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Accueil du site > Tribune Libre > Séparation des HOMMES et des FEMMES / la charia à l’œuvre
#3 des Tendances

Séparation des HOMMES et des FEMMES / la charia à l’œuvre

Séparer les hommes et les femmes à Bordeaux : quand la République fait face à une logique parallèle Il semble tout à fait normal pour ce jeune homme de ne pas mélanger les hommes et les femmes pour éviter d'attraper des péchés...

La scène se déroule à Bordeaux, pas à Riyad ni à Kaboul. Un homme, visiblement inspiré par une lecture particulièrement rigoriste de l’islam, a proposé d’appliquer des horaires séparés pour les hommes et les femmes dans un lieu public. L’idée, selon lui, était simple : éviter les tentations, préserver la vertu, bref, éviter « d’attraper des péchés ». À l'écouter, on croirait presque que le simple fait de croiser une femme dans un couloir déclenche une alarme divine.

Et pourtant, ce jeune homme ne semble pas se rendre compte qu'il vient de sortir des clous : il a quitté l'autoroute républicaine à pleine vitesse pour emprunter un sentier bien à lui, pavé de principes issus de la charia.

Un choc frontal avec la République

Ce genre d’initiative illustre parfaitement une incompatibilité latente entre les principes de la République française — fondés sur l’égalité entre les sexes, la neutralité religieuse, la liberté individuelle — et une certaine interprétation rigoriste de l’islam.

Car il ne s’agit pas ici de foi privée, ni de spiritualité personnelle, mais bien d’une volonté d’organiser la vie publique selon des préceptes religieux. En France, les lois de la République sont pourtant claires : nul ne peut être discriminé sur la base de son sexe dans l’accès à un service public ou privé. Pas même sous couvert de morale religieuse.

Quand l'absurde touche le réel

Le plus troublant dans cette affaire, ce n’est pas tant la proposition elle-même, mais la candeur avec laquelle elle a été formulée. Comme si l’auteur vivait dans une société parallèle où la République n’existe que comme un bruit de fond. Car en effet, il ne semble pas s'agir à première vue d’un militant extrémiste, mais d’un citoyen semblant sincèrement convaincu de la légitimité de son idée.

Ce genre de situation doit nous interroger : à quel moment un citoyen peut-il penser que la charia devrait prévaloir sur les lois françaises ? Que les femmes doivent s'effacer de l’espace public pour préserver la sainteté des hommes ? Et surtout, que tout cela serait... normal ?

Une République ferme, mais juste

Ce cas n’est pas un incident isolé : il s’inscrit dans une série de tentatives, souvent locales, de faire prévaloir des normes communautaires sur les principes républicains. Il rappelle l’urgence d’un travail de pédagogie civique, mais aussi d’une fermeté sans faille.

Non, les lois de la République ne sont pas « charia-compatible » !

https://www.jeanlucrobert.fr


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38 réactions à cet article    


  • Boaz Boaz 6 juin 14:40

    Lyon : Un nouveau magasin 100 % islamique a ouvert ses portes en France. Bienvenue chez Jennah, une boutique où le port du voile est obligatoire et où l’on ne trouve que des vêtements conformes à la mode islamique.

      

    Cette boutique où seules des voilées peuvent entrer, tombe sous le coup de la loi, en particulier sur la discrimination de clientèle. Une fermeture administrative de ce chef serait en outre la bienvenue.


    • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 10:12

      @Boaz
      Il me semble qu’ici on a encore mis la charia avant les moutons pour qu’ils suivent le bon berger smiley


    • Com une outre 7 juin 20:50

      @Boaz
      c’est un magasin éphémère, ouvert avec autorisation, arrêtez de propager des infos racistes.


    • Étirév 6 juin 16:12

      LA DIVINITÉ PRIMITIVE EN ARABIE
      La Femme-Esprit, chez les anciens Arabes, c’est l’Almée, en arabe Almet, d’Alam (savoir).
      L’Almée, c’est « celle qui sait ». Elle représente l’âme, c’est-à-dire la vie, que l’on appellera plus tard Alma, et dans certaines langues l’homme parlera encore à la femme en l’appelant Alma mia, « mon Âme ».
      Nous trouvons aussi la Femme appelée Almageste (la très grande), mot dérivé du premier et dont on fera en grec Mégistê au féminin et mégistos au masculin, superlatif de Mégas (grand). Inutile de faire remarquer que c’est de ce mot qu’on fera Majesté. Après ce nom générique donné à la Femme, nous trouvons des désignations particulières telles que :
      - Allah-Taola, Divinité suprême adorée au Hedjaz.
      - Al-Lat, (l’Alilat d’Hérodote), dont le sanctuaire était à Tayt (Taïf), près de la Mecque.
      - Monat (Manat ou Manah), adorée à Codayd (Qudayd).
      - Al-Ouzza (Al-Uzza ou Al-Ozzâ), adorée à Makhla (Nakhlah).
      - Sawâha, Déesse adorée à Rohat, dans le Tihâma.
      - Shams, Déesse du Soleil (en hébreu Shemesh).
      LES FEMMES EN ARABIE APRÈS L’ISLAMISME
      Les évolutions sociales sont lentes, les changements progressifs. Le Coran avait inscrit l’avilissement de la femme dans ses lois ; mais les mœurs ne l’avaient pas encore accepté. Les femmes continuèrent encore à briller pendant quelque temps, en dépit du Prophète, de son Dieu et de sa loi.
      L’époque des califes qui succèdent à Mohammed est particulièrement brillante par les femmes de valeur qui s’y distinguent.
      L’histoire a gardé les noms de Badhlah, la poétesse qui chante une douce chanson dans les jardins de Bagdad, de Zubeïdah, femme du calife Haroun Al-Rachid, qui exprimait, dans des poésies délicieuses, l’amour et la douleur. C’était une étoile de première grandeur qui brillait dans le monde des lettres. Le chroniqueur Madouzi, qui a gardé sa mémoire, a exagéré son luxe et sa prodigalité. Le nom d’Abbassah, sœur du même calife, est aussi resté dans le souvenir des anciens Arabes. Une autre femme poète, Oleïah, joua un grand rôle à cette époque. Par les accords de sa lyre, elle calmait les fureurs tyranniques du calife Haroun Al-Rachid. On raconte que, un jour, transporté de plaisir en entendant la belle voix de la chanteuse, il jeta tout le contenu de sa caisse sur la tête de celles qui accompagnaient la Diva, près de 6 millions.
      Renan nous apprend que « l’Islamisme lui-même eut une auréole pour Hind, fille d’Othobah, qui chantait à la tête d’un chœur de femmes, à la bataille d’Ohed, et contribua puissamment à la victoire des croyants ».
      Le calife El-Motassem eut la pensée d’organiser un « Paradis terrestre », suivant les données du Coran. Ce livre faisait, en Arabie, le même effet qu’avait fait la Bible à son apparition. il faisait perdre la tête aux hommes. Dans les jardins de Zamara, sur le Tigre, il réunit les plus belles femmes qu’il put trouver ; singulière transformation d’une idée ! L’ancienne conception d’un lieu de délices où règne la vie spirituelle, devient un lieu de débauche où règne l’amour profane ! C’est ainsi que ces hommes dégénérés comprenaient le Paradis. Cela amena un changement profond dans les mœurs. La femme libre perdit sa valeur, et ce furent les esclaves qui se soumettaient aux caprices des hommes qui furent les plus estimées. Ces femmes esclaves coûtaient des sommes folles, surtout dans le Paradis de Zamara, où on dépensait le revenu de tout le royaume pour les amours du calife.
      Il y avait à Médine une célèbre école de chant, d’où sortit la remarquable chanteuse Djemilah, qui évaluait chaque note de sa voix à un prix fantastique, ainsi que l’avait déjà fait, du reste, la célèbre Salamah, chanteuse esclave à Zamara.
      Salamah, Rabéïah, Soueïkah et d’autres régnaient en maitresses sur le cœur du calife. Les villes les plus saintes d’Arabie, la Mecque, Médine, étaient des centres de luxe restés renommés dans les derniers temps des Abbassides.
      Les califes de l’Arabie étaient à la fois chefs spirituels et temporels (califat signifie vicariat). Ils se disputaient entre eux le pouvoir, et, pendant qu’ils étaient occupés de leurs intrigues, leurs femmes, profitant de la liberté qui leur restait, s’exerçaient dans toutes les branches de la science et des arts.
      C’est ainsi qu’on vit les femmes des califes provoquer une renaissance de la science. Une d’elles, Chodah, s’y fit surtout remarquer. Sa vie austère, livrée à l’étude, contraste avec celle des autres femmes de son temps, si occupées des soins corporels que réclamait l’entretien de leur beauté.
      Avec elle devaient s’éteindre les derniers élans de l’esprit féminin en Arabie.
      Quand les Mongols attaquèrent Bagdad et mirent fin au luxe des califes, l’influence et le charme de la femme intellectuelle disparurent de l’Arabie orientale.
      Une classe à part se forma dans l’Arabie méridionale, composée de femmes artistes, les chanteuses des cours des princes ; mais on ne les glorifie plus, l’envie remplace la louange, on les accable de tant de mépris que personne ne veut plus les connaître.
      NB : Le panorama des remarquables portraits spirituels des principales femmes soufies, à la fois Saintes et Maîtres spirituels pour certaines d’entre elles, du début de l’Hégire (IIème et IIIème siècles), offert pour l’essentiel par la traduction annotée des « Kawâleih » de Al Munâwî, nous incite à rechercher l’origine de ce qui se présentera, ultérieurement, comme, d’une part, l’occultation rapide du rôle (pourtant essentiel) de la femme dans la vie publique en Islam ; et d’autre part, l’occultation plus tardive du savoir et de ce qui se développera à l’excès, jusqu’à devenir exclusif, en Occident à partir du point d’appui que constituera « l’egocogito » cartésien, c’est à dire l’usage restreint de l’Esprit, par l’homme, comme raison autonome de toute transcendance. Il semble bien, à cet égard que le rôle essentiel dans cette occultation soit tenu par ce que l’on appelle la « Shari’ah », qui nous est présentée abusivement comme la Loi divine révélée elle-même, alors qu’elle est, en vérité, la rencontre, en l’homme, de la Loi divine révélée et de la sociologie liée aux lois naturelles qui en marquent l’utilisation plus ou moins conditionnée, intéressée ou arbitraire par l’homme même bien intentionné, selon les époques et les civilisations qui reçurent l’Islam. L’homme a donc tendance, invariablement, par faiblesse native à faire du Rappel cela même que celui-ci était venu abolir : les idoles ; et à s’abriter derrière le caractère révélé de la loi pour refuser de progresser intérieurement, se contentant de répéter, de plus en plus mal, ce que ses ancêtres lui ont transmis extérieurement.
      Pourtant malgré l’occultation généralisée, chacun peut constater la multitude des opinions des musulmans sur leurs femmes, qui vont de la Parole, venue du Monde de la Plénitude, du Prophète de l’Islam disant : « Il m’a été donné d’aimer trois biens dans votre monde : les femmes, les parfums et la prière ». Parole que commentera le plus grand des Maîtres Ibn Al ‘Arabi dans ses « Fusûs al Hikam » et qu’il résumera ainsi : « Celui qui connait la valeur des femmes et le secret qu’elles recèlent ne pourra s’empêcher de les aimer ; et l’amour qu’on leur porte fait partie de la perfection de celui qui a la connaissance de Dieu, car c’est un héritage du Prophète et un amour divin ». Mais à côté de ces sublimes joyaux de la réalisation spirituelle il y a aussi, en très grand nombre, même dans les traditions tenues pour authentiques, un certain type malheureux de sentences telle celle attribuée au Calife Omar et reprise par l’Imam Ghazali lui-même, où il est dit : « Cherche refuge auprès de Dieu contre les maux que causent les femmes, et garde-toi des plus pieuses d’entre elles ». Mais, par rapport à notre propos, n’est-ce pas là, en vérité, affirmer la loi du plus fort sous couvert de la Loi révélée ? Car bien sûr le problème est qu’il n’y a pas de sentence comparable ou semblable à l’encontre des hommes qui viendrait relativiser le propos.
      La conclusion la plus urgente que l’on puisse tirer de cette courte présentation c’est que le jugement des hommes sur les femmes, leur autre complémentaire, est le plus exact révélateur de leur propre incompréhension d’eux-mêmes et donc de Dieu ; car elles sont dans la perspective de l’Unité de tous les plans et états d’existence, l’indispensable axe de rassemblement pour l’homme en quête de Dieu. Or en notre temps d’extériorisation extrême et d’insoumission, l’incompréhension des hommes à l’égard des femmes est d’autant plus criante qu’ils ont tendance à contraindre leurs femmes à respecter ce qu’ils appellent exagérément : Shari’ah, dont toute tolérance véritable est bannie, alors qu’eux-mêmes n’en suivent que ce qui leur convient sans discernement.
      Osons conclure que si les musulmans rendaient volontairement l’espace public à leurs femmes, selon ce que chacune peut lui apporter, avant que les médias n’aient introduit une perturbation irréversible dans l’ordre traditionnel, ils rendraient par la même le monde à eux-mêmes et donc à Dieu.
      D’aucun penseront peut-être qu’il est déjà trop tard. Nous pensons tout au contraire que l’aube se prépare…
      LIEN


      • Gollum Gollum 6 juin 16:37

        @Étirév

        Passionnant... J’ai pas lu mais c’était passionnant.. 


      • Jean Keim Jean Keim 7 juin 20:11

        Le Coran (comme l’AT) ne peut que produire des gens fortement névrosés, voire psychosés.

        Il est étonnant que le soufisme, considéré comme un mouvement mystique très tolérant, ne remette pas en question le Coran.


      • jakem jakem 6 juin 21:31

        C’est un des dangereux crétins dragués par le Méluche.


        • Gasty Gasty 7 juin 07:51

          @jakem

          C’est évident ! Mais pas seulement, il drague toute la chienlit de la société, ceux qui veulent un partage équitable, les ouvriers, les employés, les petits artisans, les mal logés...


        • SilentArrow 7 juin 07:56

          @jakem
           

          C’est un des dangereux crétins dragués par le Méluche.

          Oui, c’est chez ces arriérés que Mélenchon va faire sa pute.

        • SilentArrow 7 juin 07:59

          @Gasty
           

          ... il drague toute la chienlit de la société, ceux qui veulent un partage équitable, les ouvriers, les employés, les petits artisans, les mal logés...

          ...à condition qu’ils ne soient pas blancs.

        • jakem jakem 7 juin 09:21

          @Gasty
          Que le Méluche drague ( ou défend sincèrement ) les plus modestes, les déshérités, n’est pas / ne serait pas choquant. C’était traditionnellement la « mission » de la Gauche et ce n’était pas inutile.  
          Mais c’est devenu outrancier, parfois caricatural et grossier, sous l’influence de trotskocos plus ou moins anars dont l’objectif était  est toujours  de détruire l’État et le pays. Et aussi par l’influence des bobos militant pour l’extension illimitée des droits individuels, donc aussi pour affirmer la défense de travailleurs ( pas les cadres ! ou alors de façon plus feutrée ...), en dépit du bon sens, de fautes avérées, etc ...

          Ce qui est choquant c’est son attitude de dragueur, style vieille pute outrancièrement maquillée promettant des pratiques particulièrement vicieuses, envers la lie de la société et les Aliens ; pas ceux qui se réfugient chez nous pour y bénéficier d’un nouveau départ dans la vie en se conformant à nos lois et à nos coutumes. Mais ceux qui viennent profiter de nos bienfaits et de nos lois droits-de-l’hommistes, sans travailler, sans faire d’efforts pour s’intégrer, et qui prennent part aux émeutes, aux trafics, aux comportements agressifs, etc ...

          Exemple récent : il-y-a 100 000 Afghans en France, et ils étaient nombreux à participer aux émeutes célébrant la victoire des mercenaires du football club qatari situé en France. 
          Mais aucun d’eux n’a demandé à suivre une formation militaire afin de retourner dans leur pays et y combattre les talibans. De vulgaires et nuisibles profiteurs !

          Or, il-y-a ... 10 ou 12 ans le Méluche avait critiqué les tenues afghanes portées chez nous par les Afghans ( et les tenues exotiques d’une façon générale  ainsi que le voile/foulard islamique ) avec bon sens, simplicité, et pertinence en citant la loi.

          Nous savons tous qu’il a radicalement changé par pur électoralisme, sans la moindre intention d’accomplir quelque chose de bénéfique pour la France.
          Il veut simplement se venger et devenir LE calife.

          Je ne serais pas étonné d’apprendre s’il revendiquait prochainement le droit de vote de ces Afghans, et de tous les Aliens clandestins dès l’âge de 16 ans.

          Idéologiquement le Méluche est aussi exécrable que les nazis pur jus.


        • La Bête du Gévaudan 6 juin 23:27

          Ce genre de situation doit nous interroger : à quel moment un citoyen peut-il penser que la charia devrait prévaloir sur les lois françaises ?

          Voilà où conduit inévitablement le relativisme philosophique... Si la question vous intéresse, vous pouvez lire Droit naturel et histoire de Léo STRAUSS. Il démonte la fausse tolérance relativiste qui conduira l’Occident à l’anéantissement de ses libertés chèrement acquises. Il décrit exactement le délire dans lequel nous sommes en train de tomber.

          Le libéralisme repose sur la reconnaissance du droit naturel cher aux anciens philosophes et au thomisme catholique. Cela repose sur la reconnaissance du logos, de la raison naturelle. Le libéralisme n’est pas l’anarchie ni le chaos, mais le gouvernement de la liberté et de la justice selon le droit naturel (selon la formule célèbre « rendre à chacun le sien »). 

          Or, la gauche nie la raison naturelle et promeut le relativisme. C’est un dévoiement de la tolérance libérale au profit de la tyrannie des arbitraires modernes. Ca commence avec une partie des Lumières et ça continue dans la modernité. A ce tarif, au nom de quoi peut-on interdire le meurtre, la charia, le nazisme ou le cannibalisme dans les cantines scolaires ? 

          Les gugusses de gauche qui s’imaginent pouvoir échapper à la question du relativisme se fourrent le doigt dans l’oeil. Au lieu d’écouter les délires ineptes de l’inculte Mélenchon, ils feraient mieux d’étudier le droit, la philosophie, l’histoire, les religions, l’anthropologie... Il est en effet grand temps de sauver notre Cité.


          • La Bête du Gévaudan 6 juin 23:43

            On entend fréquemment la gauche nous assurer que « les gens peuvent pratiquer l’islamisme sauf ce qui est incompatible avec nos valeurs »... 

            Mais que sont « nos valeurs » ? Et quel est ce « nous » ? Un « nous » implique d’ailleurs un « eux »... C’est pas très progressiste tout ça ! 

            Au nom de quoi « nos valeurs » s’imposeraient-elles aux autres ? Toute la question est là. 

            Le progressiste s’illusionne alors que « le vilain facho libéral-conservateur » est simplement lucide. Mais à la fin, on arrivera à la même question fondamentale. 

            Ajoutons que le progressiste ne respecte pas l’islamisme en vérité, puisqu’il se targue en réalité de décider à la place de Mahomet et Allah ce que le Musulman doit faire ou ne pas faire. Le gauchiste réduit l’islamisme à un folklore méprisable dont on pourrait « concéder » la pratique partielle aux « bons sauvages » exotiques. Et après on nous parle de racisme inconscient ? 

            Enfin, lorsque les Musulmans seront majoritaires, pourront-ils démocratiquement renverser nos lois, nos droits, nos moeurs ? Au nom de quoi le leur interdirait-on ? C’est la question de l’immigration et de la démographie qui est posée. 


          • SilentArrow 7 juin 09:01

            @La Bête du Gévaudan
             

            Enfin, lorsque les Musulmans seront majoritaires, pourront-ils démocratiquement renverser nos lois, nos droits, nos moeurs ?

            Oui, et ils pourront même mettre l’islam dans la constitution et considérer les non mahométans comme du gibier.

            Pour éviter cela, je ne vois que deux possibilités :

            1. soit on s’arrange pour qu’ils ne deviennent jamais une majorité ;
            2. soit on instaure un système politique où les mahométans seraient traités de la façon dont il traitent les autres quand ils peuvent le faire impunément.

            Dans les deux cas, c’est la fin de la démocratie. Il fallait s’y attendre : on ne jette pas de perles aux pourceaux sans en subir les conséquences.


          • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 10:22

            @La Bête du Gévaudan

            Vous entendez des voix qui vous parlent des musulmans.Vous avez une vie difficile. Est-ce que par hasard ce ne seraient pas celles de Retailleau ou Darmanin et compagnie qui effectivement sont très intéressants pour essayer de nous détourner des problèmes de fond de notre société dont ils partagent largement la responsabilité parce qu’ils ont soutenu et/ou participé aux politiques publiques qui nous y ont menés smiley


          • Jean Keim Jean Keim 7 juin 08:21

            Ce qui est le plus incompréhensible dans cette affaire est de constater dans nos contrées la soumission des femmes musulmanes aux diktats des hommes, leur intelligence est en qq. sorte grippée, pourquoi se sentent-elles inférieures aux hommes, leur ambition spirituelle serait-elle de de devenir des houris dans le paradis d’Allah ?

            Ha ! Qu’il est donc difficile de se laver l’esprit des idées gluantes des religions qui pourtant ne sont que des stupides superstitions.


            • Eric F Eric F 7 juin 12:40

              @Jean Keim
              La raison est probablement que la revendication d’appartenance à la civilisation d’origine prévaut sur l’aspiration à l’émancipation. Refus de soumission ...à nos principes paritaires et laïcs perçus comme coercitifs. 
              Le voile est alors brandi comme une bannière identitaire plutôt que subit comme signe d’infériorité.


            • Jean Keim Jean Keim 7 juin 21:55

              @Eric F

              Quand on voit au plus chaud de l’été des hommes en short et Marcel accompagnés de leurs femmes voilées et tout de noir vêtues jusqu’aux pieds, il s’agit bien de soumission à des diktats religieux masculins, et qui plus est même pas imposés par leur Coran.


            • SilentArrow 7 juin 08:33

              Ce qu’il faut séparer ce ne sont pas les hommes et les femmes, ce sont les mahométans et les autres.

              Qu’on regroupe ces arriérés de mahométans dans leurs alahakbaristans et qu’on les laisse croupir dans leur jus.


              • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 10:24

                @SilentArrow
                Qui effectivement a envie de se retrouver seul avec vous ou en compagnie de la bande qui sévit sur CNEWS ? Et je cite les plus présentables  smiley


              • SilentArrow 7 juin 13:16

                @Octave Lebel

                Le bel Octave voudrait peut-être aller vivre dans des nids de crotales comme l’Arabie Saoudite ou l’Afghanistan pour être sûr de ne pas m’y rencontrer.


              • scorpion scorpion 7 juin 08:47

                Petit rappel pour les cons :

                « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons », annonçait le cheik de mes fesses Youssef Al-Qaradawi en 2002.


                • Eric F Eric F 7 juin 12:44

                  @scorpion
                  avez-vous un lien vers la source originale de cette phrase, que l’on voit souvent citée ?


                • jakem jakem 7 juin 13:13

                  @Eric F
                  Le Figaro, Ivan Rioufol, Une guerre civile menace la France somnolente :

                  << ....il n’est pas inutile de relire la déclaration faite en 2002, à destination du monde européen, par le théologien Youssef al-Qaradâwî, référence des Frères musulmans, réfugié au Qatar : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons ». >>




                • Eric F Eric F 7 juin 14:12

                  @jakem
                  Rien de cela n’est une source initiale, mais des évocations faites postérieurement. J’ai demandé aux moteurs de recherche et à l’IA, qui n’ont pas trouvé de trace d’un discours ayant contenu cette phrase, il semble s’agir d’extrapolations. Surtout que ce prédicateur s’attache à défendre la compatibilité de l’islam avec la démocratie, évitant toute formulation provocatrice. Donc à ce stade : pas confirmé.

                  En absence de source fiable sur l’intégralité du discours, on ne peut pas se fier à cette attribution de la formule en question. C’est une situation courante, ainsi une phrase supposément tirée d’un discours de Boumédiene en 76 à l’ONU que j’avais lu intégralement pour réfuter un propos qui lui est attribué. Idem un formule attribuée à C. Taubira, qui est en fait une extrapolation sur ce qu’elle est supposée penser.
                  Méfions nous des ’’secondes sources’’ partisanes, même (et surtout) si elle vont dans le sens de nos propres convictions. 


                • Eric F Eric F 7 juin 14:28

                  il y a également un aphorisme attribué couramment à Churchill sur l’antifascisme qui s’est avéré être apocryphe. 


                • jakem jakem 7 juin 14:54

                  @Eric F
                  Ce n’est pas une source initiale : exact !

                  J’ai cherché un peu moi aussi, sans l’IA.

                  Vous vous trompez en affirmant qu’il cherchait à établir la compatibilité entre l’islam et la démocratie. Tout au moins la démocratie telle qu’on la conçoit chez nous, c’est-à-dire ne découlant pas d’une loi prétendue divine.

                  Je me demande s’il vous a influencé.

                  Autre extrait de Arab News  : << « Je crois que l’Islam conquerra l’Europe sans recourir à l’épée ou aux combats. L’Europe est misérable avec le matérialisme, avec la philosophie de la promiscuité et avec les considérations immorales qui gouvernent le monde – des considérations d’intérêt personnel et d’auto-indulgence », a-t-il souligné. >>

                  https://www.arabnews.fr/node/294916/monde-arabe


                • jakem jakem 7 juin 16:57

                  @Eric F
                  Intéressant, merci !


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 juin 17:13

                  @Eric F
                   
                  « Le fascisme de naguère, ne fût-ce qu’à travers la dégénérescence de la rhétorique, rendait différent, alors que le nouveau fascisme – qui est toute autre chose – ne rend plus différent : il n’est plus rhétorique sur le mode humaniste, mais pragmatique sur le mode américain. Son but est la réorganisation et le nivellement brutalement totalitaire du monde. » Pier Paolo Pasolini (1974)
                   
                  Pasolini avait écrit juste après l’époque du fascisme triomphant : «  le fascisme se fera dorénavant sous le nom de l’antifascisme. » https://leblogalupus.com/2019/04/02/pasolini-le-fascisme-peut-revenir-sur-la-scene-a-condition-quil-sappelle-anti-fascisme/


                • Radix Radix 7 juin 10:45

                  Bonjour

                  Les péchés ils les attrapent comment ? Par la queue ?

                  Radix


                  • ETTORE ETTORE 7 juin 11:09

                    Quand on as une bit... à la place du cerveau, il est facile d’accuser la tentation, et d’en oublier à sonder sa crétinerie.

                    Ce n’est pas les femmes qu’il faudrait voiler, mais certains hommes, qui sous prétexte de lecture sainte, ne sont visiblement pas assez rétrécis de leurs attributs, si mal équilibré, avec leur pois chiche neuronal.


                    • Eric F Eric F 7 juin 14:17

                      De quel ’’lieu public’’ est-il question ? Est-ce la place centrale, ou les bains douches ?


                      • Adel 7 juin 14:50

                        Encore un article putaclick pour faire enrager un peu plus les fachos. M. Robert, spécialiste en charia, nous explique que celle ci ordonne la séparation stricte des hommes et des femmes, ben voyons, quand on voit les images de La Mecque, ils n’ont pas l’air séparés, ils ont dû oublier de l’appliquer en plein pélerinage, le Cheikh Robert a levé un lièvre...

                        Maintenant prendre un cas qui relève de la psychiatrie et l’ériger en projet politique, ça frise le délire. Vous vous mettez au même niveau que le pauv’ type que vous dénoncez. Pauv’ M. Robert j’ai de la peine pour vous.


                        • jakem jakem 7 juin 15:14

                          @Adel
                          Je me fiche royalement de ce qui se passe à La Mecque, ce n’est pas chez moi, ça ne me concerne pas.
                          Il semble que ce soit une de vos références, alors, once more : en aucun cas une des miennes, ni, ajouterais-je sans exagération : une des NÔTRES.

                          La séparation est aussi démontrée, des milliers de fois chaque jour en France, par l’attitude des Aliens mâles envers, non pas leurs homologues mais leurs coreligionnaires féminines ainsi qu’envers les « faces de craie et mécréantes ».

                          La séparation dans les mosquées, je m’en fiche aussi puisque je n’y vais pas et en tant que mâle blanc mécréant ça ne me concerne pas.
                          C’est une affaire de musulmans.

                          En revanche je me sens concerné quand des disciples du Momo méprisent les femmes d’une façon générale, de diverses façons, conformément à leur idéologie ( activement en vigueur dans les 57 pays signataires de la Déclaration des droits de l’homme en islam, directement inspirée de la charia ) de prédominance masculine, et cela même quand je n’assiste pas à cette forme de ségrégation ; car ça se passe chez moi.

                          Des milliers d’Aliens refusent d’écouter les profs femmes, d’être examinés par un médecin femme, ne saluent pas les femmes, bâchent les leurs dans l’intention de les néantiser ET en même temps de les exhiber comme repoussoirs.

                          Un exemple parmi beaucoup d’autres : des mâles, ardents disciples du Momo, se prélassent sur le sable de la plage, en tenue de bain ( jusqu’aux genoux ! la pudeur l’exige !) et se baignent ... et leurs femmes, emmitouflées de noir, ont le droit de les regarder.

                          Vous me semblez bien proche du taré dont il est question dans l’article.


                        • colibri 7 juin 17:13

                          @Adel
                          L’auteur se sert d’un exemple extrême en effet , il a sans doute peur que bientôt il y ait des horaires séparés dans les piscines , et avec des maitre nageuses surveillantes uniquement femmes pour les femmes etc 

                          Par contre vu le nombre de femmes agressées par des conducteurs de taxis et autres qui sont des étrangers du maghreb qui ne savent pas se tenir , il serait peut être judicieux que les taxis qui prennent en charge les femmes seules soient uniquement des conductrices ...


                        • Adel 7 juin 19:20

                          @jakem
                          Un bain de siège, un bon bain de siège

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