Sarah Saldmann : Ces Feignasses, ces Glandus !

« Mais c’est quoi ces gens qui ne foutent rien, ces glandus, ces assistés et ces feignasses ? », lance indignée Sarah Saldmann[i] du haut de sa bonne éducation devant l’absentéisme des Français au boulot. Le mépris de classe, une spécialité nationale telle les cuisses de grenouilles et les escargots de bourgognes. L’avocate déclare dans l’émission les Grandes Gueules que les personnes prenant un arrêt-maladie pour un rhume ou une angine sont des bons à rien. Et toujours avec morgue elle confie son mépris pour les « consanguins du Snord », car pour elle, passer des vacances sur la côte d’opale est tout bonnement inenvisageable. « C'est l'enfer, même si ce n'est pas toujours évident de parler de ce que l'on ne connaît pas. Je préfère rester dans un 9m² à Paris que de passer mon été dans le Nord de la France, d’ailleurs, je ne sais même pas s'il y a la Wifi là-bas  »… Cette redresseuse de torts est de celles qui commencent invariablement ses phrases par des « JE », impératifs, suivis d’exemple d'oh-combien sa vie est exemplaire et que ce n’est QUE ce modèle qui devrait prévaloir. Sur tous les sujets, cette petite blondeur clame ses certitudes, comme par exemple sur l’écologie « À titre personnel, je me fous complètement de l’écologie, ça ne m’intéresse pas. Je vois d’abord mon intérêt personnel et éventuellement celui de la planète. Je prends des bains deux fois par jour. » Tu as bien raison, car ton esprit brumeux a bien besoin deux fois par jour d’être récuré… Les propos de l'avocate de 31 ans font réagir la Toile. Sur Twitter, nombreux sont ceux qui la surnomment « La Nabilla du barreau », ce qui n’est pas très sympa pour Madame Benattia, que je trouve plutôt rafraîchissante dans son naturel bonasse, naïf.[ii] Cet agaçant personnage promeut, la femme en sortie sans un sou sur elle ou carte de paiement, l’homme doit toujours payer, pour cet être qui le vaut plus que bien ; d’où peut être son appétence pour les mâles de plus de 50 ans, avec comme elle le prétend, un travail… Si possible payé en 6 zéros, car hors de question de se faire des restos à vingt balles. Faisant partie de la communauté de lumière, il lui a échappé du bec le mot « goy  », lorsqu’elle parlait d’un rassemblement en soutien à Israël après le 7 octobre en critiquant qu’il y eut si peu de « goy » en soutien. S’en suivit une polémique où le fait qu’elle employa ce mot, fit, qu’elle fut insultée sur le Net.[iii] Elle affirme que cette appellation n’est pas une injure, qu’il peut se traduire par « gentil  » et assure que les gens ne l’ont pas comprise… Sauf que, en 2009 le livre Torat Ha’Melech provoqua un tollé national en Israël.[iv] La polémique démarra quand le journal Maariv décrivit le contenu du livre comme 230 pages sur les lois qui concernent le fait de tuer des non-Juifs. Une espèce de manuel d’instructions pour quiconque se pose la question de savoir si et quand il peut être permis de prendre la vie d’un non-Juif. Selon ses auteurs, les Rabbins Yitzhak Shapira et Yosef Elitzur, les « Gentils n’ont par nature aucune compassion et peuvent être tués afin de pallier leurs inclinaisons mauvaises. Si nous tuons un Gentil qui a violé l’un des sept commandements de Noé… il n’y a rien de mal avec le meurtre  ». Voilà ! Pour de nombreux non-juifs êtres appelés « goy » est humiliant, car oui Sarah, comme avocate tu devrais savoir que lorsque l’on est autant médiatisée que toi, il est prudent de bien faire attention à ce que l’on raconte, car certains de tes coreligionnaires poussent le bouchon un peu loin concernant leurs traitements des « Gentils ». 

Un univers médiatique peuplé de bougresses. Nous avons revu les fougueux anathèmes jetés par Saldmann, qu’en est-il de Barbara Lefebvre, une autre pétroleuse ? Comparée à l’avocate, on est deux crans au-dessus. Cette prof d’histoire/géo au fils de ses interventions sur le plateau des Grandes Gueules a réussi que toute la rédaction journalistique demande sa mise à pied, tellement celle-ci est dans l’outrancier. Elle avait affirmé qu’il fallait « vider Gaza, comme le propose le président Donald Trump et qu’Il faut que ces gens-là aillent vivre ailleurs  ».[v] Elle s’est vantée le 20 mai sur RMC d’avoir assisté au concert d’Eyal Golan, chanteur israélien qui appelle, entre autres déclarations, à « effacer Gaza ». Et pour clore cette surenchère elle a été l’animatrice d’un quiz prenant comme jeu la part en % de civils gazaouis morts depuis le début du massacre. Ce qui est rapporté ici, n’est qu’une infime partie des obscénités dites par cette passionnera ardente défenseuse du gouvernement israélien et de l’idéologie d’extrême droite en général. On a envie de lui dire, « hey, Barbara, ne te trompe pas en prenant tes petites pilules, car tu en as vraiment besoin ! » Maintenant, entre en lice Sarah Knafo dont je dois dire que je tire mon chapeau d’être la compagne de Zemmour, Mossieur « la couleur verte n’est pas celle de l’écologie, mais celle de l’Islam  »[vi] Quelle dévotion à une cause perdue ! Mais un sens certain de l’autopromotion sur le dos de son médiatique poulain de l’écurie Bolloré.[vii] L’eurodéputée, vice-présidente du parti zémmourien, prend la lumière et affiche ses ambitions électorales au point de faire de l’ombre à son compagnon. Avec ce genre de moukhère, Eric si j’étais toi, je ne laisserais pas traîner les couteaux qui servent à taper dans le dos et s’appellent trahison ; tu as eu d’ailleurs un précédent avec Marion Marechal (nous voila).

Ce ne sont que trois d’entre-elles d’une myriade. Qui, de leurs voix acidulées et aigres distillent l’idéologie de l’intolérance, du mépris pour le commun, et une absence totale d’éthique et de morale. Des arrivistes en jupe LVMH toujours prêtes à sortir la fiole de poison pour occire ce qui reste de pluralité en cet univers de fauves. Des va-t-en guerre qui ne verront guère le canon d’un fusil, mais pousseront sans ciller les bons hommes au hachoir. Trois archétypes femelles bien de notre époque : froide dehors, froides dedans comme des surgelés de chez Picard. 

Georges ZETER/juin 2025
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