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Accueil du site > Tribune Libre > Entre Savoir et Pouvoir, des relations conflictuelles par nature

Entre Savoir et Pouvoir, des relations conflictuelles par nature

L’avait-on oublié ? L’accès à "une représentation fidèle de la réalité" qu’on nomme « vérité scientifique », n’emprunte pas toutes les voies des procédures démocratiques. Cette évidence vient enfin d’être utilement rappelée dans le conflit suscité dans la communauté scientifique par les conclusions hâtives et péremptoires du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) tendant à voir dans l’augmentation des gaz à effet de serre la cause principale et certaine du réchauffement climatique.

Rendant compte du « climat » courtois qui a régné lors du débat sur le sujet à l’Académie des Sciences, le 20 septembre 2010, Vincent Courtillot, directeur de l’Institut de physique du globe de Paris, a, dans une vidéo parue sur AgoraVox (1), insisté sur cette évidence.
 
« La science ne résulte pas d’un vote, a-t-il dit, ce n’est pas une activité démocratique. Malheureusement une seule personne peut pendant des dizaines d’années avoir raison contre une autre, », voire une majorité, a-t-on envie d’ajouter. De même, a-t-il souligné à propos de la pétition adressée par des climatologues à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, « que des scientifiques demandent à une autorité politique d’expliquer qu’ils avaient raison, était quelque chose de curieux. »
 
La fiabilité d’une information qui est la fin dernière de toute recherche scientifique, n’a pas cessé, en effet, de rencontrer comme obstacles deux pouvoirs : celui de l’autorité et celui de la pression du groupe.
 
Savoir et pouvoir de l’autorité
 
L’Histoire montre à suffisance que l’autorité ne tolère que le savoir qui accroît sa puissance et combat celui qui la menace. Depuis Archimède inventant, outre le principe et la vis qui portent son nom, nombre de machines de guerre, le savant est protégé par les princes dans la mesure où il contribue par ses inventions à les rendre plus redoutables à leurs ennemis, leurs rivaux et leur peuple. Mais dès que ses hypothèses ou découvertes peuvent affaiblir leur autorité, il est persécuté.
 
Un exemple emblématique de ce conflit entre le savoir et l’autorité est sans doute Socrate condamné à mort, en -399, sous prétexte de corrompre la jeunesse par son enseignement. Mais Galilée en est un autre : il a, par ses observations astronomiques à la lunette, validé l’héliocentrisme proposé un siècle plus tôt par Copernic, contredisant par voie de conséquence la représentation géocentrique de l’univers imposée jusque-là par la Bible et enseignée par l’Église. La réaction de l’appareil ecclésiastique ne s’est pas fait attendre : le 22 juin 1633, au couvent dominicain de Santa Maria Sopra Minerva à Rome, à deux pas du Panthéon, il a dû, sous peine d’être brûlé comme Giordano Bruno en 1600, qui avançait l’hypothèse d’une pluralité de mondes, renoncer à sa thèse, à savoir « que le Soleil est au centre du monde et ne se déplace pas, et que la Terre n’est pas au centre du monde et se déplace  ».
 
Deux autres figures emblématiques plus récentes pourraient être celles de deux physiciens, un américain, Robert Oppenheimer et un russe/soviétique, Andréi Sakahrov. Tous deux ont joué dans leur pays respectif un rôle décisif dans la construction de l’arme nucléaire et ont été couverts d’honneurs jusqu’au jour où, prenant conscience du danger mortel qu’elle représentait pour l’humanité, ils ont voulu chacun à leur façon alerter leur gouvernement. Ils ont été traités alors comme des parias, suspectés d’être des agents de l’ennemi. Oppenheimer a été chassé des laboratoires ; Andréi Sakharov a été assigné à résidence comme l’avait été avant lui jusqu’à sa mort Galilée dans sa petite villa d’Arcetri près de Florence.
 
Lyssenko au contraire, a, bénéficié de toutes les faveurs de Staline : dans les années 1940, avec l’Académie agricole de l’URSS, il a combattu la génétique, théorie réactionnaire faisant du gène le support invariable de l’hérédité, et jugée contraire aux croyances déduites du Livre, « Le Capital » de Marx. Il défendait au contraire l’influence prééminente du milieu sur l’évolution pour la ruine de l’agriculture soviétique.
 
Ainsi, qu’elle soit religieuse ou politique, ou qu’elle soit libéraliste ou communiste, l’autorité tend-elle à combattre tout savoir qui l’amoindrit ou la menace.
 
Le savoir et le pouvoir de la pression du groupe
 
La seconde forme de pouvoir issu d’un consensus majoritaire qui constitue le critère de décision dans une démocratie, n’offre pas plus de garantie d’accès à "une représentation fidèle de la réalité". L’Histoire montre, en effet, que les groupes majoritaires peuvent délirer et croire à des mythologies éloignées de la réalité. Les divers réflexes innés et socioculturels conditionnés dont l’individu est équipé, sont activés par le groupe : ils trompent et paralysent son exigence de rationalité - ou besoin de comprendre - et subornent son exigence d’irrationalité ou besoin de satisfaire ses pulsions et désirs.
 
Nul ne sort indemne de la pression qu’un groupe exerce sur lui. Les expériences de Solomon Asch entre 1953 et 1955 l’ont montré : l’individu aspire profondément à adhérer à l’opinion du groupe, tenue pour le critère de la normalité, fût-elle délirante : plus d’un tiers des sujets étudiés renonçaient à leur propre perception pour adopter celui de leur entourage qui prétendait que le segment de 10 cm à gauche était égal à celui de 20 cm à droite. Les deux tiers qui maintenaient leur point de vue contre le groupe, n’en étaient pas moins rongés par le doute : ils ne pensaient pas pouvoir avoir raison seuls contre l’apparent pluralisme de sources que représentait le groupe. C’est ainsi que les croyances les plus insensées ont eu la vie dure : la terre était plate, le soleil tournait autour d’elle, la femme ne jouait dans la procréation que le rôle d’un four dans lequel on glissait un pain pour le cuire, les êtres vivants naissaient par génération spontanée...
 
Inversement, des découvertes majeures ont été souvent faites par des individus ayant raison contre tous. Descartes l’avait signalé dans « Le discours de la Méthode » en 1637 : « (…) La pluralité des voix n’est pas une preuve qui vaille rien pour les vérités un peu malaisées à découvrir à cause qu’il est bien plus vraisemblable qu’un homme seul les ait rencontrées que tout un peuple. (…) » Et La Fontaine lui avait emboîté le pas en 1678 dans sa fable « Démocrite et les Abdéritains  » : Démocrite passait pour un fou aux yeux de ses concitoyens parce qu’il émettait l’hypothèse que l’univers était constitué d’atomes. Le médecin Hippocrate, dépêché auprès de lui, découvre que « Ces gens étaient les fous et Démocrite le sage  ». Et La Fontaine de conclure : « Le peuple est juge récusable. / En quel sens est donc véritable / Ce que j’ai lu dans certain lieu / Que sa voix est la voix de Dieu ?  »
 
Ainsi des chercheurs ont-ils d’abord été méprisés avant que leur découverte fût reconnue.
 
- Ignace Semmelweis se fait rire aux nez quand il conseille en 1847 de se laver les mains quand on passe de la dissection d’un cadavre à une séance d’accouchement : il a pourtant fait faire un grand pas vers la prévention de l’infection, la fièvre puerpérale, dont mouraient nombre de femmes qui accouchaient.
 
- Charles Darwin comme Galilée se heurte aux représentations de la Bible : il propose en 1859 une réprésentation de l’origine et de l’évolution des espèces contraire à la création de la Genèse.
 
- Dans la même période, Louis Pasteur n’est pas davantage pris au sérieux quand il réfute « la génération spontanée ».
 
- Qui croit Grégor Mendel, ce moine de Brno, dont les expérimentations sur les petits pois mettent en évidence l’existence de gênes dans le développement de l’être vivant en 1865 et les manifestations de leurs apparences. Il faut attendre 40 ans pour que ses travaux soient reconnus par la génétique naissante. 
 
- Au 20ème siècle, Les théories d’Albert Einstein sur la relativité n’ont pas été accueillies non plus avec enthousiasme au début par la communauté scientifique.
- Alfred Wegener, défenseur de la dérive des continents ouvrant sur la théorie de la tectonique des plaques, n’est guère cru davantage au début.
 
- La découverte de deux chercheurs australiens, Robin Warren et Barry Marshall, qui identifient dans les années 1980 une bactérie et non le stress comme cause de nombre d’ulcères gastroduodénaux, suscite les sarcasmes de la communauté scientifique, jusqu’à ce que B. Marshall avale une dose de cette bactérie en culture, attrape évidemment un ulcère et le soigne par antibiotique. Ils ont obtenu le prix Nobel de physiologie et de médecine en 2005.
 
C’est donc avec raison que Vincent Courtillot en appelle sur le climat à un débat « ouvert » et « contradictoire » : la science ne se décrète pas ni ne s’impose par consensus. Il en est de même de la fiabilité de l’information en général : le doute méthodique en est la condition d’accès. Des procédures démocratiques, seule la liberté d’expression qui permet le débat, trop souvent confondu avec "la polémique" par des médias ignorants, contribue à la découverte de la représentation de la réalité la plus fidèle. En revanche, la loi de la majorité en éloignerait plutôt. Un stade supérieur de démocratie devrait justement en tirer une leçon : puisque la majorité peut se tromper, on ne devrait plus parler de « dictature de la majorité », le respect de la minorité devrait s’imposer. Et la majorité prise comme critère pour l’adoption d’une loi ou le choix d’un élu, ne devrait être considérée que comme une simple technique de prise de décision provisoire et rien de plus. Paul Villach 
 
 
(1) Vidéoscopie, émission du 29 octobre 2010, « Vincent Courtillot se dit satisfait par le débat sur le climat à l’Académie des sciences », AgoraVox, 31 octobre 2010.
 

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33 réactions à cet article    


  • clostra 4 novembre 2010 10:55

    Voyez comme il est simple, voire simpliste d’instaurer une taxe carbone !
    Après tout, on achète bien l’eau aux compagnies qui les purifient et les distribuent, pourquoi ne pas acheter l’air qu’on respire ? (ce qui, disons-le peut très facilement se déguiser en CO2 rejeté dans l’atmosphère)


    • clostra 4 novembre 2010 11:16

      On peut distinguer deux voire trois aspects dans ce phénomène :
      - l’un est, me semble-t-il distinct du pouvoir et de l’autorité, c’est celui de la représentation du monde qui, si elle est remise en question, oblige à faire un travail de la pensée très déstabilisant. « Il est communément admis que » permet une représentation commune où l’étrange n’a pas sa place.
      - l’autre effectivement arrive en corolaire : ce qui est communément admis détermine une politique et l’adhésion du groupe - au mieux - à cette politique, établit l’autorité, renforce le pouvoir
      - la troisième pourrait être de l’ordre de l’amour propre et de la difficulté à reconnaître que l’on s’est trompé, mais également à la « sidération » devant les conséquences de cette erreur, si celles-ci sont énormes (financières, échéances...)


      • clostra 7 novembre 2010 11:57

        Un peu étonnée de retrouver ce commentaire « de bon sens » avec un moins. Alors : je réagis.

        Ce débat débile sur le climat occulte un vrai débat, celui des politiques (l’art d’anticiper) de respect de l’environnement, notamment humain.

        La France a fait le choix de « mettre le paquet » sur le nucléaire - bien qu’elle soit pauvre en uranium - au risque de perdre toute industrie. Centrales qu’elle exporte à qui veut bien entrer dans ce « miroir aux alouettes »

        Oh ! nous ne sommes pas les seuls à être « un peu limités » d’autres ont asséchés des mers pour faire du coton ou des deltas pour faire de l’énergie ou alimenter des capitales, compromettant même le climat ! (très beau reportage sur des reboisements au bord d’un fleuve - ce pourrait être dans bien des endroits de la planète - aux crues de mousson devenues dévastatrices : retour de micro climats faisant descendre la température locale).

        Nous voilà bien avec nos déchets qui sentent le soufre à faire crépiter les compteurs...

        Un choix politique, financier, commercial...Impossible de dire « on ferme ! » et même on entraîne les allemands compatissant qui acceptent d’en prendre pour 10 ans supplémentaires (merci pour nos retraites, nos petits cancers débiles et autres bonus)

        Autre chose également : notre excellence dans le domaine de l’aviation, la mécanique de précision, la haute technologie de l’informatique embarquée. On peut alors se poser la question - posée depuis des années - des raisons qui font que la France ne brille pas dans l’appareillage médical par exemple. Ce qui aurait arrangé notre balance commerciale et peut-être même évité les EPR...

        Ne parlons pas de notre industrie chimique et pharmaceutique.
        Petite anecdote pour alléger le propos : lors des commémorations du débarquement, des GI parachutistes se sont retrouvés à l’hôpital de Cherbourg. Le médecin responsables de ces GI ne les a pas quittés d’une semelle avec sa bible du « food and drug », obligeant les médecins à ne prescrire que ce qui était autorisé, examinant avec circonspection la composition des « produits » normalement prescrits aux français.
        (s’en suit une « histoire drôle » : les GI ont refusé les bananes qu’on leur proposait - aucun rapport avec la suite - et comme c’était l’heure d’aller déjeuner, le médecin a dit « bon, faut qu’j’y aille », à la tête de ces précieux patients, il a compris qu’ils avaient compris « fuck GI »)

        Perseverare diabolicum (est)


      • clostra 7 novembre 2010 18:56

        Conclusion : il ne peut y avoir de débat contradictoire lorsque l’économie d’un pays tout entier pourrait être menacée par un débat contradictoire avec le risque que représente une ouverture de l’esprit. Il s’agit donc d’une protection contre la sidération, lorsque Peggy la muppet détruit son visage...
        Donc, un mensonge, un évitement de la vérité communément admis.


      • Voltaire Voltaire 4 novembre 2010 11:37

        Article complaisant et mal informé.

        Sur la pétition, il faut d’abord rappeler que les signataires ne demandaient en rien une décision sur le fond du sujet, mais la reconnaissance de leur objectivité scientifique, mise en doute de façon insultante par quelques défenseurs des lobbys industriels, selon la méthode bien éprouvée qui consiste à jeter le discrédit sur votre contradicteur quand on ne peut gagner par l’argumentation.
        Le cas du changement climatique est très similaire à celui qui a perduré des dizaines d’années en ce qui concerne le lien entre cigarette et cancer. Malgré des évidences scientifiques inombrables, les lobbys cigarettiers ont, grâce à quelques scientifiques complaisants et à un financement massif et habile des politiques, su retarder de plusieurs dizaines d’années l’établissement d’une législation restrictive sur le tabac. Nous assistons exactement au même phénomène sur le climat.
        Plusieurs publications de Mr Courtillot contiennent des données et graphes tout simplement faux, et cela a été amplement démontré, il vous suffit de vous renseigner. Vos comparaisons sur des scientifiques isolés ayant eu raisons contre le reste du monde est déplacée : nous ne sommes pas ici face à une opposition entre théorie ancienne et théorie nouvelle défendue par un scientifiques novateur. Le conservateur ici, c’est bien Mr Courtillot, qui nie les évidences nouvelles des modèles et données climatiques, en défendant le modèle ancien du rôle des cycles solaires courts, qui est contredit par les évidences actuelles.

        Le débat sur le climat est ouvert et contradictoire, et votre ignorance à ce sujet n’est pas une excuse à des propos inexacts. De vrais débats contradictoires ont lieu sur de nombreux éléments de la théorie du climat, que ce soit sur le rôle des océans, des systèmes de forçage ou de régulation, du méthane et des autes gaz prisonniers dans l’océans ou des sédiments, sur les effets de seuils etc... Mais les données sur le rôle de l’activité humaine sur l’évolution du climat sont simplement tellement évidentes que seul de rares scientifiques lobbyistes le mette en doute. Vous devriez reprendre l’historique du débat climatique avant de faire de telles comparaisons ridicules : les premiers rapports du GIEC àla fin des années 80 étaient infiniment plus prudent quant aux explications possibles du changement climatique, et la thèse de variations naturelles n’a été exclue que récemment, face à la montée des évidences, qui font que soutenir le contraire relève simplement de la mauvaise foi.

        Quant à Courtillot, qui rappelle qu’il a toujours nié tout effet de la chute d’une météorite dans le Yucatan il y a 65 millions d’années, théorie nouvelle dans les années 80 qui a mis quelques temps à s’imposer, simmlement parce que cela allait à l’opposé de son ancienne théorie des éruption volcaniques massives du continent Indien ?

        Vous inversez donc de façon malhonnête la réalité des faits : Mr Courtillot n’est pas celui qui défend une théorie nouvelle vis à vis de l’establishment conservateur de la communauté scientifique, mais celui qui défend une théorie ancienne en ne reculant devant aucune manoeuvre de falsification pour nier une évidence nouvelle.
        N’oublions pas qu’Einstein a toujours réfuté et refusé la théorie de la physique quantique, sous pretexte que pour lui, Dieu ne jouait pas aux dés, tandis que la physique quantique fait appel à des éléments probabilistiques pour expliquer certains phénomènes physiques... un précurseur peut aussi devenir conservateur. Mais Enstein lui ne défendait pas des lobbys industriels et ne falsifiait pas ses données, au moins.


        • Pierre 4 novembre 2010 12:29

          Voltaire,

          L’assimilation des scientifiques qui s’interrogent sur les causes, l’ampleur et les conséquences du réchauffement climatique avec les cigarettiers, le Big Oil et autres lobbys, ça commence à bien faire !
          C’est de la diffamation pure et simple.

          C’est la mission même des scientifiques que de se poser des questions, de mettre le doigt sur les incertitudes et d’affirmer leurs doutes quand ils en ont.
          Quant aux incertitudes, elles existent bel et bien dans cette affaire, que vous le vouliez ou non.

          Ceci figure dans le rapport de l’académie :
          « Des incertitudes importantes demeurent sur la modélisation des nuages, l’évolution des glaces marines et des calottes polaires, le couplage océan‐atmosphère, l’évolution de la biosphère et la dynamique du cycle du carbone. »

          C’est à dire, en pratique, les éléments fondamentaux qui déterminent le climat....

          Sans parler du rôle exact du soleil qui fait aussi l’objet de débats et de nombreux articles scientifiques.

          En réalité, le climat est une chose complexe. Affirmer qu’il est compris est mensonger.
          Il y a bel et bien un vaste débat scientifique sur ce sujet.
          Laissons les scientifiques travailler en paix.

          Quant à Einstein et la mécanique quantique, c’est un peu plus compliqué que vous le pensez. Il y a encore eu, récemment, des expériences (dont le résultat est d’ailleurs en faveur de la Méca Q) pour essayer d’approfondir ces questions très fondamentales. Il ne s’agit pas d’être « conservateur » ou précurseur. Il s’agit de comprendre « comment ça marche » et cela ne se résume pas en quelques phrases lapidaires et avec des références à des lobbys...


        • pissefroid pissefroid 4 novembre 2010 13:04

          Hé voltaire, depuis quand les scientifiques ont-ils besoin des politiques pour reconnaitre leur (aux scientifiques) objectivité ?


        • Voltaire Voltaire 4 novembre 2010 13:24

          @Pissefroid : depuis qu’ils sont insultés par un politique-scientifique ; (re)lisez les propos d’Allegre.


        • L'enfoiré L’enfoiré 4 novembre 2010 16:11

          Voltaire,
           Un peu de patience. Paul va bientôt revenir avec un article qui expliquera la théorie de la physique quantique. Tout va devenir lumineux. smiley
           La partie historique de l’article est bonne. L’extrapolation sur le présent est plus dangereuse. 


        • paul 4 novembre 2010 16:34

          Exact « l’enfoiré », vous me connaissez bien, mais je n’ai pas la prétention d’expliquer quoi que ce soit .... comme le professeur Villach .


        • jmcn 7 novembre 2010 21:27

          @Pierre : D’accord à 1000% avec ce que vous dites. Les gros titres de la presse lorsque le rapport est sorti sont tout simplements scandaleux. En gros c’était Allègre désavoué. Or le rapport se fout de Claude Allègre. Le rapport vient justement confirmer qu’il demeure des incertitudes fortes même s’il reste indéniable que le taux de CO2 aura des effets. Et tient c’est exactement la position de Courtillot qui dit : Le GIEC énonce des conclusions avec un degré de certitude non justifié. Il faut être plus prudent. Il ne dit pas que c’est faux, il dit que la marge d’erreur est importante.

          @Voltaire : Ce n’est pas la première fois que je vous vois dire des inepties fallacieuses à la gros lourd. Et comme la dernière fois, vous ne faites pas honneur à votre patronyme.


        • Richard Richard 7 novembre 2010 21:41

          Au petit prétentieux qui a choisi comme pseudo « Voltaire » :

          D’ici 2014 (publication du prochain rapport du GIEC), nous en saurons plus sur :

          1. l’influence des oscillations océaniques multidécennales (estimée à 50% sur le réchauffement climatique de 1980-2000 par des climatologues dont Mohjib Latif, membre du GIEC),
          2. la formation des nuages (projet CLOUD du CERN, actuellement en cours, vérification des résultats expérimentaux d’Henrik Svensmark) et
          3. la stagnation de la température globale depuis 2000.

          « Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule. » Voltaire

          « L’humilité est le contrepoison de l’orgueil. » Voltaire


        • Abderraouf 4 novembre 2010 12:36

          « il a dû, sous peine d’être brûlé comme Giordano Bruno en 1600, qui avançait l’hypothèse d’une pluralité de mondes, renoncer à sa thèse, à savoir « que le Soleil est au centre du monde et ne se déplace pas, et que la Terre n’est pas au centre du monde et se déplace »

          Heu… aucune précision à apporter ? C’est à dire que ... à l’époque et pour ne découvrir qu’une partie de la vérité, il avait des excuses … lui.

          Depuis, l’on sait que le Soleil aussi vogue... et vers un lieu qui lui est propre. « Le système solaire évolue en effet dans l’espace vers un point situé dans la constellation d’Hercule, dans le voisinage de l’étoile Véga (α lyrae) dont les coordonnées sont bien établies ; le mouvement a une vitesse qui a été précisée et qui est de l’ordre de 19 kilomètres à la seconde. »

          Ayé, j’y suis. C’est tellement évident que vous n’avez pas jugé utile de le préciser c’est cela ? Tant et si bien que vous avez préféré laisser dans votre texte après avoir cité et repris à votre compte, une assertion qui voudrait que le soleil ne bouge pas... lui.


          • Abderraouf 4 novembre 2010 12:38

            « ne bougeât pas » pardon.


          • sisyphe sisyphe 4 novembre 2010 14:20

            Villach au secours de Courtillot, comparé à Galilée, Pasteur, Darwin, Einstein ! 

             smiley smiley 

            Les climato-sceptiques sombrent dans le ridicule absolu ; merci, Monsieur Villach de les discréditer à ce point ; c’est une oeuvre utile...
             smiley 

            • paul 4 novembre 2010 16:24

              L’auteur, partisan des climato-sceptiques, développe scolairement comme un bonne dissertation que de grands scientifiques ont été combattus voire pire avant d’être reconnus : de Galilée à Sakharov .En clair, Courtillot et Allègre auront raison un jour .

              Allègre justement, ce bon client des médias, mieux vaut ne pas trop en parler ( voir lien) .
              Il est certain que la climatologie échappera longtemps encore à une modélisation fiable, mais depuis plus de 20 ans, le milieu scientifique mondial ( c.à d.une large majorité )a établi l’origine
              anthropique (au moins en bonne partie) du réchauffement climatique :
              l’interdiction des CFC depuis 1987, et le bonus-malus carbone pour les voitures depuis 2008 ne sont plus remis en question .
              Depuis Galilée : la recherche et la communication scientifique ont fait beaucoup de progrès .Beaucoup plus vite, hélas, que la conscience humaine .
               Claude Allègre, les leçons (prudentes) d’une imposture | Rue89
               Arrêt sur images - Allègre, spécialiste des approximations scientifiques ? 
               


              • Agor&Acri Agor&Acri 4 novembre 2010 18:39

                @ paul (et à Voltaire)

                l’auteur n’a pas mentionné une seule fois le nom d’Allegre dans son article.

                Pourquoi éprouvez-vous le besoin, vous, de venir le mêlez ici à vos commentaires ? smiley

                Pourquoi utilisez-vous ce procédé, consistant à mettre tous ceux que vous appelez les climato-sceptiques dans le même sac,
                comme s’ils pensaient tous exactement la même chose,
                et à faire sortir du sac la tête d’Allègre ?

                Vous sentez-vous si dépourvu de bons arguments que vous vous sentez obligé de recourir à cette grossière technique de désinformation ?

                A titre personnel, indépendamment du fait que j’adhère ou non à ce qu’a écrit l’auteur,
                mais sachant que
                d’une part, les arguments de Vincent Courtillot, tels que ce dernier les énoncent, m’apparaissent recevables
                et d’autre part, ceux de Claude Allègre me paraissent moins recevables,

                je ne peux que constater que vous faussez le débat en présentant les choses sous forme d’amalgame, comme vous le faite.

                Exactement comme ceux qui cherchent à assimiler à des négationnistes antisémites les personnes qui doutent de la véracité de la version officielle du 11 sept, au motif que, parmi les sceptiques, il s’est trouvé des personnes douteuses.

                Il y a des gays parmi les sceptiques = les sceptiques sont tous des pédés !
                Il y a des bridés parmi les sceptiques = les sceptiques sont tous des sinophiles !

                Démarche manipulatrice, malhonnête et relativement pitoyable.

                Quant à l’autre amalgame (lobby des cigarettiers) = pfff !!!

                Intéressez-vous plutôt à ceux qui ont créé et qui financent le GIEC avant d’utiliser bêtement les mêmes arguments que les médias de masse.
                Vous verrez que vous y retrouverez bcp de ceux qui ont infiltrés et qui financent les ONG.
                Ces ONG qui, justement, consacrent désormais leur énergie à soutenir l’idée d’une taxe carbone payable par les citoyens, au lieu de chercher à mettre les pollueurs face à leur responsabilité.

                Informez-vous et arrêtez de jouer les idiots utiles au service des financiers et des multinationales.


              • Paul Villach Paul Villach 4 novembre 2010 18:57

                @ Agor&acri

                Merci de la volée de bois vert que vous envoyez à ces messieurs  !

                Mais, vous savez, ces gens censureraient Descartes s’il publiait aujourd’hui son « Discours de la Méthode ». Paul Villach


              • ffi ffi 4 novembre 2010 21:08

                Cela dit, Descartes, quand il écrit : « je pense donc je suis », il dit évidemment n’importe quoi : l’être ne découle pas de la pensée, mais c’est la pensée qui découle de l’être ; il faut donc écrire : « je suis donc je pense », et encore, ce n’est valide que parce que je suis un être pensant.

                Pour montrer l’absurdité Cartésienne, songez à cet exemple : pour cette pierre qui ne pense pas, faut-il donc en déduire qu’elle n’est pas ?

                Bref, il faut éviter d’amalgamer des situations très différentes sans cesse tout ramener aux dérives des aficionados d’Aristote à la renaissance : certes le dogmatisme semble chose courante.

                Surtout, la situation est inverse : logiquement, c’est à celui qui affirme une explication sur un phénomène de prouver la validité de ce qu’il avance.

                Personnellement, ne croyant pas à l’effet de serre comme moteur du climat, comme Courtillot, je n’ai rien à prouver de particulier, car je considère le climat dans la normalité. C’est au Giec de prouver la correction de ses projections hypothétiques. Le mieux est de laisser faire le temps : dans une trentaine d’année, nous verrons si les modèles du Giec sont fondés.

                Ce n’est pas parce qu’une hypothèse est d’autant plus catastrophique, qu’elle en est d’autant plus vrai.


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 4 novembre 2010 18:00

                Article tout à fait pertinent sur le fond, mais qui se disqualifie quelque peu par une prise de position hâtive au regard de la controverse sur le climat.
                Voltaire apporte, me semble-t-il, un correctif tout à fait bienvenu.
                Quant à Pierre, il n’a rien compris au film. Il se croit dans un scénario hollywoodien où les scientifiques sont les gentils.
                Ce ne sont que des humains, faillibles, corruptibles, et cet article le montre à l’envi.


                • Paul Villach Paul Villach 4 novembre 2010 19:01

                  @ Luc-Laurent Salvador

                  Où voyez-vous une prise de position en faveur de telle ou telle hypothèse. J’appuie seulement Vincent Courtillot qui plaide pour un débat ouvert et contradictoire.

                  En revanche si se référer à Descartes est prendre position, oui, je prends position pour le doute méthodique. Paul Villach


                • El Nasl El Nasl 4 novembre 2010 22:00

                  Paul Villach : "Où voyez-vous une prise de position en faveur de telle ou telle hypothèse. J’appuie seulement Vincent Courtillot qui plaide pour un débat ouvert et contradictoire."

                    Certes ,mais bon , un débat ouvert et contradictoire(à leur niveau , pas le notre ) suppose au moins qu’ils travaillent depuis un moment sur le climat et /ou sur une des disciplines concernant le sujet et qu’ils ont quelque chose de costaud , de concret à defendre .Utiliser l’argument d’autorité quant à leur statut de scientifique n’est pas suffisant pour défendre une idée obtenue au pied du lit un matin . (imaginez un instant un spécialiste en résistance des matériaux qui officierait sur les plateaux de télé expliquant qu’il a droit à un débat ouvert et contradictoire sur le climat ) 

                   Alors question : qu’elles sont les travaux de Courtillot et d’Allègre sur le climat et dans quel domaine se situe leur travaux ?   
                    
                   


                • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 4 novembre 2010 18:11

                  Bravo Paul ! Excellent et nécessaire article. Je partage... Amitiés. Véronique smiley


                  • Paul Villach Paul Villach 4 novembre 2010 18:51

                    @ Chère Véronique,

                    Je reste médusé devant la réaction de certains qui ne voient pas que autorité et pression du groupe ont toujours été les ennemis du savoir. On dirait que Descartes n’a jamais existé ! Amicalement,
                    Paul


                  • zelectron zelectron 4 novembre 2010 18:37

                    et donc si l’homo politicus s’entoure de conseilleurs abscons ses décisions risquent d’être mauvaises ? je n’ose pas y croire ! un élu commettrait une telle erreur ? c’est impossible, pas dans notre beau système alterno-démocratique. Cela signifierait que nous sommes en  stochastocratie ( pile ou face ?) sans que nous le sachions ? Ça me « boulversifierait ».


                    • herbe herbe 4 novembre 2010 20:01

                      Ce que vous mettez en évidence par plusieurs exemples fort célèbres c’est surtout le terrifiant usage de la violence que s’arrogent ceux (à tort ou à raison peu importe finalement ...) qui décident que le groupe d’en face doit être éliminé (symboliquement, physiquement, économiquement ... ou tout à la fois) pour cause de pensée non conforme ...

                      Un ouvrage qui a ses défauts et ses qualités (beaucoup) est pour moi celui qui explique formidablement bien ces mécanismes et « propose un raisonnement extrêmement sensé et horriblement rationnel sur la violence au sein de la société et entre les groupes. »

                      http://www.amazon.fr/Principe-Lucifer-Howard-Bloom/dp/2914569033


                      • ffi ffi 5 novembre 2010 12:58

                        Le titre me semble très mal choisit :
                        le problème n’est pas entre savoir et pouvoir, mais ceux qui détiennent un savoir catégorique sont en général emplis de rage face aux libres-esprits qui interrogent ce savoir qu’ils croient détenir. Le problème est donc entre certitudes et liberté d’esprit.

                        Ou cela recoupe le pouvoir, c’est que généralement, lorsqu’un savoir est établit, il est enseigné, et il est mis en application du point de vue économique, donc, de sa perpétuation dépend la vie de ceux qui l’appliquent. Ainsi, ceux qui vivent d’un savoir peuvent tendre à utiliser leur pouvoir dans la société pour combattre ceux qui remettent ce savoir en cause.

                        En fait, si un savoir est remis en question, il y a comme une sorte de « plan social » à mettre en place : pour éviter les épisodes de blocage dogmatique, il faut assurer à ceux qui sont menacés par la désuétude de leur savoir de pouvoir se reconvertir sans heurts.

                        Les milliards dépensés par les états en recherche pour enquêter sur le « réchauffement climatique », la promotion des énergies vertes, les emplois verts en général, cela a créé toute une mouvance de gens qui dépendent effectivement de la validité des thèses du Giec pour gagner leur pain quotidien.

                        Il y a donc beaucoup d’intérêts qui ne sont pas favorables à l’éclaircissement de la chose (des 2 cotés).

                        Mais, de mon point de vue, qui n’a de lien ni avec des pétroliers, ni avec le capitalisme vert, la théorie du Giec me semble particulièrement stupide. Il est évident que la Terre ne peut être considérée comme un espace clos et que son climat dépend d’abord des conditions dans le système solaire. Ainsi, je trouve que le climat est dans la normalité.

                        Si le Giec estime que la température sur Terre peut augmenter beaucoup, en décalage de son environnement atmosphérique (ce qui me semble impossible pour des raisons de pertes thermiques par rayonnement), c’est à lui de le prouver, par des expériences concrètes qui en apporte la preuve. Les modélisations informatiques, qui ne prouvent rien d’autre que la capacité du développeur à programmer correctement, n’ont pas cette valeur de preuve.

                        C’est à celui qui propose une explication alternative d’un phénomène d’en prouver la véracité.

                        Le politique, lui, ne doit donc rien faire, tant qu’il n’y a pas la preuve de faite. Il serait fort maladroit de sa part de mettre au rang de savoir établi une hypothèse non démontrée. C’est d’ailleurs un problème très similaire à ce qu’il s’est passé dans la querelle géocentrique / héliocentrisme. Le géocentrisme étant une hypothèse non démontrée hissée au rang de vérité objective, enseignée, ...
                        Par exemple,
                        le géocentrisme a été affirmé vrai par Aristote dans sa lettre à Alexandre (le grand) sur le monde :

                        CHAPITRE II
                        Du monde céleste, de ses parties, et des astres








                        1. Le monde est un composé du ciel et de la terre, et de tous les êtres qu’ils renferment. On le définit encore : l’ordre et l’arrangement de toutes choses, maintenu par l’action et à cause de la divinité.

                        2. Il y a dans le monde un centre fixe et immobile. C’est la terre qui l’occupe ; mère féconde, foyer commun des animaux de toute espèce. Au-dessus d’elle est l’air, qui l’environne de toutes parts. Dans la région la plus élevée, est la demeure de la divinité, qu’on nomme le ciel. Il est rempli des corps divins, que nous appelons astres, et qui se meuvent avec lui dans un cercle éternel, par la même révolution, sans interruption et sans fin.

                        3. Le ciel et le monde étant sphériques, et se mouvant sans fin, comme on vient de le dire, il est nécessaire qu’il y ait deux points fixes à l’opposite l’un de l’autre, comme dans un globe qui se meut sur un tour, et que ces points soient immobiles, pour contenir la sphère lorsque le monde tourne sur eux (1). On les nomme pôles. Si on conçoit une ligne droite tirée de l’un de ces points à l’autre, on aura l’axe, diamètre du monde, ayant la terre au milieu, et les deux pôles aux extrémités, de ces deux pôles fixes, l’un au nord, est toujours visible sur notre horizon ; c’est le pôle arctique ; l’autre , au midi, reste toujours caché au-dessous de la terre, c’est l’antarctique.




                            • srobyl srobyl 7 novembre 2010 15:31

                              Bonjour, Paul Villach
                              J’ai bien aimé votre article.
                              Au sujet des ennuis de Galilée avec l’Eglise, il faut se souvenir qu’il risquait bien plus en soutenant l’« atomisme » de Démocrite qu’avec l’héliocentrisme. L’existence de supposés (à l’époque)corpuscules était en porte-à-faux avec le dogme de la transsubstanciation et surtout avec la non-matérialité de l’âme. C’est surtout avec ça qu’il risquait le bûcher. 
                              Au sujet du rôle dévolu à la femme dans la conception, je dirai que plus qu’un four, c’était à un « moule » (le masculin est de rigueur ici) que son organisme était comparé (=matrice). Les « homonculistes » ont longtemps après encore été plus loin, puisqu’ils avaint supposé que l’être futur était déjà « préformé » en miniature dans la tête du spermatozoïde. Fait-on mieux aujourd’hui avec cette exécrable raccourci caricatural « ton papa a mis une »petite graine". Là, la femme est réduite à un terreau ! 


                              • srobyl srobyl 7 novembre 2010 15:50

                                Erratum ! matrice vient de mater bien sûr. Le mot matrice a été plus tard utilisé pour l’objet qui sert aux moulages. Mais son emploi pour désigner l’utérus accordait à la femme alors une fonction formatice. 


                                • clostra 7 novembre 2010 20:19

                                  Ne sommes-nous pas partis de conclusions économiques avant d’attendre prudemment un débat contradictoire.
                                  Beaucoup de personnes n’ont pas en tête la différence entre CO et CO2...

                                  Ce que nous savions :
                                  - qu’un accident dans une centrale nucléaire - fut-elle mal entretenue- est un désastre humain et durable
                                  - que les déchets sont durables
                                  - que s’il fallait mettre une taxe c’était bien sur l’impact durable des déchets radioactifs. Probable que cette taxe est inclue dans le prix de l’électricité ainsi produite mais non identifiée et ne laissant pas la place pour financer une alternative (?peut-être que cette « taxe invisible » permet de payer très cher l’électricité verte produite).
                                  « On » admet que ce serait mieux autrement - surtout dans le pays où on habite - mais il ne faut pas que ça se sache vraiment.
                                  Si les chinois nous fournissent des produits contestables, nous leur rendons la pareille !

                                  Et pour l’électricité produite par le nucléaire, on peut, dans le critère « production de CO2 », considérer que c’est une énergie Zéro CO2 ! (ça chauffe un peu les rivières quand même)

                                  Science et pouvoir : rien à voir !


                                  • clostra 8 novembre 2010 10:15

                                    Soyons positifs : le pouvoir entre les mains de ceux qui l’ont serait destiné à maintenir la cohésion du groupe. Il en découle plusieurs « vérités » d’un autre ordre que celui de la nature, plutôt brouillonne, désordonnée, imprévisible.
                                    Le Savoir n’a qu’à bien se tenir ! (face aux devoirs et au -maintien de l’ordre et du- Pouvoir)
                                    Rendons à Ubu « Maître des phynances à Paris » ce qui appartient à Ubu et à Dieu ce qui appartient à Dieu (Vox populi enchaînée par milliers sur les rails du chemin de fer)

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