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Accueil du site > Tribune Libre > La relique interdite : l’énigme du Saint Prépuce, de la foi au (...)
#17 des Tendances

La relique interdite : l’énigme du Saint Prépuce, de la foi au scandale

Sous les voûtes d’une église siennoise, en 1375, une femme en extase murmure des prières, les yeux fixés sur un reliquaire d’argent. À l’intérieur, un fragment de chair, dit-on, du Christ : le Saint Prépuce. Vénéré, moqué, perdu dans les brumes du temps, cet objet étrange a fasciné des générations. Comment une relique si intime est-elle devenue un symbole de foi ?

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Une relique née dans l’ombre de la circoncision

Dans l’Europe médiévale, les reliques sont des trésors spirituels. Fragments de la Vraie Croix, dents de saints, gouttes de sang divin : chaque église se dispute ces gages de miracles. Le Saint Prépuce, prétendu vestige de la circoncision de Jésus, occupe une place singulière, entre ferveur et gêne. L’Évangile de Luc mentionne la circoncision du Christ, huit jours après sa naissance, mais aucun texte sacré n’évoque le sort de ce fragment de peau. D’où vient alors cette relique, et comment a-t-elle surgi des ombres de l’histoire ?

 

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Les premières traces, fragiles, remontent au VIIIe siècle. Une chronique byzantine, enfouie dans les archives de Constantinople, rapporte que l’impératrice Irène aurait offert à Charlemagne un reliquaire contenant le Prépuce lors de son couronnement en 800. "Un présent d’une valeur inestimable, enveloppé de soie", note un clerc anonyme dans une lettre à un évêque franc. Ce récit, teinté de légende, suggère que la relique servait d’outil politique, un symbole de légitimité pour un empereur naissant. Mais les archives vaticanes restent muettes et l’authenticité de ce don demeure incertaine.

Bientôt, le Prépuce se démultiplie. Paris, Anvers, Compostelle : une douzaine d’églises revendiquent le "vrai" fragment. Une légende populaire, consignée dans un manuscrit de l’abbaye de Cluny, prétend que la Vierge Marie l’aurait confié à Marie-Madeleine, qui l’aurait transmis à une lignée secrète. Ces récits, vibrants de mysticisme, trahissent l’appétit médiéval pour les reliques, mais s’effritent sous l’analyse. Les rivalités entre diocèses, en quête de pèlerins et d’offrandes, expliquent cette prolifération. "Chaque évêque rêve de son miracle", raille un moine cistercien dans une lettre de 1147, dénonçant ces "reliques douteuses".

 

Ferveur et fascination : le culte du Prépuce

Dans les venelles boueuses des bourgs médiévaux, l’odeur d’encens se mêle à celle des tanneries. Les pèlerins, leurs sabots claquant sur les pavés, affluent pour vénérer les reliques. Le Saint Prépuce, malgré son caractère intime, inspire une dévotion ardente, surtout parmi les femmes. À Charroux, au XIIe siècle, des chroniques décrivent des processions où des mères brandissent des cierges, implorant la protection pour leurs accouchements. "Cette chair sacrée, marquée par Dieu, veille sur la vie naissante", écrit un prêtre poitevin dans un registre de 1183. Ce lien avec la fertilité fait du Prépuce un talisman contre les périls de la maternité.

Sainte Catherine de Sienne, figure mystique du XIVe siècle, incarne cette ferveur à sa manière. Dans une lettre à son confesseur, Raymond de Capoue, vers 1375, elle évoque une vision où le Christ l’unit à lui par un "anneau de chair", interprété par certains comme le Prépuce. "Il m’a liée à lui par un don plus précieux que l’or", confie-t-elle, selon un manuscrit dominicain de Sienne. Ce récit, métaphorique, reflète la spiritualité audacieuse de Catherine, fascinée par le corps souffrant du Christ. Une biographie postérieure, rédigée au XVIe siècle, affirme qu’elle encouragea la vénération du Prépuce à Sienne, où une relique était conservée. Ce texte, conservé aux archives vaticanes, manque de preuves contemporaines, mais illustre comment la sainte devint un symbole de ce culte, mêlant extase et controverse.

 

Le Mariage mystique de Catherine de Sienne, Domenico Beccafumi 1515, pinacothèque nationale de Sienne.

 

Cette piété n’est pas sans excès. À Calcata, petit village italien, la relique attire des foules jusqu’au XVIe siècle. Un pèlerin anglais, en 1557, décrit dans son journal une procession où "des prêtres en robes pourpres portent un coffret d’argent, sous les acclamations des fidèles". Mais cette ferveur attire aussi les profanateurs. Lors du sac de Rome en 1527, des mercenaires luthériens s’emparent de la relique de Calcata, riant de cette "idolâtrie papiste". Un chroniqueur romain, en 1528, déplore : "Ils ont souillé ce qui était saint, se moquant de notre foi". La relique réapparaît mystérieusement à Calcata, mais son authenticité reste contestée.

 

Aucune description de photo disponible.

 

Les Lumières et l’embarras d’une relique

Au XVIIIe siècle, l’odeur de l'encre des imprimeries remplace celle de l’encens. Les philosophes des Lumières, armés d’ironie, s’attaquent aux reliques, emblèmes d’une foi qu’ils jugent aveugle. Le Saint Prépuce, par son caractère provocateur, devient une cible privilégiée. Dans une lettre de 1760, Voltaire raille : "Pense-t-on qu’un morceau de peau divine traîne dans les sacristies ?". Cette moquerie, qui confond circoncision et castration, révèle le mépris des lettrés pour ces objets sacrés, mais aussi leur ignorance des traditions juives.

L’Église, gênée, tente de juguler le culte. En 1707, un évêque de Châlons ordonne l’examen d’une relique locale. Un chirurgien, chargé de l’analyse, goûte le fragment – une pratique courante – et conclut : "Je n’ai senti que du sable sous mes dents". Ce rapport, conservé aux archives diocésaines, aboutit à la destruction de la relique, un geste symbolique du reflux de la ferveur. À Charroux, les processions s’espacent, les reliquaires sont remisés. Un registre de 1793, à Calcata, note : "Les fidèles sont rares, les cierges moins nombreux".

Pourtant, des voix s’élèvent pour défendre le Prépuce. Un récollet de Châlons, dans un traité de 1712, argue : "Si le Christ a souffert la circoncision, pourquoi douter que sa chair soit préservée ?". Ce manuscrit, conservé à la Bibliothèque nationale de France, reste un cri isolé. Les visions de Catherine de Sienne, jadis célébrées, sont désormais reléguées aux marges, jugées trop audacieuses. Le Prépuce, symbole d’une piété charnelle, s’efface sous les assauts de la raison.

 

Disparition et énigme : la fin du Saint Prépuce

Au XXe siècle, le Saint Prépuce n’est plus qu’un écho. À Calcata, dernier refuge, les villageois maintiennent une procession annuelle chaque 1er janvier. Un témoignage oral, recueilli en 1964 par un ethnographe, décrit : "Les anciens chantaient, les cloches sonnaient, mais les jeunes riaient en secret." Cette fracture annonce la fin. En 1983, la relique disparaît d’une boîte sous le lit du curé. "Volée, peut-être par des collectionneurs", murmure un paroissien dans une lettre au diocèse.

 

Chiesa di Santissimo Nome di Gesù - Church of the Most Holy Name of Jesus -  Italia Slow Tour

 

Les rumeurs abondent. Une légende accuse le Vatican d’avoir fait disparaître la relique pour effacer une source d’embarras. Une note de l’évêché de Viterbe, en 1984, dément : "Aucune intervention n’a été ordonnée ; la perte est un mystère". Certains évoquent un marché noir des reliques, mais sans preuve, ces récits s’évanouissent. Le Prépuce, jadis source de miracles, disparaît comme une ombre.

Que reste-t-il de cette relique ? Quelques traces dans les archives, un murmure dans les chroniques. Le lien de Catherine de Sienne, avec ses visions d’anneau divin, nous rappelle la ferveur d’une époque où la chair du Christ était un pont vers l’absolu. Comme l’écrivait un pèlerin en 1421, dans un carnet de Compostelle : "Peu importe la relique, si elle nous mène à Lui".


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29 réactions à cet article    


  • Lonzine 14 juin 17:41

    en ces temps incertains cette information sur le prépuce du Christ est essentielle...

    merci à l’auteurs


    • SilentArrow 14 juin 17:56

      @Lonzine

      Faut pas rire des miracles.
      Essayez un peu, vous, de marcher sur l’eau avec des pieds troués.


    • @Lonzine

      Votre remarque sur l’« essentiel » pique ma curiosité ! Si le Saint Prépuce semble frivole en ces temps de tumulte, permettez-moi de plaider que, même en période de guerre, la vie ne se réduit pas aux combats. La culture, l’histoire, ces récits qui nous rappellent qui nous sommes, continuent de battre comme un cœur obstiné. Explorer les bizarreries du passé, c’est aussi nourrir l’esprit, offrir un souffle d’évasion et de réflexion.

    • Lonzine 14 juin 18:25

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      tout à fait ! d’autant que les prépuces en chips c’est excellent et protéiné. smiley


    • @Lonzine

      Oui, c’est vrai. Je suis certain qu’Albert Fish, l’« Ogre de Wysteria », serait d’accord avec vous smiley

      Je sais ce qu’il est arrivé au Saint Prépuce. J’ai des preuves indiscutables https://youtube.com/shorts/vK2m-4T_Zw4?si=FNTym1ceCQBtf7dQ


    • Radix Radix 14 juin 18:06

      Bonjour

      Donc Dieu est dans le prépuce... Cela me donne une autre vision de la religion !

      Radix


      • Bonjour @Radix, 

        J’ai hésité entre le Saint Prépuce et les gouttes de lait de la Vierge... Dieu est vraiment partout.


      • Radix Radix 14 juin 19:44

        Bonjour Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        J’espère que les gouttes de lait de la Vierge sont du longue conservation !

        Radix


      • Eric F Eric F 14 juin 19:04

        Le culte des saints et celui des reliques, l’adoration des icones et statues, sont un retour à une forme de paganisme. J’ai vu à Conques une statue-reliquaire de Sainte Foy, dorée et chargée de pierreries plus que ne l’étaient Isis ou Athéna. 

        Bon, c’est vrai qu’une cérémonie solennelle avec pompe et grandes orgues, quel cachet !


        • Bonjour @Eric F,

          Votre parallèle entre le culte des reliques et un retour au paganisme touche une corde sensible ! La statue-reliquaire de Sainte Foy à Conques, parée d’or et de joyaux, évoque en effet les effigies d’Isis ou d’Athéna, scintillant sous les regards des fidèles. Ce faste, où la foi se mêle à l’éclat des richesses, peut sembler un écho des cultes antiques, recyclés sous une bannière chrétienne. Mais quelle splendeur, n’est-ce pas, dans ces cérémonies où l’orgue tonne et la pompe envoûte ?

        • Decouz 14 juin 20:19

          Il y a un passage amusant et moqueur dans « les clés de St Pierre » de Peyrefitte, une commission de hautes autorités vaticanesques examine la demande de la petite localité dit posséder le prépuce, elle voudrait rétablir le pèlerinage, pour des motifs économiques, touristiques. Il est décidé de rejeter la requête, après un examen de toutes les données historiques, dont les révélations de Ste Brigitte qui discréditent les prétentions des autres villes étrangères, mais ces révélations ne sont pas un article de foi, il y avait aussi Charroux en France parmi les meilleurs candidats, il y aurait eu des miracles à Calcata, le décret antérieur interdisant le pèlerinage est confirmé et renforcé, en parler sans permission peut entrainer l’excommunication, mais on passe de « speciali à specialissimo » affaire réservée au pape, les contrevenants seront déclarés « infâmes » ipso facto, mais « infâmes tolérés », si ils persistent ils deviennent des « infâmes à éviter ».


          • @Decouz

            Votre évocation du passage savoureusement ironique de Peyrefitte dans Les Clés de Saint Pierre capture à merveille l’absurde sérieux des querelles autour du Saint Prépuce ! Cette commission vaticane, jonglant entre miracles de Calcata, visions de sainte Brigitte et rivalités avec Charroux, illustre le mélange de ferveur et de calcul qui entoure ces reliques. Le décret papal, passant de « speciali » à « specialissimo » avec menace d’excommunication et d’infamie « tolérée » ou « à éviter », est une perle de bureaucratie ecclésiastique. Merci pour ce rappel truculent, qui montre combien le sacré peut se perdre dans les méandres du tourisme et de la théologie !

          • Decouz 14 juin 20:22

            Les tableaux représentant la circoncision sont rares, avant il y avait une fête pour les églises catholiques et orthodoxes, mais l’église catholique a supprimé la fête.


            • @Decouz

              Vous avez raison, les tableaux de la circoncision du Christ sont rares, éclipsés par des sujets plus glorieux comme la Crucifixion ou la Nativité. Leur rareté reflète peut-être l’embarras grandissant autour de cet épisode intime, malgré sa mention dans l’Évangile de Luc.

              La fête de la Circoncision, jadis célébrée le 1er janvier dans les Églises catholique et orthodoxe, était un moment clé pour vénérer des reliques comme le Saint Prépuce. L’Église catholique l’a supprimée en 1960, lors de réformes liturgiques, sans doute pour éloigner les fidèles d’un symbolisme jugé trop charnel ou propice aux railleries.

            • Seth 14 juin 20:44

              Des nouvelles du saint prépuce de Netaniaou ?  smiley


              • SilentArrow 15 juin 03:29

                @Seth

                Paraît qu’il a planqué sa peau de boudin en Grèce.


              • SilentArrow 15 juin 02:19

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Dans un de ses livres (j’ai oublié lequel), Umberto Eco raconte qu’il a trouvé dans une bibliothèque une pancarte de foire médiévale où il était écrit « Le crâne de Jésus ». Et comme ce crâne en vente était peut-être un peu petit, et pour prévenir les railleries, le marchand avait cru bon d’ajouter « Quand il avait huit ans ».

                Une autre histoire de relique. Selon une légende japonaise, Jésus ne serait pas mort en croix. Son frère aurait été crucifié à sa place. Jésus se serait échappé au Japon et y aurait mené une vie paisible jusqu’à sa mort dans une petit village. Et comme quand il s’agit d’attirer les touristes on ne recule pas devant une contradiction théologique, la municipalité a marqué l’endroit où il aurait été inhumé en y érigeant...une croix.

                source


                • Bonjour @SilentArrow,

                  Votre anecdote sur le « crâne de Jésus à huit ans » tirée d’Umberto Eco est un délice d’absurde médiéval, digne des foires où l’on vendait des reliques avec autant de panache que de culot ! Elle rappelle à merveille l’inventivité des marchands d’alors, prêts à tout pour séduire pèlerins et curieux. Quant à cette légende japonaise, elle est un bijou de syncrétisme : Jésus, rescapé au pays du Soleil-Levant, finissant paisiblement sous une croix touristique. Quel paradoxe savoureux !

                  Ces histoires, qu’elles soient vraies ou tissées de fables, montrent combien l’imaginaire humain s’empare du sacré pour le plier à ses rêves ou ses besoins. Merci pour ce partage, qui ajoute une touche d’humour et d’étrangeté à notre plongée dans les reliques !

                • Gégène Gégène 15 juin 07:05

                  Elle vaut peau de zob cette histoire !


                  • Decouz 15 juin 08:40

                    "Tous ces prépuces ne sont probablement que des faux. En effet, un théologien catholique italien du XVIIe siècle, Leone Allacci, estimait que le prépuce de Jésus était monté au ciel en même temps que le Christ, et qu’il avait donné naissance aux anneaux de Saturne. "

                    Pour des détails érotiques, lire l’article.

                    https://www.slate.fr/story/231293/relique-jesus-prepuce-circoncision-christ


                    • Bonjour @Decouz,

                      L’hypothèse de Leone Allacci, faisant du Saint Prépuce l’origine des anneaux de Saturne, est une pépite d’audace théologique qui frise le sublime ! Si ce fragment divin a pris son envol cosmique, voilà qui relègue les reliquaires terrestres au rang de pâles copies. Votre remarque éclaire avec malice la créativité des débats d’antan, où foi et imagination dansaient un tango effréné.

                      Quant aux « détails érotiques » suggérés par l’article de Slate, disons que la ferveur autour du Prépuce oscillait souvent entre piété et fascination troublante. Merci pour ce clin d’œil savoureux, qui rappelle que même les reliques les plus étranges inspirent des théories... astronomiques !

                    • cevennevive cevennevive 15 juin 10:31

                      Bonjour Decouz et Giuseppe,

                      A mon avis (phantasmé et brillantissime !) cet « anneau » représente les auréoles apparaissant sur la tête des saints et des élus...

                      Pourquoi pas ?

                      Mais, plus prosaïquement, le prépuce des bébés Juifs circoncis est enterré avec des prières et des réjouissances familiales.


                      • Corcovado 15 juin 11:17

                        Merci pour ce bon moment comique. Il nous reste toutefois à retrouver la barbe du prophète.


                        • Seth 15 juin 12:29

                          Extoll the Holy Foreskin !  smiley


                          • juluch juluch 15 juin 13:07

                            les reliques.... sources de foi sur fond d’arnaque totale...avec le fric en toile de fond.

                            Il y en des reliquaire de par le monde, tellement que les morceaux des saints se sont multipliés comme des petit pains !


                            • Seth 15 juin 13:33

                              @juluch

                              Tous ces hochets et ces saint sont la démonstration éclatante de l’idolâtrie de la papauté. 


                            • Corcovado 16 juin 13:10

                              Tout cela me rappelle les Guignols de l’Info, quand ils faisaient évoquer la « Sainte Semence » par Philippe de Villiers. Tordant !


                              • ETTORE ETTORE 16 juin 13:27

                                Le fait d’avoir été « coupé », lui a certainement garanti une position d’hétéro clite ?

                                C’est étonnant cette façon de cisailler les attributs, afin de garantir la paix du Harem

                                ( de nos jours on dirait Club Bang bang )

                                Me fait penser à ces empereurs chinois, qui rendaient aux eunuques, leurs

                                « attributs » dans des magnifiques boites laquées, quand ils quittaient le service du palais impérial.

                                Là, visiblement, la restitution, ne s’est pas faite, à la fin du séVice.

                                ( bouhh ! l’église capiloteuse )

                                Il faut s’attendre à ce que très prochainement, se crée un véritablement mouvement d’indignation, réclamant la restitution, sans délai, de tout ou partie, des attributs laissés en errance.

                                L’Europe, dans sa magni-fils-citude en bleu Marial en ronde d’étoiles jaunâtres, serait bien avisée de prendre, dès aujourd’hui, et à pleines mains, des mesures fortes, et pénétrantes, bandantes, à plus d’un gland, obligeant le port du préservatif à réservoir ( multiples, pour les soirées privées de Croupe ) afin de faire docte emploi de restitution, de Lien personnel, à tous ces apôtres de perçage de fût-ale !


                                • njama njama 16 juin 15:07

                                  Il y a malgré tout des réalités historiques, archéologiques contre lesquelles la foi religieuse ne peut rien et certaines traditions seront laminées complétement avec le temps. Ainsi le charabia des rabbins qui prétend que la circoncision est un Commandement divin donné à Abraham alors qu’elle était pratiquée par les égyptiens bien avant son époque située vers 1900 av J-C ainsi que l’atteste des gravures et sculptures antérieures.

                                  # Une gravure de la tombe de l’architecte royal Ankhmahor (env. 2300 av. J.-C.) montre deux hommes infligeant la circoncision et révèle l’usage égyptien de ce rituel avant la période d’Abraham. (Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, Circoncision, le complot du silence, éd. L’Harmattan, 2003)
                                  http://www.regardconscient.net/archi04/0405circoncision.html

                                  « l’hébraïsme » n’a fait que prolonger des traditions égyptiennes vraisemblablement pratiquées dans la caste des élites. L’archéologie vient donc démentir formellement la Bible sur ce point ... n’en déplaise à certains.

                                  # Traumatisme de la circoncision
                                  par Marc-André Cotton
                                  Résumé : Les mutilations sexuelles infligées aux enfants, le plus souvent justifiées par des considérations religieuses, altèrent leur faculté naturelle à se positionner face aux parents. L’ordre patriarcal qui les impose se garde ainsi de toute remise en cause. C’est pourquoi elles perdurent en dépit des souffrances qu’elles impliquent, tant pour les filles que pour les garçons, et de leurs terribles conséquences sur les générations.

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