Mélenchon et le MEDEF
Mélenchon et le MEDEF : un pacte tacite contre le RN et les ouvriers ?
Jean-Luc Mélenchon, le « vieux renard » de la politique française, n’a rien d’un naïf. Ex-sénateur PS, ministre, (9000€ de retraite, appart à Paris, maison de campagne, compagne de 27 ans sa cadette) bon bourgeoise leader de La France Insoumise (LFI), il manie les mots et les alliances comme un stratège. Derrière ses discours enflammés contre l’ « oligarchie », se cache une réalité troublante : un pacte implicite avec le MEDEF, le patronat français, pour servir des intérêts communs contre le Rassemblement National (RN) et les communistes anti-immigration. Au cœur de cette stratégie, des figures comme Assa Traoré, manipulée et un mépris affiché pour les ouvriers, ces héros du quotidien. Pire, Traoré a dénoncé les Gilets jaunes comme « fascistes » dans une vidéo retrouvée, révélant les fractures que Mélenchon exploite sciemment.
Le pacte tacite : Mélenchon et le MEDEF, une entente discrète
Mélenchon se pose en ennemi du patronat, promettant la lune – SMIC à 1 600 €, taxation des superprofits – pour capter les voix des précaires et des banlieues. Mais ses actes racontent une autre histoire. En 2024, Éric Coquerel, député LFI, lâche une bombe : « Le patronat éclairé dit qu’il n’y a pas assez d’immigrés », alignant LFI sur les besoins du MEDEF, qui table sur 3,9 millions de travailleurs étrangers d’ici 2050 pour le BTP et les services. Cette main-d’œuvre, payée 1 600 € net en moyenne (Dares, 2023), fait baisser les salaires des ouvriers français ou immigrés, comme ceux qui triment depuis l’enfance. Pas une maladresse, mais un calcul, selon les critiques : Mélenchon sait que son discours pro-immigration (régularisation des sans-papiers qui ne travaillent pas, accueil des réfugiés) sert les patrons tout en lui assurant les voix des quartiers populaires, où il cartonne (49 % en Seine-Saint-Denis, 2022). Sur X, @Pierre_GTIL
résume : « Mélenchon et le MEDEF veulent plus d’immigration, l’un par idéologie, l’autre pour presser les salaires. »
Le MEDEF, lui, ménage LFI. Contrairement au RN, cible des lobbies économiques, Mélenchon n’est pas attaqué frontalement. Geoffroy Roux de Bézieux, ex-patron du MEDEF, le qualifie d’« anti-entreprise » (2024), mais admet en 2022 qu’il est « prêt à gouverner » et que son programme, lu « attentivement », est sérieux (France 2). Pas de chaos prévu en cas de victoire LFI, juste un « dirigisme » qui fera attendre les patrons. Une indulgence révélatrice : les propositions radicales de LFI restent théoriques, car Mélenchon n’a jamais gouverné. En 2020, il vote un plan de 45 milliards € pour le patronat, avant de se rétracter et de crier à l’« erreur ». Un renard qui sait ménager ses adversaires.
Ce pacte implicite vise deux ennemis communs : le RN, qui capte 32 % des ouvriers (IFOP, 2022) avec son discours anti-immigration, et les communistes anti-immigration (PRCF, certains PCF), marginalisés par LFI. En affaiblissant le RN via des attaques sur son « racisme » prétendu et en neutralisant les communistes, Mélenchon sert les intérêts du patronat, qui a besoin d’une main-d’œuvre docile, tout en consolidant son électorat. Une division du travail : la plus-value pour les patrons, les voix pour LFI.
Assa Traoré : l’égérie manipulée du lumpen qui fracture
Au centre de cette stratégie, Assa Traoré, figure du comité « Vérité pour Adama », est brandie par LFI comme une icône des banlieues. Issue d’une fratrie au passé judiciaire sulfureux (condamnations pour trafic, violences – Le Figaro, 2020), elle incarne le lumpenprolétariat, manipulée par Mélenchon pour mobiliser les quartiers. Son discours contre les violences policières, amplifié par LFI (marches, conférences), polarise : il séduit les banlieues, mais repousse les ouvriers, qui y voient une complaisance envers les « racailles » – ces caïds qui « gèrent » les quartiers via trafics et émeutes (DGPN, 2023). Traoré, ambitieuse, profite de la lumière (livre, médias), mais Mélenchon tire les ficelles, utilisant son charisme pour capter un électorat jeune et contestataire.
Le scandale éclate quand une vidéo ressurgit : en 2020, Traoré traite les Gilets jaunes de « fascistes » et « racistes » (Les Observateurs, 2020). Bien que démenti à l’époque, le clip, retrouvé sur YouTube, est accablant : « On ne va pas laisser la place à ces gilets jaunes fachos. » Cette insulte, visant un mouvement populaire d’ouvriers et de classes moyennes, révèle une fracture que Mélenchon exploite. Alors qu’il soutient les Gilets jaunes en 2018-2019, louant leur « révolution citoyenne » (Melenchon.fr), il s’appuie sur Traoré, qui les méprise, pour diviser les colères populaires. Sur X, @NicolasZeMinus
ironise : « Mélenchon, récupérateur des Traoré après les Gilets jaunes. » Un calcul risqué : en glorifiant une figure controversée, LFI aliène les ouvriers, qui se tournent vers le RN.
Les ouvriers : les grands oubliés
Les ouvriers, français ou non, sont les victimes de ce jeu. Payés 1 900 € net en moyenne, avec des retraites à 1 200 € (Drees, 2024), ils subissent la concurrence immigrée et l’indifférence de LFI. Pendant ce temps, 10 milliards € sont engloutis dans les banlieues (Cohésion des territoires, 2023), où les caïds prospèrent (trafic à 3 milliards €). Les habitants des quartiers, dont beaucoup bossent, sont otages de ces « racailles », mais LFI préfère brandir Traoré plutôt que défendre les travailleurs..
Tensions raciales : un narratif artificiel ?
Mélenchon et Traoré amplifient un discours sur le « racisme systémique », créé par Dray et Mitterrand (SOS Racisme, 1984) pour des raisons électorales et tuer le PCF anti immigrationniste. Les émeutes (2005, 2023) sont l’œuvre conjointe des caïds, des immigrationnistes et d’un conflit racial. LFI, en soutenant ce narratif, divise les Français, opposant banlieues et ouvriers, au profit de ses calculs et du patronat, qui mise sur une main-d’œuvre fracturée.
Conclusion : un renard qui roule tout le monde
Mélenchon, loin d’être naïf, tisse un pacte tacite avec le MEDEF : son discours pro-immigration sert les patrons, qui gagnent une main-d’œuvre bon marché, tandis qu’il capte les voix des banlieues. Assa Traoré, manipulée ou ambitieuse, est un pion dans ce jeu, fracturant les colères populaires – comme sa dénonciation des Gilets jaunes comme « fascistes » le montre. Contre le RN et les communistes anti-immigration, ce duo improbable prospère, mais les ouvriers, oubliés, payent le prix.
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