La répartition est une fraude, analogue et dérivée d’un système pyramidal ou Ponzi
Cet article vise à démontrer que le système de retraite par répartition est un système de Ponzi, camouflé par des nuances superficielles qui ne changent rien à sa nature profonde. Un système voué à s’effondrer, à l’image des fraudes de Ponzi ou de Madoff.
Pour développer cette critique, commençons par les définitions officielles afin de prouver que la répartition est un Ponzi déguisé :
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Système par répartition : Les cotisations des actifs d’aujourd’hui servent directement à payer les pensions des retraités actuels. En France, c’est le modèle dominant pour la retraite de base (Sécurité sociale, régimes complémentaires comme l’Agirc-Arrco). Il repose sur ce principe et non sur une capitalisation individuelle.
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Système de Ponzi ou pyramidal : Un système de Ponzi promet des rendements aux investisseurs en utilisant l’argent des nouveaux entrants, sans activité économique réelle pour générer ces rendements. Il s’effondre lorsque le flux de nouveaux investisseurs se tarit. Un Ponzi est frauduleux, conçu pour enrichir ses organisateurs au détriment des participants.
Définitions officielles et points de comparaison
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Base économique :
La répartition repose sur l’économie réelle : les cotisations sont prélevées sur les salaires, reflet de l’activité productive. Les pensions sont ajustées en fonction des ressources disponibles.
Un Ponzi, en revanche, n’a pas de base productive ; l’argent circule sans création de valeur. -
Pérennité :
La répartition peut être ajustée par des réformes (âge de départ, niveau des cotisations, montant des pensions) pour assurer sa viabilité, comme on l’observe en France avec les réformes successives.
Un Ponzi est intrinsèquement instable et voué à s’effondrer dès que le recrutement de nouveaux participants ralentit. -
Caractère obligatoire :
La répartition est un système obligatoire, encadré par la loi, où les cotisations sont prélevées automatiquement, ce qui garantit une certaine stabilité du flux financier.
Un Ponzi repose sur l’adhésion volontaire, souvent attirée par des promesses de gains rapides.
Ces définitions officielles posées, passons aux objections qui démontrent que ces distinctions sont fallacieuses.
1. Base économique : une illusion
On prétend que « la répartition repose sur l’économie réelle » car « les cotisations sont prélevées sur les salaires ». C’est faux !
L’État intervient pour combler les déficits des régimes de retraite par répartition, notamment en France via des subventions, des transferts budgétaires ou des prises en charge de dettes (par exemple, via la CADES pour la Sécurité sociale). Cela montre que le système s’écarte de sa base économique initiale. Pire, ces compensations proviennent souvent de la dette publique, c’est-à-dire des générations futures. En 2025, environ 25 % du budget des retraites (74 milliards d’euros sur un total de 304 milliards) proviennent de l’impôt.
De plus, les taux de cotisation employeur dans le secteur public sont ubuesques et scandaleux. Le secteur privé cotise à hauteur de 25 % (parts salariale et patronale incluses) pour les pensions, tandis que dans le secteur public, la part salariale est de 11,1 % en moyenne, mais la part employeur atteint 45 % du revenu individuel. Dans certains cas, ces taux sont encore plus extravagants : 125 % pour un militaire, 76 % pour un magistrat, 78 % pour un enseignant. Cette disparité met en lumière une distorsion économique qui fragilise le système.
2. Pérennité : une démagogie
On affirme que « la répartition peut être ajustée par des réformes pour assurer sa viabilité ». Faux ! C’est une démagogie digne de Ponzi ou Madoff.
Le vieillissement démographique et la faible croissance économique compromettent gravement la pérennité du système. Le rapport cotisants/retraités se dégrade inexorablement : en France, il est passé de 4 cotisants par retraité dans les années 1960 à environ 1,7 aujourd’hui. Cette courbe ne se redressera pas. Ce ratio annonce le début du « cygne noir », l’explosion imminente du système par répartition. La fin, comparable à celle d’un Ponzi, est déjà enclenchée.
3. Caractère obligatoire : la fraude dévoilée
On soutient que « la répartition est obligatoire, ce qui garantit une certaine stabilité financière ». C’est ici que la fraude Ponzi se révèle.
Beaucoup pensent qu’il n’y a pas de fraude dans la répartition, car l’État n’a pas d’intention d’enrichissement personnel. En tant que partisan des idées libertariennes, je vois ce que d’autres semblent ignorer : la répartition est une fraude où le gain est l’assujettissement perpétuel des citoyens à l’État, sous couvert de solidarité. Le bénéfice est moral et social : forcer la dépendance et la reconnaissance envers l’État ad æternam.
On prétend que l’obligation garantit la stabilité financière. C’est une plaisanterie ! Les États peuvent faire faillite, et l’argent public n’est pas magique. Avec 75 milliards d’euros de compensations en 2025, un chiffre en constante augmentation, la dette publique française, déjà parmi les plus élevées au monde, creuse un gouffre qui menace la notation du pays. Affirmer que la répartition bénéficie d’une stabilité financière est risible.
Conclusion
Le système de retraite par répartition n’est pas un mécanisme de solidarité, mais une fraude déguisée en contrat social. En s’appuyant sur une dette publique insoutenable, des ajustements démagogiques et une obligation coercitive, il reproduit les mécanismes d’un Ponzi : dépendance aux nouveaux entrants, instabilité structurelle et promesses intenables. Loin d’être ancré dans une économie réelle, il repose sur des artifices financiers et une confiance aveugle en un État surendetté. Lorsque le ratio cotisants/retraités s’effondrera davantage et que la dette deviendra ingérable, le système s’écroulera, révélant sa nature pyramidale. Il est temps de reconnaître cette imposture et d’explorer des alternatives, comme la capitalisation ou des systèmes décentralisés, pour garantir une retraite digne sans asservir les générations futures à une illusion de solidarité.
96 réactions à cet article
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Le régime par répartition n’a rien à voir avec la pyramide de Ponzi. Le système pyramidal est une fraude. Le régime par répartition n’est pas du tout une fraude.
C’est frauduleux de tenter de faire croire le contraire.
Quant à la capitalisation, elle ne peut pas permettre de faire mieux que la répartition, mais elle peut à coup sûr permettre de faire pire que la répartition.
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@véronique
Parce qu’entretenir un système qui me rendra moins que ce que je suis obligé d’abonder et qui au global n’est pas tenable car reposant sur de la dette est vertueux ?
Et si la répartition est si efficace, elle ne devrait donc pas avoir besoin d’être soumise à un monopole légal ? -
@Yaurrick
Je ne sais pas si en moyenne, un retraité en France perçoit globalement moins que ce qu’il a cotisé au cours de sa vie. Je ne pense pas que ce soit le cas, mais ce serait bien d’avoir une étude sur cette question qui prenne en compte l’évolution du pouvoir d’achat.
Je pense toutefois que si, toujours en moyenne, la somme perçue est moindre, ça ne représente pas une grosse différence, et que dans tous les cas, c’est moins aléatoire qu’avec la capitalisation.
Mais ce qui me semble le plus critiquable dans notre régime, c’est son extraordinaire complexité, et son caractère fortement inégalitaire. Il faudrait déjà revenir aux fondamentaux qui ont inspiré la création du régime général de la sécurité sociale, et en particulier son caractère général, donc une seule caisse.
J’ai trouvé un document très intéressant sur cette question.Je signale aussi que même aux USA il existe un régime par répartition, hérité du New Deal je crois, et que tous les travailleurs ne capitalisent pas.
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@véronique
J’aurai aimé des « arguements » plus de camper sur une certitude.Je vous oppose le fait intengible que Madoff a duré 40 ans. 40 années ou ceux qui alimentaient le système y ont cru comme vous sur la répartition.
On a même vu des gens qui même quand on leur a dit que c’étatt une fraude n’ont pas accepté le fait.La seule différence, c’est que l’état peut modifier les lois pour faire "perdurer le truc mais irrépadiablement il va s’écrouler.
Il peut augmenter les cotisation jusqu’au jour ou c’est plus supportable.
Il peut reduire les bases de calcul et augmenter la durée pour réduire la date de la chute.
Il peut financer avec l’argent du contribauble jusqu’au jour ou cela commence a se voir trop comme en ce moment.
Irrémédiabllement cela se terminera mal, comme toute pyramide de PonziPour votre info sur les USA, c’est aussi la répartition, 60% des penionnés ont en principal revenu la FICA. Les fonds de pension sont une complementaire, c’est le principal pour 40% des gens et complémentaire pour 60% des gens.
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@véronique
Perso, en tant qu’ex-indépendant, je perçois 1,4 fois la somme de mes cotisations.
Je parle uniquement de la retraite de base, pas de la complémentaire, ni des prestations auxquelles j’ai souscrit par ailleurs.
Le tout bien sûr en valeur actualisée -
@Spartacus Lequidam
Vous voulez des arguments ? Regardez ce qui se passe outre Atlantique. Heureusement qu’ils ont conservé leur régime par répartition. Les fonds sont obligés à la fois d’emprunter et de prendre davantage de risques parce qu’ils ont eu une vision trop optimiste (le père noël). Et vous avancez que la répartition est leur régime principal. Oui c’est vrai pour beaucoup de gens, surtout ceux qui n’ont pas les moyens de capitaliser. Mais si j’ai parlé des USA, c’est parce que ce pays sert souvent de contre-exemple, ou d’exemple, selon le message qu’on veut faire passer. Dernièrement c’est Macron qui a affirmé qu’il n’y avait pas aux usa de retraite par répartition, alors justement qu’il y en a un. Il est seulement moins prépondérant que chez nous (cotisations moindres et pensions moindres).
Le régime par répartition ne peut pas être assimilé à une pyramide de Ponzi, déjà du simple fait que ce n’est pas une escroquerie. Les choses sont claires. Pas d’arnaque. On sait bien que les cotisations sont utilisées pour payer les retraites.
De plus, on paie des cotisations pour verser des pensions aux retraités actuels, même si on ne devient jamais retraité. On paie des cotisations pour rembourser les soins aux malades, même quand on n’est pas malade, on paie des cotisations pour verser des allocations aux familles, même quand on n’a pas d’enfant. Ceux qui versent de l’argent sur un compte pour capitaliser comptent bien le retrouver un jour. Donc la encore, la démarche est très différente. Ça n’a même aucun rapport.
Et enfin il n’y a aucune raison, à moins de le faire exprès, que le système par répartition s’écroule. Même avec une faible croissance le régime est finançable. Et si un jour ça devient vraiment non soutenable, c’est que notre économie sera très gravement atteinte. À tel point que les fonds de pension se seront déjà écroulés.
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@Yaurrick
À vous lire, on a plutôt l’impression que vous parlez du système de retraite par capitalisation qui, lui, est effectivement fondé sur une dette en faveur des futurs retraités, dont le maintien (ou l’augmentation) de la valeur nécessite de recourir à l’exploitation croissante de notre économie par le casino financier afin de contrecarrer l’effet de l’inflation sur le long terme et d’assurer la rémunération permanente des joueurs de ce casino. Et ça, c’est une véritable pyramide de Ponzy, qui est globalement intenable pour nos concitoyens, et qui ne parvient à fonctionner que parce qu’il y a de nombreux perdants.Le système par répartition, lui, repose sur la distribution immédiate aux retraités d’une partie des richesses produites par les actifs. Il est l’application directe du principe de solidarité nationale. Son caractère monopolistique et obligatoire résulte de la nécessité de mutualiser les ressources qui le font fonctionner et de la propension de nombre d’individus qui les produisent à s’y soustraire.
Si son efficacité est actuellement prise en défaut et si son financement paraît s’appuyer sur une augmentation de notre dette publique, c’est parce que ceux qui gèrent les finances publiques et ce système de retraite s’emploient à anéantir le second et à détourner les premières au profits d’intérêts privés.
Sans ces errements, ce serait le système globalement le plus efficace. C’est à l’évidence le moins efficace pour ceux qui préfèreraient laisser crever la majorité de nos vieux dans la misère, mais qui espèrent dans le même temps que, lorsqu’ils seront vieux à leur tour, la surexploitation des jeunes par le système financier pourra leur assurer de bons revenus.
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@véronique
Vous aurez toutes vos réponses ici :
Voici une vidéo pertinente sur la déclaration d’Édouard Philippe : « Chaque salarié épargne pour sa retraite : en plus de relever encore l’âge de départ, Édouard Philippe Édouard Philippe veut introduire de 15% de capitalisation dans les retraites » :
https://www.youtube.com/watch?v=aTkEE3Rv-gU
Essentiel de la vidéo :
- surtout pas de “fond” (mal) géré par l’État !
- il donne un exemple :
. Retraite par répartition : 1 euro prélevé, 0,61 euro versé à la retraite
. Retraite par capitalisation (une vraie) : 1 euro épargné, 2,44 euros versés à la retraite -
@véronique
La FICA a décroché en 2022 et est dans le rouge.
Les fonds de pension américains ont historiquement offert des rendements énormes grâce à la performance supérieure des marchés actions américains sur le long terme.
L’exemple, du fonds CalPERS, le plus grands du pays, a affiché un taux de rendement financier annuel de 9,3 % en 2023-2024.
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Plus il y a de niveaux de bénéficiares pensionnés, plus la base de la pyramide des cotisants doit s’élargir pour payer ceux du sommet.
Vous déclarez « On sait bien que les cotisations sont utilisées pour payer les retraites » domme définition que ce n’est pas une "escroquerie.
C’est une arnaque et la lise des arnaqueurs :
-Les premiers à entrer dans la pyramide n’a rien payé, vécu sur l’argent des géénrations suivantes, a laissé sa dette et vous a arnaqué.
-En 1967, le taux de cotisation vieillesse sur le salaire plafonné était de 8,5 % (employeur + salarié) elle a arnaqué les générations suivantes et vous a arnaqué comme le fond aussi les suivantes sus suivantes.
12,9 % en 1979
13,9 % en 1984
14,6 % en 1986
14,8 % en 1987
14,75 % à 14,95 % dans les années 1990
17,75 % en 2020
21,59 % en 202
Plus il y a de niveaux de bénéficiares pensionnés, plus la base de la pyramide des cotisants doit s’élargir pour payer ceux du sommet.
Et les escros de la fraude C’est vous !C’est vous qui refusez de voir que vous voulez continuer a vivre sur le dos des générations suivantes
Principalement les castes de fonctionnaires y sont défavorables car ils savent que le taux patronal reconstitué est une arnaque
125 % pour un militaire
76 % pour un magistrat
78 % pour un enseignantOUI les fraudeurs c’est vous ! Votre déni scandaleux qui nie que votre espoir est de continuer a voler vos enfants !
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@ Alana
Édouard Philippe n’est pas une source fiable. Il est bien sûr du côté de ceux qui cherchent de nouvelles ressources pour leurs fonds de pension et autres placements. J’ai moi-même une épargne retraite, et l’argent que j’y ai mis n’a pas été multiplié par 2,44. C’en est même très loin. C’est logique. Tout dépend du type de placement. Il faut choisir : peu de risques donc peu de rendement. Si on choisit un bon rendement, le risque c’est de tout perdre. Sans parler des effets pervers sur les entreprises.
Pour ce qui est de la répartition, le principe c’est pour une carrière complète, une pension de base qui représente 50 % du salaire moyen des 25 meilleures années, à laquelle il faut ajouter la retraite complémentaire. Mais selon les régimes, ça ne donne pas le même résultat du tout. Et si on ajoute les fonctionnaires, qui sont complètement à part avec un financement différent et un régime plutôt favorable, on obtient encore autre chose.
C’est pour ça que je pense que le total des pensions est moins élevé que le montant total actualisé des cotisations, mais c’est juste au doigt mouillé. Et même dans ces conditions, d’autres aspects importants de la question m’incitent à penser que la répartition est bien plus intéressante que la capitalisation.
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@véronique
“Édouard Philippe n’est pas une source fiable”
La vidéo n’est pas d’Édouard Philipe ; l’auteur de la vidéo est Victor Ferry ; il parle un peu d’Édouard Philipe mais c’est tout. Ce n’est pas le plus important.
“J’ai moi-même une épargne retraite, et l’argent que j’y ai mis n’a pas été multiplié par 2,44. C’en est même très loin. “
Victor Ferry a donné un exemple ; après il peut y avoir des différences. Il a pris le cas d’une personne commençant à épargner après son Master pendant 44 ans. Et investissant dans des ETF apparemment.
Chaque cas est particulier ; je ne connais pas votre situation ; êtes-vous déjà retraitée ?
“C’est logique. Tout dépend du type de placement. Il faut choisir : peu de risques donc peu de rendement. “
“Si on choisit un bon rendement, le risque c’est de tout perdre.” : ni plus ni moins qu’avec un faible rendement. De plus c’est rare ; personnellement je n’ai eu qu’un cas : un grosse entreprise - avec aucun rendement de plus - qui a annulé ses actions sans indemnité. Entièrement de ma faute car je n’ai pas prêté attention au signes avant-coureursMais c’est tout, une seule ligne de mon portefeuille.
“ Sans parler des effets pervers sur les entreprises.” : lesquels ?
“Et même dans ces conditions, d’autres aspects importants de la question m’incitent à penser que la répartition est bien plus intéressante que la capitalisation.” : peut-être ; je ne suis pas résolument pour la capitalisation. A voir… -
@Spartacus Lequidam
Comme d’habitude vous écrivez n’importe quoi. Seul le régime vieillesse de base est en pure répartition (et encore ...), les régimes complémentaires ont l’obligation légale de faire des réserves placées sur les marchés financiers et immobiliers. Il y a aussi le fonds de réserve des retraites (https://www.fondsdereserve.fr/fr/missions).
Si l’état est obligé de mettre la main à la poche pour les régimes des non fonctionnaires, c’est tout simplement parce qu’il accorde des centaines de milliards d’exonérations aux employeurs. Et je ne parle pas de la défiscalisation des heures supplémentaires (7500€) qui permet à un employeurs de ne pas augmenter le salaire de base. Rien n’interdit de cotiser à un fonds de pension privé, dont les cotisations sont partiellement déductibles du revenus.Arrêtez d’écouter le bla bla d’Agnés Verdier Molinié, patronne de l’IFRAP. Si cette brave lobbyiste au service des patrons décide demain de se mettre en grève, la France ne s’arrêtera pas de fonctionner, car au fond, que produit-elle et pour quel salaire ?!
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@Yaurrick
Qui a fait l’essentiel de la dette parce que les plus riches ne veulent pas payer en proportion de leur richesse ce qui est un comble et que leur vertu maximale c’est de nous raconter que rien ne va mieux que quand on privatise les profits et socialise les pertes (crise de 2008 parmi d’autres).Nous comprenons parfaitement dans cette affaire où sont les intérêts des uns et des autres et combien il ne faut surtout pas que les choses soient clairement expliquées.Visiblement il y a urgence pour vous et les vôtres de remettre en route vos sirènes mais je crois qu’il est bien tard parce que on ne peut pas enfumer éternellement les gens surtout quand on a un très mauvais dossier.Par ailleurs, est-ce que vous êtes bien conscient de l’énormité de la bêtise que vous révélez ici ? De la part de gens qui se dérobent tant qu’ils peuvent devant un impôt équitable en empêchant tout développement économique et social équilibré.
« Et si la répartition est si efficace, elle ne devrait donc pas avoir besoin d’être soumise à un monopole légal ? » -
@Pierrot
Vous semblez ignorer ce qu’est la capitalisation. Ce n’est pas uniquement des fonds de pensions, mais de multiples solutions, contrairement à la répartition.
Laissons chacun libre d’organiser la construction de la retraite, c’est moralement bien plus juste et sans aucun doute plus efficace. -
Et bien puisque la répartition te fait chier, fais toi ta retraite tout seul... t’as un bullshit job bien payé, achète des actions, des maisons, des oeuvres d’art, et profite de tes rentes. La vie, c’est quand même simple.
Et en bon libertarien, pars vivre où tu veux... la vie, c’est quand même pas compliqué. T’as pas l’air heureux quand on te lit, donc va vivre ton rêve ailleurs, il parait que l’Argentine, c’est super, c’est même toi qui l’a écrit ici.
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@Buzzcocks
Si l’état laissait la possibilité de faire autrement que le système de répartition, oui.
Mais quand on me prend près de 1000€ chaque mois en cotisations retraite, c’est autant de moins disponible pour construire ma retraite en France. -
@Buzzcocks
La répartition est « obligatoire ». Je n’ai donc pas le choix.
Par contre comme employeur j’en suis le percepteur, et je vois les sommes pharaoniques a virer aors que toi tu accepte de ne rien savoir de ce que tu paye, de ce que tu recois. Et tu ignre bien des choses surQuand a moi je dispose de lieux ou vivre partout sur terre et dispose de revenus passifs qui me permettre de voir qu’au futur je ne serai pas dépendant que d’un systèle que je sais pertinament qu’il va s’écrouler.
Merci mais je suis Français et si t’es pas capable d’accepter la contradiction c’est a toi de vivre ailleurs.
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@Yaurrick
Pauvre petit... on est sur terre pour très peu de temps, profiter au lieu de geindre. -
@Spartacus Lequidam
Y a beaucoup de chose d’obligatoires, c’est un peu pourquoi on parle de société... Je sais que libertarien veut dire égoiste et je fais ce que je veux sans me soucier des autres, mais aucun pays ne fonctionne comme ça. Y a toujours des contraintes notamment morales.
Moi, suis à mon compte, indép, donc je sais ce que je gagne et je ne sais pas quoi en foutre. Donc l’état peut m’en prendre un peu, il m’en reste assez bien largement pour le train de vie que je mène et qui est assez simple.
Pour la capitalisation, vous savez très bien que seuls quelques initiés font des ronds, le reste se fait entuber par des banquiers, assureurs, margoulins, Charles Gave et ce genre de triste sire...
En plus, vous êtes un winner, donc pourquoi parler ed retraite ? Un winner, ça bosse jusque la fin de sa vie, l’oisiveté, c’est pour les loosers. -
@Buzzcocks
Donc si je comprends vos propos, ça ne vous pose aucun problème que l’état gère manifestement mal les retraites et donc que ceux qui souhaitent pouvoir faire différemment doivent être vilipendés ? -
bonjour
On prétend que « la répartition repose sur l’économie réelle » car « les cotisations sont prélevées sur les salaires ». C’est faux !
L’État intervient pour combler les déficits des régimes de retraite par répartition, notamment en France via des subventions, des transferts budgétaires ou des prises en charge de dettes (par exemple, via la CADES pour la Sécurité sociale). Cela montre que le système s’écarte de sa base économique initiale. Pire, ces compensations proviennent souvent de la dette publique, c’est-à-dire des générations futures. En 2025, environ 25 % du budget des retraites (74 milliards d’euros sur un total de 304 milliards) proviennent de l’impôt.Je me demande si tu le fais exprès de croire que la richesse vient de la monnaie.
La richesse vient de ceux qui travaillent sous la contrainte de la rareté. Le capital qui c’est développé tout au long des siècles vient du travail de ceux qui produisaient.
Les impôts viennent du travail, les dépôts en banques viennent du travail.
Que l’on cumule la circulation d’une référence monétaire en laquelle l’on a confiance est une chose, que ce soit une réalité c’est autre chose.
J’espère que tu as conscience au moins que tu défends la loi de la jungle dont chacun de nous est porteur, mais que par l’accès à la civilisation nous tâchons de l’Humaniser, car nous avons une conscience qui nous permet cela, car pour se comporter comme l’animal que nous sommes elle n’a pas d’utilité à être aussi performante. Si nous en disposons, c’est donc bien pour ne pas rester l’animal instinctif et sortir de notre grotte où tu te tiens. L’économie n’est pas une science, c’est un comportement social pour se répartir la rareté. Dans ce cadre, tous les Humains ont une place à occupé en fonction, non de leurs choix, mais de l’environnement où ils naissent qui lui suscitera des désirs dont il cherchera la réalisation pour occuper une place dans l’ensemble des interactions du monde sur la base de ses instincts, qui suivant l’histoire géohistorique auront été plus où moins soumis à la civilisation et à la sociabilité.
cordialement ddacoudre overblog
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S’il n’y avait pas de retraites par répartition, ceux qui n’ont pas cotisé recevraient de toutes façons des subventions pour survivre un minimun, et on le prendrait donc à... ceux qui ont cotisé. Je préfère encore donc que tout le monde cotise, même si l’ensemble de l’économie va dans le mur de toutes façons.
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@V_Parlier
Le systeme de retraite est une asurance.
Répartition ou Capitalisation ou autre ne change pas la donne pour l’indemnisation des nons -otisants qui le sont par la solidarité et l’impot.La répartition, etatisée aujourd’hui prend a ceux qui ne cotisent pas pour combler le deficit des pensions de ceux qui ont cotisé.
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@V_Parlier
Il y a des pays qui rendent obligatoire la souscription à un système de prévoyance (afin d’éviter d’être à la charge de la communauté), mais chacun peut choisir le sien. Assurance, capitalisation, mutuelles autogérées, etc.
Et comme le rappelle l’auteur, les assistés, resquilleurs et non-cotisants finissent, d’une manière ou d’une autre à la charge de la collectivité.
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@La Bête du Gévaudan
Un petit rappel global→ Oligarchie (version soubassements et fonctionnements).Pouvoir économique qui impose ses priorités et lignes rouges au pouvoir politique. Pouvoir médiatique qui rassemble et associe pouvoir culturel, loisirs et information, le pouvoir de la fabrication de l’opinion publique par le biais des instituts de sondages dits instituts d’opinion. Et tout cela sous le contrôle des mêmes mains. À propos des moyens d’informations et médias, MLP propose de tout privatiser comme si cela ne suffisait pas encore. Bien sûr, il faut faire partie du club des milliardaires et ses obligés ou collaborateurs. Sans oublier les pouvoirs de l’opposition politique et des contre-pouvoirs sociaux réduits à leur plus simple expression. Des institutions conçues pour tenir en respect le peuple et sa lucidité et ses humeurs. Ainsi que, cerise sur le gâteau, la présence essentielle, soigneusement bichonnée par les sondages et les médias déjà cités (un réseau de médias lui est dédié), d’une extrême-droite tenant le rôle d’épouvantail ou de roue de secours selon la fluctuation du niveau de crédibilité des politiciens aux commandes.
→ Oligarchie (version sociale et économique) : Des niches fiscales qui vont bien, un régime d’impôts dégressif au profit des fortunés et pesant en proportion pour l’essentiel sur les classes moyennes et populaires ainsi que sur la consommation. Et quand même une fraude fiscale plus que conséquente des nantis par ailleurs gâtés par une offre généreuse en optimisation fiscale. Récompenses indispensables pour qui a le mérite de gagner beaucoup d’argent. Une bonne gestion budgétaire, privatisation des profits et socialisant des pertes, tant que cela passe. Des services publics à la portion congrue afin d’éviter le gaspillage. Un coût du travail à contenir et un droit du travail toujours plus souple pour que tout ce qui précède soit possible.
Rien de bien nouveau sur notre société aux apparences bien entretenues mais toujours bon à rappeler quand se déploie la comédie droite (version macronie et autres)/extrême-droite qui se challengent autant qu’ils se soutiennent en nous croyant encore plus bêtes que ce dont ils rêvent, présumés incapables de voir qu’ils sont aux services des mêmes oligarques.
Un monde où 10% d’entre nous possèdent 50% du patrimoine, 50% (dont les 10 % précédents) qui possèdent 92% et 50% qui se débrouillent avec les 8% restant sans oublier ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose (référence INSEE).Une réalité tellement vertigineuse que nous avons du mal à nous la représenter. Eh oui, c’est nous qui avons généré toute cette richesse si bien répartie. Il y a de quoi nous faire réfléchir quand on essaie de nous culpabiliser avec nos salaires toujours trop élevés, nos services publics trop coûteux comme nos retraites, nos chômeurs trop indemnisés, nos pauvres trop fraudeurs, la faute à l’immigration qui explique tout, la dette que nous devons (qui doit à qui ?), le manque d’argent endémique nous dit-on comme excuse à toute ambition réformatrice. Un monde qui, faute de placer au premier plan de la réflexion et de la décision, l’intérêt général et la responsabilité politique, condamne toute réelle efficacité écologique et toute réflexion commune sur notre avenir géopolitique. Que nous reste-il ? Sans oublier au-delà de la revendication de la simple justice et solidarité , qu’une répartition plus équitable des richesses produites dynamise économiquement et culturellement une société, la pacifie et la rend plus consciente de ses intérêts au sein de l’UE et dans le monde.
N’oublions pas, la république des oligarques a besoin d’une droite qui a besoin d’une extrême-droite qui a besoin des oligarques. Et avant tout de notre abstention massive et notre dispersion. Les merveilleux fruits de la confusion et des divisions qu’ils suscitent, bien servis par leurs obligés des médias et instituts de sondages qu’ils contrôlent. Tourner la page, passer à la démocratie ne tiennent qu’à nous. Tournons sans plus attendre la page de l’oligarchie, votons pour régler nos problèmes et préparer l’avenir à partir d’une démocratie citoyenne et responsable que nous ne lâcherons plus.
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@L’auteur
Le système par répartition est en effet un système de Ponzi.
Il est déficitaire depuis 1975 : depuis qu’il y’a des ayants droits.
Et depuis 1990 il est caduque : ce ne sont plus les cotisations qui abondent au financement, mais une part croissante d’impôts, et surtout de dette.
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La stupidité des réactionnaires qui haïssent le modèle social français ne se dément jamais, et le dispute à leur bassesse.
Un régal constamment renouvelé.
Depuis les ordonnances Jeanneney (une des racines de la révolte de 68), les partenaires sociaux ont été écartés de la gestion du système.
Qui se demande pourquoi ?
A 90 reprises, les gouvernants ont inventé des « trous de la sécu ».
Les assurances privées bavent, depuis le début, devant le pactole, supérieur au budget général, qui leur échappe encore.
Si on ajoute dans tous les autres pays le coût des assurances privées, nécessaires pour comparer aux prestations de la sécu, (mais pas ouvertes à tous : les assurances privées refusent la plupart des risques « non rentables », ce que la sécu ne fait pas), on démontre que le modèle social français est beaucoup moins coûteux et bien plus efficace.
Alors les idioties rhétoriques de l’auteur lui font sans doute plaisir, cela le regarde et ne nous intéresse aucunement.
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@suispersonne
C’est tellement facile de « carricaturer » plutot que de chercher a savoir et comprendre.
En plus confusion de sujet entre sécu maladie et systeme de retraite.
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@Spartacus Lequidam
Vos carences cognitives expliquent mais ne justifient pas vos préjugés.
La sécu était une caisse unique pour tous les accidents de la vie.
Essayez encore d’autres arguties. -
@suispersonne
La sécu n’est evidememnt pas pas une caisse unique.
Elle comporte plusieus caisses
Et l’arfucie est de le nier, elle n’a pas d’autres objet que de depalacer de l’argent des uns vers des autres comme n’importe qu’elle assurance. -
@suispersonne
comme vous le rappelez, la Sécu était originellement gérée par ses cotisants... Ce qui est la justice même... D’ailleurs, ce ne devrait pas être « les partenaires sociaux » mais une élection pure et simple des gestionnaires par les cotisants.
On fait toujours la guéguerre entre assurance privée et sécu étatisée... mais il existe plein d’autres possibilités... dont les mutuelles autogérées par leurs cotisants...
Nonobstant le problème de la liberté, un des gros problèmes de la Sécu est son coût exorbitant au regard du service rendu... Or, une caisse obligatoire n’a aucun garde-fou pour se corriger. De même que l’état ne fait qu’augmenter les impôts au lieu de diminuer ses dépenses et améliorer sa discipline de gestion.
Je rappelle que la rigueur de gestion de nos sous devrait être une revendication de la gauche. Mais comme la gauche est largement composée des bureaucraties de fonctionnaires bedonnants, elle n’aime pas beaucoup remettre en question sa base sociologique. C’est plus confortable d’appeler à décapiter les z’ultra-riches.
Jadis la gauche avait encore une vieille base anarcho-révolutionnaire issue du socialisme français qui comprenait cela. On n’était pas d’accord, mais au moins on se comprenait sur certains points. Désormais, sous l’influence bolcho-marxiste et euro-keynésienne, la gauche est entièrement soumise à la fascination pour le totalitarisme étatique... c’est bien regrettable.
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@Spartacus Lequidam
Où est la confusion ?
La droite n’a eu de cesse de budgétiser ce qu’elle pouvait au gré des circonstances aussi bien pour la sécu que pour les régimes de retraite pour faire des transferts au gré des circonstances et des budgets.Décidément vous ne loupez aucune occasion pour biaiser le débat parce que vous avez un mauvais dossier qui consiste à défendre une injustice structurelle de la répartition des richesses et des mérites ce qui est évidemment difficile mais aussi très risqué d’exposer clairement et honnêtement. -
@La Bête du Gévaudan
Vous ne reculez devant rien pour vos pauvres tentatives de démagogie que l’on voit venir de loin comme pour le reste. La Sécu a des coûts de fonctionnement largement inférieur à ceux d’une mutuelle.C’est très facile à documenter.Allez-y, contredisez-moi -
Que la retraite soit par répartition ou par capitalisation, qu’est-ce que ça change ? Dans un système comme dans l’autre certains seront mieux servis que d’autres. Ceux qui prennent des décisions dans l’un des deux système le feront à leur avantage.
C’est encore une fois de plus l’argent-fric qui a la vedette, cet argent-dette qui naît de rien – qq. clics sur un clavier – et qui ensuite obtiendra le droit d’être réifié et d’avoir une existence légale dans des livres de comptes.
L’économie est un énorme aspirateur pourvu d’une infinité de tuyaux d’aspiration débouchant tous dans le sac collecteur donc l’accès est strictement réservé à ceux qui ont le privilège de contempler le monde par l’œil du pyramidion tel qu’il est dessiné sur le billet de 1 dollar.
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@Jean Keim
Au contraire beaucoup de choses changent avec la capitalisation.
1-C’est contractuel, donc transparent. Tu sais exactement la valeur de ce que tu as en stock, c’est moins politisé car l’état n’en a plus la gestion quotidienne. Les regles sont écrites et les modalités ne peuvent pas changer. Tu peux être membre du conseil d’administration sans faire partie d’un parti et tu peux aussi y assister.
2-Tu as le choix. Tu peux choisir au départ ton contrat, à pension variable et cotisation fixe ou a pension contractuele et cotisation varable.
3-L’argent n’est pas brulé par l’état mais sert la nation. L’argent est 100% investi dansd l’économie et fait du pays un pays fort economiquement. Pays-Bas, Australie, Canada, Suisse : Ces pays affichent des ratios actifs/PIB des fonds de pension très élevés, supérieurs à 100 % du PIB.
Et l’argent fou est surtpout celui de l’état. Avec 3 300 milliards de dettes il te faut quel chiffre pour sortir du socialisme et enfin comprendre que l’état est notre premeir problème ?
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@Jean Keim
Ce que vous dites s’entend, .mais ce n’est qu’avec la répartition qu’on peut avoir un système plus juste.
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@Spartacus Lequidam
si l’état est un problème, il faut tuer tous les citoyens, toi y compris, car l’état est une entité qui représente toute la population qui le compose, qui est en droit de déléguer aux élus qu’ils choisissent pour traiter de l’organisation de sa citoyenneté et de gérer les services qu’elle lui confie en les finançant par les prélèvements, la création monétaire brute ou l’emprunt, tous retournent aux populations sous les formes qu’ils ont accepter en votant.
cordialement. -
@véronique
Plus juste ?
Je présume que vous êtes « fonctionnaire » ou assimilée avec ce langage de vouloir vivre aux dépens des autres.Exposez donc a tous les gens su privé coment pour vos castes on "calcule le système et sur quelles bases et quelle moyenne allez vous avoir sans comptez ceux qui peuvent cumuler et les autres ca leur est interdit, qu’on rigole de votre sens du juste.
Exposez la blague
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@ddacoudre
Non, l’État n’est pas une entité qui représente tous les citoyens.
C’est juste une entité à qui l’on a confié des missions régaliennes et dont il s’est écarté. -
@Spartacus Lequidam
Je n’ai pas dit que le système actuel était juste, j’ai même souligné qu’il comportait pas mal d’injustices. Ce que j’ai dit c’est que la répartition est seule capable d’aboutir à la justice sociale. Actuellement en France, on a un régime qui n’a pas cessé d’être attaqué par les gouvernements successifs. Son mode de gestion qui s’est étatisé, son unicité qui s’est complètement perdue, et même qui n’a jamais été acquise : trop de régimes distincts, trop de complémentaires, et même les fonctionnaires auraient dû suivre les mêmes règles.
Et non, je ne suis pas fonctionnaire.
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@véronique
Désolé « justice sociale » c’est un mot de gauchiste.ppour faire passer la tyrannie collectiviste.et taxatrice.
On ajoute « social, solidaire » a chaque mot pourt faire croire que c’est autre chise que la spoliation.
Cette semaine est sortie une « taxe sociale » et un « emprunt social » bientot il vont sorti de camp de concentration social.
Il n’y a que la justice, la justice sociale c’est une blague pour spolier les uns aux dépens des autres au nom du soi disant bien être.Vous savez sciemment que les enfants n’auront rien, et vous appelez cela « justice sociale »... Mais tellement entrée das le système que vous en avez persu le bon sens et vous en pourvez plus reculer faute d’admettre que toute votre vie au nom du « bien » on vous a trompé.
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@Spartacus Lequidam
Justice sociale n’est pas une expression de gauchiste. C’est un principe commun à de nombreux États, et même si la gauche (et non pas les gauchistes) utilise beaucoup cette notion, la droite l’emploie aussi. Quel parti oserait vanter l’injustice sociale ? On ne peut que souhaiter la justice sociale. Mais c’est aussi une notion plus technique, c’est la justice dans des domaines qui relèvent du social, donc le travail et tout ce qui relève de la sécurité sociale. C’est plutôt de cette façon que j’utilisais l’expression, le mot important était « justice ».
Et si les enfants doivent ne rien avoir, ce ne sont pas les fonds de pension qui changeront quoi que ce soit à cet égard. Si on fait comme aux USA, en réduisant la part de la répartition pour augmenter celle de la capitalisation, ça augmentera le taux de pauvreté des retraités.
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@Véronique
Comme vos parents vous ont volé en cotisant moins, vous voulez aussi voler vos enfants qui cotiseront plus que vous. Maintenant, vous savez que vos enfants devront payer plus pour avoir moins avec la répartition.
Au lieu de jouer la vierge effarouchée face à la capitalisation par mimétisme et l’influence d’un entourage social orienté, je vous conseille d’être honnête avec vous-même et de préparer l’avenir de vos enfants dès maintenant, avant que le système n’explose à la figure de vos enfants.
Compensez dès aujourd’hui la cotisation plus élevée qu’ils auront a payer pour votre génération a financer et en pure perte, vous compensez aujourd’hui le futur en leur offrant un investissement dès le plus jeune âge.
Achetez chaque mois, par abonnement, pour vos enfants dès l’âge de 5 ans, 30 à 40 € de Bitcoin ou d’ETH, et qu’ils prennent votre relai pour eux même lorsqu’ils seront autonomes, et dites-leur que, peu importe la bourse ou les palabres, ils doivent résister psychologiquement et ne vendre que le jour où ils seront à la retraite pour payer leurs vieux jours. Car à cette époque, les retraites par répartition n’existeront plus et, avec des gens de votre sociologie, ils auront commencé trop tard à accepter la capitalisation. C’est ca la vraie solidarité intergénérationnelle. Elle vient de sa poche.
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@Spartacus Lequidam
La richesse n’arrête pas de se concentrer = plus de sous dans moins de mains si vous voyez de quoi nous parlons avec un pays dont les administrations et les collectivités territorialles ont été mises progressivement à la dérive par des gouvernements de droite y compris bien sûr Hollande et ce sont les fonctionaires qui vivent au dépens des autres.
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Fin 2022, la Banque centrale d’Angleterre est venue au secours des fonds de pension britanniques, dont certains étaient au bord de la faillite, pour la modique somme de 67 milliards de Livres.
Depuis, la situation n’est pas vraiment stabilisée, notamment en raison de « l’instabilité » des marchés.
Cette semaine, Onc’ Donald envisage de s’attaquer aux accords de Bâle, histoire de desserrer l’étau qui étouffe ces pauvres banques.
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@pasglop
Il faut expliquer pour comprendre.
L’état vient au secours de la répartition comme de la capitalisation. Pas de changements de ce coté.
La CRDS pour la répartition, le pret d’état qui est ensuite remboursé pour la capitalisation. Au moins ca ne coute rien au contribuable pour la capitalisation et l’état peut même encaisser les benefices de l’interet du pret.Néansmoins il faut comprendre pourquoi en 2022 c’est arrivé.
Pour comprendre il faut comparer les fonds Neerlandais et Anglais.
Les fonds de pension néerlandais fonctionnent principalement sous forme de régimes à prensions définies et cotisation indéfinies. Ce modèle offre une protection contre les aléas de marché et favorise la stabilité des prestations. Ce sont cela qu’il faut copier.Au Royaume-Uni, a abandonné progressivement les régimes à prestations définies au profit de régimes à cotisations définies, où le risque de marché est porté par les assurés, ce qui expose davantage les retraités aux fluctuations financières.
Dans un fond a cotisation définies, la ressource est limitée et la pension suit elle la bourse ce qui crée un décallage et une crise de liquidités.
Il existe en capitalisaton 2 systèmes. L’un est a cortisation définie et pension variable et l’autre c’est l’inverse, a cotisation variable et pension définie.
Dans un fond a cotisation définies, la ressource est limitée et la pension suit elle la bourse ce qui crée un décallage et une crise de liquidités.
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@Spartacus Lequidam
Je suis d’accord sur le principe exposé.
Sauf que dans le cas néerlandais, le volume de cotisations n’est pas prévisible, et mécaniquement, ceux qui n’auront pas cotisé assez n’auront évidemment pas les prestations escomptées.
Je trouve que le système français est surtout handicapé par la raréfaction du nombre de cotisants et la pyramide des âges. -
@pasglop
Dans tous les systèmes, tu cotises pas t’y as pas droit.« Je trouve que le système français est surtout handicapé par la raréfaction du nombre de cotisants et la pyramide des âges. »
C’est le principe de Ponzi ou Pyramidal qui se définit comme tel :
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Pour continuer à fonctionner, le système a besoin d’attirer sans cesse de nouveaux investisseurs.
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Lorsque le flux de nouveaux investisseurs ralentit ou s’arrête, le système s’effondre, car il n’y a pas d’actifs réels générant des profits pour payer les anciens investisseurs.
Il y a juste a remplacer le mot ’investisseurs par « cortisants »...
C’est un Ponzi ! -
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@pasglop
La pyramide des âges est aussi un problème, je devrais dire surtout, pour la capitalisation.
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@pasglop
"a Banque centrale d’Angleterre est venue au secours des fonds de pension
"
L’inverse est vrai également.
Quand la CADES émet des milliards d’euros d’obligations pour colmater les brêches de notre système, il n’y a que les fonds de pensions qui ont les moyens de souscrir. -
@pasglop
https://www.cades.fr/pdf/communiques/fr/2025/CADES-CP-FR-13-05-2025%20Vdef.pdf
2.5 milliards pour ce mois.
A 2.375% : le grand capital vous remercie.
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@Spartacus Lequidam
Si vous me proposiez un fonds avec ces explications, je ne sais pas encore lequel des deux finirait par se sauver en courant
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Article classique du Spartacus, c’est comme avec Rakoto, on sait par avance ce que ça sera. Mais tant qu’à commenter, autant le faire bien :
Système par répartition : Les cotisations des actifs d’aujourd’hui servent directement à payer les pensions des retraités actuels
...
Système de Ponzi ou pyramidal : Un système de Ponzi promet des rendements aux investisseurs en utilisant l’argent des nouveaux entrants
donc d’après vos propres définitions, le système par répartition utilise l’argent actuel pour payer les retraités actuels. Il n’y a aucun renvoi dans l’avenir pour les payements, c’est une répartition !!! Vous le dites vous-même !!!
A l’inverse, un système par capitalisation investit l’argent actuel pour payer le retraité plus tard : c’est le principe même d’une fraude pyramidale. Et il est en faillite car il y a plus de cotisants qui partent à la retraite que de nouveaux entrants : c’est ce que l’on appelle le « papy-boom ».
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@Zolko : par ailleurs, le système qui se prétend « par capitalisation » est en fait un système par répartition déguisé : les retraites actuelles sont payées par les cotisations — déguisés comme investissements dans la bourse — actuelles.
Ou alors, croyez-vous réellement que les fonds de pension mettent l’argent que vous cotisez dans une coffre pour vous le rendre plus tard ? Même vous, Spartacus, ne pouvez pas être benêt à ce point ! En fait, ils jouent à la bourse avec votre argent, empochent les gains, et quand vous réclamerez votre argent ils puiseront dans les cotisations de quelqu’un d’autre. Un schéma pyramidal classique, exemplaire.
Manque de bol pour vous, à cause de la génération papy-boom, ce schéma est en faillite, alors que la retraite par répartition peut s’équilibrer dynamiquement en ajustant l’age de départ à la retraite. -
@Zolko
Vous avez raison. D’autant plus que les fonds recourent aussi à la dette pour pouvoir survivre, quand les choses vont mal. La capitalisation repose sur une illusion. Et effectivement, là on peut dire que ça rejoint Ponzi, car il y a comme une escroquerie dans ce système.
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@Zolko
Aux seuls USA il existe 5300 fonds de retraite.
Il en existe entre 15 000 et 20 000 dans le monde et les 1ers dans les années 50.
Le plus grand fonds du monde, du gouvernement japonais, date de 1954.Après 75 ans, 20 000 fonds, on compte en tout et pour tout 1 seul qui a fait faillite. Enron et c’était une fraude.
L’ensemble des pensionnés ont étés indemnisés par l’assurance de la société comptable qui a certifié les comptes frauduleusement.Pas une personne au monde n’a officiellement été lésée par un fond de pension.
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@Spartacus : c’est parce-que, quand tous ces fonds de pension se sont écroulés en 2008, quand TOUT le système financier pyramidal occidental s’est éffondré et que TOUTES les banques et fonds étaient ruinés et en faillite, l’état les a renfloués.
Vous qui faites l’apologie du capitalisme liberal et combattez toute intervention de l’état, comment vivez-vous ce sauvetage par l’état de votre si cher capitalsme tant vanté ? -
@Zolko
Les renflouements qui a touché les banques et que vous voulez faire confondre avec les fonds de pension.
Juste une manipulation montée en épinge par les fraudeurs de la répartition (vous par exemple) pour justifier à espérer continuer comme a voler les genérations suivantes, comme celles précédentes vous ont volé.
Ca fait 75ans qu’ils existent et c’est pas demain qu’un fond de pension va s’écrouler.
Rares quelques fond ont manqué de liquidité pour payer les pensions ont empruntés aux états, qu’ils ont remboursés.
C’est une anecdote.Bien moins pire que les taux de cotisation qui creusent la pyramide.
Et qui fait voler les generations pasées sur celles actuelmles et fait de la notre une voleuse sur les générations suivantes.
Chacune espérant ne pas faire partie de la génération du jour du signe noir ou la pyramide explosera. -
@Spartacus Lequidam
Juste une manipulation montée en épingle...
l’effondrement financier occidental total de 2008 était une invention ? Vous devriez vous renseigner sur les dettes publiques qui ont explosé — doublé souvent — pour sauver les banques et fonds de pension.
les banques et que vous voulez faire confondre avec les fonds de pension
depuis 1997 et la suppression du Glass-Steagal Act, il n’y a aucune différence : les fonds d’investissement (qui sont aussi des fonds de pension) peuvent jouer à la bourse avec l’argent des dépositaires. Comme en France depuis toujours. Ce qui est amusant, c’est que ce sont les Démocrates qui ont supprimé cette protection contre le pire du capitalisme, avec les pôvres noirs américains dans le viseur, pour qu’ils puissent acheter des maisons à crédit qu’ils ne peuvent pas payer
Rassurez-moi : vous avez déjà entendu parler du Glass-Steagal Act ? -
@Zolko
C’est leur metier d’investir. Et ils ne jouent pas, ils investissent et n’importe quelle entreprise rêve d’avoir un fond dans son capital.
Avoir dans son propre pays des fonds est un effet levier de la prospérité que n’apporterait jamais un système par répartiton.
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@Spartacus Lequidam
C’est leur metier d’investir. Et ils ne jouent pas, ils investissent et n’importe quelle entreprise rêve d’avoir un fond dans son capital.
je vois ... vous ne connaissez donc rien à la création d’entreprise, j’aurais du m’en douter. Pour votre info, être obligé de faire appel à des VC (Venture Capital) est le chant du signe pour une start-up, le début de la fin. L’incubateur qui suit mon projet, et tous les conseils amicaux, disent tous la même chose : éviter les fonds d’investissements comme la peste.
Les seuls qui rêvent de voir des fonds d’investissement dans leur capital sont les « licornes », ces start-up de la « nouvelle économie ». -
L’auteur se donne bcp de mal et c’est vrai que défendre son point de vue n’est pas facile.Vouloir défendre un système qui ne garantit rien en fait autre que des dividendes eux-mêmes fluctuants pour les actionnaires de ces sociétés à des gens à qui on promet une rente mais à la mesure de ce qu’ils seront capables de cotiser et du contexte du moment car au fond du fond ce sera cela. Et tant pis pour les autres.Des systèmes mettant la clef sous la porte aussi à l’occasion.Des systèmes où pour préserver une rente il faut détruire des emplois viables mais ne dégageant pas assez vite de plus-value, les états (d’où vient l’argent ?) compensant plus ou moins la casse .C’est assez acrobatique mais dans le genre il est vrai que notre auteur sait se montrer casse-cou avec une capacité à dire « même pas mal ». Jamais aucune contradiction n’arrête son élan. Par ailleurs, Il suffirait que les femmes soient payées comme les hommes pour que l’équilibre se fasse par les cotisations.Qui y voit un inconvénient et pourquoi ?
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@Octave Lebel
Argumentez au lieu de sortir des facilités ad homminem.
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Répondez sur le fond des faits que j’apporte, qui sont vérifiaibles, connus de tous ou presque et faciles à documenter au lieu de vous débinez .
Ce que vous appelez des attaques ad hominem c’est la critique du procédé récurent que vous pratiquez sytématiquement, raconter des énormités sans jamais étayer quoique ce soit. Au bluff. Procédé de charlatan.Au début cela surprend et agace par la répétition du procédé et finalement cela prête à rire. Cela vous surprend
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@Octave Lebel
"Par ailleurs, Il suffirait que les femmes soient payées comme les hommes pour que l’équilibre se fasse par les cotisations.
"
Sauf que ce n’est pas le cas, et que ça fait 40 ans que l’on cumule les déficits.
Ca fait 40 ans que les droits acquis ne sont pas financés. Les français le savent.
Et ça fait 40 ans que les francais votent pour ceux qui en promettent d’autres.Conclusion : les français sont responsables de cette situation.
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@Octave Lebel
les états aussi mettent la clef sous la porte à l’occasion... et ça nous pend au nez... Par ailleurs, la « gestion par l’inflation » est le moyen qui a été décidé par nos dirigeants... vous n’y voyez que du feu, mais ils tempèrent les salaires et les retraites réels par l’inflation... cela a été démontré par Jacques Rueff (économiste du Général de Gaulle).
Par ailleurs, la répartition comporte aussi ses injustices, à savoir servir une retraite cotisée en période prospère et démographiquement nombreuse (donc à bon marché) par des cotisants en période de crise et de classes creuses. Le différentiel inter-générationnel est injuste. Et les retraités deviennent une classe qui se fiche plus ou moins de la santé et de l’avenir du pays (ce qui se vérifie pas mal dans les votes). Alors que si leur retraite dépendait de la santé économique, alors il y aurait plus de solidarité.
Par ailleurs, la gauche devrait se battre pour la bonne gestion de l’état et de la sécu. C’est l’argent des prolétaires. Mais cela conduirait à remettre en cause le confort des fonctionnaires qui se cachent outrageusement derrière l’intérêt public.
Enfin, il existe plusieurs alternatives entre la sécu d’état et l’assurance privée, dont les mutuelles autogérées. Car, actuellement, on en vient quand même à faire payer les vertueux pour les vicieux. Et cela non plus n’est pas juste.
Par ailleurs -autre débat-, les femmes sont payées comme les hommes. Aucun employeur (à moins qu’il ne soit un crétin fini) n’a intérêt à payer délibérément plus cher un homme ! Et, en l’espèce, il serait déjà « puni » par le fait de payer cher un homme pour le même travail au lieu d’employer une femme à bon marché. Il n’y a que des universitaires débiles pour ne pas comprendre cela.
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@Spartacus Lequidam
Alors Sparta, vous nous faites un petit commentaire sur l’état actuel des retraites au Chili ?!!!!
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@titi
Sophisme à deux balles.
Les français depuis 40 ans comme vous dites et plus n’ont pas droit à un système d’information digne d’une démocratie ni d’institutions qui leur permettent de se faire entendre et respecter.Juste un exemple ou deux, 2005, un référendum contourné, 2024, le RN gagnant à 27 sondages sur 27, relégué par le vote citoyen en 3 ème position avec ensuite des gouvernements et des ministres issus des meilleurs perdants au score qui doivent d’être encore là essentiellement au RN et ses combines où il s’est perdu en y perdant bon nombre de ses électeurs à qui il ne faut quand même pas en faire trop -
@La Bête du Gévaudan
Concours de bluff et mauvaise foi.Merci, avec vous on révise toutes les supercheries de la droite.
Vous inversez le phénomène qui existe parce que les employeurs profitent historiquement de cette inégalité qui remonte à loin.Votre argument est simpliste et vide.Vous croyez que les lecteurs ne vont pas le voir ?
La gauche et la sécu.C’est la droite qui a torpillé la cogestion pour budgétiser l’ensemble et déséquilibrer le système en y pompant de l’argent à l’occasion.Les mutuelles ont été vidées d’une partie de leur fonctionement fondé sur la solidarité par les règlements européens en devant fonctionner comme des systèmes d’assurance ce qui conduit à des frais de personnel supérieur à celui de la Sécurité Sociale parce qu’il faut du temps pour faire un travail de prospection commerciale et gérer la complexité des offres fluctuantes du fait de la mise en concurrence exacerbée.Gros gaspillage en fait et dévoiement des mutuelles passées sous la coupe des entreprises en fait.Malin en fait.
Différentiel inter générationnel injuste.Ce qui est injuste c’est le recul du droit du travail, sa précarisation en voie de développement et des rémunérations trop faibles pour toute une partie de la population alors qu’à l’autre extrémité du cycle 10% ont fini par accumuler envers et contre tout 50% du patrimoine du pays et que visiblement cela ne suffit pas.Je suppose que vous ne voyez pas le problème -
@Octave Lebel
Si l’on prends les caisses de retraites, je suis désolé c’est factuellement faux
Le retraites du privé sontr à l’équilibre et c’est le resultat de votre systeme bolchévique d’etat qui créé lce trou sans fond
pour les sois idem egardez donc comment fonctionne la Hollande sr sa qualité de soins
Tout vous donne tord, désinformoins en bon parasites du systeme ...
il en resters toujours quelque chose
Si votre systeme fonctionnais , le Venezuela serai un petit paradis , c’est l’enfer dans tous les sens y compris jusqu’au droit d’etre opposant ou ils sont jetes massivement dans des geoles insalubres
L’URSS ne serai pas effondreé , il n’y aurai pas eu 100 millions de morts dans divers pays, le gauchisme est une maladie mentale à vouloir continuer à repeter sans fin ses propores recettes en esperant un autre résultat
Prenons de l’autre pour comparer la politique inverse cad celle de l’Argentine actuelle ou l’ancienne politique etais une catastrophe, le pays se releve, la dette baisse et la pauvreté aussi
Si vos recttes moisies fonctinnaient nous le saurions depuis bien longtemps ^^ -
C’est un peu comme la vie, si y’a pas de nouveaux entrant tout le temps, ca merde assez vite. Et puis les vieux comptent sur les jeunes pour mouiller un peu la chemise, sinon ils galèrent. Ils bossent plus trop et ils bouffent quand même les encules.
Faut arreter cette saloperie, invention de la gauchiasse la plus crasse
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Comment répartir la richesse nationale, tel est finalement le vrai débat !
Tout serait naturellement à débattre mais je pense que nous pourrions appliquer le principe de la chanson de Brassens « l’age ne fait rien à l’affaire », c’est à dire qu’en moyenne, un jeune, un actif et un retraité ont le même pouvoir d’achat. Fini ainsi le débat sur les jeunes coutent cher ou les vieux coutent cher. Egalité en moyenne.
Ce que nous oublions souvent, c’est qu’en pratique, bon an mal an, nous consommons en une année ce qui est produit dans l’année. En pratique pas de mystère, chaque année nous répartissons entre les consommateurs du moment (tout le monde) ce qui est produit pas les actifs producteurs du moment (actuellement seulement 24 des 67 millions de français)
Ainsi, OUI, « les fruits de l’activité économique sont répartis à toute la population’’ avec un calcul simple = le montant global de chaque catégorie est calculé au prorata de la population. Donc environ 20/67 pour les jeunes, 17/67 pour les seniors et 30/67 pour les actifs (puisque populations respectives de 20, 17 et 30 millions d’individus sur 67M de français)
Ensuite comment répartir dans chaque catégorie ?
- pour les jeunes, je propose l’égalité au nom de l’égalité des chances. A noter que ce »pouvoir d’achat« serait fourni en nature pour une part sous forme d’éducation nationale et assimilés.
- pour les actifs, leur pouvoir d’achat serait lié à la valeur du service rendu. Ce pouvoir d’achat (disons salaires/rémunérations) serait la contrepartie de leur travail, seule source de revenus possible, contrepartie de leur production, contrepartie de leur part dans la création des fruits de l’activité économique. Naturellement gros travail à faire en parallèle pour établir des contreparties équitables.
- pour les seniors, partage de »l’enveloppe annuelle seniors« au prorata de leurs cotisations pendant leur période »actif". Une forme de rémunération décalée dans le temps.
Avec ce système,- tous les humains ont un pouvoir d’achat, et son montant me semble équitable (un peu d’apaisement dans les débats)
- les biens et services produits une année sont répartis équitablement entre les humains de l’année (fini les débats entre capitalisation et répartition)
- les seuls prélèvements faits sur les rémunérations des actifs (différence entre le superbrut sortant de l’entreprise et ne net payé entrant chez l’actif) seraient ce financement des jeunes et actifs(oublions tous les autres prélèvements et fini le débat entre charges patronales ou cotisations salariales)
- le ratio entre superbrut et netpayé serait ainsi un peu supérieur à 2 (67/30 avec la population actuelle)
... comme actuellement selon une étude faite par le Figaro. Ce ratio augmentant logiquement si de moins en moins d’actifs par rapport à la population globale. Pas de mystère : si début de travail de + en + tard et durée de vie allongée, les actifs doivent partager de plus en plus, mais ce n’est apparemment pas un problème puisque avec l’accroissement des productivités, nous n’utilisons actuellement que 24M des actifs (sur les 30M possibles) pour produire, donc globalement nous ne manquons pas de bras et cerveaux. Nous pourrions même avoir la même production en répartissant mieux le travail entre 30M de personnes au lieu de seulement 24M (moins d’effort nécessaire pour chaque actif, donc finis les débats sur la remise en question des 35h ou la retraite retardée)
Reste ensuite à traiter le 2ème volet « les biens et services financent les biens et services », mais sujet complémentaire que je suis prêt à encore développer si intéressé ....
Bonne réflexion, et au plaisir de préciser certains points si besoin ...
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@lecoindubonsens
il n’y a pas de « richesse nationale » à « répartir »... La richesse, quelle que soit sa mesure depuis le mégot du clochard jusqu’au yacht du milliardaire, appartient à l’individu...
et, faut-il le rappeler, la propriété est un droit de l’homme fondamental (avec la liberté, la sûreté et la résistance à l’oppression) — article 2. Même la constitution de 1793 sacralise la propriété comme un droit fondamental.
La richesse est le fruit du travail de chacun, et il n’y a aucune raison qu’elle soit « répartie » par un quelconque processus politique...
C’est le marché qui a précisément pour fonction de répartir la richesse... et c’est pour cela qu’il doit être libre.
Quand on commence à s’en prendre à la propriété, on finit chez Pol-Pot.
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
(Droits de l’homme, Article 2)
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Ce qui finance les profits qui rémunèrent des fonds de pension, c’est l’activité économique, que la valeur ajoutée soit effectuée par des humains ou des automatismes. Si on transposait l’idée générale de l’article, on dirait que c’est une chaine de Ponzi basée sur l’idée que les profits et la valorisation boursière augmentent en permanence, or lorsqu’il y a crash, l’état est amené à compenser comme il peut (la crise de 29 a été catastrophique pour tout type de rente financière).
En tout cas, le principe de rémunération par l’activité économique peut être transposé à la répartition, une part pourrait être financée par la valeur ajoutée (plutôt que sur la seule masse salariale) sans passer par la case profit, ce serait plus direct avec moins d’intermédiaires, directement distribué et consommé pour alimenter la demande, donc l’activité économique sans les aléas boursier très amplifiés.
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@Eric F
Il y a toujors des entreprises, des entrepreneurs des inovations qui apportent le profit dans le monde. Même en période de crise il y en a toujours.Je vous soupsonne de savoir pertinament que le système est fouareux, mais que comme vous êtes dedans vous souhaitez surtout pas qu’on change le principe de spolier les nouvelles généraltions par n’importe quel moyen car vous vous savez passager clandestin du système actuel et vous êtes ou allez arriver au moment ou l’arnaque sur les nouvelles générations va vous avantager vous voulez les acculer de taxes nouvelles.
C’est fou la taxe sur les autres come systeme de pensée.
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@Eric F
la crise de 1929 a précisément été créée par l’intervention de l’état qui a empêché pendant des années le marché de se purger (idem en 2008)...
L’économie s’est étatisée pendant la 1ère Guerre Mondiale pour soutenir l’industrie de guerre. A la fin de la guerre, il aurait fallu dégonfler tout cela et renvoyer beaucoup de gens dans leurs foyers. Mais cela avait un coût politique. Alors on a maintenu artificiellement l’intervention étatique, un peu comme au temps des « ateliers nationaux ». Mais cela n’a fait que retarder le processus qui a explosé 10 fois plus fort en 1929.
Les subprimes ont été créées par l’obligation introduite par l’état américain (Clinton et Bush fils) de faire des prêts immobiliers aux foyers non-solvables. C’était une « mesure sociale américaine » (les USA — gauche et droite — n’échappent pas à la démagogie). Et voilà le résultat. Les banques ont obéi pour éviter les sanctions, et tout a évidemment finit par exploser.
Le libéralisme est dur mais juste, et les mauvais choix doivent se payer par la faillite individuelle (ou des partenaires) et non par la mise-à-contribution de tous les citoyens qui n’y sont pour rien. Au contraire, le « sauvetage des banques par le contribuable » enclenche à chaque fois un processus anti-démocratique et anti-libéral, et la constitution de ce système de connivence simili-totalitaire que nous dénonçons tous.
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@Eric F
dès 1928, et jusqu’à sa mort en 1978, Jacques Rueff (qui deviendra l’économiste du Général de Gaulle) a dénoncé cela...
il faut lire son opposition à Keynes... lisez son oeuvre.
Rueff a été le premier, avant les Autrichiens, à dénoncer cette dérive totalitaire qui menaçait l’Occident par la fusion de l’état et de l’économie... Il a des mots très durs et parle de possible « fin de la civilisation Occidentale », de « L’Age de l’inflation », ou encore de « Monnaie saine ou état totalitaire, il faut choisir ».
C’est on ne peut plus clairvoyant...
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@La Bête du Gévaudan
Ce sont des contre-vérités absolues.C’est un peu votre genre il me semble.
Ecrivez-nous donc un bel article qui étaye vos élucubrations sans oublier de développer vos affirmations sur Rueff que l’on s’amuse un peu -
@Spartacus Lequidam
Les ’’passagers clandestins’’ sont ceux qui bénéficient d’un système social sans en avoir été contributeurs ;
Les retraités actuels et ceux qui sont proches de la retraite ont cotisé toute leur carrière et acquis (acheté) des droits selon un principe assurantiel.La structure du système de production a évolué, ainsi lorsqu’une caissière part à la retraite et est remplacée par une caisse automatique, les caissières restantes cotisent pour elle, mais la valeur ajoutée de la caisse automatique ne contribue pas (idem pour les licenciements). c’est donc juste une adaptation de l’assiette de cotisations à la réalité de l’évolution du système de production que j’évoquais dans les commentaires précédents.
Par ailleurs ceux qui partent maintenant en retraite le font à un âge plus avancé qu’il y a vingt ou trente ans, donc l’allongement de carrière est dores et déjà pratiqué pour pallier à la transition démographique.
En outre le niveau de pension baisse par rapport aux revenus des actifs, en dix ans il y a eu 15 à 20% de décrochage du fait de gel, sous-indexation, et charges.
Donc l’équilibrage se fait ’’en dynamique’’ sur les prestations, il reste à l’améliorer sur les cotisations (à ce propos, inclure une sorte de CSG sur les importations peut se justifier).PS : vous évoquez ma situation personnelle que vous ne connaissez pas, étant quasi-rural j’ai une marge d’autarcie, mais tel n’est pas le cas de la majorité des gens.
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@La Bête du Gévaudan
la crise de 1929 n’était pas liée à l’étatisation mais à la surproduction et au surendettement des Yankees (ils s’endettaient même pour acheter en bourse). Le New Deal a permis de repartir.
Rueff n’a pas remis en cause le système assurantiel de la protection sociale mais le financement public de l’activité économique. La question actuelle est celle de l’assiette de cotisation, justement pour ne pas à devoir substituer l’assistanat.le libéralisme économique repose sur la confiance, or les actuelles incertitudes politiques pour des raisons différentes aux USA et en France, à quoi s’ajoutent les ’’tensions’’ (c’est le moins qu’on puisse dire) géopolitiques altère la confiance, ce qui diminue l’investissement et la consommation. Alors remettre en cause le système social ajoute une dose supplémentaire d’inquiétude, et les Français qui sont quoiqu’on dise plus fourmis que cigales, surépargnent par précaution et sousconsomment (80% disent se serrer la ceinture, donc pas seulement les démunis par manque de moyens, mais les autres pour mettre de côté pour les jours mauvais).
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La vérité c’est qu’aucun système ne permet un pari sur un aussi le long terme qu’une vie.
La répartition s’écroule avec la dénatalité et l’augmentation de l’espérance de vie. La garantie d’un état sur endettée n’en est pas une.La capitalisation s’écroule avec les aléas financiers. La garantie d’une banque ou d’une société d’assurance n’en est pas une.
A partir de là, chacun devrait pouvoir choisir.
Or aujourd’hui en France, on ne le peut pas.-
@titi
La capitalisation s’écroule aussi et en plus, en cas de mauvais placements.
Ou de malversations du fait des gérants.
Par aiilleurs la charge sur les actifs n’est pas moindre, bien au contraire. -
@Francis, agnotologue
Non, le problèle de la capitalisation na absolument aucun soucis avec la qualité des placements. Ca fait 75 ans que ca existe, il y en a 20 000 et un seul a fait faillite il a 25 ans et c’état une fraude. L’ensemble des cotisans a été indemnisé par la société qui a validé les bilan frauduleux pour eviter le procès.
Il y a 2 problèmes.
1-La verité que toi comme les autres ne voulez pas accepter, car vous êtes tous dedans et si impliqué socialement vous refusez d’admettre une evidence par absence de culture de la remise en cause. Cette verité est que indubitablement le système va avoir son jour du signe noir et va sauter. Par la démographie et le carractère insoutenable à payer pour les générations suivantes.2-Il faut changer les mentalités totalement pour s’en sortir et il est déja peut être trop tard. Les autres pays ont commencés la mutation par différents pilliers et nous nous n’avons même pas commencé.
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@Francis, agnotologue
"Ou de malversations du fait des gérants.
"
Et le système par répartition s’écroule en cas de mauvais choix politique, ou de malversation du fait des gouvernants.Comme cela s’est passé en Grèce.
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@titi
Malversations des gouvernants ? Comme verser les milliards des cotisations à Zélensky par exemple ? -
@Francis, agnotologue
Les politiciens racontent les salades que les électeurs naïfs ont envie d’entendre.
La situation actuelle , c’est la faute aux francais qui croient au Père Noel.
Comptez vous au lieu de mettre la faute sur un autre.
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@Francis, agnotologue
c’est pour cela qu’il faut être libre et responsable...
si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences... mais pas les faire payer aux gens clairvoyants...
Si votre beau-frère claque son fric dans les bagnoles et la drogue, et qu’il vient ensuite vous pleurer dans le gilet, pas sûr que ça vous enchante... peut-être ferez-vous preuve de « compassion » et de « générosité » — et c’est tout à votre honneur — , mais il n’y aurait aucune « justice » à ce qu’il ait « droit » solidairement sur vos biens pour compenser ses bêtises.
Il y a un intéressant Justice et Fraternité de Frédéric Bastiat à lire à ce sujet. Distinguer la justice (ce que l’on doit) de la fraternité (la générosité). Il rappelle utilement que la fraternité ne peut devenir obligatoire sous peine de cesser d’être la fraternité.
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@La Bête du Gévaudan
Mais la générosité sous forme de principe de solidarité, n’est pas faite pour aider des gens qui ont eu un comportement irresponsable, même si ce n’est pas exclu selon les circonstances. Elle est là pour pallier les accidents de la vie par exemple, ou pour permettre aux plus vieux de percevoir un revenu, ou pour corriger certaines inégalités indépendantes de la volonté des intéressés.
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@titi
On peut qualifier la capitalisation de pari. Mais ce n’est pas le cas de la répartition. Il n’y a aucun pari. On calcule les besoins et on en déduit les ressources nécessaires. En théorie il était nécessaire à cet égard de ne pas réduire les cotisations retraite. Ce n’est pas ce qui a été fait. On est toujours dans le discours capitaliste, réduire les charges. Évidemment si on réduit les charges il ne faut pas s’étonner qu’il y ait un trou. Le pire c’est que le grand patronat prend souvent à témoin les chefs des TPE, ou aussi les chefs d’exploitation agricole. Pour ce type d’activités, les risques sont au maximum et les charges sociales vécues comme un étranglement. Alors c’est facile. En fait on pourrait très bien appliquer là aussi un peu plus de justice sociale.
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@véronique
La générosité, la solidarité se fait avec « son argent » de « sa poche » !
Etre généreux avec l’argent des autres, c’est pas la générosité c’est la posture éternelle des socialistes, plein d’idées avec l’argent gagné durement par les autres.
Les conséquences en revienent à faire détester les réussites, nier les talents, voler la réussite du risque pour ne pas trop faire remarquer que c’est de l’injustice qu’on appellera « justice sociale » pour passer généreux.
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@La Bête du Gévaudan
’’si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences...’’
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Ben voyons. C’est toujours de la faute du lampiste, hein !!!
’’ (Bastiat) rappelle utilement que la fraternité ne peut devenir obligatoire sous peine de cesser d’être la fraternité.’’
— >
Utilement ? Non ! Bastiat s’est trompé : il a confondu fraternité et charité.
Et vous aussi. C’est bête hein !
La fraternité induit l’empathie et par là-même l’altruisme, pour ceux qui en sont capables, et accessoirement la générosité.
Mais Bastiat ne connait ni la fraternité ni la générosité dans laquelle il ne voit que charité, l’exact contraire de la fraternité. Comme tous ceux de son espèce.
Quant à la justice, il ne faut pas la confondre avec la loi qui n’est qu’un pis aller. -
@Spartacus Lequidam
Surtout n’oubliez pas de documenter sérieusement vos affirmations
Prenez votre temps mais faites-le sinon nous continuerons de croire que tout cela est du ventA tout hasard, je vous signale en hors-d’oeuvre qu’en Allemagne, il y a plus de retraités à revenus très modestes qu’en France.
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@La Bête du Gévaudan
Vous oubliez de dire qu’il faut avoir de l’argent à dégager aussi pour le placer ce qui n’est pas le cas de tout le monde tout au long d’une vie et ce pour de multiples raisons et que si on vous écoute il faudra prévoir de construire plus de prisons et d’hospices, de préférence privés parce que si là aussi il y a de l’argent à gagner ce qui pourrait être utile pour le portefeuille des fonds de pension aussi comme on a déjà pu se faire une idée avec la gestion de certains EPHAD et crèches. Cela fait beaucoup de monde ici pas très clairvoyants il me semble. Heureusement qu’en France on a des "Bête du Gevaudan«
»si on choisit de mauvais placements ou de mauvais gérants, il faut assumer les conséquences... mais pas les faire payer aux gens clairvoyants... "Enfin vous cherchez à nous emmener avec vous au fond de la bêtise.Vous n’allez pas ête nombreux il me semble.
"Il y a un intéressant Justice et Fraternité de Frédéric Bastiat à lire à ce sujet. Distinguer la justice (ce que l’on doit) de la fraternité (la générosité)."
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Cette comparaison est fallacieuse. On peut lire par exemple :
La répartition n’est pas un Ponzi, car elle repose sur un contrat social transparent, géré par la puissance publique, et non sur une promesse de rendements illusoires.
Elle crée de la solidarité intergénérationnelle, ce que ne fait aucun système pyramidal frauduleux.
Contrairement à un Ponzi, elle est réformable : l’État peut ajuster l’âge de départ, les cotisations ou les pensions.
Elle repose sur l’économie réelle, car les pensions sont financées par la richesse produite aujourd’hui.
Les compléments budgétaires ne sont pas une fraude, mais un choix collectif pour garantir une retraite à tous, même en période de déséquilibre démographique.
Un Ponzi s’effondre brutalement ; la répartition s’adapte, comme elle l’a fait depuis 1945, malgré les crises.
Les systèmes par capitalisation ne sont pas plus sûrs, car exposés aux crises financières (cf. 2008).
L’obligation d’y contribuer garantit l’universalité, évitant l’exclusion des plus précaires.
Assimiler l’État à un escroc revient à nier la légitimité démocratique de ses choix sociaux.
La répartition reste un outil puissant de cohésion sociale, bien loin d’une arnaque.
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Vos arguments ne tiennent pas la route. L’Etat nous oblige à couvrir de multiples risques (envers tiers) via des assurances obligatoires qui ne relèvent nullement de la cavalerie alors que le fonctionnement de nos économies est essentiellement basée sur le concept.
Et cela, alors même que le risque encouru (percuter un véhicule, subir un incendie domestique mettant en danger une habitation tierce, etc...) est gérable pour certains qui sont condamnés à vie à cracher au bassinet des assureurs pour rien. Un jour nous serons vieux et inemployable, c’est une certitude. Donc on s’assure contre un risque certain.
Par ailleurs si le système par répartition connaît quelques soucis mineurs, c’est essentiellement dû à l’incurie des gouvernements successifs qui pouvaient anticiper l’évolution de la pyramide des âges et demander plus aux actifs quand leur proportion relative était supérieure. Par ailleurs le système était connue comme intrinsèquement instable et pouvant nécessiter des fonds supplémentaires lors de phases de transition (pic de retraité se superposant à creux d’actifs).
On sait qu’à partir des années 1980, les castors (actionnaires) se sont accaparés d’une part supplémentaire des gains de productivité au détriment des salariés et le libre-échangisme le plus imbécile a eu un effet dépresseur sur les salaires. Or les cotisations suivent le niveau des salaires. Par ailleurs une bonne part de la richesse produite sert à payer des intérêts qui sont une escroquerie pure, un organisme public pouvant créer de la monnaie et la prêter à coût marginal.
Bien sûr, une économie dirigée vers le prélèvement de richesses en faveur des actionnaires et des entreprises étrangères n’est pas propice à un régime par répartition.
Le système US par capitalisation ne tient que grâce aux faveurs dont bénéficie le dollar, mais est entièrement basé sur de la cavalerie (leur dette est irréversible et ne sera jamais remboursé, mais l’argent facile de la FED a fait exploser la valeur des actifs, alors même que la capacité productive des USA dégringolait).
En 2008 sans le sauvetage public des établissements privés bancaires, la bourse entière aurait pris une tasse sévère pour des années et une bonne part des retraités auraient coulé par le fond. Alors les imiter me semble la dernière chose à faire, raison pour laquelle nous nous y dirigeons.-
C’est un sujet à la fois technique et idéologique, comme le débat public/privé, car les deux camps ont leurs arguments, et leurs biais. Le monde diplomatique de ce mois-ci en fait une page avec les réponses aux affirmations de l’article.
Par ailleurs, le travail rapportant bien moins que le patrimoine, dans un système par capitalisation ,les petits revenus auront forcément de petites retraites. Aux USA, nombre de gens sont obligés de prendre un boulot à la retraite, et dans je ne sais plus quel pays d’Amérique du sud qui a généralisé ce système, les 3/4 des gens ont une retraite inférieure au smic du pays.
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