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Macron vend l’immigration (aux frais du contribuable) au patronat

mais il n’assure pas le service après-vente dont les citoyens subissent les dommages

Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron est accusé d’orchestrer une immigration économique taillée sur mesure pour le patronat, offrant une main-d’œuvre bon marché financée par les contribuables, tout en laissant les citoyens affronter les retombées : insécurité, narcotrafic, tensions raciales et fraudes. Cette politique, qualifiée de « vente » de l’immigration, profite aux entreprises, mais néglige le « service après-vente » : la gestion des conséquences sociales et sécuritaires.

Sous François Bayrou, Premier ministre depuis décembre 2024, ces enjeux sont esquivés au profit d’un discours vague d’« unité nationale ».

Pendant ce temps, la « petite bourgeoisie » du Parti socialiste (PS) et de La France insoumise (LFI) s’acharne contre le Rassemblement national (RN) pour protéger son alternance et les prébendes de l’État, distribuées à leurs obligés.

Cet article décrypte ce marché inéquitable, ses gagnants et ses perdants, et propose des solutions inspirées de la taxe de Marc Chesney, des fraudes dénoncées par Charles Prats, et de l’héritage de Georges Marchais.

Une immigration au service du patronat

L’immigration économique, avec environ 30 000 entrées par an (INSEE, 2024), est une aubaine pour les secteurs à faible rentabilité comme le BTP, la restauration, l’agriculture et les services. En 2023, 1,2 million d’emplois peu qualifiés étaient occupés par des immigrés ou leurs descendants, à des salaires 20 % inférieurs à la moyenne nationale (DARES).

Cette main-d’œuvre, souvent précaire et non syndiquée, permet aux entreprises de compenser la baisse de leur profitabilité (30 % en 2023 contre 35 % en 2000, selon Patrick Artus).

Le Medef et les fédérations patronales (BTP, hôtellerie) organisations anti nationales, soutiennent cette immigration, qui évite une hausse des salaires nuisible à leurs marges.

Ce « deal » repose sur les contribuables. Les coûts associés à l’immigration – accueil, logement, santé, éducation, aides sociales – s’élèvent à environ 20 milliards d’euros par an (OCDE, 2023). Ces dépenses, financées par les impôts (TVA, impôt sur le revenu, taxes locales), ne subventionnent pas directement les emplois, mais permettent d’intégrer les immigrés, dont les salaires bas profitent d’abord aux entreprises. Par exemple : 

Logement : 2 milliards pour les centres d’accueil et l’hébergement d’urgence. 

Santé : 3 milliards pour l’Aide médicale d’État (AME) et les soins. 

Éducation : 5 milliards pour scolariser 200 000 élèves migrants (2023). 

Aides sociales : 10 milliards pour le RSA, allocations familiales et autres prestations.

Les citoyens paient pour un système qui favorise le patronat, tandis que les entreprises encaissent les bénéfices. Cette iniquité, dénoncée comme une « vente » sans « service après-vente », fait écho à l’avertissement de Georges Marchais (1981) : l’immigration sert le capital en divisant les travailleurs.

Macron, pour apaiser les critiques, a durci son discours (loi immigration 2023) tout en maintenant les flux économiques sous la pression des lobbies. Ce double jeu – contrôle affiché, ouverture réelle – renforce l’impression d’une immigration livrée au patronat, sans assumer les conséquences pour la société.

Le fiasco du « service après-vente » : un chaos pour les citoyens

Si le patronat encaisse les profits, les citoyens subissent les effets d’une immigration anarchique, sans que l’État ne gère les retombées. Insécurité, narcotrafic, tensions raciales et fraudes alimentent une défiance massive (74 % des Français ne font pas confiance au gouvernement, Elabe 2025).

Insécurité et narcotrafic

La peur pour la sécurité des enfants domine. En 2023, la France a recensé 1 010 homicides, dont 152 mineurs (15 %), souvent victimes de rixes ou de violences liées au narcotrafic (SSMSI, 2024). Les agressions à l’arme blanche (44 000 cas, dont 8 800 contre des mineurs) ont grimpé de 10 % depuis 2019. Le narcotrafic explose, avec 27 tonnes de cocaïne saisies (UNODC, 2023), mais seulement 10 % des conteneurs portuaires sont contrôlés. Des jeunes, dès 12 ans, sont recrutés comme guetteurs ou dealers, alimentant les violences urbaines.

Les Français nés de parents immigrés (2e génération, 15 % de la population) sont surreprésentés dans ces délits : 25-30 % des mis en cause pour vols violents, 20-25 % pour homicides (SSMSI, 2023). Ce « lumpen d’origine immigrée », attise les tensions dans les quartiers sensibles, où des parents impuissants, indifférents ou complices aggravent le chaos. Bayrou promet 10 000 policiers d’ici 2027, mais c’est insuffisant face aux 20 000 nécessaires pour atteindre le ratio allemand (4,5 agents pour 1 000 habitants).

Tensions raciales

Le racisme anti-blanc, reconnu par Bruno Retailleau et Sophie Primas (2025), représente 6-12 % des plaintes pour racisme (CNCDH, 2024). Dans les lycées et transports, 29 % des parents blancs signalent des insultes (« sale blanc ») ou des agressions contre leurs enfants (CSA, 2023). Ces aberrations, fruits d’une intégration défaillante, sont un effet collatéral d’une politique migratoire acharnée. Bayrou, pour ne pas fracturer sa coalition (MoDem, LR, Renaissance), évoque la « cohésion » sans aborder ces tensions, renforçant le sentiment d’abandon.

Fraudes sociales et fiscales

Les fraudes, mises en lumière par Charles Prats, alourdissent la facture. Les fraudes sociales (cartes Vitale frauduleuses) coûtent 2 à 10 milliards d’euros par an, souvent liées à des non-résidents. La fraude fiscale (paradis fiscaux, multinationales) atteint 80 milliards (Prats, 2024). Ces pertes, financées par les contribuables, profitent à des élites économiques et à des réseaux criminels. Bayrou, sous l’influence des lobbies, ignore ces alertes, laissant les Français payer pour un système défaillant.

La « petite bourgeoisie » PS-LFI contre le RN : protéger l’alternance et les prébendes

Un acteur clé de ce silence est la « petite bourgeoisie » politique du PS et de LFI, qui lutte contre le RN non par conviction, mais pour préserver son alternance et monopoliser les prébendes de l’État, distribuées à leurs obligés dans l’appareil public.

Motivations de la lutte contre le RN

Préserver l’alternance 

Système bipartisan : Depuis 1981, PS et LR (puis Renaissance) se partagent le pouvoir via une alternance qui garantit leur accès aux postes. Le RN, avec 35 % des intentions de vote (IFOP, mai 2025), menace ce système en refusant toute coalition. Une victoire du RN (par exemple, en 2027) pourrait imposer une proportionnelle ou des référendums, marginalisant PS (6 % en 2022) et LFI (15 %, IFOP 2025). 

PS : Réduit à ses bastions locaux (50 mairies de plus de 30 000 habitants, 7 régions en 2021), le PS craint une percée du RN dans les banlieues populaires (20 % en Seine-Saint-Denis, 2022), qui fragiliserait ses fiefs où il place ses cadres. 

LFI : Forte dans les quartiers immigrés (70 % pour Mélenchon en Seine-Saint-Denis, 2022), LFI perd les ouvriers blancs au profit du RN (35 % vs 15 %). En diabolisant le RN, LFI protège son électorat et son rôle dans l’opposition.

Monopoliser les prébendes 

Un gâteau juteux : L’appareil d’État offre des milliers de postes et avantages : 

Élus : Un député gagne 7 500 euros net/mois, un ministre 10 000 euros, un conseiller municipal 500-2 000 euros. Les élus locaux (500 000 conseillers) cumulent souvent des mandats, pour 10 milliards d’euros/an (Cour des comptes, 2023). 

Cabinets et agences : 10 000 conseillers ministériels/régionaux touchent 5 000-15 000 euros/mois. Les agences publiques (CNIL, ADEME) emploient 50 000 cadres à 4 000-10 000 euros/mois. 

Entreprises publiques : Les PDG de la SNCF ou d’EDF, souvent proches du PS ou de LFI via des réseaux (ENA, Sciences Po), gagnent 400 000 euros/an. 

Coût total : La fonction publique élective et para-étatique mobilise 1,2 million de personnes, pour 80 milliards d’euros/an.

 

PS : Le PS a colonisé l’appareil d’État (mairies, régions, associations). La mairie de Paris (PS) emploie 50 000 agents, dont 10 % dans des postes de complaisance (Cour des comptes, 2022). Les subventions aux associations (1 milliard/an) servent à placer des obligés. 

LFI : LFI profite des postes parlementaires (77 députés en 2022, 5 000 collaborateurs à 3 000-7 000 euros/mois). Les proches de Mélenchon (conseillers, communicants) bénéficient de ces prébendes.

 

Alliance avec Macron : un front populaire de façade 

Contexte : En 2022, PS et LFI ont formé la NUPES pour contrer le RN, puis soutenu Macron face à Le Pen (67 % des voix PS/LFI au second tour). En 2024, face à la montée du RN (35 %), ils se rapprochent de Renaissance dans un « front républicain », qualifié de « front populaire » par LFI, mais loin de l’esprit de 1936. 

 

Motivations : 

PS : En déclin, le PS s’accroche à Macron pour conserver ses postes locaux et négocier des maroquins (ex. : ministres PS en 2017). En luttant contre le RN, il se pose en rempart moral, masquant son effacement. 

LFI : Malgré ses critiques de Macron, LFI soutient le front anti-RN pour sécuriser ses sièges et son influence dans les banlieues. Mélenchon, accusé de clientélisme (subventions aux associations communautaires), protège son électorat immigré. 

Hypocrisie : Ce « front populaire » est une alliance opportuniste pour préserver l’alternance PS-LFI-Renaissance, qui garantit les prébendes, pas une union des travailleurs.

Contradictions idéologiques 

PS : Jadis parti des ouvriers, le PS s’est embourgeoisé (70 % de ses élus sont CSP+, INSEE 2024). Il défend l’immigration pour plaire au patronat (subventions aux entreprises). En luttant contre le RN, il évite l’insécurité, qui fragiliserait ses mairies. 

LFI  : LFI prône la justice sociale, mais son discours pro-immigration heurte les ouvriers blancs (35 % pour le RN). En s’alliant à Macron contre le RN, LFI trahit l’héritage de Marchais, qui dénonçait l’immigration comme un outil du capital.

Pourquoi ce silence ?

Le silence de Macron, prolongé par Bayrou, s’explique par : 

Pression patronale : Le Medef (10 millions d’euros pour Renaissance en 2023) exige l’immigration économique. Une restriction augmenterait les salaires, nuisant aux marges. 

Crainte du RN : Nommer l’insécurité ou le racisme anti-blanc doperait le RN (35 %). Bayrou esquive pour préserver sa coalition. 

Crise budgétaire : Avec une dette à 120 % du PIB, Bayrou privilégie des prélèvements temporaires (loi de décembre 2024). 

Complicité PS-LFI : En luttant contre le RN, PS et LFI sécurisent leurs prébendes, au détriment des Français.

Solutions : réparer les dommages, briser les privilèges

Pour répondre à ce fiasco, des solutions s’imposent, inspirées par Chesney, Prats, et Marchais : 

Recruter 20 000 policiers d’ici 2028 (3,8 pour 1 000 habitants vs 4,5 en Allemagne). 

Sécurité

Tripler les contrôles portuaires (10 % à 30 %) pour bloquer la cocaïne (27 tonnes saisies, 2023). 

Doubler et élire les juges (1 pour 10 000 habitants) pour juger 80 % des plaintes.

Immigration : 

Stopper l’immigration

Taxe Chesney : Une micro-taxe (0,01-0,2 %) sur les transactions électroniques pour supprimer la TVA (150 milliards) et les impôts , redonnant 1 500 euros/an aux ménages, et taxer les narcos (50 milliards de blanchiment). 

Fraudes  : Auditer les cartes Vitale (2 milliards récupérables) et récupérer 40 milliards de fraude fiscale (Prats). 

 

Prébendes  : Réduire de 50 % les indemnités des élus (5 milliards économisés) et supprimer 50 % des postes dans les agences publiques. 

Tensions : Reconnaître le racisme anti-blanc (6-12 % des plaintes) et autoriser les statistiques ethniques.

Conclusion

Macron a livré l’immigration au patronat, offrant 1,2 million d’emplois à bas coût financés par 20 milliards d’impôts pour l’intégration des migrants, mais il a abandonné les citoyens face à l’insécurité (152 mineurs tués, 44 000 agressions), aux tensions raciales et aux fraudes (80 milliards). Bayrou esquive, tandis que PS et LFI luttent contre le RN pour protéger leur alternance et leurs prébendes (80 milliards pour l’appareil d’État). La taxe Chesney, les réformes de Prats, et l’esprit de Marchais – stopper l’immigration– offrent une voie pour rétablir la justice. Sans action, la colère des Français, qui veulent leurs enfants en vie, risque d’exploser.

 


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23 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 30 mai 11:56

    Beaucoup de chiffres et tres peu de sources. Certains paraissent bizarres.

    Par exemple la CNIL et l’ADEME emploient dans les 1700 personnes, l’ensemble des agences d’etat dans les 500 000. Alors d’ou vient ce chiffre de 50000 ??

    LFI aurait 5000 collaborateurs payes par l’etat pour 77 deputes, alors qu’un depute a un maximum de 5 collaborateurs remuneres...

    Je doute fort qu’être un sympathisant LFI aide a obtenir des postes de president de grandes entreprises publiques, c’est plutôt l’inverse.

    La fonction publique a quelque chose de pléthorique en france, mais si vous voulez briser les privilèges, ceux des politiques ne sont rien. Un député gagne 10000 par mois ?? arnault les gagne en 10 minutes !


    • Buzzcocks 30 mai 13:58

      @sylvain
      bahh, c’est des chiffres au doigt mouillé... on va quand même pas chipoter ! Et depuis quand un internaute vérifie les trucs publiés ici ... ou ailleurs, il suffit que le chiffre vienne de Réseau International ou d’un tract de l’UPR pour qu’il soit valide.

      Peu importe la vérité, il suffit de balancer 50 faux chiffres, sous le nombre, les gens qui vérifient sont débordés et finissent pas laisser tomber.


    • Seth 30 mai 16:19

      @sylvain

      Les positions exactes de Politzer sont difficiles à saisir. Il se réclame apparemment de certains mouvements tout en disant l’inverse dans son analyse compliquée.

      J’ai renoncé à comprendre ses billets quotidiens.  smiley


    • Eric F Eric F 31 mai 11:25

      @sylvain
      Très peu de sources ? Pourtant l’auteur indique des rapports de la cour des comptes.

      PS : Il est vrai qu’Arnault gagne des fortunes, mais d’un clic il délocalise ses revenus au Luxembourg, s’y établit et laisse fermer ses établissements en France (les USA lui font un pont d’or pour développer la bas). Le problème est donc l’économie mondialisée, on taxe davantage qu’ailleurs et le cout du travail y est supérieur, d’où notre consommation de produits importés, même nos bagnoles de marque nationale ont fabriquées ailleurs. Mais bon courage pour changer l’économie mondialisée tous seuls dans notre coin quand d’autres pays en profitent.


    • sylvain sylvain 31 mai 18:56

      @Eric F
      Oui pour deux chiffres sur plusieurs dizainnes, et qui pour le coup ne paraissent pas etranges.
      D’accord aussi sur le rapport de force entre l’oligarchie financiere et les peuples nationaux. C’est en partie pour ca que je ne sui pas enthousiaste sur le retour du national, ce s’enfoncver dans le piege, ni plus ni moins. L’oligarchie occidentale a compris depuis longtemps que l’industrie etant mondialisee, la societe etait aussi mondiale de fait et ils se sont organises a ce niveau. Ca nous laisse impuissant, a moins de repenser une internationale


    • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:25

      Dernières cartouches avant dépôt de bilan. d’un RN en capilotade. L’auteur semble mettre beaucoup d’espoir sur notre potentiel de très très gros bourrins de la classe moyenne et populaire que nous serions pour penser ainsi nous tourner la tête avec  la répétition obstinée des mêmes airs de tambours et cymbales censés nous donner l’envie de nous faire empapaouter par une MLP ou un Bardella. Et quelques autres du même acabit. Des pros du baratin politique de supermarchés et têtes de gondole qui dégouline maintenant des robinets médiatiques. C’est un peu vexant smiley

      « LFI  : LFI prône la justice sociale, mais son discours pro-immigration heurte les ouvriers blancs (35 % pour le RN). En s’alliant à Macron contre le RN, LFI trahit l’héritage de Marchais, qui dénonçait l’immigration comme un outil du capital. »

      Complicité PS-LFI : En luttant contre le RN, PS et LFI sécurisent leurs prébendes, au détriment des Français.

      En s’alliant à Macron contre le RN, LFI trahit l’héritage de Marchais, qui dénonçait l’immigration comme un outil du capital.

      Avec toujours les mêmes manipulations et la même désinformation. Confusion entretenue entre les immigrés sans papiers relevant plus de la catégorie réfugiés ou clandestins et l’immigration de travail et de peuplement. Habituelle confusion dans une  tentative de récupération sordide entre les effets du sabotage des politiques de la ville par les droites et bien sûr au premier chef l ’extrême aboutissant aux trafics qui pourrissent une partie de la jeunesse et la vie des habitants des ghettos de pauvres et immigrés en en débordant maintenant. Énième falsification et décontextualisation des déclarations d’un G Marchais . Mensonges habituels et obligés sur la réalité des votes aux élections tant les cadres du RN ont de choses à cacher à la partie populaire de leur électorat etc...

      Chacun peut comprendre, c’est plus facile que d’exposer clairement les analyses et les propositions de la maison. Qui seraient alors regardées de près et comparées avec la réalité des votes des élus à qui on a pu faire confiance un peu vite. En les rapprochant avec ceux des autres composantes de la droite dont la macronie au premier chef. Ce qu’il faut bien sûr à tout prix éviter. C’est la confirmation de la poisse qui colle maintenant à des gens qui n’ont eu besoin de personne pour se mettre dans le tunnel où la sous-estimation et le mépris qu’ils ont envers leurs concitoyens les a mis. Les voilà donc déjà réduits à des manœuvres de dernière chance, il faut bien l’avouer.  Laissant ainsi des oligarques bien embarrassés d’avoir leur roue de secours déjà bien dégonflée smiley

       

       


      • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:42

        @Octave Lebel

        Un élément de réinformation parmi d’autres, il y en aurait tellement.

        → Borloo demande une « enquête parlementaire » sur l’arrêt « total » de la rénovation urbaine (Publié le : 15/01/2020 - 13:32Modifié le :15/01/2020)

        https://www.france24.com/fr/20200115-borloo-demande-une-enqu%C3%AAte-parlementaire-sur-l-arr%C3%AAt-total-de-la-r%C3%A9novation-urbaine


      • Eric F Eric F 31 mai 11:28

        @Octave Lebel
        Je ne sais pas si le RN est en capilotade, mais il est vrai que la droite classique pourrait lui tailler des croupières électorales avec l’aide des magistrats ayant décrété l’inéligibilité de la candidate favorite.


      • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:25

        Un petit rappel, nos voix portées sur les candidats LFI et donc le nombre de mandats potentiels, ont été sous-représentés parce que, pour contrer le RN annoncé victorieux à 27 sondages sur 27 grâce aux médias et sondages de nos valeureux oligarques  complètement désintéressés, nous avons du bloquer systématiquement tout candidat RN quand le candidat LFI était défait alors que les électeurs du RN et de toutes les composantes de la droite, macronie au premier chef, conscients des intérêts qu’ils partagent et défendent dans le sillage des mêmes valeureux oligarques précités, eux se sont soutenus mutuellement contre un candidat LFI en position de gagner.

         Les électeurs du RN sont autant capables de réfléchir que l’ensemble de nos concitoyens quoiqu’en pensent les propagandistes de la maison.Les électeurs n’appartiennent à personne. Ils se méritent par la clarté, le respect et la cohérence. Ce qui fait la force d’un mouvement comme LFI, ce ne sont pas seulement la qualité du travail, le courage, la détermination de ses dirigeants exposés en première ligne, c’est qu’un peuple en nombre encore insuffisant et insuffisamment rassemblé jusqu’ici, soutient, discute, propose et pousse en avant le mouvement pour qu’enfin une démocratie citoyenne fondée sur l’intérêt général et la justice sociale  soit mise en place. De grands pas en réalité ont déjà été faits dans un contexte d’adversité extraordinaire et d’autres sont en cours. Qui a quelque chose d’autre à proposer dans la clarté ? Pourquoi personne ne le fait ? Ne changez rien, avec les autres composantes de la droite vous rassemblez de mieux en mieux vos concitoyens contre vous pour cette démocratie qui vient.


        • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:26
          → Législatives le constat : les candidats d’extrême- droite ont été battus dans 173 des 215 circonscriptions concernées par des désistements. Les désistements ont profité aux macronistes (sans surprise en connaissant le cœur de son électorat) qui ont un peu amorti leur effondrement et la dynamique profonde qui était de mettre en difficulté le pouvoir oligarchique, de bloquer le RN et de déstabiliser la macronie. Cela a aussi en réalité apporté ainsi un gain de 58 députés au RN (126 RN+ 17 RN/LR) par des transferts de voix LR et LREM comme déjà observé en 2022 pour contrer notamment LFI. ● Dans le scénario d’un second tour opposant un candidat d’extrême droite à un candidat socialiste, écologiste ou communiste, un peu plus de la moitié (54%) des électeurs Ensemble ont participé au front républicain. En revanche, ils ne sont que 43% à avoir voté pour le candidat de gauche au second tour lorsque celui-ci était étiqueté La France insoumise. ● Pour les électeurs des Républicains ou divers droite, 29% ont choisi un candidat socialiste, écologiste ou communiste face au RN, mais 34% ont préféré voter pour l’extrême droite et 37% se sont abstenus. Seuls 26% des électeurs LR et divers droite ont voté pour un candidat insoumis face au RN dimanche. Quelque 38% d’entre eux ont préféré l’extrême droite et 36% ont boudé les isoloirs, d’après cette même estimation.  ֎ https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/infographies-resultats-des-legislatives-2024-les-desistements-pour-faire-barrage-au-rassemblement-national-ont-ils-fonctionne_6651813.html


          • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:31

            Pigeons, chasseurs de pigeon ou entre les deux, tâchez d’être le béni-oui-oui de personne. Si vous arrivez encore à croire que des milliardaires de la mondialisation servent la propagande de MLP pour ses beaux yeux, vous n’êtes pas les seuls et vous avez encore un peu de chemin à faire. Le plus dur, c’est le premier pas, le premier doute. Il n’est jamais trop tard et c’est toujours le bon moment pour celui dont la boussole est de regarder où sont concrètement ses intérêts sans oublier de regarder quels sont ceux réellement servis par de si bons conseilleurs.


            • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 12:32

              Mais si, nous sommes beaucoup à avoir de la mémoire.

              Toute la famille de l’extrême-droite dont Reconquête, le parti de Sarah Knaffo, dernier avatar de Marion la girouette avec le RN ici dans leurs oeuvres . MLP en connivence avec la macronie a voté contre le rétablissement de l’Impôt sur la Fortune (ISF) à l’Assemblée nationale, a proposé de ramener la TVA sur les énergies (essence, gaz, électricité) à 5%.Quand cette proposition non seulement protège les intérêts des oligarques puisqu’ elle ne touche en rien les profits mais fait payer à la collectivité nationale le coût de cette mesure. Cette mesure aurait créé une dépense fiscale qu’il aurait fallu soit compenser par une autre recette ou en réduisant les services aux publics qui en dépendent. Ou les deux pour cacher un peu plus l’entourloupe. Au final les citoyens qui auraient eu l’illusion d’un gain l’auraient perdu par d’autres voies.

              Après le vote contre la hausse du SMIC, le gel des loyers ou le blocage des prix en juillet dans le paquet « pouvoir d’achat » à l’Assemblée, l’alliance remet le couvert. Au Parlement européen, le RN a voté contre la taxation des super-profits et contre la régulation de l’utilisation des jets privés et des yachts. Une poignée de milliardaires confisque toutes les richesses ? Qu’ils continuent à se gaver, pendant que le peuple se partage des miettes toujours plus petites avec l’inflation.

              On pourrait faire la même démonstration avec la proposition RN sur la baisse, comme ils disent, des charges et d’attribuer le montant en salaire direct. C’est une pure malhonnêteté car  le mot « charge » n’existe pas dans la réglementation et qu’il s’agit de « salaire différé » où le mot important est salaire. La cotisation patronale + la cotisation salariale = salaire.

              Quand il est décidé de baisser les « charges » patronales c’est les salariés qui payent ce cadeau et personne d’autre. Par la diminution aux salariés des prestations à venir, qu’ils devront se les payer autrement ou non s’ils n’en ont pas les moyens.

              À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a proposé aussi que les salariés qui refusent un CDI à l’issue d’un CDD, ne puissent plus obtenir d’allocations chômages. Le RN, LR et la majorité/minorité présidentielle ont même supprimé l’allocation chômage aux salariés maltraités, poussés à bout, qui lâchent leur poste en cours de route. « Et en même temps », le parti d’extrême-droite s’est abstenu sur un amendement proposant une imposition plus juste des multinationales, tout en refusant une réforme de l’impôt sur les sociétés (IS) qui favoriserait les PME ! Faible avec les fort, fort avec les faibles. L’extrême-droite main dans la main  avec le grand capital. Mais au fond qui est vraiment encore surpris de cette mauvaise partie de cache-cache »

              https://linsoumission.fr/2022/10/17/rn-contre-isf-riches

               


              • Seth 30 mai 16:14

                @Octave Lebel

                Hébé, on se lâche aujourd’hui. Là vous êtes vainqueur de vous-même dans le match de la logorrhée excessive.  smiley

                SVP, soyez bref, tout ça est illisible.


              • loulou 30 mai 16:33

                 A l’auteur. Vous êtes le seul ( ou presque.) à ma connaissance , à être de gauche et expliquer la tromperie de l’immigration de masse.Pour moi, vous êtes une petite lumière dans la tempête.et mériteriez plus d’attention, et plus de lecteurs.

                D’autre part, vous le faite sur des bases marxistes évidentes.  Mais :

                Monsieur Octave Lebel, vous croit certainement de droite, parce que vous dites simplement qu’une grande partie de ce qui reste de la classe ouvrière va vers le RN ; Ce qui est l’évidence et, vous en expliquer les raisons objectives.

                Bien sur que Monsieur Lebel à raison , sur la politique sociale du RN ; Bien sur que Le RN est du côté du capital.Et, je suis persuadé, que vous l’auteur le savez très bien aussi.

                Monsieur Lebel, ne comprends pas, qu’actuellement, héla,qu’ être de gauche est un tout.Ça exige d’être à la fois contre les abus patronaux et pour l’immigration de masse Et,cette obligation, les ouvriers qui votent Fn, ne l’accepte pas.

                Ils souffrent trop de ce qui est immédiat dans leur vie quotidienne et veulent rompre l’obligation de satisfaire aux deux exigences imposées par la gauche.

                Que la gauche arrête son déni de réalité sur l’immigration et fasse comme une partie de la gauche au Danemark ou comme Sarah Wagenknecht en Allemagne , et elle retrouvera des couleurs.

                Pour l’instant , même si une partie des critiques économiques de la gauche sont justes , sur la partie sociétale elle trahit son peuple.Et, malheureusement, , ce qui est une trahison pour beaucoup de gens lui restera attachée pour toujours.


                • Octave Lebel Octave Lebel 30 mai 19:49

                  @loulou

                  Je pense que nous sommes bien d’accord et d’ailleurs vous tentez de prolonger la supercherie que l’auteur tente de placer à peu près dans un article sur 3 à propos de l’immigration qui est le sujet de dernier recours, et encore, qui reste au RN puisque sur tout le reste à peu près tout le monde a vu qu’il n’y a aucune analyse et proposition  que le RN soit en mesure de produire en prenant le risque de s’exposer dans la clarté sans parler bien sûr de l’absence de cohérence avec les votes de ces élus à l’Assemblée ou au Parlement Européen avec à peu près toutes leurs promesses.« Monsieur Lebel, ne comprends pas, qu’actuellement, héla,qu’ être de gauche est un tout.Ça exige d’être à la fois contre les abus patronaux et pour l’immigration de masse Et,cette obligation, les ouvriers qui votent Fn, ne l’accepte pas. »

                  Nous sommes donc bien d’accord aussi que pour tenter cette dernière cartouche avec l’auteur, vous aussi, vous espérez qu’il doit bien avoir encore quelque part « de très très gros bourrins de la classe moyenne et populaire » encore disponibles pour se « faire empapaouter par une MLP ou un Bardella. Et quelques autres du même acabit... »

                  Peut-être ne voyez-vous pas comme l’auteur qu’à trop abuser de ces procédés les cadres et les élus du RN ont fini par écoeurer le gros de leur électorat populaire et que cela n’est pas près de s’arranger.J’en profite pour vous dire aussi au passage que nos lecteurs ne confondent pas les abuseurs et les abusés smiley

                  J’imagine que vous avez noté que MLP aujourd’hui même a à nouveau dit à peu près ceci « Attention, il faudrait voir à ne pas exagérer avec les impôts, sinon je pourrais bien réfléchir à songer à une censure. Mais pas tout de suite, peut-être à l’automne, on sait jamais. Et puis moi je préfère un peu de TVA sociale, c’est mieux, ce sera les mêmes qui paieront le plus en proportion mais cela devrait moins se voir » J’avoue j’ai repris ses paroles en  ajoutant ses arrière-pensées que même ses propres électeurs de la classe moyenne et populaire voient venir de loin maintenant. 


                • Octave Lebel Octave Lebel 31 mai 09:48

                  @loulou

                  Un dernier clin d’œil aux abuseurs et aux abusés smiley

                  http://bernard-gensane.over-blog.com/2024/12/le-rn-un-parti-proche-du-peuple.html

                  → Rappelons-nous une révélation un peu prématurée et maladroite mais plus que jamais d’actualité d’un responsable imprudent qui dit à la télé ce qui devait rester dans les coulisses (France info 27/03/23) smiley

                   Le RN au pouvoir ? Un « risque nécessaire » pour le patron du MEDEF (23/03/23) https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/reforme-des-retraites-loi-immigration-salaire-de-patrick-pouyanne-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-interview-de-geoffroy-roux-de-bezieux_5708426.html

                   



                • titi titi 30 mai 21:42

                  @L’auteur

                  S’il en a l’opportunité, le PCF rampera devant les bourgeois du PS et d’EELV pour quelques sièges au parlement aux prochaines élections.

                  Et il rampera encore plus bas pour un poste de ministre en cas de gouvernement « pluriel », nécessairement pro-immigration.

                  C’est ce qu’il fait depuis 1980.

                  Il est tout aussi responsable de cette situation.


                  • Jean Keim Jean Keim 31 mai 08:53

                    Quand il est fait une analyse d’un sujet quel qu’il soit, le résultat sera conforme aux savoirs et donc aux croyances de l’analyseur.

                    Relisez plusieurs fois le texte ci-dessus...


                    • Eric F Eric F 31 mai 11:51

                      Il y a un autre aspect au soutien des gouvernants -et des instances internationales- à l’immigration, c’est le grave déficit démographique de la population ’’native’’. Même avec des incitations natalistes, on rejoint les taux du reste de l’occident, c’est devenu civilisationnel. En outre le peu de natalité qui nous reste est en grande part dans les groupes ethnoculturels récemment implantés dont certains non acculturés. La dessus, la priorité doit être l’« assimilabilité » des candidats à l’immigration.

                      Mais si on regarde les besoins en travailleurs, il y a quelques centaines de milliers d’emplois ’’en tension’’ et des millions de personnes en non-emploi indemnisé (notamment au RSA).
                      On nous parle de ’’formation’’, mais ceux qui débarquent à peine sont-ils mieux formés ? On nous parle de ’’charges patronales’’, mais sur le SMIC, c’est 4,4% vu les réductions qui ont été introduites.
                      Alors, il y a des points ponctuels de pénurie de profils pointus, comme les médecins, mais depuis le temps c’était soluble en adaptant la durée excessive de formation et les effectifs formés (trop de ’’première année’’ pour pas assez de places ensuite).

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