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Accueil du site > Tribune Libre > La loi sur la fin de vie : une incitation à la pression sociale sur les (...)
#61 des Tendances

La loi sur la fin de vie : une incitation à la pression sociale sur les personnes fragiles

La loi sur la fin de vie, adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 27 mai 2025, instaure un « droit à l’aide à mourir » pour les personnes atteintes de pathologies graves et incurables, souffrant de douleurs physiques ou psychologiques insupportables. Présentée comme un progrès pour l’autonomie individuelle, cette législation, portée par Olivier Falorni (MoDem), est pourtant mal conçue : elle agit comme une incitation implicite à exercer des pressions sociales sur les personnes fragiles, notamment pour des motifs intéressés comme l’héritage, la vengeance, la jalousie ou même le sadisme. Cet article défend l’idée que seul un consentement préalable, exprimé en pleine santé par la personne décisionnaire, garantit une liberté individuelle authentique et représente une solution de bon sens pour prévenir les abus.

 

Une loi mal conçue : une incitation aux pressions sociales

La loi autorise, sous conditions, le suicide assisté ou, à titre exceptionnel, l’euthanasie pour les majeurs résidant en France, souffrant d’une affection grave et incurable engageant le pronostic vital, et capables de formuler une demande libre et éclairée. Cependant, ce cadre, bien qu’apparemment strict, ne protège pas suffisamment les personnes vulnérables – âgées, handicapées, isolées ou précaires – contre les pressions sociales. Ces pressions, qu’elles soient implicites ou explicites, peuvent émaner de proches motivés par des intérêts financiers (ex. : héritage, réduction des frais d’EHPAD), des conflits relationnels ou, dans des cas extrêmes, des intentions malveillantes comme la vengeance ou le sadisme.

 

 

Le problème n’est pas celui de nier la réalité des souffrances en fin de vie,

Il faut reconnaître, que cette loi, dans sa forme actuelle, agit non seulement comme une réglementation bureaucratique, mais aussi comme une incitation implicite à influencer les personnes vulnérables. En permettant une demande d’aide à mourir formulée au moment de la maladie, elle crée un environnement où des proches pourraient sciemment pousser une personne fragile à « choisir » la mort pour des raisons matérielles ou personnelles, des scénarios où des proches influenceraient une personne vulnérable pour accélérer un héritage ou réduire des coûts ne sont pas à exclure ou une solution par défaut pour certains.

 

Une incitation implicite aux dérives

La loi expose les personnes fragiles à des pressions sociales dans un contexte de précarité ou de tensions familiales. Une personne âgée, par exemple, pourrait ressentir une obligation morale de ne pas être un « fardeau » pour ses proches, surtout si ceux-ci font face à des coûts élevés ou anticipent un gain financier. Pire, des pressions sociétales ou étatiques, où les malades et les retraités sont parfois perçus comme un poids économique, pourraient renforcer ce sentiment. L’absence d’accès universel aux soins palliatifs transforme l’aide à mourir en une solution économique pour la société.

 

Les expériences internationales confirment les craintes.

-Au Canada, des cas documentés (Université de Cambridge, 2023) montrent que des personnes isolées ou en situation de précarité ont opté pour l’aide médicale à mourir sous des pressions sociales indirectes.

-Aux Pays-Bas, des euthanasies pratiquées sur des personnes atteintes de troubles mentaux soulèvent des questions sur la liberté réelle de leur consentement.

-En France Attali aborde des questions liées à l’allongement de la durée de vie, par cette mise a charge « Dès qu’on dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société. »

Ces exemples montrent que, sans garde-fous robustes, la loi risque de légitimer des pressions familiales, et sociétale pour « éliminer » les personnes fragiles.

 

 

Proposition libertarienne

Le consentement préalable : la garantie de la liberté individuelle.

En tant que défenseur d’une approche libertarienne, je ne m’oppose pas au droit individuel de choisir sa fin de vie. Cependant, connaissant la nature humaine, je doute des intentions de ceux qui, sous couvert de « bienveillance », pourraient pousser une personne vulnérable à mourir pour des raisons qui leur profitent. La fragilité psychologique ou physique, exacerbée par la maladie, rend la conscience vulnérable aux influences extérieures. La seule solution respectant véritablement la liberté individuelle est l’exigence d’un consentement préalable, exprimé par la personne décisionnaire en pleine santé, bien avant l’apparition d’une maladie grave.

 

Utiliser l'informatique tout simplement,

Une directive anticipée d’aide à mourir, enregistrée dans une base de données sécurisée et accessible en ligne, permettrait à chacun de préciser les conditions dans lesquelles il souhaiterait recourir à l’aide à mourir (ex. : diagnostic d’une maladie incurable avec souffrances insupportables). Cette approche est cohérente pour plusieurs raisons :

  • Protection de l’autonomie : Une décision prise en bonne santé, loin des pressions d’une maladie ou d’un entourage, reflète la volonté authentique de l’individu. Elle élimine le risque que des proches exploitent une fragilité (dépendance, détresse psychologique) pour influencer la décision.

  • Prévention des abus : En conditionnant l’aide à mourir à une déclaration préalable, on empêche les manipulations opportunistes, comme inciter une personne vulnérable à « choisir » la mort pour des raisons financières, relationnelles ou malveillantes.

  • Simplicité et accessibilité : Une plateforme numérique sécurisée, facile à utiliser, permettrait à chacun de rédiger et de mettre à jour sa directive à moindre coût. Un entretien préalable avec un psychologue indépendant et un délai de réflexion (ex. : 6 mois) garantiraient l’absence de pressions.

  • Exemple international : En Suisse, où le suicide assisté est légal, des organisations commeexigent des démarches claires, souvent anticipées. Des voix s’élèvent pour promouvoir un cadre légal basé sur un consentement préalable en bonne santé, adaptable en France.

 

Le bon sens d’une approche centrée sur le consentement préalable

Exiger un consentement préalable est une solution de bon sens, car elle place la liberté individuelle au centre tout en neutralisant les risques de pressions sociales. Contrairement à la loi actuelle, qui expose les personnes fragiles à des influences au moment de leur plus grande vulnérabilité, cette approche garantit que la décision est prise en pleine capacité. Elle évite une bureaucratie lourde tout en répondant aux préoccupations éthiques des opposants, qui craignent une « euthanasie sociale » déguisée. Une base de données en ligne, simple et peu coûteuse, permettrait à chacun de protéger sa volonté contre les désirs ou les influences des autres.

 

Conclusion

La loi sur la fin de vie de 2025, mal conçue, agit comme une incitation implicite à exercer des pressions sociales sur les personnes fragiles, en raison de ses garde-fous insuffisants et de l’accès limité aux soins palliatifs. Seule une directive anticipée, formulée en pleine santé via une plateforme numérique accessible, garantit une liberté individuelle authentique et incarne le bon sens. Cette solution, simple et économique, protège contre les abus tout en respectant la dignité de chacun. En ancrant la décision dans un moment de pleine autonomie, elle préserve des vies des intérêts extérieurs, offrant une réponse éthique et libertarienne à un débat complexe.

 

Il faut diriger au présent, son propre futur pour qu'il ne soit pas dirigé par les autres.


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26 réactions à cet article    


  • Seth 31 mai 15:39

    Des gens ausi sourcilleux sur cette question que M. Lequidam ne devraient recevoir aucune aide en fin de vie, ça leur apprendrait à vivre.  smiley


    • Décroissant 31 mai 16:30

      C’est bien vous qui écriviez dans « Néonicotinoïdes : les tueurs d’abeilles ! » 30 mai 14:01  :

      "Il faut mourir les populations et les produits de traitement sont nécessaires »

      Un lapsus savoureux en reprenant le slogan de la FNSEA qui démontre l’illogisme de votre article : quand on préconise le retour des pesticides les plus nocifs pour la santé humaine, comment lésiner sur la manière d’abréger les souffrances induites !


      • colibri 31 mai 17:13

        Au delà des craintes légitimes soulevées , donner la mort sera dans les mentalités plus facile , on va en arriver à programmer la mort comme on programme une naissance et à banaliser l’acte de laisser mourir .

         Pour les médecins cette loi va amener encore plus à banaliser le débranchement des personnes dans le coma , et les médecins se sentiront plus encouragés et protégés.

        J’ai eu le cas plusieurs fois dans mon entourage : des personnes dans le coma ou les médecins poussaient pour débrancher et ou la suite montra qu’ils avaient tort dans leur diagnostic .

        Une personne de 70 ans il y a une quinzaine d’année , après une méningite bactérienne était dans le coma depuis une dizaine de jours , et les médecins d’une grand hopital disaient qu’ils ne s’en remettrait pas et que même si il se réveillait ses facultés mentales seraient altérées ,la famille était invitée a lui dire un dernier adieu .Il s’est finalement réveillé sans séquelles une semaine après , juste avant le débranchement , et il a vécu normalement ..

        Une autre même topo après une AVC , les médecins ont convaincu la famille qu’il n’y avait rien à faire , c’était un vendredi et il il était prévu de la débrancher en début de semaine ..il n’avaient pas prévu que c’était le lundi de Pâques férié , le débranchement fut repoussé au lendemain , et ô miracle la dame se réveilla fraiche comme une rose dans la soirée du lundi de Pâques avec toutes ses facultés mentales .

        Ces situations sont très fréquentes , les médecins ont vite faite de décider qu’une personne dans le coma n’aura plus ses facultés au réveil , et pousser à débrancher. .


        • cevennevive cevennevive 31 mai 17:54

          @colibri, bonjour,

          J’ai vécu cela dans mon entourage. J’en parle dans l’un de mes commentaires sous un article de Fergus, le voici :

          Bonjour Fergus,

          Ces histoires d’euthanasie, de suicide, de coma me terrifient. Qu’a-t-on besoin de légiférer ?

          Vous pensez bien qu’à mon âge, j’ai vu partir bien des êtres que j’aimais, dont mon compagnon, d’un cancer du poumon. Je l’ai soigné jusqu’au bout. Les « soins palliatifs » c’est moi qui les lui ai prodigués, et il est mort dans mes bras. J’ai senti contre ma poitrine le dernier battement de son coeur...

          Pour ce qui est du coma : il y a de nombreuses années, j’avais une très vieille tante octogénaire, que le médecin avait fait admettre à l’hôpital et qui était dans le coma. Les médecins l’avaient déclarée perdue. Nous nous étions arrangés pour rester chacun à notre tour à son chevet la nuit. Cela a duré une dizaine de jours. Puis, une nuit que j’étais « de service » auprès d’elle, elle s’agite, ouvre les yeux et me voyant penchée sur elle me dit « c’est toi Danielle ! »

          Elle a vécu encore sept ans, avec la possession de tous ses moyens.

          Aurions-nous abréger sa vie ?

          De plus, j’ai travaillé 19 ans dans une clinique, et ce genre de situation, bien que rare, s’est produit quelquefois.


        • J’ai jadis été bénévole dans une association de prévention du suicide. Plus tard, j’ai créé une autre association du même type dont j’ai été le président. J’ai reçu les appels téléphoniques de sans doute plus de 1000 personnes.

          Certaines demandaient d’entrée de jeu que je les aide à mourir. Bien entendu, je leur disait que ce n’était pas mon rôle et que je ne souhaitais pas qu’elles meurent. Puis j’orientais la conversation sur les raisons qui les amenaient à vouloir cela. Certains avaient des raisons qu’on pouvait juger très importantes, très lourdes, d’autres plus superficielles. La discussion pouvait durer plusieurs heures (parfois toute la nuit).

          Typiquement, dans l’écrasante majorité des cas, à la fin, avant de raccrocher, l’appelant me remerciait, disait avoir de la chance d’être tombé sur moi, et ne voulait plus se suicider.

          Moralité : la volonté de mourir peut être très fragile. Il peut suffire de rencontrer un interlocuteur qui a à cœur de voir vivre la personne en souffrance, qui cherche activement à comprendre le problème vécu et à y apporter des propositions de solutions moins radicales. Si au lieu de cela, elle rencontre une personne qui lui dit « Pas de problème ! Vous êtes éligible. », l’issue sera hélas bien souvent différente.


          • Arrêter vos simagrées débiles.

            Pendant la période Covid 19, ils vous ont fait avaler qu’il faut vous vaxxiner pour sauver Papy - Manie.

            Aujourd’hui le même PrésIDIOT et sa bande politicards-politicardes de chiotte, vous disent que vous pouvez autoriser l’Euthanasie de Papy-Mamie sur une simple signature à distance.

            Hé, les abrutis, Français — Françaises vous n’avez pas l’impression d’ avoir été pris pour des Tarés.  

            Bande de dégénérés ...On devrait vous retirer le droit d’avoir des enfants.


            • njama njama 31 mai 21:07

              L’aide à mourir est un projet porté par la franc-maçonnerie depuis les années 70...

              La stratégie du pied dans la porte...

              vidéo archives le Dr Jean-Louis Touraine expliquer calmement qu’il faudra revenir tous les ans pour faire progresser le projet mortifère (pour votre bien) : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire on veut étendre ça ! »
              « Franc-maçon[2], il est membre du Grand Orient de France[3]. » wikipedia

              (1’37) https://www.youtube.com/watch?v=1JHx5z7gVi4

              idem version (2’16) sur facebook

              https://www.facebook.com/ChloeFrammery/videos/603429385397732/?ref=embed_video&t=0


              • njama njama 31 mai 21:08

                Pas le temps de regarder la vidéo trop longue (2:03:05), ni l’envie d’écouter les frères La Truelle ... mais si ça peut intéresser
                Mourir dans la dignité
                Grand Orient de France Officiel

                Diffusée en direct le 23 nov. 2023
                Conférence publique, dans le cadre des Chantiers de la République - cycle La Dignité Humaine, jeudi 23 novembre 2023 au siège du Grand Orient de France, à Paris.
                Intervenants :
                Olivier FALORNI, Député de la Charente-Maritime
                Pierre JUSTON, Administrateur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
                Jean-Louis TOURAINE, Professeur Émérite de Médecine, Ancien député de la 3e circonscription du Rhône
                En présence de Guillaume TRICHARD, Grand Maître du Grand Orient de France.

                https://www.youtube.com/watch?v=NS34mE1bylU

                La liberté guidant le peuple ?


              • Phil 1er juin 09:00

                @njama
                Merci pour l’information, j’avais dans un précédent commentaire ici : https://www.agoravox.fr/commentaire6836396, écrit que certaine lois présentées comme une nécessité « humaniste » servaient de marche pied pour des projets beaucoup moins avouables. Et bien à la lecture de vos lien, il me semble que mon point de vue, hélas tient la route.


              • njama njama 1er juin 09:21

                @Phil
                Belle intuition, je confirme les frères La Truelle sont à la manœuvre depuis quelques décennies ! Un pas non pas vers une éthique, une autre vision morale humaniste, mais clairement vers l’amoralité, une rupture anthropologique au nom de la liberté absolue de conscience !

                « Vous mesurez tout le temps perdu depuis les années 1970 ? »

                « Nous sommes rentrés en période préfasciste » : Guillaume Trichard, Grand Maître du Grand Orient de France, face à Michel Taube
                vendredi 19 avril 2024
                [....]
                - Dernière question, sur la fin de vie, avec un projet de loi en discussion. Là aussi, est-ce que vous avez une position sur ce débat qui commence à diviser la société française ?

                Je ne crois pas que ce débat divise la société française. Je crois qu’au contraire cette loi de l’ultime liberté, comme je la qualifie, est très attendue par une écrasante majorité de Françaises et de Français. Le Grand Orient de France a toujours été aux avant-postes de ce combat qui est un combat laïque.

                - Pourquoi est-il laïque ?

                Il est laïque parce que, là encore, il est question de la liberté absolue de conscience. Il est question de la libre disposition par les êtres humains de leur corps pendant toute leur vie jusqu’à leur mort et de l’émancipation de leur mort. C’est-à-dire que c’est une question aussi d’émancipation.

                Les êtres humains ont émancipé leur vie. Là, il s’agit d’émanciper leur mort des dogmes religieux, parce que ceux qui sont les adversaires de ce projet de loi sur une aide à mourir, qui sont-ils ? Ce sont les religieux. Ce sont les religions, ce sont les dogmes.

                - Mais on pourrait être, par sa propre conscience, hostile à ce projet de loi sans être d’ailleurs un dogmatique ?

                Bien sûr, ce projet de loi va donner des droits, et ne rien enlever à ceux qui ne veulent pas en bénéficier. Mais celles et ceux à qui on a annoncé qu’ils sont condamnés, qu’ils ont une maladie incurable, que leur espérance de vie est inférieure à un an, doivent pouvoir choisir le moment de leur finitude. C’est une question de progrès social.

                Il n’est pas acceptable dans ce pays, ni dans le monde, que des femmes et des hommes puissent non seulement souffrir physiquement mais aussi moralement, parce qu’ils se savent condamnés et leur espérance de vie très courte. Donc, je crois que c’est une question de progrès de l’humanité.

                - Il y a des francs-maçons qui sont contre ce point de vue, j’imagine ?

                Vous savez, au Grand Orient de France, il y a la liberté d’expression, donc il y a des débats. Mais, aujourd’hui, je crois que ces débats ont eu lieu. Ils ont eu lieu d’ailleurs au sein de la Convention citoyenne sur la fin de vie, qui a été, dans une écrasante majorité, une quasi-unanimité, favorable à la loi qui permet cette aide à mourir.

                Désormais, les débats doivent avoir lieu au Parlement. Nous, ce que nous attendons, c’est que les parlementaires se saisissent désormais de ce projet de loi. Henri Caillavet, illustre franc-maçon, avait, dans les années 1970, soumis une proposition de loi pour une fin de vie digne. Elle avait été rejetée à quelques voix près au Sénat.

                Vous mesurez tout le temps perdu depuis les années 1970 ? Bien sûr, il va y avoir des débats et nous sommes attachés à la démocratie, mais les Françaises et les Français, qui ont tous été touchés dans leur chair parce qu’on a tous, à un moment de notre vie, eu des amis ou de la famille concernés, ne peuvent plus attendre.

                Propos recueillis par Michel Taube

                https://www.opinion-internationale.com/2024/04/19/nous-sommes-rentres-en-periode-prefasciste-guillaume-trichard-grand-maitre-du-grand-orient-de-france-face-a-michel-taube_121052.html


              • njama njama 1er juin 09:26

                @Phil
                J’enfonce le clou sur les frères La Truelle.
                Henri Caillavet cité par Guillaume Trichard, Grand Maître du Grand Orient de France, face à Michel Taube (mon post ci-dessus)

                (wikipedia)... " À 21 ans, il est initié en mai 1935 par la Loge des « Vrais Amis Réunis et l’Indépendance Française » (VARIF) du Grand Orient de France à l’Orient de Toulouse[4]. Dans le livre Les frères invisibles, les journalistes Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer révèlent que Caillavet était une sommité dans le Grand Orient de France. Il fut longtemps président de la Fraternelle parlementaire[5].
                ...
                Il s’illustre au Parlement notamment par l’élaboration de projets de loi ou de propositions législatives concernant :
                le divorce par consentement mutuel ; proposition de loi en avril 1971[11] ;
                la publicité clandestine à la télévision ; rapporteur d’une Commission en avril 1972 sur l’ORTF avec le député du Nord, André Diligent[12],[6] ;
                l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ; il est rapporteur en 1974 devant le Sénat de la loi Veil ;
                les greffes d’organes en 1976 ; une loi sur le don d’organes porte son nom (« loi Caillavet ») ;
                le vote blanc ; proposition de loi en décembre 1980[13]
                le tribunal de l’informatique, précurseur de la CNIL ;
                l’euthanasie et l’acharnement thérapeutique ; il propose un projet de loi en avril 1978, sur le droit de mourir, qui précède de près de 30 ans, la « loi Léonetti » d’avril 2005[14] ;
                l’homosexualité en 1978 ; ses propositions pour retirer du code pénal des mesures discriminantes envers les homosexuels ne seront adoptées complètement qu’en 1981 ; en 1991, il soutient le Contrat d’Union Civil (CUC), préfiguration du PACS voté en 1999[15] ;
                la transidentité en 1981 et 1982[16].

                Il a justifié l’avortement thérapeutique et l’euthanasie par des arguments qualifiés d’eugénistes par certains, affirmant que dès lors qu’un enfant peut poursuivre ses ascendants en justice pour réclamer le droit à ne pas naitre handicapé (arrêt Perruche) : « permettre à un enfant handicapé de venir au monde est une faute parentale et peut-être même le témoignage d’un égoïsme démesuré »[17].

                Il a en outre pris la défense de la tueuse en série Christine Malèvre, une infirmière qui a donné la mort à au moins six patients en fin de vie (dont certains n’étaient pas consentants)[18],[19].

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Caillavet


              • Phil 1er juin 10:24

                @njama
                Merci encore pour toutes ces informations, cela confirme ce que l’on peut observer, c’est que le « rationalisme » poussé à l’extrême est une forme de mystique qui se voudrait logique. L’absence d’émotion, est un signe que quelque chose ne va pas dans le « mental ». Quand une société est dirigée, orientée (sans mauvais jeu de mots) par des individus qui ne peuvent qu’interpréter le monde sans l’intelligence émotionnelle, et bien nous nous dirigeons vers une barbarie normalisée.
                Un exemple de l’expression de cette barbarie est ici, formulée sans complexe :
                 : https://www.youtube.com/watch?v=lUC-LFEmRMA


              • njama njama 1er juin 11:39

                @Phil
                « le « rationalisme » poussé à l’extrême est une forme de mystique qui se voudrait logique »
                Merci pour la formule très pertinente, qui m’a fait remonter dans le temps...
                Elle pourrait procéder d’une théorie le positivisme, « un courant philosophique fondé au XIXe siècle par Auguste Comte... »
                qui tient plus d’un dogmatisme scientiste, que de la philosophie.

                "Dans son Cours de philosophie positive, écrit de 1830 à 1842, Auguste Comte affirme que l’esprit scientifique est destiné, par une loi inexorable du progrès de l’esprit humain, appelée loi des trois états, à remplacer les croyances théologiques et les explications métaphysiques. Il fonde ainsi le positivisme scientifique.

                En devenant « positif », l’esprit renoncerait à la question « pourquoi ? », c’est-à-dire à chercher les causes premières des choses. Il se limiterait au « comment », c’est-à-dire à la formulation des lois de la nature, exprimées en langage mathématique, en dégageant, par le moyen d’observations et d’expériences répétées, les relations constantes qui unissent les phénomènes, et permettent d’expliquer la réalité des faits[5].

                ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Positivisme

                La franc-maçonnerie existait déjà à l’époque, de façon occulte, elle n’avait pas encore pignon sur rue


              • Phil 1er juin 12:11

                @njama
                Encore merci pour toutes ces informations intéressantes.
                En fait on pourrait imaginer, que l’homme se cherche, et que quand il croit s’être trouvé il devient dangereusement dogmatique.


              • njama njama 1er juin 12:22

                @Phil
                Initiations maçonniques au XIX° siècle, pas pour les gueux !

                https://www.agoravox.fr/commentaire6721500


              • Phil 1er juin 12:41

                @njama
                Ambiance très morbide d’après les illustrations.


              • Seth 1er juin 14:40

                @njama

                Tiens le retour de la mère Otenheimer qui ne savait pas de quoi elle parlait et qui fut donc la spécialiste du n’importe quoi spectaculaire sur ce sujet.  smiley


              • Seth 1er juin 19:07

                @njama

                Je ne sais pas à quoi correspond la dernière illustration, elle est peu claire.

                Pour les deux premières avant de les présenter ce serait bien de les commenter et d’expliquer quand elles se passent, à quel grade et ce qu’elles signifient, mais encore faudrait-il pour cela que vous sachiez de quoi vous parlez.  smiley

                Quant on est à citer Otenheimer et à se contenter d’illustrations ponctuelles c’est qu’on n’est pas allé bien loin et qu’on n’a des rituels aucune connaissance en fait, donc il vaut mieux la fermer, ça évite le ridicule.  smiley


              • Phil 1er juin 19:37

                @Seth
                Vous auriez quelques accointances avec cette secte ? 

                 smiley

              • Seth 1er juin 19:54

                @Phil

                1/ ça n’a rien à voir avec une secte

                2/ pour le prouver je précise que je j’ai quitté le FM plus facilement que je n’y étais rentré pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la FM elle même et oui, je suis entré apprenti et je suis allé jusqu’à l’élévation à la maîtrise, ce qui fait que je sais de quoi je parle, qu’ayant été initié je suis toujours maçon et que je déteste le n’importe quoi et le vichysme sur ce sujet, fut-il de droite ou de gauche.

                Suis-je clair mon cher Phil ?  smiley


              • Phil 1er juin 23:24

                @Seth
                secte définition dico Larousse
                nom féminin

                (latin secta, de sequi, suivre)

                1. Ensemble de personnes professant une même doctrine (philosophique, religieuse, etc.) : La secte d’Épicure.
                2. Groupement religieux, clos sur lui-même et créé en opposition à des idées et à des pratiques religieuses dominantes.
                3. Clan constitué par des personnes ayant la même idéologie : Ce petit groupe constituait une secte à l’intérieur du parti.

                 Certes, vous êtes clair dans votre explication, mais l’appartenance à la franc maçonnerie pas plus que d’adhérer au club de mickey ne m’intéresse en ce qui concerne la qualité d’un individu.

                Suis-je bien compris ?


              • Faudrait-il pas oublier, n’est ce pas les tordus que ce projet d’euthanasie est verrouillé pour faire une économie d’un milliard et demi d’Euros sur le budget de la santé.

                Faut déjà être une grosse bouse pour oublier ce détail important.

                   


                • Eric F Eric F 1er juin 11:11

                  Le consentement préalable parait une bonne piste pour éviter les pressions, ceci étant il est difficile d’exprimer quels sont les critères de mise en oeuvre, par exemple durée de comas, stade de perte des moyens intellectuels, etc. 


                  • colibri 1er juin 14:08

                    @Eric F
                    ils ont peu de moyens , aucun examen pour anticiper sur l’état au réveil d’un coma , c’est variable , 
                    quand un comateux ne se réveillent pas ils font un scanner pour déceler une tumeur cérébrale, et si il y a :ils disent que le coma est dû à cette tumeur et que la personne a peu de chance de se réveiller , sauf que ils n’en savent rien , on peut vivre un certain temps avec une tumeur et la soigner ... 
                    si il n’y a pas , alors ils ne savent pas pourquoi la personne ne se réveille pas ,mais poussent quand même à débrancher ...
                    i
                    Ce n’est pas une science exacte , et la durée d’un coma n’augure pas de l’état de la personne au réveil ..
                    Dans le même hopital que mon 1ier exemple , un homme voisin de réa , avait eu une crise cardiaque et après des massages cardiaques inopérants avait été laissé pour mort , une interne qui ne voulait pas s’avouer vaincue , est revenue 1h après pour retenter les massages et a réussi à le réanimer ...
                    combien de morts dans les hopitaux pour abandon des soins , quand ils estiment à tort le patient foutu ?

                    Cette loi risque d’amplifier le phénomène ,surtout si les familles ne se manifestent pas ou restent passives ..ceux qui n’ont pas de proches seront débranché, ou il n’y aura pas d’acharnement pour les réanimer ..

                    Il est impératif de prévenir les familles d’être exigent et de ne pas croire sur parole l’équipe médicale ..


                  • À 18h, regardez notre entretien avec le Dr Isabelle Lagny. Forte de 40 ans de médecine, elle alerte sur la standardisation des soins, la perte de la pensée clinique et la souffrance croissante des soignants au travail.

                    https://youtu.be/toq1zKQmsrk


                    • Il faut vous l’écrire dans quel langage, plus con que vous, ça devient honteux ! 

                      https://x.com/silvano_trotta/status/1929258894141890760

                      Emmanuel Macron, c’est moi qui l’ai repéré.

                      C’est même moi qui l’ai inventé, Totalement.
                      J Attali.

                      ------------------

                      Moi, je pense que vous êtes plus que des cons, des étrons flottant sur la looze.

                        

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