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Accueil du site > Tribune Libre > Massacre d’Ascq, avril 1944 : la furie des SS dans la nuit du (...)
#7 des Tendances

Massacre d’Ascq, avril 1944 : la furie des SS dans la nuit du Nord

Dans la nuit du 1er avril 1944, le bourg d’Ascq, blotti près de Lille, repose au rythme sourd des trains lointains. Soudain, une explosion déchire le silence des Rameaux et la fureur des Waffen-SS s’abat comme une tempête. En quelques heures, 86 vies s’éteignent, fauchées par une vengeance aveugle. Cette tragédie, éclipsée par Oradour-sur-Glane, résonne encore dans les mémoires nordistes.

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Un bourg paisible sous l’Occupation

Ascq, en mars 1944, est un village de 3 500 âmes, niché entre Lille et la frontière belge, où la voie ferrée Lille-Tournai pulse comme une artère vitale. Les habitants, tisserands, cheminots ou paysans, ploient sous l’Occupation allemande depuis mai 1940. Les tickets de rationnement, les patrouilles de la Wehrmacht, le couvre-feu à 21 heures : la vie s’écoule dans une grisaille oppressante, rythmée par les privations et la peur. Pourtant, dans l’ombre, la Résistance s’organise. Le groupe local, affilié au réseau Voix du Nord, murmure des plans audacieux : sabotages, tracts clandestins, aide aux aviateurs alliés.

Le 1er avril, jour des Rameaux, une tension sourde flotte dans l’air. Les Allemands, cantonnés près de la gare, surveillent ce nœud ferroviaire stratégique. Une lettre d’un cheminot anonyme, conservée aux Archives départementales du Nord, décrit l’ambiance : "On sentait la guerre approcher, comme un orage. Les Boches étaient nerveux, et nous, on vivait la gorge serrée". Ce soir-là, Paul Delécluse, ouvrier à la SNCF, et ses camarades posent une charge explosive sur un aiguillage, visant un train de marchandises. Ils ignorent que le destin a d’autres plans.

 

Le massacre d'Ascq (1er au 2 avril 1944) - Geneanet

 

L’explosion, à 22h44, est modeste : trois wagons déraillent, la locomotive tremble, mais aucun soldat n’est blessé. Le convoi, appartenant à la 12e SS-Panzer-Division Hitlerjugend, transporte 400 jeunes fanatisés, formés en Belgique pour rejoindre la Normandie. Leur chef, le lieutenant Walter Hauck, 25 ans, est un zélote de l’idéologie nazie. Selon un rapport allemand retrouvé à Berlin, Hauck ordonne immédiatement une "riposte exemplaire". La machine de mort est enclenchée.

 

KRVAVÝ WALTER A LESKOVICKÁ TRAGÉDIE - PDF Stažení zdarma

 

La furie des SS : une nuit d’horreur

Les habitants d’Ascq, tirés de leur sommeil par l’explosion, entendent bientôt des bottes claquer et des portes s’effondrer. Les SS, armés de mitraillettes Schmeisser, envahissent le bourg, hurlant des ordres en allemand. Les hommes, arrachés à leurs lits, sont traînés dehors, certains en pyjama, d’autres à peine vêtus. Une riveraine, dans un témoignage recueilli en 1969, raconte : "Ils sont entrés comme des loups, à trente mètres de la gare. Ils nous ont fait descendre, parqués comme du bétail, et conduits près des voies".

Le massacre commence près de la cabine d’aiguillage. Soixante-dix hommes, âgés de 15 à 75 ans, sont alignés le long des rails, face aux mitrailleuses. Les pelotons d’exécution, méthodiques, abattent les victimes par vagues. Un survivant, miraculé du second peloton, confie en 1969 : "On nous a dit de mettre les mains sur la tête. Je pensais qu’on allait réparer les rails. Puis j’ai entendu les cris, et les rafales ont commencé. Mon frère est tombé, j’ai plongé dans le talus". Les SS achèvent les blessés d’une balle dans la tête, sous les hurlements des familles.

Dans le village, la barbarie s’étend. Le vicaire, l’abbé Cousin, est battu à mort pour s’être interposé. Deux adolescents, réfugiés sous le porche de l’église, sont mitraillés, leurs corps enlacés dans une étreinte tragique. Le maire, Georges Delebart, conduit au quatrième peloton, tente de parlementer. Il témoigne plus tard : "L’interprète m’a frappé l’épaule en disant : ‘Vous aussi, monsieur le maire, vous serez fusillé. Un coup de pied m’a jeté dans le groupe". Seule l’arrivée de la Feldgendarmerie, alertée par un cheminot, stoppe la tuerie à 1h15. Le bilan est effroyable : 86 morts, 75 veuves, 127 orphelins.

 

Les SS nazis massacrent le clergé et la population d'Ascq le 1er avril  1944" - Brochure - 2015.7.2

 

L’onde de choc : résistance et mémoire collective

Le lendemain, Ascq se réveille dans un silence de cendres. Les corps, alignés près des voies, sont découverts par des habitants hagards. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre, malgré la censure allemande. Radio Paris, dans un communiqué laconique du 4 avril, parle de "86 terroristes fusillés", mais la vérité éclate. Une note du préfet Carles, conservée aux Archives nationales, condamne "une répression sanglante, un acte de barbarie". Le cardinal Liénart, les maires voisins et le Conseil municipal de Lille expriment leur indignation.

La région s’embrase. Le 5 avril, jour des funérailles, plus de 20 000 personnes se pressent dans les rues d’Ascq, défiant l’interdiction allemande. Une grève massive paralyse Lille : 60 000 ouvriers cessent le travail, l’une des plus grandes mobilisations de l’Occupation. Une dépêche de la BBC, le 15 avril, relayée par Maurice Schumann, appelle la SNCF à "venger les morts d’Ascq". Un journal clandestin, L’Écho du Nord, titre en une : "Ascq, martyr du Nord, ne sera pas oublié".

 

Illustration

 

Pourtant, le massacre reste dans l’ombre d’Oradour-sur-Glane. Une lettre d’une veuve, datée de 1947 et conservée au Mémorial Ascq 1944, éclaire cette discrétion : "Nous voulions pleurer nos morts en silence, loin des politiques qui récupèrent nos larmes". Cette réticence, mêlée de ressentiment envers les résistants, accusés par certains d’avoir provoqué la tragédie, freine la mémoire nationale. Le monument aux résistants, érigé hors du cimetière, symbolise ce divorce.

 

Justice et oubli 

Après la Libération, la traque des coupables s’organise. En 1949, neuf SS, dont Walter Hauck, sont jugés à Lille. La loi Ascq-Oradour de 1948, qui rend chaque membre d’une division responsable des crimes de ses pairs, conduit à huit condamnations à mort. Mais en 1955, le président René Coty gracie les accusés, suivant l’amnistie des SS alsaciens d’Oradour. Hauck, libéré en 1957, ne montre aucun remords. Un rapport d’archives allemand, découvert en 2014, révèle qu’il justifiait encore ses actes comme une "réponse légitime".

 

Les Flambeaux d'Ascq | FranceTvPro.fr

 

La mémoire d’Ascq oscille entre oubli et résurgence. En 2018, Karl Münter, un SS impliqué, est retrouvé en Allemagne. Lors d’une interview à l’ARD, il déclare : "S’ils fuient, j’ai le droit de tirer". Sa mort en 2019 éteint les poursuites, mais ravive l’indignation. Un témoignage d’André Baratte, fils d’une victime, recueilli en 2024, résume l’amertume : "On nous a volé nos pères et la justice nous a trahis".

Aujourd’hui, le Mémorial Ascq 1944, installé dans l’ancien dispensaire, porte un message de paix. Une inscription sur le Tertre des massacrés, érigé en 1955, murmure : "Homme, éloigne de ton cœur la cruauté". Chaque année, lors des Rameaux, une retraite aux flambeaux éclaire les rues, défiant l’oubli. Ascq, par son nom donné à Villeneuve-d’Ascq, reste un cri dans l’histoire, un rappel que la guerre broie les innocents.

 

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17 réactions à cet article    


  • tonimarus45 6 juin 17:22

    bonjour Avec votre facilite de « plume j’espere que vous allez nous en pondre un article

     »«  »«  »« LES LEGIONNAIRES LETTON DANS LES WAFENS SS

    Le FSB a noté que, comme le Kommando Arajs avait prouvé sa loyauté envers les nazis par une « brutalité sans précédent », il a été rapidement équipé à la manière des unités SS.

    Chaque année, le 16 mars, des centaines de personnes sont attendues à Riga, la capitale lettone, pour rendre hommage à leurs compatriotes qui ont combattu aux côtés des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré le tollé suscité par de nombreux pays, le pays balte continue d’autoriser le défilé annuel dédié aux légionnaires lettons de la Waffen-SS. Moscou a accusé à plusieurs reprises la Lettonie, membre de l’OTAN et de l’UE, de tenter de blanchir les criminels de guerre en autorisant cet événement controversé.

    Concernant la marche à venir, le FSB a souligné que l’événement rendait hommage aux légionnaires SS qui arboraient ouvertement des décorations allemandes nazies. Les néonazis lettons ont même choisi cette date pour qu’elle coïncide avec la Journée du souvenir des héros nazis, renforçant ainsi leur « panthéon de héros » commun avec les nazis du XXe siècle, dont beaucoup furent condamnés pour crimes contre l’humanité, a indiqué le FSB. »«  »«  »"


    • @tonimarus45

      Merci pour votre enthousiasme, mais désolé, je ne « ponds » pas des articles à la demande, surtout pas pour servir de caisse de résonance à des récits biaisés tout droit sortis des bureaux du FSB. Vous semblez avoir une passion débordante pour les légionnaires lettons de la Waffen-SS, mais permettez-moi de remettre quelques pendules à l’heure, sans plume ni œufs.

      Votre commentaire brandit le défilé du 16 mars à Riga comme une preuve accablante, mais omet quelques détails gênants. Les légionnaires lettons, enrôlés de force pour beaucoup dans la 15e et 19e divisions SS, n’étaient pas tous des fanatiques nazis. Les archives lettones et les témoignages d’époque, comme ceux conservés au Musée de l’Occupation à Riga, montrent que nombre d’entre eux étaient des conscrits, piégés entre l’occupation soviétique de 1940 et l’arrivée des nazis en 1941. Le Kommando Arajs, que vous citez avec tant de zèle, était une exception, pas la règle : une unité volontaire de collaborateurs lettons, responsable d’atrocités, notamment contre les Juifs de Riga. Leur « brutalité sans précédent » est documentée mais les amalgamer à tous les légionnaires est une simplification digne d’un communiqué de presse du Kremlin.

      Quant à ce défilé controversé, il rend hommage aux soldats lettons tombés, pas aux criminels de guerre. La Lettonie, coincée entre deux totalitarismes en 1944, honore des hommes qui, pour beaucoup, croyaient défendre leur pays contre un retour de l’Armée rouge, dont les exactions de 1940-1941 (déportations, exécutions) n’étaient pas un vague souvenir. Moscou, que vous relayez avec tant de ferveur, omet bien sûr de mentionner ses propres crimes, comme les 14 000 Lettons déportés en Sibérie. Curieux, non, ce silence sélectif ?

      Le FSB, votre source favorite, accuse la Lettonie de « blanchir » les nazis. Mais soyons sérieux : glorifier des conscrits n’est pas réhabiliter Himmler. La date du 16 mars commémore une bataille, pas un « panthéon nazi ». Si le FSB veut parler de crimes contre l’humanité, il pourrait balayer devant sa porte : Katyn, les purges staliniennes, l’Holodomor, entre autres, ça vous dit quelque chose ? Ou c’est trop loin de la narrative officielle autorisée par le maître du Kremlin, votre idole ?

      Bref, pas d’article sur commande pour alimenter votre croisade. Si vous voulez de l’histoire, lisez les archives d’époque ou des livres et surtout pas les dépêches de propagande. Et si vous passez à Villeneuve d’Ascq, venez voir le Mémorial 1944 : là, on parle de vraies victimes, pas de polémiques orchestrées.

    • tonimarus45 7 juin 09:01

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia_ oui ,oui toujours le petit bout de la lorgnette.Et encore ,l’autre soir sur la 2 une emission « l’italie de melonie » ou l’on montrait clairement que cette derniere n’avait pas tout a fait rompu les ponts avec lideologie de son aieul « mussolini » et ou l’on montrait le rassemblement annuel de fascistes saluant du bras tendu ??et bien sur melonie interrogee a ce sujet ne trouvait rien a redire ????
      Quant a ma croisade balayez devant votre porte, car si il y a croisade ,c’est bien de votre part


    • tonimarus45 7 juin 09:03

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia oui ,oui a riga, defilant avec des insignes nazi ????


    • tonimarus45 7 juin 09:09

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia-Et encore du journal « le monde »
      «  »« En fin de matinée, comme ils le font tous les ans, quelques vétérans SS entourés d’une foule plus importante que d’habitude brandissant des drapeaux lettons ont défilé de l’église Saint-Jean au Monument de la liberté, pour y déposer des fleurs. Ce 16 mars marque la date anniversaire de la première bataille que les deux divisions SS lettones, la 15e et la 19e, ont menée contre l’Armée rouge en 1944 sur la rivière Velikaïa, dans la région russe »«  »" d’Opotchka.


    • tonimarus45 7 juin 09:14

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia-quand au muse de l’occupation de l’occupation de riga ,dont vous faites mention , voici
      «  »« Le musée de l’Occupation de la Lettonie, une institution publique basée à Riga, célèbre la Légion lettonne comme une unité de résistance au communisme et occulte les crimes qui lui sont attribués[2]. »«  »«  »


    • @tonimarus45

      Oh là là, vous voilà parti dans une nouvelle croisade télévisuelle, brandissant une émission de France 2 comme un étendard ! L’Italie de Meloni, le bras tendu des nostalgiques fascistes, et Mussolini en guest star… Quel rapport avec Ascq 1944 et les SS, me direz-vous ? Aucun, mais pourquoi s’embarrasser de cohérence quand on peut jeter de la boue tous azimuts ?

      Prenons votre « révélation » sur Giorgia Meloni. Oui, des groupuscules néofascistes existent en Italie, et certains agitent le salut romain lors de rassemblements marginaux. Les archives de pressemontrent que ces événements réunissent quelques centaines de personnes, pas des foules en délire. Meloni, interrogée, a condamné l’apologie du fascisme à plusieurs reprises. Vérifiez ses discours au Parlement italien, c’est public. Dire qu’elle « ne trouve rien à redire » est une pirouette digne d’un scénariste du FSB. Son parti, Fratelli d’Italia, flirte parfois avec l’ambiguïté historique mais de là à la peindre en petite-fille spirituelle de Mussolini, vous forcez plus qu’un char soviétique dans les plaines ukrainiennes.

      Quant à votre accusation de « croisade », retour à l’envoyeur ! Mon article sur Ascq parle de 86 victimes massacrées par les SS, pas d’une chasse aux sorcières idéologiques. Vous, en revanche, vous sautez de Riga à Rome comme un propagandiste en mission, esquivant Katyn et les Goulags avec l’agilité d’un gymnaste. Balayer devant ma porte ? Elle est propre, merci. La vôtre, en revanche, semble encombrée par des dépêches moscovites un peu trop bien apprises.

    • @tonimarus45

      Votre extrait du Monde parle d’un défilé du 16 mars à Riga, où « quelques vétérans SS » et une foule brandissent des drapeaux lettons. Précisons, car vous semblez aimer les ellipses : ces « vétérans » sont, pour la plupart, d’anciens conscrits des 15e et 19e divisions SS lettones, enrôlés de force par les nazis après l’occupation soviétique de 1940. Les archives du Musée de l’Occupation de Riga, que vous citez à moitié, montrent que ces divisions, créées en 1943, comptaient des milliers de Lettons qui n’avaient ni l’idéologie ni la liberté de choix des SS allemands. La bataille de la Velikaïa, en 1944, était un combat contre l’Armée rouge, perçue par beaucoup comme l’oppresseur de 1940, responsable de 15 000 déportations lettones. Dire qu’ils « célébraient le nazisme » en déposant des fleurs, c’est comme dire que les poilus de Verdun glorifiaient l’Empire allemand. Un peu court, non ?

      Quant au Musée de l’Occupation, vous l’accusez de « célébrer » la Légion lettonne et d’occulter ses crimes. Faux, et un rapide coup d’œil aux expositions du musée le prouve. Les panneaux et documents, accessibles en ligne, détaillent les atrocités nazies, y compris celles du Kommando Arajs, une unité collaborationniste lettone responsable de massacres. Le musée contextualise la Légion comme une réponse à l’occupation soviétique, sans nier les crimes de guerre de certains membres.

      Votre source, probablement un communiqué bien orienté, oublie de mentionner que le musée consacre aussi des salles entières aux déportations staliniennes. Curieux, ce trou de mémoire, quand on sait que le FSB adore pointer du doigt les Baltes tout en effaçant Katyn de ses manuels.

    • Seth 7 juin 13:41

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia


      Le Kommando Arajs, que vous citez avec tant de zèle, était une exception, pas la règle : une unité volontaire de collaborateurs lettons, responsable d’atrocités...

      ... que l’on continue à célébrer aujourd’hui. Mais il s’agit ici plus précisément de 2 divisions SS lettones.


    • @Seth

      Oui, je l’ai évoqué dans mon commentaire : la 15e et 19e divisions SS, qui n’étaient pas composées de nazis fanatiques mais de conscrits qui combattaient l’Armée rouge.


    • Seth 7 juin 14:10

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Des pauvres malgré nous en somme...

      Quant au fait de d’enrôler chez les SS pour combattre l’Armée Rouge je vous en laisse seul juge.

      Mais ce genre de vision excusant tout est dans l’air du temps. Le fait d’avoir été nazi n’est pas bien grave et ce dès la fin de la guerre, la preuve : Waldheim fut à la tête de l’ONU et Hallstein à le tête de l’Europe. Gehlen, pote d’Adenauer fut à la tête du BND, etc...


    • @Seth

      Sous quel uniforme pouvaient-ils se battre contre l’Armée rouge ? Leur pays avait été envahi et désarmé par l’URSS. Il s’agissait de divisions Waffen-SS d’infanterie. Choisir de défendre son pays sous l’uniforme nazi ou accepter de se faire annexer par l’URSS de Staline, c’est choisir entre la peste et le choléra...

      Quand j’étais jeune et que je me rendais en Allemagne  située à 200 kilomètres de chez moi  je ne pouvais m’empêcher de penser que la plupart des hommes âgées de plus de 50 ans, que je croisais dans les rues, étaient d’anciens nazis. Ils ont également joué un rôle important dans l’Allemagne d’après-guerre. Même l’inspecteur Derrick était un ancien SS ! 

      Quand on pense que tous les juges et les fonctionnaires, en France, avaient prêté serment au maréchal Pétain, on sait très bien que tous n’ont pas été sanctionnés. Il y avait également beaucoup de collaborationnistes dans la France d’après-guerre, y compris dans les cercles proches du pouvoir.


    • Seth 7 juin 15:06

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      C’est exact. Couve de Murville qui signait autrefois à Vichy la paperasse permettant à l’Allemagne Nazie d’annexer l’industrie française fut ensuite un indéboulonnable du gaullisme.  smiley

      Mais du moins a-t-on la décence de ne pas célébrer les collabos et nazis dans ce pays, tout comme Bandera en Ukraine. Ou tout au moins pas encore...


    • tonimarus45 7 juin 20:52

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia-NON,NON comme dhab vous tronquez le post en ffait c’etait
      «  »« -Et encore du journal « le monde »
      « »« En fin de matinée, comme ils le font tous les ans, quelques vétérans SS ENTOIURES PAR UN FOULE PLUS IMOPORTANTE QUE D’ HABITUDE brandissant des drapeaux lettons ont défilé de l’église Saint-Jean au Monument de la liberté, pour y déposer des fleurs. Ce 16 mars marque la date anniversaire de la première bataille que les deux divisions SS lettones, la 15e et la 19e, ont menée contre l’Armée rouge en 1944 sur la rivière Velikaïa, dans la région russe »« » » d’Opotchka.«  »«  »et non « meloni » n"a pas desavoue ce rassemblement fasciste ,ANNUEL, ou environ,1500 adorateurs de mussolini saluaient en faisant le salut nazi.J’ai regarde cette emission et les reponses de cette derniere concernant ce rassemblement
      Ces divisions lettonnes ss combataient avec les nazis contre les sovietiques dont nous devons beaucoup concernant l’eradication du nazismes allemand


    • tonimarus45 7 juin 21:02

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia_ET oh gardez votre calme , vous dites «  »Quant au Musée de l’Occupation, vous l’accusez de « célébrer » la Légion lettonne et d’occulter ses crimes. «  »« moi je n’accuse personne je ne fait qu’apporter a votre connaissance ce que je lis ça et là »« j’ai tape sur mon moteur de recherche » legion lettonne" et je vous rapporte ce que je lis et ce n’est pas venant des russes.Ceci dit je comprends que cela agace l’histoirien que vous etes ,historien comme vous avez avez avoue ,pas tout a fait objectif , ni avec beaucoup de bonne foi


    • juluch juluch 7 juin 13:04

      Il était sortit un documentaire sur ce massacre il y a quelques temps....


      • Bonjour @juluch et merci pour votre intervenion.

        Oui, il y a eu un documentaire intéressant sur ce massacre qui est peu connu. Je suis originaire du Nord et le massacre d’Ascq est une blessure collective dans ce département, situé alors dans la zone interdite et administré directement par les nazis.

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