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Mélenchon et le MEDEF

 

Mélenchon et le MEDEF : un pacte tacite contre le RN et les ouvriers ?

Jean-Luc Mélenchon, le « vieux renard » de la politique française, n’a rien d’un naïf. Ex-sénateur PS, ministre, (9000€ de retraite, appart à Paris, maison de campagne, compagne de 27 ans sa cadette) bon bourgeoise leader de La France Insoumise (LFI), il manie les mots et les alliances comme un stratège. Derrière ses discours enflammés contre l’ « oligarchie », se cache une réalité troublante : un pacte implicite avec le MEDEF, le patronat français, pour servir des intérêts communs contre le Rassemblement National (RN) et les communistes anti-immigration. Au cœur de cette stratégie, des figures comme Assa Traoré, manipulée et un mépris affiché pour les ouvriers, ces héros du quotidien. Pire, Traoré a dénoncé les Gilets jaunes comme « fascistes » dans une vidéo retrouvée, révélant les fractures que Mélenchon exploite sciemment.

Le pacte tacite : Mélenchon et le MEDEF, une entente discrète

Mélenchon se pose en ennemi du patronat, promettant la lune – SMIC à 1 600 €, taxation des superprofits – pour capter les voix des précaires et des banlieues. Mais ses actes racontent une autre histoire. En 2024, Éric Coquerel, député LFI, lâche une bombe : « Le patronat éclairé dit qu’il n’y a pas assez d’immigrés », alignant LFI sur les besoins du MEDEF, qui table sur 3,9 millions de travailleurs étrangers d’ici 2050 pour le BTP et les services. Cette main-d’œuvre, payée 1 600 € net en moyenne (Dares, 2023), fait baisser les salaires des ouvriers français ou immigrés, comme ceux qui triment depuis l’enfance. Pas une maladresse, mais un calcul, selon les critiques : Mélenchon sait que son discours pro-immigration (régularisation des sans-papiers qui ne travaillent pas, accueil des réfugiés) sert les patrons tout en lui assurant les voix des quartiers populaires, où il cartonne (49 % en Seine-Saint-Denis, 2022). Sur X, @Pierre_GTIL

 résume : « Mélenchon et le MEDEF veulent plus d’immigration, l’un par idéologie, l’autre pour presser les salaires. »

Le MEDEF, lui, ménage LFI. Contrairement au RN, cible des lobbies économiques, Mélenchon n’est pas attaqué frontalement. Geoffroy Roux de Bézieux, ex-patron du MEDEF, le qualifie d’« anti-entreprise » (2024), mais admet en 2022 qu’il est « prêt à gouverner » et que son programme, lu « attentivement », est sérieux (France 2). Pas de chaos prévu en cas de victoire LFI, juste un « dirigisme » qui fera attendre les patrons. Une indulgence révélatrice : les propositions radicales de LFI restent théoriques, car Mélenchon n’a jamais gouverné. En 2020, il vote un plan de 45 milliards € pour le patronat, avant de se rétracter et de crier à l’« erreur ». Un renard qui sait ménager ses adversaires.

Ce pacte implicite vise deux ennemis communs : le RN, qui capte 32 % des ouvriers (IFOP, 2022) avec son discours anti-immigration, et les communistes anti-immigration (PRCF, certains PCF), marginalisés par LFI. En affaiblissant le RN via des attaques sur son « racisme » prétendu et en neutralisant les communistes, Mélenchon sert les intérêts du patronat, qui a besoin d’une main-d’œuvre docile, tout en consolidant son électorat. Une division du travail : la plus-value pour les patrons, les voix pour LFI.

Assa Traoré : l’égérie manipulée du lumpen qui fracture

Au centre de cette stratégie, Assa Traoré, figure du comité « Vérité pour Adama », est brandie par LFI comme une icône des banlieues. Issue d’une fratrie au passé judiciaire sulfureux (condamnations pour trafic, violences – Le Figaro, 2020), elle incarne le lumpenprolétariat, manipulée par Mélenchon pour mobiliser les quartiers. Son discours contre les violences policières, amplifié par LFI (marches, conférences), polarise : il séduit les banlieues, mais repousse les ouvriers, qui y voient une complaisance envers les « racailles » – ces caïds qui « gèrent » les quartiers via trafics et émeutes (DGPN, 2023). Traoré, ambitieuse, profite de la lumière (livre, médias), mais Mélenchon tire les ficelles, utilisant son charisme pour capter un électorat jeune et contestataire.

Le scandale éclate quand une vidéo ressurgit : en 2020, Traoré traite les Gilets jaunes de « fascistes » et « racistes » (Les Observateurs, 2020). Bien que démenti à l’époque, le clip, retrouvé sur YouTube, est accablant : « On ne va pas laisser la place à ces gilets jaunes fachos. » Cette insulte, visant un mouvement populaire d’ouvriers et de classes moyennes, révèle une fracture que Mélenchon exploite. Alors qu’il soutient les Gilets jaunes en 2018-2019, louant leur « révolution citoyenne » (Melenchon.fr), il s’appuie sur Traoré, qui les méprise, pour diviser les colères populaires. Sur X, @NicolasZeMinus

 ironise : « Mélenchon, récupérateur des Traoré après les Gilets jaunes. » Un calcul risqué : en glorifiant une figure controversée, LFI aliène les ouvriers, qui se tournent vers le RN.

Les ouvriers : les grands oubliés

Les ouvriers, français ou non, sont les victimes de ce jeu. Payés 1 900 € net en moyenne, avec des retraites à 1 200 € (Drees, 2024), ils subissent la concurrence immigrée et l’indifférence de LFI. Pendant ce temps, 10 milliards € sont engloutis dans les banlieues (Cohésion des territoires, 2023), où les caïds prospèrent (trafic à 3 milliards €). Les habitants des quartiers, dont beaucoup bossent, sont otages de ces « racailles », mais LFI préfère brandir Traoré plutôt que défendre les travailleurs..

Tensions raciales : un narratif artificiel ?

Mélenchon et Traoré amplifient un discours sur le « racisme systémique », créé par Dray et Mitterrand (SOS Racisme, 1984) pour des raisons électorales et tuer le PCF anti immigrationniste. Les émeutes (2005, 2023) sont l’œuvre conjointe des caïds, des immigrationnistes et d’un conflit racial. LFI, en soutenant ce narratif, divise les Français, opposant banlieues et ouvriers, au profit de ses calculs et du patronat, qui mise sur une main-d’œuvre fracturée.

Conclusion : un renard qui roule tout le monde

Mélenchon, loin d’être naïf, tisse un pacte tacite avec le MEDEF : son discours pro-immigration sert les patrons, qui gagnent une main-d’œuvre bon marché, tandis qu’il capte les voix des banlieues. Assa Traoré, manipulée ou ambitieuse, est un pion dans ce jeu, fracturant les colères populaires – comme sa dénonciation des Gilets jaunes comme « fascistes » le montre. Contre le RN et les communistes anti-immigration, ce duo improbable prospère, mais les ouvriers, oubliés, payent le prix.

 


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21 réactions à cet article    


  • La Bête du Gévaudan 11 juin 18:41

    Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste. Celui-là, je le dis, ne peut pas être adhérent du Parti socialiste.

    Mitterrand (a.k.a. l’idole de Mélenchon) 

    Il y a des zozos (ou plutôt des fachos déguisés en bolchos) qui font semblant de ne pas comprendre que Mélenchon est un entubeur professionnel... d’ailleurs, il faudrait lui demander ce qu’il fricote avec le Qatar (pas très anticapitaliste tout ça !) https://www.lejdd.fr/politique/prend-il-ses-ordres-de-doha-melenchon-critique-apres-une-rencontre-avec-un-ministre-du-qatar-dans-un-palace-parisien-154150

    Le MEDEF et la CGT sont le haut-clergé et le bas-clergé d’une même église euro-keynésienne. 


    • xenozoid xenozoid 11 juin 18:57

      @La Bête du Gévaudan

       Le MEDEF et la CGT sont le haut-clergé et le bas-clergé d’une même église euro-keynésienne. 

       so l’onanisme paie bien,on sait tres bien que le capitalisme est une religion avec plusieurs église

      nous sommes confrontés à un nouveau phénomène qui va au-delà du désenchantement et de la suspicion mutuelle entre les citoyens et le pouvoir, un phénomène qui touche l’ensemble de la planète. Ce qui se passe est une transformation radicale des catégories avec lesquelles nous avons l’habitude pensé à la politique. Le nouvel ordre de la puissance mondiale est basée sur un modèle de gouvernance qui se définit comme démocratique, mais qui n’a rien de commun avec ce que ce terme signifie. Le fait que ce modèle est, du point de vue de la puissance, plus économique et plus efficace, est prouvé par le fait qu’il a été adopté même par les régimes qui étaient jusqu’à tout récemment des dictatures. Il est beaucoup plus facile de manipuler l’opinion des gens par le biais des médias et de la télévision que d’avoir à imposer de façon permanente toutes les décisions au moyen de la violence. Les formes politiques que nous connaissions - l’état-nation, la souveraineté, la participation démocratique, les partis politiques, droit international - sont arrivées à la fin de leur histoire. Ils continuent à faire partie de nos vies comme des formes vides, mais la politique contemporaine prend la forme d’une « économie », c’est à dire un gouvernement de choses et d’hommes.

       le capitalisme est véritablement devenu une religion, la religion la plus féroce, implacable et irrationnelle qui ait jamais existé, car il ne reconnaît ni les trêves ni rachat. Un culte permanent est célébrée en son nom, un culte dont la liturgie est la main-d’œuvre et son objet, l’argent. Dieu n’est pas mort, il a été transformé en argent. La Banque avec ses drones sans visage et ses experts a pris la place de l’église et de ses prêtres, et par sa commande sur le crédit ( comme les prêts à l’Etat, qui a si allègrement abdiqué sa souveraineté ), manipule et gère la foi - la rare et incertaine foi qui reste encore de notre temps


    • Octave Lebel Octave Lebel 11 juin 21:42

      @La Bête du Gévaudan
      Justement , expliquez nous.Chiche.Parce que personne n’est au courant et que nous sommes un certain nombre à apprécier le spectacle des élucubrations de la famille qui deviennent de plus en plus burlesques.Le clown qui se prend les pieds dans le tapis, le menteur qui a son nez qui s’allonge et devient tout rouge avec tous les petits enfants qui rient, cela détend.C’est plus difficile que ce que vous pensez, être un méchant crédible et faire peur smiley 
      « d’ailleurs, il faudrait lui demander ce qu’il fricote avec le Qatar » 


    • suispersonne 11 juin 18:48

      Quelques choses vraies éparpillées parmi une logorrhée inconsistante.

      Comment peut on être assez demeuré pour essayer (en vain) de démontrer une alliance jlm-medef ?

      Jlm et lfi ont mis en évidence que les seuls partisans d’une immigration désordonnée, pour des travailleurs payés à coups de pied, sont les entreprises de main d’œuvre, qui adorent faire bosser des sans papiers ?

      Quand giscard avait évoqué le projet de renvoyer tous les maghrébins chez eux, c’est le cnpf qui l’a calmé vite fait.

      Encore merci pour ce topo débile, qui démontre, involontairement, où sont les partisans de l’immigration, bien souvent parmi le caque40voleurs.

      Quant à jlm et lfi, la position est de traiter convenablement les gens qui sont là, c’est tout.


      • @suispersonne
        "Comment peut on être assez demeuré pour essayer (en vain) de démontrer une alliance jlm-medef ?

        "

        pourtant c’est eux qui demabdenbt cette alliance illigration vs le medef
        Et cela ne dates pas d’aujourdh’ui
        Du temps de P gattaz déja
        Etes vous sous informé à ce point la ? ou vous n’assumez pas
        Ils tiennent le meme discours que vous un parfait copié/collé
         

        Patronat : pour Gattaz, « les migrants sont un atout pour la France »

        https://www.leparisien.fr/economie/patronat-pour-gattaz-les-migrants-sont-un-atout-pour-la-france-11-09-2015-5083327.php
         
        Comme au moment des elections la encore en appellant à voter E Borne


      • suispersonne 12 juin 11:45

        @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
        Vous êtes aveuglé par des idées fixes simplistes et ridicules.
        Répéter sempiternellement des conneries ne suffit pas à s’approcher de la vérité, qui ne vous intéresse nullement.
        Reprenez vous.
        La veulerie et la perfidie du caque40voleurs n’est pas notre tasse de thé.


      • @suispersonne
        Vous êtes aveuglé par des idées fixes simplistes et ridicules.
        Répéter sempiternellement des conneries ne suffit pas à s’approcher de la vérité, qui ne vous intéresse nullement.


        Vous expliqueriez ici que ce que dis P Gattaz pdt du medef dans l’article n’est pas le copié / collé du discours de votre secte  ?
        Et c’est moi qui ne dis pas la verité alors que je ne fais que citer des liens extérieurs
        Elle est bien bonne celle la n un véritable proces stalinien digne du vénezuela actuel et au fait pourquoi ne pas aller directemenbt vivre dans votre grall sachant qu’il existe, au lieu de bvouloir nous l’installer ici
        Partez y gagnez du temps et de l’energie puisquie c’est votre modele de société l’extreme gauche , vous verrez bien ...

      • La Bête du Gévaudan 11 juin 19:04

        L’immigration n’est pas demandée par les « patrons éclairés » (il faut dire que Coquerel, occupé à harceler les militantes, n’est pas une lumière !). L’immigration est au contraire une prime ostensible aux capitalistes les moins innovants et compétitifs. 

        Sans cette immigration essentiellement sous-qualifiée (cf. les listes des « métiers en tension »), ces capitaux ne seraient pas rentables et seraient obligés d’aller s’investir vers des secteurs d’avenir. Les patrons flemmards sont donc contents de pouvoir compter sur des gauchistes complices.

        Donc, loin d’enrichir la France, l’immigration contribue à la sous-productivité chronique de l’économie territoriale française et à l’appauvrissement populaire (nonobstant la saturation des infrastructures et des solidarités sociales). 

        On se retrouve donc avec : 

         capitaux français investis à l’étranger (ces grosses fortunes qui font les choux-gras de la presse) qui rapportent peu à l’économie intérieure. 

         capitaux maintenus en France dans des secteurs sous-productifs et archaïques, rentabilisés par l’immigration et la sous-qualification.

        Au-delà de toute querelle sur le poids fiscal etc. voilà une analyse qui devrait rassembler communistes et libéraux. Des capitaux sous-employés sont une source première de l’appauvrissement populaire et collectif.


        • @La Bête du Gévaudan
          Completement ce pays va touit droit avec l’extreme gauche, les escrologistes la pseudo droite complaisante vers la tiermondialisation à grand pas , meme plus en marche .. à fond désormais
          Les gens ont choisi en jouant les castors il y a peu encore smiley


        • Octave Lebel Octave Lebel 11 juin 22:02

          @La Bête du Gévaudan

          Eric Coquerel a été reconnu innocent par la justice lui smiley
          (il faut dire que Coquerel, occupé à harceler les militantes, n’est pas une lumière !).

          Et bien sûr vous espérez que les électeurs de l’extrême-droite que vous pensez limités et à votre main n’en savent rien ou partagent vos méthodes avec le même mépris pour l’honneur des innocents et qu’ils approuvent le mensonge et la calomnie.Moi, je ne crois pas.Et je pense que les dirigeants, cadres et élus de l’extrême-droite ont déjà commencé de payer le prix de cette manière de faire de la poltique qui n’augure rien de bons ni pour les personnes ni pour le pays. 
          Sinon, un jour dites-nous tranquillement quelque chose de censé pour que nous puissions vérifier que c’est posible smiley


        • La Bête du Gévaudan 11 juin 23:44

          @Octave Lebel

          il me semble qu’une des plaignantes a redéposé plainte l’année dernière... il n’est pas impossible que Coquerel, qui est un richissime homme blanc disposant d’appuis dans la politique, les médias et la magistrature, ait pu bénéficier d’un effet de système face à une plaignante... du moins, c’est ce que raconte votre propre presse. Quoi qu’il en soit, sa réputation de colleur semblait solidement établie dans les rangs de LFI. Mais au moins il ne battait pas sa femme comme Quaetenens auquel Mélenchon le féministe a réitéré son soutien. 

          Quant aux rapport de Mélenchon avec le Qatar, on attend ses propres explications. Il semble clair qu’il est proche idéologiquement de cet émirat. Reste à savoir s’il y a des financements secrets. Mais rien ne l’empêche d’éclairer les citoyens sur ce sujet. 

          Quant aux choses sensées que j’ai exposées, il ne tient qu’à vous d’y répondre.


        • Com une outre 11 juin 20:58

          JLM n’a rien d’un candidat anti-système. Bien au contraire, il est parfaitement dans le moule euro-capitaliste, ce n’est pas une nouveauté.


          • suispersonne 12 juin 11:46

            @Com une outre
            Propos débile.
            Très attendu, mais insignifiant.


          • Octave Lebel Octave Lebel 11 juin 21:27

            Extrême droite en panique, la dérive de l’imposteur. Que ferait l’auteur sans Assa Traoré smiley

            1. Ce serait honnête envers nos lecteurs de documenter cette supposée déclaration mais peut-être vaut-il mieux que nos lecteurs ne se posent pas de questions et fassent confiance aveuglément à une propagande sur mesure. La marque d’une fabrique que l’on ne présente plus. Sait-on jamais, peut-être l’auteur va-t-il le faire. Avec quelque chose qui tienne debout .

            « En 2024, Éric Coquerel, député LFI, lâche une bombe : « Le patronat éclairé dit qu’il n’y a pas assez d’immigrés ».


            Au passage, l’auteur s’est cru obligé de dire explicitement aujourd’hui pour qui il fait tout cela alors que nous avions compris depuis longtemps qu’il nous prenait pour des imbéciles.

            Sinon E Coquerel est très instructif à entendre comme ici quand il apporte la contradiction avec des faits détaillés et des arguments précis au cœur du système chez l’oligarque Patrick Drahi à BFM Businnes. Une video parmi tant d’autres (17 mn)

            https://www.youtube.com/watch?v=ixHwLHzfJ8g

            2. Chiche, l’auteur va nous donner le lien de la video (très facile à trouver, jen connais 4) à partir de laquelle il pense pouvoir nous faire croire le contraire de ce qu’il s’est réellement dit.

            « Le MEDEF, lui, ménage LFI. Contrairement au RN, cible des lobbies économiques, Mélenchon n’est pas attaqué frontalement. Geoffroy Roux de Bézieux, ex-patron du MEDEF, le qualifie d’« anti-entreprise » (2024), mais admet en 2022 qu’il est « prêt à gouverner » et que son programme, lu « attentivement », est sérieux (France 2) ».

            3. Un petit rappel → Le RN au pouvoir ? Un « risque nécessaire » pour le patron du MEDEF (23/03/23) https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/reforme-des-retraites-loi-immigration-salaire-de-patrick-pouyanne-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-interview-de-geoffroy-roux-de-bezieux_5708426.html

             À lire attentivement pour mieux comprendre la portée de la révélation intempestive du président du Medef qui devait rester dans les coulisses.

             « Geoffroy Roux de Bézieux : « le RN est un risque nécessaire, sinon l’alternative, c’est de ne rien faire, c’est ce qu’on a quand même beaucoup fait en France pendant très longtemps, ce qui amène une montagne de dettes ».

            4. « Contre le RN et les communistes anti-immigration, ce duo improbable prospère, mais les ouvriers, oubliés, payent le prix. »

            Gros à avaler non ? La famille en est donc là ? Au moins ce qui n’a pas changé, c’est le mépris pour ceux que l’on cherche à convaincre avec ça. La famille en colère perd ses nerfs (les cadres et les élus en fait) et en rajoute parce que toute une partie de ses électeurs ont fini par comprendre à qui ils avaient affaire smiley

             

             

             

             

             

             

             


            • Octave Lebel Octave Lebel 11 juin 22:44

              Mélenchonite : Maladie pas très grave, apparentée au syndrome de la Tourette, mais intellectuellement et socialement pénalisante car ceux qui en souffrent ont du mal à se mêler au tout venant de nos concitoyens. Ils se retrouvent entourés de gens bruyants et sans-gêne atteints de la même affection ou snobés par le commun des mortel, fatigué d’entendre toujours la même chose avec une invitation permanente à surenchérir.

              À quand une cure de désensibilisation remboursée par la sécurité sociale pour soulager tous ces malheureux ?


              • Corcovado 13 juin 02:48

                @Octave Lebel
                Offrons-leur une chambre dans un 4 étoiles, les seuls hôtels dans lesquels Mélenchon accepte de descendre.


              • @Octave Lebel
                Mélenchonite 

                maladie tres grave qui ne peut s’empecher de revbenir à ses racines ...le proces stalienien
                Saugf que moi contrairement à tatave et l’extreme gauchje idéologique
                je source et démontre ce que je dis 
                Je conseille absolumement ce visionnage par tous si certains veulent regarder l’a&van-t gout d’une extreme gauche au pouvoir ...
                Ici elle ne l’ont pas encore totalement ....
                 
                https://www.youtube.com/watch?v=RzFGJgpsync

                Imaginez le jour ou mechancon et ses tontons macoutes l’ont comme ceux du vénezuela en ce moment ou meme amnesty internation denonce les embastillement arbitraires d’opposants politiques par milliers
                En france peu en parlent et pour cause ...


              • Étirév 12 juin 08:07

                Politique, nique, nique ; syndicat, K, K.

                Dans sa « Note sur la suppression générale des partis politiques », la philosophe Simone Weil (la Philosophe, pas l’autre) écrit que « C’est d’une part l’héritage de la « Terreur », d’autre part l’influence de l’exemple anglais, qui installa les partis dans la vie publique européenne. ».
                Précisons que le mot « terrorisme », d’origine française, est apparu pour la première fois en 1794.
                Simone Weil nous fait subtilement remarquer que : « Même dans les écoles, on ne sait plus stimuler autrement la pensée des enfants qu’en les invitant à « prendre parti », pour ou contre. Presque partout, et même pour des problèmes purement techniques, l’opération de « prendre parti », de « prendre position », « pour ou contre » s’est substituée à l’obligation de la pensée. C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques et s’est étendue à travers tout le pays presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre qui nous tue sans commencer par la suppression des partis politiques. »
                « Les partis, dit Simone Weil, sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice. »
                Le pouvoir politique tel qu’il apparaît aujourd’hui est en réalité un artefact de pouvoir, il est entièrement dévoué au véritable pouvoir, le pouvoir économique.
                Nous sommes ici, avec le principe du « mandat représentatif » en pleine tartufferie institutionnelle !
                Dans le contexte du mandat représentatif, le véritable pouvoir échoit de façon opaque, anonyme, à ceux qui financent les partis politiques. En effet, le parti qui gagne les élections, et plus généralement « les partis dits de pouvoir » détiennent en réalité les rênes du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif, le pouvoir de l’ordre judiciaire étant marginal car largement dépendant du pouvoir exécutif. Il en résulte que la séparation des pouvoirs est, structurellement, une apparence contraire à la réalité : alors que l’apparence prévoit des pouvoirs séparés, la réalité donne tous les pouvoirs, sans aucun contrepouvoir institutionnel, aux seuls « fournisseurs de capitaux », c’est-à-dire aux entités qui financent les partis politiques lors de perpétuelles élections. Des élections auxquelles on vous encourage toujours vivement de participer, et qui légitiment, grâce au leurre du « suffrage universel », toutes les actions à venir de ceux qui les gagnent.
                La séparation des pouvoirs telle qu’institutionnellement comprise, alliée au mandat représentatif est, en réalité, une stratégie utilisée par les « puissances d’argent » pour prendre le pouvoir politique à l’intérieur des pays. C’est cette prise de contrôle institutionnelle, à l’intérieur des États européens, qui a permis l’avènement de l’Union Européenne en tant qu’institution. Les institutions européennes ont été, historiquement, faites par et pour les multinationales ; non pour le commerce en général, mais plus précisément pour le commerce des multinationales.
                C’est pourquoi les hommes dits politiques (ou les « Jézabel » modernes, ces « femmes perdues » qui les suivent et se font leurs complices) n’ont rien de « politique », ils sont des « hommes de paille », des « hommes-liges », interchangeables et, surtout, de véritables courroies de transmission des « puissances d’argent », réels donneurs d’ordres.
                Bien plus prompts à réprimer rapidement et dans le sang un mouvement émancipateur comme celui des « Gilets Jaunes », que de lutter contre le chômage, la pauvreté, la bêtise, la corruption, les trafics de drogues et d’armes ou les paradis fiscaux… c’est-à-dire, en fait, tout ce qui permet à la ploutocratie apatride et supranationale de continuer à se maintenir en place et à s’enrichir, les dirigeants politiques sont choisis pour leur faiblesse morale, leur capacité à mentir, à suivre les ordres, à se soumettre au chantage ou leur volonté de faire avancer le plan de l’oligarchie. Le parti auquel ils appartiennent n’a aucune importance. Au-delà d’une boulimie d’argent et de pouvoir, certains sont aussi les produits d’une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogue, la pornographie enfantine, la bestialité, etc. Aussi, ils leur sont donnés de nombreuses occasions de se livrer à leurs vices, ce qui assure leur obéissance et leur solidarité. Et le public ayant une confiance enfantine en ses dirigeants, en particulier les présidents, l’accusation selon laquelle ils pourraient s’adonner à de telles activités reste pour lui quelque chose d’inconcevable.
                Dans la « machine à gouverner », à côté du rôle des partis politiques, il y a celui, non négligeable, des syndicats. Capables de créer une situation conflictuelle permanente pour une grande majorité de la population (proie facile de tout conditionnement et aventure), en les affaiblissant et en les appauvrissant moralement et physiquement, les syndicats, dans un mécanisme pervers de la gestion des contraires, fragilisent également les TPE/PME, ces énormes réservoirs d’emplois qui subissent, elles aussi, et déjà, les affres de la « crise » pour le plus grand bonheur (et profit) des multinationales. En effet, les masses, encadrées dans des organisations guidées par les mêmes mains qui contrôlent les mouvements des capitaux, sont poussées à la grève pour obtenir des augmentations de salaires temporaires, tandis qu’en réalité elles restent victimes de la spirale de l’inflation qui ne leur laisse pas reprendre leur souffle, aggravant chaque fois un peu plus leur misère (les avantages des augmentations étant compensés automatiquement par un accroissement des prix).
                En ce qui concerne les syndicalistes Français de premier plan de ces dernières décennies, rappelons qu’en 2014, Bernard Thibault (Secrétaire Général de la CGT de 1999 à 2013) a fini sa « carrière » au Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (organisme, comme l’OMS, rattaché à l’institution mondialiste ONU), tout comme Marc Blondel (ancien Secrétaire Général de FO de 1989 à 2004) ou Yves Veyrier (ancien secrétaire général de FO de 2018 à 2022). Citons également le cas de Thierry Lepaon, successeur de B. Thibault à la CGT, qui a été obligé de quitter ses fonctions en 2015, après 2 ans d’activité, à la suite des révélations du « Canard Enchaîné » sur ses « frais de fonction » pris dans la caisse des adhérents du syndicat. Malgré ses nombreuses casseroles, Thierry Lepaon sera, en 2016, recasé par le gouvernement de Manuel Valls à la présidence de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, puis, à partir de 2019, coopté par Emmanuel Macron et Edouard Philippe à l’Inspection Général de la jeunesse et des sports. Enfin, rappelons que Nicole Notat, Secrétaire Général du syndicat CFDT de 1992 à 2002, était membre du club « Le Siècle », cette association réunissant ces élites françaises, en réalité profondément anti-françaises, et dont elle a assuré la présidence du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013. Etc.
                Enfin, faisons remarquer que si le mouvement soudain, spontané et populaire des « Gilets Jaunes » a pu devenir à un certain moment une véritable menace pour le pouvoir en place, c’est parce qu’il n’était pas noyauté, et encore moins « aiguillé », par les syndicats.
                Lien


                • Seth 12 juin 14:28

                  @Étirév

                  Etirev, le couteau entre les dents.  smiley

                  Oh merdre ! Elle n’a rien proposé pour y remédier !  smiley


                • Mustik 12 juin 10:17

                  Je me souviens vaguement d’une pensée de Platon, en substance :

                  quand les parents ont peur de leur enfants,

                  quand le général a peur de sa troupe

                  c’est la fin des haricots...


                  • Corcovado 13 juin 02:50

                    Vous avez raison, le bien riche Mélenchon vit sur le dos des andouilles qui l’adulent. Comment peuvent-ils être aussi naifs ?

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