 juin 14:19

        Seth,

        « j’attends de pied ferme. »

        Quelques explications et quelques consignes à suivre et tout devrait normalement bien se passer ...  smiley ... 


      • Seth 13 juin 14:51

        @John

        Arrrgh, pitié ! Tu n’as pas l’air de savoir que j’ai malheureusement dépassé l’âge du public de Jamie (lequel a lui aussi dépassé l’âge de ses cours bêtifiants pour CM2 attardés).  smiley

        Et puis tu sais bien que les très forts orages, on connaît ça. Même si autrefois c’était plutôt en 2ème quinzaine d’août...


      • John John 13 juin 21:18

        Seth

        « Tu n’as pas l’air de savoir que j’ai malheureusement dépassé l’âge du public de Jamie »

        Ben si il me semble que je sais ... J’ai pas l’air mais du coup j’en ai peut-être la chanson ... Un petit refrain qui fredonne paisiblement aux coins des tympans et qui vient résonner dans mon petit cerveau de sapiens qu’il soit bien possible que ton prénom commence par la première lettre de l’alphabet et un nom de famille par la dix-huitième lettre du même alphabet ...Du coup le tout de l’origine additionné mène semble t-il vers ça ... Moi non plus je suis pas né de la dernière pluie ... smiley ...

        Le truc en fait hein, c’est que ton cerveau de sapiens avec ses 6% de Néandertalien ils savent apparemment bien lire et entendre que t’inquiètes t’es pas le seul hein ... (écoute bien la petite mélodie à la grat s’il te plaît) ... smiley ... Bon ... Hein ! 

        Et pendant ce temps là ben c’est de plus en plus le bordel sur mère Terre ! Pffff ! 


      • xana 12 juin 10:42

        Merci GD pour cet article.

        Il ne faut pas rêver : Ce n’est qu’un bref article, plutôt de la vulgarisation, mais il reste nécessaire dans le monde actuel où bien des gens croient en n’importe quoi, y compris les soucoupes volantes. Un monde où il suffit d’affirmer pour avoir raison, et où un type armé d’un micro peut facilement avoir raison d’un immense savant. 

        Il y a évidemment des erreurs ou des imprécisions dans cet article, mais c’est sans importance.


        • chapoutier 12 juin 13:16

          l’auteur écrit :

          L’homme est le premier être qui rapporte sa proie à son camp pour la partager avec les membres de sa tribu (signe de socialisation), les animaux commencent eux par en dévorer une partie in situ.

          faux à double titre : a) un type bien affamé se servira sur la bête sans plus attendre, b) de nombreux animaux ( mammifères, oiseaux)  ramènent l’intégralité de la chasse ou de la pêche pour nourrir en priorité ses petits.

          c’est un texte raciste au vrai sens du terme, l’humanité ( l’animal humain ) serait moralement supérieure aux autres espèces animales, l’auteur devrait côtoyer un peu plus les bas fonds de la société, par exemple le cancrelat locataire de l’Élysée, les bouffes merde de l’assemblée nationale ou du sénat, les parasites égoîstes du CAC 40, et là on reparlerai de la socialisation des humains.


          • Seth 12 juin 15:18

            @chapoutier

            Les loups et les félins se partagent les proies.


          • xana 12 juin 16:02

            Bien sûr, et ce n’est pas la seule inexactitude dans ce texte.

            L’auteur n’est certainement pas un éthologiste (même humain).

            Cependant je pense que son article a tout de même sa place ici, ca nous changes des soucoupistes et des bondieuseries, sans parler des fumisteries « druidesques » qui sont trop souvent notre lot sur ce site.


            • Seth 12 juin 16:23

              @xana

              Je suis d’accord avec toi , il est juste dans le fond et je l’ai lu avec plaisir. Ça change de certaines conneries hénaurmes.  smiley


            • pemile pemile 12 juin 16:26

              Pour Ludovic Slimak, Néandertal était un authentique bricoleur, un artisan créatif qui s’adapte, alors que Sapiens était un ingénieur, qui faisait dans la copie identique en série, une « efficacité » de groupe, une puissance collective fondée sur la peur de la différence et de la créativité !


              • Seth 12 juin 16:27

                @pemile

                De toute façon nous sommes le produit des deux ce qui explique sans doute nos capacités hors norme.  smiley


              • pemile pemile 12 juin 16:32

                @Seth

                Nos capacités sapiens de destructions totales méthodiques sont plus que démontrées, tu espères encore que nos quelques gènes néandertaliens seront capables de freiner la casse ? 


              • Seth 13 juin 15:03

                @pemile

                C’est vrai que nous avons largement dépassé l’intelligence de s’arrêter à la nécessité des besoins basiques.


              • John John 13 juin 21:43

                Salut Pemile !

                  « Nos capacités sapiens de destructions totales méthodiques sont plus que démontrées, tu espères encore que nos quelques gènes néandertaliens seront capables de freiner la casse ? » 

                Déjà vu chez Modératus à l’époque ... Bien évidement il ne faut pas s’arrêter comme par le passé au premier couplet qui est malheureusement lui aussi une réalité hein ... Debout  ... Nous pouvons toujours rêver que nos quelques gènes néandertaliens nous ramènent à une certaine raison ... Pourquoi pas ... Pourquoi ne pas y croire et pourquoi ne pas bien au contraire s’animer de foi plutôt que de désespoir ... Hein ?


              • xana 12 juin 16:51

                Maintenant c’est le quart d’heure des suppositions les plus abracadabranques (si le mot n’existait pas c’est que je viens de l’inventer, ne me remerciez pas)...


                • Jean Keim Jean Keim 13 juin 06:55

                  << Neandertal a découvert comment allumer un feu avec les étincelles de silex entrechoqués >>

                  J’ai essayé, ça ne marche pas, les étincelles sont ‘’froides’’.

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