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Accueil du site > Tribune Libre > « L’Algérie Aléatoire » : Un Ouvrage prémonitoire du Hirak (...)

« L’Algérie Aléatoire » : Un Ouvrage prémonitoire du Hirak 2019

En Mai 2018, Farid Daoudi a achevé un ouvrage étonnant, titré "L'Algérie Aléatoire", publié aux Editions Universitaires Européennes en juin 2023. Ce livre, à la fois dense et multithématique, se présente comme un essai encyclopédique en quatre tomes. Déjà à sa parution, il laissait entrevoir des échos du mouvement de protestation populaire, le Hirak, qui a secoué l'Algérie en 2019. Avec une approche quelque peu critique et un arsenal d'illustrations chiffrées, cet ouvrage revêt un cachet démonstratif unique.
L'Algérie Aléatoire aborde une multitude de sujets, offrant une plongée profonde dans les méandres de l'histoire, de la politique, de l'économie et de la société algériennes. Mais ce n'est pas tant son contenu qui a suscité la controverse que sa réception par les maisons d'édition algériennes. En effet, celles-ci ont montré une certaine réticence à le publier, craignant des représailles sous la forme d'une suppression de leurs subventions de fonctionnement.
Avec les élections présidentielles à venir, cet ouvrage s'avère être un outil de propagande antipouvoir pour certains. Il met en lumière les dysfonctionnements du système politique et économique en place, ce qui en fait une lecture potentiellement subversive. Cependant, pour la diaspora algérienne à l'étranger et certains cercles de décideurs, il représente un précieux document de travail.
En scrutant les pages de "L'Algérie Aléatoire", on découvre une analyse acérée des dynamiques sociales et politiques qui ont façonné et continuent d'influencer le pays. Farid Daoudi ne se contente pas de décrire les événements, mais cherche à en comprendre les racines et les implications futures. Il met en lumière les inégalités socio-économiques, les tensions ethniques et régionales, ainsi que les enjeux géopolitiques qui caractérisent l'Algérie contemporaine.
À travers ses illustrations chiffrées, l'auteur donne vie aux données, permettant au lecteur de saisir pleinement l'ampleur des défis auxquels est confrontée l'Algérie. Des graphiques sur l'évolution du PIB aux cartes démographiques détaillées, chaque élément contribue à dresser un tableau complet et nuancé de la réalité algérienne.
Cependant, l'originalité de "L'Algérie Aléatoire" réside également dans son approche prédictive. Bien avant l'émergence du Hirak en 2019, l'ouvrage semble anticiper les frustrations et les aspirations du peuple algérien. Daoudi décrit les fissures du régime en place, les sentiments de marginalisation et de désillusion qui fermentent au sein de la population, et les signes avant-coureurs d'un mouvement de contestation imminent.
C'est cette capacité à lire entre les lignes de l'histoire qui rend "L'Algérie Aléatoire" si pertinent et captivant. Il transcende le simple récit pour offrir une réflexion profonde sur l'état de la nation algérienne et sur les défis qui se dressent sur son chemin vers l'avenir. À travers ses pages, on entend non seulement la voix de l'auteur, mais aussi celle d'un peuple en quête de changement et de justice.
Bien que certains puissent voir en cet ouvrage un outil de propagande politique, il est indéniable qu'il constitue une contribution importante au débat public sur l'avenir de l'Algérie. En fournissant des analyses approfondies et des données factuelles, "L'Algérie Aléatoire" encourage la réflexion critique et ouvre la voie à des discussions franches et constructives.
En fin de compte, que ce soit en tant que document de travail pour la diaspora ou en tant que manifeste pour le changement, "L'Algérie Aléatoire" demeure un témoignage puissant de l'incertitude et de la résilience qui caractérisent l'histoire de ce pays complexe et fascinant. Et alors que l'Algérie se prépare à un tournant politique crucial, cet ouvrage continuera à inspirer et à informer ceux qui cherchent à comprendre et à façonner son avenir./
                

                             Farid DAOUDI, directeur de La Tribune Diplomatique Internationale

 

Références :
https://tribune-diplomatique-internationale.com/2024/algerie-aleatoirediasporas-oligarchealgerie/
Amara, K. (2020). "Hirak in Algeria : The protest movement one year on." Middle East Eye. Retrieved from https://www.middleeasteye.net/news/algeria-hirak-protest-movement-one-year-on.
Boukhatem, F. (2019). "Algeria’s Hirak : Defining a Revolution." Carnegie Endowment for International Peace. Retrieved from https://carnegieendowment.org/sada/79058.

 

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25 réactions à cet article    


  • L'apostilleur L’apostilleur 24 avril 10:20

    @ l’auteur 

    « ..Il met en lumière les dysfonctionnements du système politique et économique en place.. »

    Déjà de Gaulle avait décidé de lâcher cette colonie qui coûtait trop cher à la France. L’Algérie pose donc toujours problème avec ou sans le colonisateur.

    L’Alger des barbaresques était riche avec des milliers d’esclaves libérés par les français (*), mais depuis...

    Les nombreux dysfonctionnements de l’Algérie sont connus comme le racisme anti-noir et les non musulmans (**).

    Avez-vous des solutions pour le seul pays du Maghreb et du Machrek que les touristes évitent ?

     

    (*) https://onenpensequoi.over-blog.com/2019/01/un-million-d-esclaves-blancs-passes-sous-silence-et-l-algerie-reclame-reparation-apres-la-colonisation.html 


    (**) https://onenpensequoi.over-blog.com/2019/12/miss-algerie-excite-les-racistes-anti-noirs.le-racisme-au-maghreb-un-concept-a-deux-faces.html 


    • Durand Durand 24 avril 11:48

      @L’apostilleur

      Vous ressassez ce qu’il vous arrange de ressasser et vous nous resservez régulièrement ce plat frelaté mais il ne s’agit que de votre opinion, pas de l’histoire réelle de l’Algérie.

      « La théorie selon laquelle la santé financière du royaume de France durant la régence de Charles X fut la motivation principale pour la conquête de l’Algérie avancée par le journaliste Pierre Péan[30] est aujourd’hui contestée par l’historien et militant d’extrême-droite royaliste Bernard Lugan, qui voit dans cette hypothèse un élément du discours anticolonialiste, selon lui aucun document factuel n’atteste à l’époque d’une richesse pécuniaire au sein de la ville d’Alger[31],[32],[33]. Pourtant, de nombreux travaux sur le refus de Charles X et de la France de procéder au paiement d’une dette de blé alors due à la Régence d’Alger existent et soutiennent une forme d’opportunisme de la part de Charles X comme origine de la colonisation de la Régence d’Alger[34],[35],[36],[37],[38],[39],[40]. Charles X saisit alors l’occasion pour monter une expédition punitive sur les côtes algériennes. Cette opération militaire doit lui permettre de détourner l’attention de l’opinion publique face aux difficultés intérieures qui rongent le pays. L’une des raisons avancées pour justifier l’opération est de se débarrasser des pirates barbaresques (qui étaient majoritairement des Européens ou des Turcs mais qui habitaient certaines villes d’Afrique du Nord[41],[42] dont Alger) qui occupaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des points d’ancrage était justement le port d’Alger, et de mettre fin à l’esclavage subi par les populations chrétiennes blanches qui pourtant avait été abolie plus de 10 ans plus tôt pour la majorité des chrétiens blancs (puisque l’esclavages des noirs chrétiens était encore pratiquée en France à cette époque).

      Si ces deux facteurs correspondaient à des réalités historiques, et si la traite négrière continuait d’exister sous la Régence, il ne restait en 1830 qu’un petit nombre d’esclaves chrétiens en Algérie, la majorité des chrétiens dans la province ottomane étant des travailleurs libres. Quant aux pirates, ils avaient fortement réduit leurs activités depuis le xviiie siècle. Le Dey avait renoncé en 1818 à la traite des esclaves chrétiens comme à la piraterie à la suite de l’intervention de la flotte britannique deux ans plus tôt, soit plus de dix ans avant le conflit avec la France[43]. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_de_l%27Alg%C3%A9rie_par_la_France

      ..


    • Sirius Brutus 24 avril 15:05

      @Durand

      «  de nombreux travaux sur le refus de Charles X et de la France de procéder au paiement d’une dette de blé alors due à la Régence d’Alger existent et soutiennent une forme d’opportunisme de la part de Charles X comme origine de la colonisation de la Régence d’Alger »

      1. effectivement, il ne faut pas confondre prétexte etr raison profonde (par exemple, l’aattentat de Sarajevo a été le prétexte de la guerre de 14, mais la véritable raison était la rivalité entre les industriels (t fanciers français et allemands émoustillés par leurs concurrents anglais qui n’avaient pas envie de voir se développer une puissance industrielle supérieure à la leur. La colonisation a eu et a toujours les mêmes raisons profandes : l’appropriation de territoire et l’asservissement de populations
      2. Alger n’est pas l’Algérie, pays qui n’existait pas avant la colonisation française et dont les frontières artificielles ont été établies dans le cadre d’un contrôle administratif et miltaire : l’AOF. Alger était un comptoir ottoman sous tutelle d’une dimension très limitée et n’a donné son nom à l’Algérie que pour des raisons chronologies puisque c’est là qu’a commencé la conquète territoriale : le Sahara et les montagnes de l’Atlas (Aurès, Kabilie, etc.) peuplés par des berbères, des Sarahois et des touaregs n’ont aucune autre raison d’être intégrés à L’Algérie que celle d’un héritage colonial. D’où les tensions entre peuples qui, contrirement à la version officille, ne parlent pas les mêmes langues et n’ont pas les mêmes religion (cf fakirisme, soufisme, animisme...)


    • L'apostilleur L’apostilleur 24 avril 16:35

      @Durand
      C’est pour des révisionnistes comme vous qu’il est nécessaire d’enfoncer le clou de l’esclavagisme arabo-musulman, ces exterminateurs des populations noires.
      Rien contre le racisme des algériens ?


    • Durand Durand 24 avril 17:05

      @L’apostilleur

      Votre ton ne m’impressionne pas car vos idées ne reposent pas sur la réalité historique mais sur l’interprétation tendancieuse erronée que vous faites de l’histoire. En mélangeant esclavage et racisme, vous vous fourvoyez dans les termes, les chiffres et les dates. Or l’esclavage doit être étudié la tête froide, surtout quand il s’agit de l’Orient compliqué.

      Essayez ça et repassez quand vous voulez !

      https://central.bac-lac.gc.ca/.item?id=NR64885&op=pdf&app=Library&oclc_number=780359056

      ..


    • L'apostilleur L’apostilleur 24 avril 19:30

      @ Durand

      On comprend que vous ne soyez pas fier de ces réalités arabo-islamique que vous essayez de nier avec des pirouettes fallacieuses. 

      Les chrétiens ont la repentance dans leur culture, même parfois à tort comme Macron à Alger.

      Même si votre religion ne s’y prête pas, essayez, vous gagnerez en respectabilité. 


    • Durand Durand 25 avril 00:05

      @L’apostilleur

      Un lien, un argument ?

      ..


    • L'apostilleur L’apostilleur 25 avril 08:35

      @Durand
      Les arguments sont avec les liens dejà transmis ci-dessus.


    • Durand Durand 25 avril 18:04

      @L’apostilleur

      Arguer que la France a attaqué Alger en 1830 pour libérer les esclaves blanc qui s’y trouvaient encore, alors qu’elle n’a elle-même cessé d’être un état esclavagiste que 18ans plus tard, en 1848, c’est tout sauf un argument… Mais il est vrai que nos esclaves à nous étaient noirs…, c’est pas pareil !…

      En 1830, l’esclavage des blancs avait été interdit à Alger depuis plusieurs années et vos chiffres font peser sur Alger plusieurs millions d’esclaves blancs, alors qu’il s’agit d’un chiffre global pour l’ensemble du Maghreb + la partie occidentale du Machrek… En 1830, la régence d’Alger ne détenait tout au plus que quelques milliers d’esclaves et pas tous blancs… Et j’ose à peine évoquer les prisonniers que feront nos troupes coloniales dans l’intérieur des terres et qui seront vendus comme esclaves au Consul du Danemark à Alger… !

      Ce n’est pas sérieux !

      D’autre part, que la régence d’Alger se soit enrichie par la piraterie maritime est certainement exact mais ne justifie en rien les massacres subits par les populations de l’intérieur des terres qui, non seulement, ne profitaient pas de la piraterie mais qui surtout, n’étaient en rien rattachées à la régence d’Alger. Il s’agissait de populations tribales libres qui, pour une bonne partie d’entre elles, ne s’étaient même pas encore converties à l’Islam !

      Vos justifications de la prise d’Alger et de la conquête des terres dont la France, plus tard, fera l’Algerie, sont totalement erronées. A l’époque, l’esclavage, tout le monde s’en foutait, sauf les esclaves, évidemment !

      ..


    • Durand Durand 25 avril 18:11

      @L’apostilleur

      Macron, chrétien ?!!!…

      Et moi-même, de quoi devrais-je me repentir ?!!!

      Vous déraillez, là !

      ..



    • eau-mission eau-mission 26 avril 10:19

      Bonjour @Durand et mes excuses à l’auteur pour le HS

      Il m’arrive de méditer sur un accrochage ancien entre nous deux, où votre véhémence venait sans doute de l’impression que je défendais la thèse des bienfaits de la colonisation. Or nous avons pas mal d’options communes, dont la défense du « droit à l’enracinement ».

      Mon seul lien avec l’Algérie, c’est d’avoir appris à monter à cheval sur les chevaux barbes et sous l’autorité d’un adjudant-chef des spahis. J’ai ainsi connu le bonheur d’être considéré comme chair à canon. Ayant été classé dans cette catégorie car sans relation aucune avec le milieu militaire, et peut-être une absence de don, contestable. Je peux donc me vanter du courage de celui à qui on affecte les chevaux les plus rétifs, y compris les vireurs sur lesquels au grand jamais ne se sont posées les jolies fesses de la fille du général. Et en conséquence d’être toujours remonté après avoir mordu la poussière. De cette époque, j’ai conçu une grande sympathie pour l’espèce chevaline. Et ses specimen qui ne voulaient du bien à l’espèce humaine, je les comprends.

      Un jour qu’il avait passé la barre des 3 grammes où il se cantonait dans l’après-midi, le maître de manège a fait mettre en rang la reprise, cheveux longs et courts mêlés, s’est planté devant moi et m’a déversé un flot de haine totalement incompréhensible. J’ai compris ce jour là qu’il ne m’apprendrait rien question équitation.
      Sur qui déversait-il cette haine ? Sur mon entêtement à obéir.

      Je vous dis celà en mémoire des soldats de 1830 qui n’ont pas su, pas pu déserter. Il est à Paris une statue de Mangin qui me fait froid dans le dos.

      A 60 ans, j’interrogeais encore le plus rétif des chevaux de mon ami : pourquoi m’acceptes-tu sur ton dos ?


    • L'apostilleur L’apostilleur 26 avril 22:08

      @Durand
      Vos ergotages désespérés pour minimiser la responsabilité de ces maghrebins délinquants n’enlèvent rien à cette réalité de l’esclavagisme de la côte des Barbaresques dont le seul moyen d’enrichissement ne reposait pas sur la connaissance, mais sur le pillage des côtes de l’Europe du sud et jusqu’en scandinavie.
      La rapine enracinée dans la culture des arabes caravaniers à été transmise avec l’islam, un package culturel qui a marqué pour des siècles l’aversion des populations victimes envers ce maghreb barbaresque, comme envers les ottomans jusqu’à Lépante.
      On attend le repenti de ces esclavagistes qui quémandent celui des colonisateurs.


    • Durand Durand 27 avril 11:52

      @L’apostilleur

      « On attend le repenti de ces esclavagistes qui quémandent celui des colonisateurs. »

      Arrêtez de pendre les lecteurs pour des cons ! Comme je l’écris plus haut, comme vous le savez pertinemment, comme tout le monde le sait et comme tous les historiens dignes de ce nom le savent, la France n’a aboli l’esclavage que 18 ans après le début de la conquête de ces territoires et vous avez beau utiliser hypocritement le mot « colonisateur » pour désigner la France de cette époque, elle n’en était pas moins un état esclavagiste, fut-ce un “esclavagisme des lumières“ !

      Ce n’est donc pas sur ce sujet que l’on peut départager les torts et le raisons des uns et des autres. Ce n’est d’ailleurs pas du tout sur le sujet de l’esclavage que les Algériens d’aujourd’hui demandent reconnaissance et réparation mais sur l’ensemble du traitement que la France leur a infligé pendant 130 ans, compris les centaines de massacres de tribus entières, les vols, les viols, les tortures, les famines organisées, les expropriations et les graves conséquences sanitaires toujours non reconnues des essais nucléaires français dans le Sahara,… autant de sujet dont vous ne parlez jamais. De manière totalement absurde, vous invoquez donc l’esclavagisme barbaresque, dont les Algériens devraient, eux et eux seuls se repentir, devant un pays colonisateur, voleur, violeur, affameur, tortionnaire, massacreur, empoisonneur ET ESCLAVAGISTE LUI-MÊME !

      Je vous le répète, arrêtez de prendre les lecteurs pour des cons…, vos contorsions ne visent qu’à camoufler votre racisme irrationnel sous des arguments absurdes et ça se voit !

      ..


    • L'apostilleur L’apostilleur 27 avril 12:20

      @Durand
      « ..Ce n’est d’ailleurs pas du tout sur le sujet de l’esclavage que les Algériens d’aujourd’hui demandent reconnaissance et réparation.. »
       
      Il ne manquerait plus que ça...  smiley smiley smiley
       
      La compréhension demande calme et sang froid, le racisme est l’argument victimaire d’une opinion inconsistante, il n’a rien à voir avec le droit d’opinion.
      Réfléchissez à l’incongruité des algériens qui demandent repentance au colonisateur quand eux se refusent à reconnaître leur passé esclavagiste, les ravages en mer, sur nos côtes, en Sicile ...
       
      On vous souhaite de ne pas trop souffrir en vivant sur le sol du pays « colonisateur, voleur, violeur, affameur, tortionnaire, massacreur, empoisonneur... ».
      Rassurez-nous, vous vivez bien en en Algérie ?


    • Durand Durand 27 avril 12:23

      @L’apostilleur

      Voilà, pour vous remettre les yeux en face des trous, les sujets pour lesquels les Algériens demandent avant tout reconnaissance et éventuellement réparation,…la liste n’étant pas exhaustive…

      https://rebellyon.info/La-conquete-coloniale-de-l-Algerie-par-1484

      Une question : à vous lire, devrions-nous également critiquer et détester les peuples amérindiens s’il leur prenait subitement la lubie de demander réparation à l’oncle Sam pour le traitement – très similaire à celui que la France a réservé aux Algériens – que la colonisation de l’Amérique du Nord leur a fait subir ?

      ..


    • L'apostilleur L’apostilleur 27 avril 13:07

      @Durand
      Vous ne nous avez pas répondu, vous vivez bien en Algérie ?


    • Durand Durand 27 avril 13:26

      @L’apostilleur

      Oui, avec tes deux sœurs !

      ..


    • Durand Durand 27 avril 17:23

      @eau-mission

      Perso, je me suis fait réformer P4 avec une TS au valium juste après mon mois de Classes à Lunéville… On m’avait proposé le PEG puis l’EOR, j’ai tout refusé… J’avais déjà 18 ans de caserne et d’autorité paternelle merdique dans les pattes et le réflexe bien installé de ne jamais me laisser dominer… Au bout d’un mois et demi, j’ai rendu mon paquetage. Je n’ai jamais été antimilitariste mais ce n’était pas pour moi…

      Je n’ai pas beaucoup de considération pour les pauvres gars qu’on a envoyé passer leur CAP de boucher en Algérie mais je ne leur jette pas la pierre non-plus… Si, dès l’âge de 2 ans, on ne m’avait pas rendu allergique à l’autorité, j’aurais peut-être fait pire…

      ..


    • Durand Durand 27 avril 19:34

      @L’apostilleur

      Tenez, ça vous fera la soirée !

      https://journals.openedition.org/cdlm/36

      ..



    • Sirius Brutus 24 avril 11:21

      Dans les Deux-Sèvres, il n’y a pas tellement d’Algériens qui sont allés à Thouars.


      • Mozart Mozart 24 avril 14:00

        On en est parti après l’avoir entièrement construite. Alors on parle d’autre chose car on s’en contrefiche.


        • Decouz 24 avril 17:48

          Le coût pour la France : les impôts étaient payés localement, par les contribuables musulmans et les dépenses étaient faites principalement pour les colons, si la France ne s’est pas enrichie ce n’est pas le cas des colons importants, ça a commencé avec la prise d’Alger, en plus de la main-mise sur le trésor, qui a servi à la politique de Charles X, la famille Seillière a monopolisé illégalement tous les marchés publics au détriment des petits producteurs

          Après à coté des petits colons qui ont été vite désabusés par les conditions très dures et dangereuses, quelques grosses fortunes se sont fait connaitre, Borgeaud, la vigne, (production étrangère aux habitants, vigne qui servira a concurrencer la vigne du midi), Blachette, l’alfa pour le papier, Schiaffino, le commerce maritime etc plus des grands propriétaires originaires de différents pays.

          De toute façon raisonner en terme de au coût/bénéfice, c’est reconnaitre que le but était de profiter, non pas de construire, sans profit, si trop cher, pas d’intérêt.

          Le pays n’existait pas en temps que nation, mais on peut en dire autant de bien d’autres pays nés plus tard, c’était une structure tribale, il existait cependant en négatif pas rapport au Maroc, qui avait une très ancienne monarchie, et par rapport à la Tunisie à l’ouest, qui avait sa propre histoire et son propre régime à l’époque ottomane.

          Quant à la piraterie, soit au moment de la conquête elle avait disparue, soit elle était bien plus faible qu’à des époques antérieures (depuis 1818).

          Après on ne peut pas dire que la situation après l’indépendance est au top, mais l’indépendance était comme disent les uns, une condition préalable, non pas un aboutissement.


          • titi titi 25 avril 13:12

            @Decouz

            L’intérêt de la colonisation au regard des coûts est une question qui a été soulevée par Bugeaud lui même au moment de la conquête.
            Il considèrait que rester sur place après avoir obtenu une victoire militaire n’avait aucun intérêt.

            Les politiques de l’époque n’ont pas pris en compte son avis.

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farid


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