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Accueil du site > Tribune Libre > Education sexuelle à l’école : Attention danger !

Education sexuelle à l’école : Attention danger !

Des parents dépassés ?

Lorsque l'école enseigne "dans le détail" aujourd'hui la sexualité aux plus jeunes, on peut se demander si elle est bien dans son rôle. Désormais chargée de résoudre les comportements de toute-puissance des plus désinvoltes sans y parvenir, elle s'impose également comme l'instructrice sexuelle, la formatrice, de cette jeunesse pour laquelle on se demande où sont passés les parents.

Ces parents seraient-ils dépassés, has been, au point qu'il faudrait aussi les suppléer pour l'éducation sexuelle de leurs enfants ? Ils pointent pourtant le contenu de ces séances d'éducation à la sexualité dispensées dans certaines écoles primaires, leurs enfants étant parfois "en état de choc".

 

Interdit d'interdire !

L'enfant 2.0 est celui à qui l'on ne doit plus rien interdire. Il est au centre de tout. L'école lui demande par exemple ce qu'il veut apprendre, et s'arrange pour éviter de lui mettre des appréciations trop sévères en cas de mauvais comportement. Oui, l'école permissive et positive, permet aux plus laxistes et perturbateurs de décrocher le précieux sésame à tous les coups. Quant aux parents, ils sont aussi enjoints de devenir des parents positifs. Aucun parent n'ose aujourd'hui aller à "l'affrontement" en interdisant une tablette ou un téléphone pour lequel il paie pourtant un abonnement. On se contente de répéter à l'enfant qu'il faudrait être raisonnable ; on essaie de négocier avec lui, de lui faire confiance, tout en sachant que ce dernier est exposé à des contenus sexualisés ou répréhensibles sur les réseaux sociaux.

 

L'âge de raison

L'enfant sera-t-il raisonnable comme ses parents l'espèrent, pour arrêter de scroller et scroller encore au lieu de travailler réellement à combler ses lacunes abyssales en orthographe ? Nous savons que le temps moyen d'utilisation du téléphone par les jeunes excède souvent plusieurs heures par jour.
Sauront-ils par exemple résister à la curiosité d'accéder à des contenus pornographiques qui pourront devenir addictifs, et les plonger précocement dans un univers dont ils n'ont pas tous les codes ? En Lot-et-Garonne, un ado de 14 ans a par exemple été interpellé le 16/03/24 pour le viol d’une septuagénaire. Il aurait reconnu avoir forcé cette dame de 70 ans à lui faire une fellation sous la menace d’une arme blanche. Ce jeune homme qui selon ses dires consommait plus de 2 heures de pornographie par jour, a complètement perdu la tête. La pornographie était devenue une telle obsession, qu'il a acté dans la réalité ce qu'il voyait en boucle sur internet depuis des mois. 

Mai 68, l'évolution des moeurs, ou que sais-je encore, est passé par là, et n'a pas grand chose à faire de la censure bienveillante que certains parents inquiets voudraient instaurer pour leur enfant. "Il faut désormais considérer l'enfant comme une personne" disait Françoise Dolto, et certains ajouteraient même : "comme un adulte à qui il faut demander l'avis sur tout", et à qui il faut tout dire. Pour quelles raisons ? Par respect et considération pour la personne qu'il est voyons ! Mais ce besoin ou cette nécessité de considérer l'enfant, doit-il conduire à ce que l'enfant ne soit plus à sa place d'enfant ? Dans ma clinique quotidienne, je vois des parents désemparés, ne sachant plus comment se faire respecter : "Il a traité son père de salaud, et moi d'enfoirée a pu dire une mère avec un pincement au coeur. Il fouille régulièrement dans notre téléphone, débarque dans notre chambre, veut tout savoir sur tout. Il n'accepte pas qu'on le tienne à l'écart. Il dit qu'il ne voit pas pourquoi nous aurions plus droit que lui de faire ceci ou cela..." Eh oui, il fait bien mal de constater ce manque de respect de la part d'un enfant qui pense avoir les mêmes droits que l'adulte et être son égal.

 

Respecter le développement de l'enfant

Du respect, parlons-en donc. On n'oublie trop rapidement que le développement de l'enfant se fait par étapes et qu'il comprend plusieurs domaines parmi lesquels le développement psychosexuel. Nous pouvons citer d'autres domaines comme la motricite globale/fine, l'autonomie, le langage, les cognitions, la socialisation, pour expliquer que le développement s'opère par étapes dans chacun de ces domaines. Ainsi, nous savons par exemple que dans l'important domaine du langage, l'enfant neurotypique prononce son premier mot à l'âge de 1 an parce qu'il n'a tout simplement pas la maturité cérébrale pour y parvenir avant. Si l'on prend le domaine de développement psychosexuel, on sait qu'exposer l'enfant précocement à une sexualité exogène via du contenu pornographique ou un environnement excitant (par ex : une éducation détaillée à la sexualité à l'école), pourra littéralement déborder son psychisme, qui devra faire avec toutes ces sensations qu'il pourrait ne pas parvenir à juguler.

Le psychisme immature du jeune violeur de 14 ans n'était assurément pas en mesure de traiter toute cette excitation, parce que, pareillement au premier mot qui ne peut se former et être prononcé correctement avant l'âge de 1 an dans le domaine du langage, son psychisme immature n'était pas prêt à gérer cette surexcitation exogène dans le domaine de développement psychosexuel. Sans aller jusqu'au viol, certains jeunes peuvent aussi par exemple devenir très agressifs.

Il ne s'agit pas bien sûr de nier que l'enfant a une une sexualité tel que Sigmund Freud nous l'a expliqué, mais il faut comprendre que l'enfant que l'on vient bouleverser dans son développement psychosexuel en l'exposant à un enseignement comme cela peut être fait par l'école, en est bien souvent à l'étape d'une excitation endogène. Nous le savons, la sexualité exogène est jusqu'à un certain âge sublimée.

 

Jadis on évitait le sujet

Jadis, l'éducation à la vie incombait avant tout aux parents. Elle comprenait bien sûr cette éducation à la sexualité. Et le parent, qui, il faut bien le reconnaître, était souvent embarrassé par cette question, n'était pas pressé pour expliquer cette sexualité en détail, se contentant souvent du minimum. Ceci empêchait-il l'enfant de comprendre progressivement, à son rythme, que les enfants ne naissent pas dans les choux ? Ceci l'empêchait-il d'aller vers une connaissance plus approfondie de la sexualité à mesure que sa maturité avançait ? Je ne pense pas.

Aujourd'hui, on devance le désir de l'enfant

L'école, qui me semble-t-il est fortement soumise au diktat de cette pression sociétale voulant mettre l'enfant sur le même pied d'égalité que l'adulte, se charge de dévancer le désir de ce dernier, au point de le gêner bien souvent. Car il a beau être curieux, vouloir savoir des choses, il n'est pas pour autant prêt psychiquement à les recevoir. Cet enfant a qui on laisse croire qu'il peut être à une place qui n'est pas la sienne, se retrouve ainsi plongé dans une sexualité d'adulte qui ne devrait pas être la sienne. L'innocence infantile devrait pourtant encore avoir un sens.

On voudrait lever cette innocence de plus en plus tôt dans l'idée de protéger ce dernier et en le préparant au mieux à sa vie de futur adulte, mais ne le précipite-t-on pas tout au contraire dans un monde angoissant ?

Le parent qui considérait que l'enfant ne devait pas connaître ces choses d'adultes avait-il vraiment tort ?

Il dépend vraiment de l'âge bien sûr, mais dire à un élève de CM2 que sucer une verge donne du plaisir comme sucer une sucette, lui montrer des photos ou même des dessins représentant l'acte sexuel, parler de sodomie, d'impuissance, d'éjaculation, n'est-il pas prendre le risque d'inciter ou de choquer ? Est-ce vraiment la vocation de l'école ?

Des parents assistés

Le parent n'a plus la possibilité de se charger seul de l'instruction à la sexualité de son enfant, et n'a plus non plus le droit de le punir. Il est sommé de suivre le courant en vogue de l'éducation positive. Il attend désormais de l'école qu'elle fixe les limites éducatives à ses enfants qu'il ne parvient plus à cadrer, et qu'elle assume aussi l'éducation sexuelle de ces derniers, et toute l'éducation civique d'ailleurs (concernant la citoyenneté, les valeurs qu'un système éducatif et culturel). 

Que s'est-il donc passé en 50 ans pour que l'école se transforme en une institution faisant l'éducation à la place des parents ? Que s'est-il donc passé pour que l'école soit à ce point infiltrée, sous couvert d'enseignement, par une idéologie telle que le wokisme à travers une lutte prétendument bienveillante contre les inégalités ? Lorsque l'on explique à l'enfant qu'il est normal qu'il ne sache pas s'il a envie d'être un garçon ou une fille, lorsqu'on lui explique qu'on peut aussi mettre le zizi dans les fesses à un âge où il ne se pose pas cette question, que fait-on ? Où va-t-on ? Les parents doivent-il être démissionnaires par rapport à cela ? Comment peuvent-ils s'opposer à une institution comme l'Education nationale qui semble-t-il a tous pouvoirs sur leurs enfants ?

Attention : le désir de l'enfant en matière de sexualité n'est souvent pas celui que l'on croit, et il est important de ne surtout pas le devancer.

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Mots-clés : #école, #éducation_sexuelle, #wokisme, #parents-enfant, #danger, #prosélytisme, #militantisme, #transexualité 


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47 réactions à cet article    


  • sylvain sylvain 28 mars 12:01

    c’est une des caracteristiques de nos societes depuis fort longtemps. A ma connaissance toutes les grosses societes fonctionnent en partie comme ca : il y a toujours de l’exces, nous nous maintenons, ou on nous maintient, dans une position instable.

    Sur le plan sexuel, soit toute forme de plaisir est une abomination infernale soit il y a des boites a partouze a tous les coins de rue et des gamins prepuberes doivent avoir une sexualite epanouie.


    • Brutus Brutus 28 mars 12:58

      @sylvain

      le sexe n’est pas que le plaisir
      les gynécologues ne prennent en compte cet aspect que si nécessaire


    • sylvain sylvain 28 mars 13:46

      @Brutus
      ce n’etait pas mon propos


    • Seth 28 mars 15:14

      @Brutus

      Ouais mais les gynécos ne s’intéressent qu’au « sexe » lui même, ses problèmes et les conséquences de son utilisation. smiley


    • Brutus Brutus 29 mars 08:28

      @Seth

      ... et il est important, pour les filles et les garçons, de ne pas arriver à des confrontations érotiques en ignorant l’anatomie et la physiologie !
      sinon, on peut faire comme les habitants des iles Trobriand avent l’arrivée des ethnologues : il croyaient que les femmes tombaient enceinte quand elles se faisaient mordre les pieds par les petits poissons en traversant la rivière...


    • ZenZoe ZenZoe 28 mars 12:04

      Le sujet est difficile. La plupart des gosses de primaire aujourd’hui savent ce qu’est le porno, et beaucoup en ont même visionné sur le portable d’un plus grand. Les parents sont souvent impuissants pour le coup. L’école aussi d’ailleurs...


      • Brutus Brutus 28 mars 12:59

        @ZenZoe

        la sexualité n’est pas forcément porno


      • Brutus Brutus 28 mars 13:01

        @Brutus

        et justement, reléguer les réalités de la sexualité dans un domaine réservé (l’enfer dans les bibliothèques de abbayes), revient à en fair un péché honteux qu’il convient de réprimer mais pour lequel le désir de transgression engendre des comportements déviant comme ceux des curés pédophiles


      • Seth 28 mars 13:14

        @Brutus

        Le porno ne représente pas la sexualité « complète » mais une partie seulement. C’est du commerce, pas de l’éducatif.


      • Clocel Clocel 28 mars 13:23

        @Seth

        Le commerce avec le porno se fait avec les adultes, avec les mômes c’est un outil d’ingénierie sociale, tout est en accès gratuit et le restera, le mal qu’ont eu les russes et les chinois pour tenter de nettoyer incomplètement les écuries d’Augias.


      • Seth 28 mars 13:54

        @Clocel

        Les gamins par nature fouille-merde arrivent tous, s’ils sont normaux, à découvrir l’interdit. Moi-même dans mon enfance j’avais réussi à trouver pas mal de trucs ici et là.

        Il y toujours eu du dégueulasse et ce dès que la photo a existé et les gamins se sont toujours débrouillés pour le débusquer.

        Auparavant en matière d’éduc sex, on envoyait les « jeunes hommes » chez les putes. C’était pas mieux.


      • Brutus Brutus 28 mars 14:03

        @Seth

        est-il « naturel » qu’il s’agisse d’interdits ?
        les tabous varient avec les peuples, les époques et le cultures, même le tabou de l’inceste n’est pas aussi « universel » que Lévy-Strauss voulait bien le croire

        est-ce que ce n’est pas justement cet aspect « interdit » qui rend sulfureuse la transgression ? le plaisir éprouvé par la jouissance de l’interdit a quelque chose de pervers


      • Seth 28 mars 14:23

        @Clocel

        Tout à fait. L’inceste en Egypte ancienne était une constante dans les familles royales où l’on se mariait entre frère et soeur. Mais c’est un interdit chez nous. C’est une question de « civilisation ».

        Mais il faut se méfier de ce que l’on interdit, l’appel du fruit défendu est toujours fort.


      • Seth 28 mars 14:24

        @Seth

        Ca s’adresse à Brutus. Marre de ce pbm d’adressage ! smiley


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 mars 14:35

        @Brutus
         
        Un inceste sur un enfant c’est un lien de parenté perdu pour les deux : le parent perd son enfant et l’enfant perd son parent. Et j’utilise le verbe perdre dans ses deux acceptions.
         
        C’est donc un viol aggravé.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 mars 14:43

        @Francis, agnotologue
         
         Plus exactement :
         
        Un inceste sur un enfant c’est un lien de parenté perdu pour les deux : le parent perd (au sens actif) son enfant et l’enfant perd (au sens passif) son parent.
         


      • pemile pemile 28 mars 15:06

        @Seth « Marre de ce pbm d’adressage ! »

        bis repetita

        https://www.agoravox.fr/commentaire6702500


      • Seth 28 mars 15:17

        @pemile

        Non. Il semblerait que si tu as tapé un message adressé à X, que tu y renonces, l’effaces, continues ta lecture et adresses ensuite un msg à Y, le système garde systématiquement en mémoire l’adresse de X. Ouala. smiley


      • amiaplacidus amiaplacidus 28 mars 15:20

        @Seth dit, à propos de l’inceste : « C’est une question de « civilisation. ».

        Ce n’est pas une question de civilisation, mais une question sanitaire, diminuer autant que faire se peut les maladies liées à la consanguinité.

        La plupart des mammifères supérieurs ne tolèrent pas l’inceste, les petits devenus féconds sont chassés du groupe et sont « priés » d’aller se reproduire ailleurs. L’homme n’échappe pas à la règle, ce qui est instinctif chez les animaux passe pour civilisationnel chez homo sapiens.

        A contrario, dans les groupes condamnés à la consanguinité à cause de l’isolement géographique, un étranger est invité à partager la couche de « l’épouse » du chef, dans le but, inconscient sans doute, d’augmenter la diversité génétique du groupe.
        « Les dents du diable » sont davantage qu’un film et un mythe.
        https://www.senscritique.com/film/les_dents_du_diable/386147


      • ZenZoe ZenZoe 28 mars 15:27

        @Brutus
        la sexualité n’est pas forcément porno

        Justement ! C’est là tout le problème. Les gamins aujourd’hui ont un libre accès au porno et voient uniquement cet aspect-là. Ce qu’ils regardent n’est qu’une facette de la sexualité. Pas toujours une facette saine, épanouissante ni même légale dans certains cas.
        En outre,enfants et adultes n’appréhendent pas les choses de la même façon, et s’il n’y a rien en face pour contrebalancer les effets du porno sur des mômes, ce sera la catastrophe une fois adultes. C’est déjà le cas.


      • Seth 28 mars 15:35

        @Seth

        D’accord avec toi mais les exemples de consanguinité et d’inceste dans l’histoire restent fréquents. Ainsi en Egypte Cléopâtre a-t-elle été mariée avec son frère Ptolémée et elle n’était pas la première dans ce cas. Raison politiques ou religieuses peut être.


      • pemile pemile 28 mars 15:37

        @Seth « le système garde systématiquement en mémoire l’adresse de X »

        Oui, xxx repetita, dans un cookie nommé spip_contenu_formulaire_xxxxx


      • Seth 28 mars 15:37

        @Amiaplacidus

        D’accord avec toi mais les exemples de consanguinité et d’inceste dans l’histoire restent fréquents. Ainsi en Egypte Cléopâtre a-t-elle été mariée avec son frère Ptolémée et elle n’était pas la première dans ce cas. Raison politiques ou religieuses peut être.


      • pemile pemile 28 mars 15:43

        @Seth

        PS : dans DES cookies nommés spip_contenu_formulaire_idarticle[_idcommentaireoriginal]


      • chantecler chantecler 29 mars 18:26

        @Brutus
        C’est pas l’interdiction qui me choque, sauf que je suis d’accord avec les âges légaux , le refus de l’inceste , et autres babioles , c’est la culpabilité autour de la sexualité !


      • Clocel Clocel 28 mars 12:45

        Un pays qui vient d’inscrire le génocide des générations futures dans sa constitution peut bien préparer les survivants à la perversité de leurs aînés, ça fait partie des servitudes de la civilisation, celle-là même qui s’interdit par ailleurs de châtier les pires déchets de notre espèce, leur donnant l’opportunité de récidiver...

        On commence à le voir, le « projet » et qui le porte.


        • Brutus Brutus 28 mars 12:57

          "Que s’est-il donc passé en 50 ans pour que l’école se transforme en une institution faisant l’éducation à la place des parents ? "

          Çà s’est passé avant, quand l’« instruction publique » est devenue "éducation nationale" le 3 juin 1932, avec une parenthèse aux débuts du régime de Vichy où elle est redevenue brièvement « Instruction publique », et pendant le septennat de Valéry Giscard d’Estaing où elle n’est plus que « l’Éducation », sans l’épithète « nationale », (européanisme oblige).

          La distinction entre Éducation nationale et instruction publique date de la Révolution française avec, d’un côté, les tenants d’un modèle spartiate visant à former l’enfant dans sa totalité au sein d’une école assurant une éducation égalitaire et communautaire, et, de l’autre, ceux qui, comme Condorcet, estimaient que l’éducation revenait à la famille et que le rôle de l’école devait se limiter à l’instruction, à l’inculcation des éléments (de base. Mais cette distinction a été brouillée par les pères de l’école de la Troisième République qui prônaient une éducation « libérale » nationale sans pour autant rompre avec l’instruction publique de Condorcet. C’était déjà du « en même temps » !

          L’apprentissage de la sexualité elle-même est ambiguë : elle englobe la physiologie de la reproduction qui fait partie de l’instruction et les jeux de l’amour qui font partie de l’éducation et donc, de ce fait, soumis à un code moral.

          Ce qui est affligeant dans le débat repris par votre article, c’est que les uns et les autres font semblant de considérer qu ce n’est pas une question morale, au sens de « mœurs ». Or, les programmes de l’école, publique ou privée, instructrice ou éducatrice on toujours été truffés de considérations morales, c’est-à-dire d’idéologie. Critiquer l’idéologie dominant à une période donnée revient le plus souvent à avoir pour but de la rempacer par une autre.


          • Clocel Clocel 28 mars 13:08

            @Brutus

            Les hussards noirs de Jules Ferry faisaient déjà du bon boulot, ils ont permis d’envoyer toute une génération crever dans les tranchées, envoyer les femmes à l’usine, ils étaient beaucoup trop autonomes ces gens-là, ils n’engraissaient que des porcs comestibles et seulement pour leur usage...

            Un scandale, la république avait produit tant de larves bonnes à rien.


          • Matlemat Matlemat 28 mars 14:15

             On n’ose pas comprendre le but de tout cela, venant des recommandations de l’OMS dont le plus gros donateur avait des relation avec Epstein bien après sa condamnation pour prostitution de mineurs. 


            • Clocel Clocel 28 mars 14:52

              Dans Totem et Tabou Freud avait bien débroussaillé le sujet, il n’est pas forcément utile de réinventer l’eau tiède à chaque génération.


              • GoldoBlack 28 mars 19:24

                @Clocel
                Et si Freud était un con qui n’avait rien compris aux totems et aux tabous ?


              • quijote 28 mars 20:31

                @GoldoBlack

                Freud était peut-être un « con », mais par rapport à toi, c’est carrément Dieu.

                C’est bien que le progressisme soit représenté par des gens comme toi. Politiquement, c’est extrêmement utile. On en a eu des plus cons que toi encore, des champions olympiques, mais t’es dans une honnête moyenne pour ce qui concerne la catégorie « repoussoir ». Ta connerie sans complexe et fière d’elle-même nous ramène du monde. C’est bien.


              • GoldoBlack 29 mars 07:12

                @quijote
                Un type qui a tiré des conclusions telles que les siennes sur le tabou de l’inceste à cause de la promiscuité de la vie dans les cavernes sans rien connaître à l’histoire paléolithique est un crétin fini.
                Relis-le.
                Tu verras qu’il n’y a pas de démonstration, que des « annonces » , c’est « comme ça et pas autrement » et la secte freudienne est fermement invitée à suivre si elle ne veut pas se faire exclure.


              • quijote 29 mars 16:44

                @GoldoBlack

                Dit le gars 100 ans plus tard comme si en 100 ans rien n’avait bougé en termes de connaissances.
                Freud, plein de défauts ? Oui. Mais enfin entre toi et lui, s’il y a un crétin et il y en a un, c’est pas lui.


              • GoldoBlack 30 mars 20:46

                @quijote
                Si c’est un docteur ès crétinerie qui le dit...
                Tu sais que tes potes nazis le condamnent ?


              • GoldoBlack 28 mars 19:23

                Le problème, c’est que quand les gosses ne savent pas ce qu’est un trou du cul, adultes, ils deviennent aussi cons que toi qui voudrait les laisser dans l’ignorance et te contenterait des abeilles qui butinent pour expliquer la sexualité.


                • quijote 28 mars 20:22

                  @GoldoBlack

                  En faveur de l’immigration sans limites quoi qu’il en coûte et en plus t’es sympathisant pédo... T’es un vrai représentant du « progressisme » pur et cristallin. T’es un « map », nan ?


                • GoldoBlack 29 mars 07:13

                  @quijote
                  "sympathisant pédo...

                  "
                  Ah bon ?
                  Bah non.
                  Toi tu es un vrai représentant du nazisme.


                • quijote 29 mars 13:27

                  @GoldoBlack

                   Ah t’en es pas conscient, donc... Quand on utilise les mêmes arguments que ceux qu’utilisent les pédos pour justifier leurs actes ( « quand les gosses ne savent pas ce qu’est un trou du cul, adultes, ils deviennent aussi cons que toi qui voudrait les laisser dans l’ignorance et te contenterait des abeilles qui butinent pour expliquer la sexualité. » ), on est un sympathisant du détournement de mineur, toujours au nom du bien, Typiquement pédo.


                • quijote 29 mars 13:35

                  @GoldoBlack

                  Citation : « Toi tu es un vrai représentant du nazisme. »

                  Excellent. C’est bien que le progressisme soit représenté par des gens comme toi. Politiquement, c’est extrêmement utile. On en a eu des plus cons que toi encore, des champions olympiques, mais t’es dans une honnête moyenne pour ce qui concerne la catégorie « repoussoir ». Ta connerie sans complexe et fière d’elle-même nous ramène du monde. C’est bien.


                • GoldoBlack 31 mars 11:53

                  @quijote
                  Je n’ai jamais vu les pédophiles utiliser ce genre d’arguments.
                  En revanche, en mettant toute forme de sexualité sous le boisseau, on voit bien comment le terreau de la pédophilie a été fertile, notamment dans les milieux religieux.
                  Quant à cette pédophilie, ton environnement politique de fasciste y a joué un rôle extrêmement conséquent (Fane, Caignet et bien d’autres). Fais le ménage parmi les tiens avant de donner des leçons.
                  Encore une fois, passer pour un con auprès d’un docteur es crétinerie, c’est un plaisir de fin gourmet.


                • ETTORE ETTORE 28 mars 19:52

                  Une « institution » qui n’est pas capable de faire lever le voile sur la tête de certains...

                  Malgré la loi....

                  Et qui dit vouloir lever le voile, sur la partie pudique de nos enfants ......

                  C’est vraiment se foutre de la gueule du monde .

                  Si seulement, ces olibrius, et ceux qui les pilotent, finissaient déjà le travail pour lequel ils sont payés, avant de se trouver des hobbys, nés de leur mal vivre.....

                  Ce serait déjà bien !


                  • GoldoBlack 28 mars 20:17

                    @ETTORE
                    Parce que toi tu as la solution ?


                  • quijote 28 mars 20:16

                    L’objectif inavoué de cette « politique » est de créer de toutes pièces chez certains gamins une obsession sexuelle par effraction dans leur psychisme immature. C’est l’institutionnalisation du viol des esprits. Certains gamins vont évacuer cette saloperie plus ou moins illico presto car leurs mécanismes de défense psychique vont le leur permettre. C’est le même mécanisme de refoulement que celui qui fait oublier à certains gamins le ou les viols dont ils ont été victimes. Pour pouvoir continuer à vivre. Pendant un certains temps avant que ces derniers réapparaissent sous forme de mémoire traumatique. 

                    En revanche, chez d’autres, les pensées de nature sexuelles à un âge où elles ne devraient même pas exister vont devenir invasives. Ceux-là seront très réceptifs aux avances de nature sexuelles. C’est l’objectif des ordures qui, sous prétexte « d’enseigner à dire non », savent qu’un certain nombre de gamins, par le mécanisme de l’effraction, seront prêts à dire « oui ». C’est l’objectif réel. Bref, le lobby pédo tire les ficelles en très très haut lieu. Au nom du Bien, comme d’habitude. Qu’ils crèvent.



                    •  C BARRATIER C BARRATIER 28 mars 23:01

                      les enseignants doivent refuser de « faire l’éducation sexuelle » des enfants, ce sera une source de problèmes graves

                      L’école, la mairie, le département pour les collèges peuvent organiser des conférences faites par des médecins, des psychologues, en y invitant parents et enfants intéressés, un samedi matin par exemple


                      • Com une outre 29 mars 08:15

                        Est-ce le rôle de l’OMS et de l’Etat de normer le touche-pipi chez les jeunes ? Je ne crois pas, il y a bien mieux à faire quand on prétend à de hautes responsabilités et de hautes fonctions. C’est une preuve de plus de la décadence intellectuelle et sociale des élites, de leur perversion de tout ce qu’elles traitent pour notre soi-disant intérêt, etc..., nous sommes tous conscients du problème. Mais qui pour stopper cet emballement ? A l’échelle du monde occidental, personne à ce jour, pas un politicien n’émerge du lot, dans aucun pays, et c’est notre drame. Comme il y a plus de 2000ans, nous attendons le messie. A quand l’implosion salvatrice ?

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