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Accueil du site > Tribune Libre > Le dogme de la croissance est-il vraiment incontestable ? A-t-on réfléchi (...)
#26 des Tendances

Le dogme de la croissance est-il vraiment incontestable ? A-t-on réfléchi sérieusement à sa véracité ?

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La croissance nous est présentée en permanence par les médias, les politiques et les universitaires comme une création de richesse, une vérité d’évidence permanente que chacun constate par l’augmentation du niveau de vie et qui est même chiffrée par le PIB. On nous présente un PIB mondial annuel de plus de 100.000 milliards de dollars, c’est-à-dire plus de 12.000 euros par terrien et par an. La répartition de cette nouvelle richesse affichée, alimente les discussions véhémentes, éternelles et maintenant stériles entre ceux qui se disent de gauche et souhaitent une meilleure répartition, et ceux qui se disent de droite et veulent privilégier ceux qui l’ont produite. Que l’Insee ait enfin reconnu depuis janvier 2021 que le PIB se calcule par la somme des dépenses finales, ne dérange pas grand monde. Ceux qui réfléchissent le plus, s’accrochent à la somme des valeurs ajoutées, autre façon de calculer le PIB. Mais ils négligent le fait que la création de richesse réalisée en effet par l’entreprise pour elle-même, n’existe que par l’appauvrissement du client sans lequel une production ne serait qu’encombrant puis déchet. C’est en effet par l’échange avec une richesse reconnue comme l’argent, qu’une production devient richesse. La richesse n’est définitivement que subjective, qu’un regard dépendant de la civilisation, de l’individu, du lieu et du moment. La sueur est un exemple de production qui n’est pas richesse car non échangeable. L’enfant qui dessine produit une richesse tant qu’elle s’échange avec l’expression physique de l’amour qu’on lui porte mais cette richesse devient déchet dès que cet amour s’exprime différemment.

Il y a pourtant au niveau collectif création de richesse puisque l’argent dépensé perdure et que la production achetée a été reconnue comme une nouvelle richesse chiffrée par son prix. L’argent en circulant estampille comme nouvelle richesse toute production vendue, ce qui explique que l’Insee calcule le PIB, création de richesse, par la somme de toutes les dépenses.

Mais il y a quatre difficultés dans ce chiffrage de la richesse créée par la dépense comme le fait l’Insee. Les trois premières sont la production non marchande, les services et la dépense illégale.

L’Insee définit ainsi la production non marchande :

La production non marchande est constituée de biens et de services individuels ou collectifs produits par les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) ou par les administrations publiques.

Ce qui est moins dit, c’est que la production non marchande est chiffrée par ce qu’elle coûte puisque, n’étant pas vendue, elle ne peut être chiffrée par le regard du bénéficiaire. C’est le cas des routes ou des égouts qui sont en effet des richesses mais c’est aussi le cas de l’ensemble de l’administration et des associations considérées comme des services qui sont supposés rapporter à la collectivité ce qu’ils coûtent. Nous nous enrichissons donc, d’après l’Insee, chaque fois que nous subventionnons une association, que nous recrutons un fonctionnaire ou que nous l’augmentons. L’état des routes montre bien que l’on fait plus de production non marchande en embauchant des fonctionnaires qu’en réparant des routes.

La répartition française en 2023 a été :

Type de production Valeur ajoutée (en milliards €) Pourcentage
Production marchande 2 178,5 77,2 %
Production non marchande 644 22,8 %
Total 2 822,5 100 %
     

La deuxième difficulté vient des services qui, marchands ou non marchands, sont par définition consommés dès leur production et ne sont donc pas des richesses pérennes. Ils ne sont richesses que s’ils contribuent à l’augmentation de la richesse par d’autres, ce qui est le cas des services à la production. En revanche les services à la personne contribuent au confort qui est loin d’être toujours une aide à la production.

Vient enfin le trafic de stupéfiants et la prostitution qui sont des productions marchandes que l’Union Européenne oblige à comptabiliser dans le PIB. En bon petit soldat européen l’Insee comptabilise comme elle le peut, le trafic de stupéfiant dans le PIB depuis 2018 mais en bon gaulois réfractaire, il refuse d’intégrer la prostitution, celle-ci étant considérée comme souvent contrainte, ce qui pour l’Insee n’est pas le cas des consommateurs addicts aux stupéfiants.

Ces trois premières difficultés sont croissantes par une diffusion nationale du trafic de stupéfiants et par l’augmentation permanente de fonctionnaires et des associations subventionnées pour des services de plus en plus majoritairement à la personne et de moins en moins à la production.

Mais tout cela n’était pas trop grave quand l’argent était limité en quantité par le fait qu’il était garanti par une richesse reconnue comme l’or et que sa rareté en réduisait le gaspillage, même si elle ne l’empêchait pas. Richard Nixon, en ne dévaluant pas le dollar en 1971 comme il aurait dû le faire, et en le déconnectant de toute richesse reconnue ainsi que toutes les monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods, a fait un strike en faisant tomber d’un coup toutes les quilles qui soutenaient un équilibre déjà fragile. C’est la quatrième difficulté qui elle, est aujourd’hui majeure car sans bornes.

Le résultat est en effet catastrophique. Pendant que les peuples et leurs élus continuent depuis 54 ans à croire que la monnaie vaut quelque chose et qu’elle transforme réellement en nouvelles richesses les productions, les banques commerciales fabriquent de la monnaie quasiment en continu suivant un système à bien comprendre (cliquer pour en voir le détail), système qui fait baisser la valeur réelle de la monnaie et qui fait monter sans fin les prix, les emprunts et la dette mondiale, tant des États que des entreprises et des particuliers. Qui comprend que la plus grosse partie de cette dette mondiale est une dette d’un argent qui n’a été créé ex nihilo que pour être récupéré avec intérêts et en bonne monnaie par le travail des emprunteurs ?

Cette fabrication permanente de fausse monnaie légale fait rentrer les peuples et leurs élus dans un monde imaginaire où des machines payées par le futur, produisent en continu des encombrants transformés en richesses par une monnaie surabondante créée par la dette. Cette fausse richesse, créée par un travail à trouver demain par on ne sait qui, incite les peuples à se croire riches, à moins travailler, à se croire des intellectuels en allant quasiment tous à l’université qui est ravie d’être prise au sérieux alors qu’elle le mérite de moins en moins, à créer une immigration massive pour faire le travail que ces nouveaux pseudo intellectuels méprisent. Il ne leur reste qu’à se déchirer dans des combats affligeants entre la droite qui veut conserver cette richesse et la gauche qui veut la distribuer alors qu’elle n’existe pas.

Sans prise de conscience populaire de ce nouvel environnement complètement imaginaire, aucun problème ne peut être sereinement et efficacement abordé. Avoir confié quasiment tous nos problèmes à l’Union Européenne composés principalement de fonctionnaires incompétents, corrompus par les lobbies, bourrés de certitudes et glacés de solitude, laisse nos élus sans vrai pouvoir, les limite à discuter sur la moins mauvaise façon de détruire notre héritage moral, mais c’est surtout une erreur que l’Histoire ne nous pardonnera pas.


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44 réactions à cet article    


  • xana 19 mai 15:21

    mais, Marc Dugois, la Croissance est simplement une FOI : On y croit parce qu’on veut y croire (et sans doute parce que ca rapporte...)

    Qui a besoin de preuves dans ce cas-là ?


    • mimi45140 19 mai 17:49

      Aucune limite à l’impression monétaire si ce n’est le papier pour imprimer dessus. Mais les matières premières ne sont pas immatérielles, on peut produire 2 millions de voitures électriques ,50 millions de voitures électriques mais pas 50 milliards, pas pour une raison financière mais pour une raison physique pas assez de tout un tas de matières premières. Mieux vaut pour une grande partie de la population à continuer de rêver car le futur ne sera pas extraordinaire. Je regardais à 15 ans le film (Soleil vert) comme un film d’horreur, je pense que l’on ira beaucoup plus loin que ça.

      Bonne et heureuse journée .


      • babelouest babelouest 19 mai 18:16

        Il est INCONTESTABLE que « certains » veulent délibérément faire CROIRE à l’immanence de la croissance, alors que c’est l’une des pires choses qui soient.

        C’est par définition même le moteur du capitalisme, et le grand danger vient du fait que des penseurs comme Marx ne l’ont pas violemment dénoncé. C’est d’ailleurs une des causes de la rupture vers 1875 entre les communistes et les anarchistes, qui avaient compris le piège.

        « On n’arrête pas le progrès, c’est lui qui nous arrêtera. » Je l’ai dit souvent. Il me faudra le répéter. La solution pour qu’il y ait un avenir est pourtant là.


        • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 20 mai 10:56

          Critiquer le thermomètre ou expliquer qu’il est imparfait ne fait pas une critique d’un dogme !

          Effectivement le PIB mesure mal la création de valeur.

          Quelle est la création de valieur d’une caserne de pompier. En fait c’est une difficulté a le valoriser. Donc ont prend un paliatif imparfait.

          Le PIB est un outil de prévision. 

          Comme un marchand qui voudrait savoir a l’orange près combien il va vendre d’oranges l’année procchaine.

          Il prend une base (le nombre vendu l’année dernière) mais en fait cette base est imparfaite, car il ne sait pas a quel prix si la mode du jus sera aussi bonne etc etc...

          Le PIB est imparfait. Mais comme y’a pas tellment d’autre solution on se base dessus.

          Quand au dogme de la croissance.

          L’humain a vécu des millénaires en croissance faible. Misère sociale, famines et pauvreté.

          Depuis 400 ans on a mis fin a la famine et on parle que de déficience alimentaire, mais on ne meurt plus dans les rues de Mexico.

          Le monde avec la croissance a non seulement absorbé une evoluton démographique en miliard et a multiplié les productions pour une meilleure vie.

          Si les gens font la queue et prennent des risques inconsidérés pour aller vivre dans les pays de croissance, c’est que factuelement les pays sans croissance, c’est de la merde.


          • Marc Dugois Marc Dugois 21 mai 05:50

            @Spartacus Lequidam

            C’est beau comme l’antique cette vénération de la croissance. Puis-je tout de même vous rappeler que le PIB est un curieux outil de prévision puisque ce n’est qu’un rétroviseur qui nous dit combien il a été dépensé l’année dernière.

            Il est clair qu’en dépensant beaucoup sans se soucier de l’origine de l’argent, on peut rêver comme vous le faites mais la réalité rattrape toujours les illusions.

            Ce qui est dommage, c’est que vous êtes majoritaires à aimer baigner dans l’illusion et nous allons le payer très cher.


          • tonimarus45 21 mai 19:13

            @Marc Dugois---«  »«  »« La répartition de cette nouvelle richesse affichée, alimente les discussions véhémentes, éternelles et maintenant stériles entre ceux qui se disent de gauche et souhaitent une meilleure répartition, et ceux qui se disent de droite et veulent privilégier ceux qui l’ont produite. »«  »« ---dites vous--- Ah oui et dites nous ceux qui l’on produite cette richesse ?? que la droite voudrait privilegier ????vous vous foutez dans les grandes largeurs de ceux qui l’on vraiement produite cette richesse, c’est a dire, surtout, selon une expression usitee, ceux »«  »qui mettent leur main dans le cambouis«  »


          • Mustik 20 mai 15:28

            Merci de cet exposé. Pour le profane en Économie que je suis, une ouverture sur une construction analytique académique.

            Si je me limite à l"espérance de pérennité d’une société humaine harmonieuse, il me semble qu’on peut s’interroger sur l’importance à accorder à ce seul paramètre fil conducteur de votre analyse : la richesse... ?

            La richesse n’est définitivement que subjective, qu’un regard dépendant de la civilisation, de l’individu, du lieu et du moment.  

            Intuitivement, je rechercherais une réflexion axée sur une combinaison basée sur pérennité et cultures, plutôt que sur la richesse ; mais je suppose qu’il faudrait faire appel au concours de sociologues dans le dessein d’une analyse exhaustive. Sans cette ouverture, la richesse pour objectif provoque la convoitise, porte ouverte aux conflits qui sont le propre des sociétés humaines.

            Et le serpent se mord la queue... per omnia saecula saeculorum !


            • Marc Dugois Marc Dugois 21 mai 07:32

              @Mustik

              Il est malheureusement clair que la pseudo science économique ne travaille que sur l’argent en méprisant la production domestique et en croyant créer de la richesse en fabriquant de l’argent. Il n’y a en effet aucune réflexion sur la durabilité pas plus que sur les différences de regard sur la richesse entre les cultures différentes.


            • La Bête du Gévaudan 20 mai 15:45

              Il ne faut pas confondre le prix (le chiffrage), la valeur (subjective) et la richesse (la somme des jouissances). Nos indicateurs de PIB additionnent indistinctement la somme des prix échangés. Il suffit d’imprimer de la monnaie pour faire gonfler ces chiffres.

              Ceci-dit, la croissance est en effet virtuellement infinie dans un monde fini. C’est ainsi que l’humanité fonctionne depuis son origine. « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » (Lavoisier). L’économie humaine, si elle prend en partie appui sur des matières tangibles, consiste toujours en l’échange de services par définition immatériels. 

              Rappelons aussi que toute transaction libre emporte un accroissement mutuel de la richesse. Le commerce n’est pas un jeu à somme nulle, mais un principe gagnant-gagnant (notamment par les avantages comparatifs) qui est une grande source de croissance depuis la nuit des temps. 

              La peur de la « fin du monde économique » est une vieille lune qui n’a rien de nouveau. Elle a pris la suite des peurs religieuses chez les esprits faibles. La fin de l’économie supposerait que l’homme soit parvenu à une homéostatique satisfaction de ses besoins : en gros qu’il satisferait tous ses besoins voire ses désirs par un simple « fiat ». Ce ne serait pas la fin du monde mais l’avènement du millénium. En attendant cet hypothétique âge d’or, l’homme continuera de travailler, de se rendre des services, et donc l’économie de tourner.


              • La Bête du Gévaudan 20 mai 15:51

                Ajoutons que l’économie ne s’occupe que des échanges lucratifs, et non de l’infinie richesse extra-économique : ce sont les socialistes qui ont voulu faire entrer toute la vie humaine dans l’équation économique (pour s’en lamenter ensuite ! a.k.a. « le sanglot de l’homme blanc » héritage distordu des flagellants médiévaux). Les libéraux classiques distinguent clairement : la vie est plus large que l’économie.

                Quant aux services, leur valeur se capitalise en argent, et ils ne sont donc pas perdus à leur consommation. Ils participent de la croissance historique.

                Les biens ne constituent une valeur qu’en tant qu’ils sont capables de rendre un service. Ils n’ont pas de valeur par eux-mêmes. Toute l’économie humaine est en fait un échange de services : soit directement (« les services »), soit par le truchement de biens (« les biens »).


              • Eric F Eric F 21 mai 09:20

                @La Bête du Gévaudan
                ’’ce sont les socialistes qui ont voulu faire entrer toute la vie humaine dans l’équation économique’’


                Ce ne sont pas les socialistes qui ont défini le PIB ni le modèle économique basé sur le profit. Désormais le PIB inclut de plus en plus de virtuel et d’immatériel, la production de pseudo monnaie basée sur rien que le fait d’être créée par algorithme en est l’illustration extrême, et tout ça entre dans le PIB qui croit sans cesse, même quand les entreprises disparaissent du pays.


              • Marc Dugois Marc Dugois 21 mai 10:21

                @La Bête du Gévaudan

                Vous écrivez « Toute l’économie humaine est en fait un échange de services ». Cela devrait en effet être le cas mais depuis que l’on croit à la croissance permanente, on a inventé le RSA et autres aides à la survie de droit sans aucune contrepartie. La croissance paiera.


              • Jason Jason 23 mai 10:39

                @Marc Dugois

                « on a inventé le RSA et autres aides à la survie « , d’accord, mais ceux qui reçoivent le RSA participent à la consommation, donc au sacro-saint PIB. La boucle est bouclée et la richesse est en constant rebondissement. Sa course s’achève quand elle est consommée. L’invention du PIB ne fournit qu’une approximation purement quantitative, faute de mieux, et ne mesure que des flux. Le PIB n’est qu’une invention macroéconomique et qui fonctionne mal.


                Il existerait plusieurs richesses, la richesse dynamique illustrée par le PIB, et la richesse statique, telle l’épargne, l’immobilier, les infrastructures, et enfin tout ce qui ne reçoit pas d’unité de compte tels les glaciers, les forêts, les océans, bref, tout ce qui n’entre pas dans le cycle marchand dynamique. Il suffit à quelqu’un de mettre un prix, une étiquette sur un objet pour le faire entrer dans le cycle marchand, sur le marché. Lequel marché peut le rejeter.


                « La richesse n’est définitivement que subjective, qu’un regard dépendant de la civilisation, de l’individu, du lieu et du moment ».


                Pour la richesse subjective, elle se manifeste souvent de façon ostentatoire, avec des effets de pouvoir et d’influence. Subjective, mais aux effets bien réels.


              • Mustik 24 mai 08:48

                @Jason
                mais ceux qui reçoivent le RSA participent à la consommation, donc au sacro-saint PIB

                et quand on aura 100% de la population qui recevront le RSA... quid du PIB ?


              • Luniterre Luniterre 20 mai 17:32

                Ce qui fait la valeur d’un bien, en fin de compte, c’est sa valeur d’usage (*) : combien d’argent est-on prêt à dépenser pour l’acquérir ?

                 

                Ce qui fait donc la richesse d’une société, c’est l’adéquation entre les besoins, la masse des biens et services disponibles pour y répondre, et la masse monétaire en circulation pour faire se rencontrer les biens et/ou services d’un côté, et les besoins, de l’autre.

                 

                La question de savoir d’où vient l’argent, en termes de richesse de la société, est donc tout à fait secondaire, sinon carrément superfétatoire, vu précisément sous l’angle de la richesse !

                 

                La « fausse monnaie » convertie en vrais biens cesse donc aussitôt d’être fausse, tant que la transaction est entérinée par le droit.

                 

                L’argent de la dette publique, comme celui des services publics et du dit « secteur non marchand » devient donc concrètement et tout à fait légitimement une part du PIB précisément dans la mesure où il est in fine converti, par la dépense, en biens concrets et services payés, par ce biais comme par un autre, et qui sont donc partie intégrantes de la richesse nationale, en termes de valeurs d’usage.

                 

                Je ne suis pas un inconditionnel de l’INSEE, mais dans l’ensemble ils font plutôt bien leur boulot, et surtout en termes d’économie, puisqu’ils doivent répondre aux besoins des milieux d’affaires en termes d’outils statistiques concrètement utilisables.

                 

                Dans la mesure où le thème de votre article, selon le titre, est la croissance, le seul vrai problème est de savoir si elle répond aux besoins ou non et votre article, pour l’essentiel, passe donc à côté de la question, que je ne tenterais pas, pour autant, de « résumer » dans un post !

                 

                Tout étant relatif, et bien que je sois plutôt carrément aux antipodes des idées générales de « Spartacus Lequidam », je trouve, à titre exceptionnel, qu’il fait davantage preuve de logique et de bon sens, dans son post, que votre article !

                 

                Autrement dit, la situation du pays ne cesse de se dégrader, mais le fait est bien qu’il y a encore bien pire ailleurs.

                 

                Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas chercher des solutions chez nous, tant qu’il en est (peut-être) encore temps !

                 

                Luniterre

                (* contrairement à ce que racontent les peudos-« marxistes » qui n’ont pas lu Marx, ou seulement quelques passage du « Capital », c’est aussi ce qu’en pensait Marx, notamment dans les Grundrisse, qui sont comme leur nom l’indique en allemand, à la base même de son oeuvre.)


                • Luniterre Luniterre 20 mai 17:58

                  PS : à propos de >>>

                  La création de richesse réalisée en effet par l’entreprise pour elle-même, n’existe que par l’appauvrissement du client sans lequel une production ne serait qu’encombrant puis déchet.

                   

                  C’est le genre de proposition comique et absurde, quel que soit le bord idéologique dont on se réclame, éventuellement, et sinon, du simple bon sens et de la logique élémentaire :

                   

                  Le client qui paye pour la satisfaction de son besoin personnel, quel qu’il soit, physique, moral ou même « immoral », n’est pas « appauvri » mais simplement satisfait, et donc, en un sens, plutôt « enrichi », concrètement ou moralement par la satisfaction de son besoin.

                   

                  L’ « appauvrissement », dans la transaction, ne peut résulter que du fait que le bien ou service ne répond pas, finalement, à ses attentes. Mais il n’est pas dans le principe même de la transaction.

                   

                  Le caractère plus ou moins « extensif » de la marge de profit dépend de l’intensité du besoin du client, mais si sa satisfaction est donc « à ce prix », il n’y a pas, dans le principe, d’abus.

                   

                  Si les « victimes » de la publicité sont prêtes à débourser davantage pour des « marques » de supposé « prestige » plutôt que pour un produit générique équivalent à tous points de vues, sauf précisément le « m’as-tu-vu ? », c’est entièrement leur problème.

                   

                  D’un point de vue réellement marxiste la marge « extra » que réalise le vendeur reste donc en moyenne parfaitement calculable, en ce qu’elle s’ajoute à la marge usuelle pour la dite marchandise simplement en termes de « valeur d’usage social ». Point barre.

                   

                  Luniterre


                • Fergus Fergus 20 mai 17:59

                  Bonjour, Luniterre

                  « Ce qui fait la valeur d’un bien, en fin de compte, c’est sa valeur d’usage »
                  Voilà qui est parler d’or : tout est en effet là, dans la « valeur d’usage ».
                  Un concept que, même dans le milieu du marketing, certains chefs de produit ont du mal à assimiler.


                • xenozoid xenozoid 20 mai 18:07

                  @Fergus
                  exemple

                   un cannon qui ne tue pas n’est pas un cannon, donc sa valeur d’usage est zéro, mais comme il est fait pour tuer, ce que je dit plus haut est obsolette, un cannon qui tue mieux est dans le markethink surtout si il le fais bien


                • Luniterre Luniterre 20 mai 18:32

                  PS 2 : à propos de >>>



                  Richard Nixon, en ne dévaluant pas le dollar en 1971 comme il aurait dû le faire, et en le déconnectant de toute richesse reconnue ainsi que toutes les monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods, a fait un strike en faisant tomber d’un coup toutes les quilles qui soutenaient un équilibre déjà fragile. C’est la quatrième difficulté qui elle, est aujourd’hui majeure car sans bornes.

                   

                  Si Nixon a liquidé les accords de Bretton Woods en 1971, ce n’est pas par caprice ou fantaisie, mais tout simplement qu’il n’avait pas le choix, en fonction de l’évolution de la conjoncture économique mondiale, tout comme les Banques Centrales n’ont pas eu d’autre choix, après la crise de 2007-2008, que d’enchaîner diverses politiques monétaires de Quantitative Easing.

                   

                  Les dirigeants d’hier et d’aujourd’hui ne font que s’adapter à l’évolution de l’appareil productif mondial, qui évolue avec les nouvelles technologies, et ne le « conditionnent » que dans la mesure où ils tentent simplement de l’empêcher de s’effondrer complètement, ce qu’ils réussissent assez bien, en 1971 comme en 2008 et en 2020, même si on peut évidemment souhaiter, et c’est mon cas, l’établissement d’un ordre économique plus humain et socialement plus juste.

                   

                   

                  1971 fut l’entrée du monde dans une ère de mondialisation particulière, qui s’achève, en quelque sorte, avec la crise de 2007-2008, qui en voit naître une autre, celle du banco-centralisme :



                  France Finances, ça Balance... Mal ! Déficit Public Vs Dividendes CAC 40

                   

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2025/05/france-finances-ca-balance.mal-deficit-public-vs-dividendes-cac-40.html



                  Avec une illustration qui peut vous aider à comprendre :

                   

                  https://image.eklablog.com/ygDeM79UqLwQrZo9KLJrvMZN3eU=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250518%2Fob_b3b8a6_bc3.png

                   

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 20 mai 18:46

                  @Fergus

                  .

                  Sinon, à propos d’or, et pas au sens figuré, ce que l’on peut en penser, avec les chiffres réels sur le sujet :

                  .

                  Pour l’indépendance nationale, faut-il en revenir à l’étalon or ?



                  https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/pour-l-independance-nationale-faut-il-en-revenir-a-l-etalon-or.html

                  .

                  Luniterre


                • La Bête du Gévaudan 20 mai 23:07

                  @Fergus  : La valeur est un concept subjectif et non objectif. La valeur est déterminée par les agents économiques en fonction de leurs besoins et de leurs goûts.

                  Ce qui a de la valeur pour vous n’en a pas forcément pour quelqu’un d’autre. Un paquet de cigarettes n’a pas de valeur pour un non-fumeur. Un verre d’eau a une très grande valeur quand vous avez soif, et aucune quand vous n’avez pas soif. Un disque de musique classique ou une oeuvre d’art peut avoir une grande valeur pour quelqu’un, et aucune valeur pour une autre personne.

                  Même quand vous achetez un sandwich au bistro, vous choisissez entre jambon et camembert... idem quand vous choisissez la couleur de vos souliers ou de votre voiture, ou encore que vous optez pour un vin rouge ou un vin blanc. Il y a donc bien vos goûts qui entrent en jeu, même dans les achats en apparence les plus utilitaires.

                  C’est le client qui, en dernier recours, estime la valeur d’usage d’un bien... d’ailleurs, vous pouvez acheter un bien en le détournant de l’usage prévu par le fabriquant.

                  Le fait que la valeur soit subjective n’a aucune rapport avec le fait qu’elle soit frivole ou hors-sol. Cela veut dire que c’est le client qui détermine l’usage, le goût et la valeur qu’il trouve à un bien. Charge à lui de trouver un prix d’accord avec le vendeur.

                  L’économie consiste en l’échange de services. Leur prix est déterminé par le marché, qui est la totalité des transactions des agents économiques estimant les valeurs en fonction de critères qui leurs sont propres.


                • Luniterre Luniterre 21 mai 01:50

                  @La Bête du Gévaudan

                  Concernant la valeur en général, la valeur du travail en particulier, un débat a déjà eu lieu tout récemment entre nous sur Agoravox, en marge d’un autre article, et le lecteur vraiment intéressé par le sujet peut donc s’y reporter :

                  .

                  https://cieldefrance.eklablog.com/2025/05/la-fin-d-un-monde-d-un-pseudo-politzer-elements-du-debat-sur-agoravox-1ere-partie.html

                  .

                  On ne va pas le refaire ici, histoire de se répéter, ce qui ne présenterait pas d’intérêt particulier !

                  Luniterre


                • Eric F Eric F 21 mai 09:29

                  @Luniterre
                  ’’La « fausse monnaie » convertie en vrais biens cesse donc aussitôt d’être fausse...’’
                  Non seulement elle est convertie en vrais biens, mais la somme créée est remboursée par l’emprunteur et s’efface dans les comptes globaux. C’est donc une ’’avance’’ qui permet à l’emprunteur de bénéficier de ces biens par anticipation.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 mai 09:45

                  @Eric F
                   
                  ’’C’est donc une ’’avance’’ qui permet à l’emprunteur de bénéficier de ces biens par anticipation.’’
                    >
                  Mais pas que : ça bénéficie aussi et surtout au vendeur qui peut réaliser une vente par anticipation
                   
                  Mais :
                  « Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime  » (Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).
                   
                  Petit bonus (hors sujet ?) :  :
                  Comprendre la dette publique (en quelques minutes)


                • Mustik 24 mai 08:55

                  @Luniterre
                  Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas chercher des solutions chez nous, tant qu’il en est (peut-être) encore temps !

                  Ce qui, intuitivement, me semble encore plus compliqué voir impossible avec la monnaie unique et.... le prêt confié aux banques privées plutôt qu’aux banques Centrales nationales comme jadis !


                • Luniterre Luniterre 24 mai 18:08

                  @Mustik

                  D’où cette proposition d’une ébauche de solution, sur Ciel de France, qui utilise le droit constitutionnel pour redonner à la France son indépendance financière sans pour autant rentrer en conflit ouvert avec nos voisins, qui devront s’en accommoder, d’une manière ou d’une autre :

                  **************************

                   

                  Pour l’ébauche d’une solution…

                  Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,

                  réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIème siècle :

                  Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.

                  C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :

                  Les leçons de l’Histoire…

                   

                  Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

                   

                  https://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

                   

                  Luniterre


                • Jean Keim Jean Keim 21 mai 08:41

                  On peut raconter tout ce que l’on veut sur l’argent-fric, en fait une maffia, la Finance qui dirige les banques, s’arroge le droit, pour son seul profit, de prêter de l’argent créé ex nihilo par qq. clics sur un clavier d’ordinateur et tout le monde trouve ça très bien, que dire de plus.

                  Il y eut un temps où la création de la monnaie était réservée exclusivement aux états.

                  Si vous cherchez où les super profiteurs se cachent, il suffit de regarder dans l’œil de la pyramide.


                  • Eric F Eric F 21 mai 09:41

                    @Jean Keim
                    Les banques faisaient déjà des prets à intérêt à l’époque où les états créaient la monnaie, et elles utilisaient déjà le levier des ’’réserves fractionnaires’’ permettant de prêter une partie des dépots dont elles disposaient, ça a commencé au 16è siècle, et ça a eu un rôle lors de la crise de 29


                  • Eric F Eric F 21 mai 09:44

                    PS : Si 1 dollar déposé est preté par la banque à une autre personne, cela devient 2 dollars, 1 dans le compte de l’épargnant et 1 dans la poche de l’emprunteur. C’était donc déjà de la création


                  • joletaxi 21 mai 12:32

                    @Eric F

                    c’est beau la foi

                    1 dans le compte de l’épargnant et 1 dans la poche de l’emprunteur.

                    sauf que que au final il y a 1 dans la poche de l’emprunteur, et 0 dans celle de l’épargnant

                    mais ce 1 qui a été emprunté va réapparaître , car ce 1 va être échangé contre un bien, un service,et va être déposé... dans un autre banque ou parfois la même par un nouvel épargnant

                    il n’y a donc pas de création de monnaie
                    en fait, un emprunteur va pouvoir acquérir un bien un service, par l’argent que lui avance la banque, prélevé dans la masse des moyens financiers de la banque, compte de classe 1 dans le bilan particulier des banques(où se trouvent également les dépots des particuliers, mais pas que, )
                    cet argent va pouvoir valider une transaction sur un bien, un service,qui n’est rien d’autre qu’une immobilisation, devenue « liquide », et cet argent revient dans le système sous forme d’un dépot
                    au final, la masse monétaire ne varie pas
                    la banque en avançant la somme, s’est substituée à l’acheteur,pour une durée donnée
                    et c’est tout le bénéfice de ce système 

                    mais pour que cela soit viable, encore faut-il que l’emprunteur puisse« payer » la banque, 
                    hors, dans la masse des prêts, tous ne sont pas représentatifs de la somme empruntée
                    une machine, une voiture, une licence perd de la valeur dans le temps, c’est l’amortissement
                    il faut donc, que les investissements soient générateurs de valeur ajoutée, qui permette de reconstituer le capital, mais en plus de rémunérer le prêteur, et de consolider les pertes inévitables dans la masse des emprunts
                    nous sommes donc contraints de générer de la croissance, chaque prêt doit générer une valeur ajoutée, ce qui a été le cas jusqu’ici, pour le bénéfice de tous

                    mais bizarrement, dans nos sociétés « éveillées » on a décidé que la priorité était morale
                    Quand on met des centaines de milliards dans des éoliennes,cela ne rapporte rien(les constructeurs sont en grande fragilité,et c’est l’argent public au travers des subsides , et l’argent de tout le monde avec l’augmentation de la facture qui permet de les faire tourner, parfois même ne les rémunérant pour ne pas tourner)
                    les prêts qui ont servi à financer ces investissements ne tiennent que par les prélèvements sur tous, cela n’est pas tenable dans le temps
                    un investissement dans un puit de pétrole va lui générer une croissance limitée uniquement par sa pérennité
                    bref, que ce soit enmatière d’énergie, d’agriculture, d’industrie, une classe de zombies impose un modèle incompatible avec ce système d’échanges
                    cela doit nécessairement finir en catastrophe, vous pouvez imprimer des montagnes de monnaies, cela ne changera rien au fait qu’un prêt doit générer de la croissance, sinon il ne sera pas honoré, et l’argent que cela représente aura disparu


                  • Jean Keim Jean Keim 21 mai 16:37

                    @Eric F

                    Il semble que vous ne comprenez pas le terme ‘’ex nihilo’’.

                    Au 16è siècle (environ) les rois et autres grands seigneurs étaient endettés jusqu’au cou auprès de financiers, leurs dettes ont été en partie remises contre le droit pour les financiers de prêter 9 ‘’sous’’ pour un ‘’sou’’ déposé sur un compte bancaire, en effet il n’y avait pas assez de liquidité pour financer notamment les expéditions marchande au long cours, la suite on la connaît, on est en plein dedans, la Finance prête de l’argent qu’elle ne possède pas car il n’existe pas, autrement dit elle prête de l’argent scriptural ou encore bidon, créé ex nihilo.

                    Sur le principe pourquoi pas un tel système, sauf qu’il profite à une minorité privée appelé financier, et là ça devient invraisemblable, insupportable, carrément surréaliste.


                  • Marc Dugois Marc Dugois 22 mai 11:43

                    @joletaxi

                    Quel dommage de ne connaître ni l’âge ni la formation de cette chanson ambulante qui a bloqué son cerveau sur le déni de la fabrication d’argent par les banques commerciales !

                    S’il lui reste un reliquat de bon sens, aurait-il l’amabilité d’aller voir la technique de fabrication des banques là  ?

                    http://www.surlasociete.com/le-mecanisme-de-la-fabrication-par-les-banques-de-largent-pour-elles-memes

                    Et ensuite pourquoi ne pas lire tranquillement ses conclusions ?


                  • joletaxi 22 mai 12:49

                    @Marc Dugois

                    sacré Mr Dubois, inflexible dans sa doxa

                    là, j’ai piscine, mais comme le chiendent ,je reviendrai


                  • Mustik 24 mai 09:00

                    @Eric F

                    Après 2008, le Fisc a prélevé 200€ par foyer fiscal pour redresser les banques privées de la faillite suite à la bulle immobilière aux USA. 11000 Mds de $.

                    Si l’électorat français oublie toujours tout... pas étonnant que les Sarkozy, Hollande et tutti quanti....(ENA) ne cessent de nous rouler dans la farine !


                  • joletaxi 24 mai 14:28

                    @Marc Dugois

                    joletaxi le retour

                    j’ai donc lu votre « pensum »
                    je note avec satisfaction que vous avez abandonné l’écriture magique, ce n’était évidemment pas tenable

                    vous constatez que l’octroi du prêt à un client va occasionner un dépot d’un autre client, dans une banque ou parfois la même
                    et que la banque en question va demander compensation, à la banque émettrice du prêt, ce qui se traduira par une diminution des moyens financiers de celle-ci à hauteur de la somme empruntée( si la banque est la même,le dépot va créer un compte de passif supplémentaire, sans apport d’argent,puisque c’est la somme empruntée qui a été fictivement imputée au compte financier , et aussitôt réinscrite)

                    c’est donc bien de l’argent on ne peut plus réel , le fait que ces mouvements peuvent s’équilibrer ne contredit pas cette affirmation

                    et donc, une banque qui émet des emprunts, sans que les supports qui les garantissent, ne peut plus échanger sur le système bancaire et fait faillite, et tous les déposants se partageront éventuellement le reliquat en actif

                    le bilan bancaire

                    https://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-dune-banque

                    actif et passif de classe 1 permet de définir la position de la banque par rapport aux autres,et donc sa capacité de remplir son obligation statutaire d’assurer la régulation des comptes


                  • joletaxi 24 mai 14:49

                    @Jean Keim

                     le droit pour les financiers de prêter 9 ‘’sous’’ pour un ‘’sou’’ déposé sur un compte bancaire

                    raccourcis audacieux au vu de la complexité de la création monétaire à ces époques
                    https://www.persee.fr/doc/dha_2108-1433_2020_sup_20_1_4903


                  • Marc Dugois Marc Dugois 27 mai 12:12

                    @joletaxi

                    Vous montrez à la face du monde que vous n’avez rien compris et que vous en êtes fier. C’est triste mais c’est sans doute rattrapable. Bon courage.


                  • joletaxi 27 mai 12:50

                    @Marc Dugois

                    votre argumentaire est très convaincant, comme d’habitude

                    continuez à,vous illusionner sur le système bancaire, la réalité est très inquiétante

                    bon, j’ai piscine, 



                    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 21 mai 10:19

                      @Bruno Hubacher

                      Mes salutations,
                      Oui c’est pour ça que il est facile d’en faire autant que le chef des truands veut pour lui même, il est faux !! et là c’est même du faux faux pognon..
                      Dieu n’existe pas mais l’argent existe dieu = argent..etc
                      « on » peut blablater à l’infini...ou pas selon l’humeur..
                      j’en déduis que Dieu est et l’argent n’est pas..
                      L’Origine est collective, tout fonctionne ensemble à tous niveaux minuscules comme gigantesques , le cerveau humain comprends pas ça, impossible sauf visions,
                      quand les humains au nom de tout pour ma gueule et de chacun sa merde, car moi je veux plus voir tout si « on » me laisse , pour me rassurer du moins je le crois par rapport à demain qui n’existe pas je suis mort, refusent la coopération collective donc équitable,
                      pour remplacer cela qui est vital, il faut autre chose, et c’est donc l’argent qui a été , est et sera toujours démoniaque...a été imaginé, par celui qui en tenait les clés imaginaires, que la masse prends pour réel.
                      c’est du moins une perception, la mienne comme celle d’autres aussi..

                      Mes respects


                    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 21 mai 11:53

                      Bonjour,
                      il y a une semaine, USA et GBR actaient Décès du Mondialisme.

                      « Nouvelle ère » ajoutait Starmer ... nouveaux Kodes.

                      Sans çà, point de salut, effectivement.

                      Depuis environ 1An, îls sont revenus au bon vieu classique : « Tout au Privé ».

                      Macron vend La France ... depuis le début ... aux banques ... pour développement actionnariat à créer des riches .... à investir ... pour banques ...
                      pour assurer circulation monétaire, coûte-que-coûte.

                      Cette circulation nécessite toujours plus de marchés : reconstruire est maintenant leurs cibles-(UKR,ISR), d’où fin-de-guerre à « gérer »


                      • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 21 mai 12:39

                        @Sylfaën.H.
                        nous sommes sous le linteau des guerres généralisées multi-séculaires


                      • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 21 mai 20:18

                        @Sylfaën.H.

                        Salut, oui, normal c’est le choix de tous, peu d’exceptions,pour avoir plus, par peur, non terreur de la vie, de demain, de mourir etc choix volontaire bien sur, choix de la compétition entre tous alors que ça élimine est GUERRES..
                        seul moyen d’avoir plus par toutes formes de violences
                        est le monde que nous voulons..
                        Mes salutations..


                      • Mustik 24 mai 09:05

                        Podium de Morceaux choisis de Jean de La Fontaine :

                        La Cigale et la fourmi,

                        Le Laboureur et ses enfants,

                        Le Corbeau et le Renard,

                        Les Animaux Malades de la Peste

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