Drame de Nogent : la faute aux réseaux sociaux ?
Introduction : Le drame et la réaction présidentielle
Comme le dit notre président : "Nous vivons dans une société de plus en plus violente. (...) Comment on en est là, j'ai quelques explications" Oserions-nous contredire une telle source de sagesse ?
Il a ainsi attribué la responsabilité du meurtre d’une assistante d’éducation aux réseaux sociaux, j’ai comme un doute. Par contre, la volonté de communiquer à tort et à travers est probablement bien derrière cette énorme fake news et serviteur zélé du DSA et de la censure Européenne, notre dirigeant se rend une fois de plus coupable des dérives qu’il dénonce.
Un simple examen de la réalité du monde aurait dû l’inciter à éviter d’accuser à tort et à travers !
Commençons par le drame : Un lycéen a assassiné une assistante d’éducation en plein contrôle des sacs, en lui portant plusieurs coups de couteau mortels. Un crime incroyable, commis en présence de gendarmes ainsi en mesure de maîtriser le coupable.
Alors, commençons par l’essentiel et permettez-moi de présenter, avec toute la pudeur nécessaire, toutes mes condoléances à cette dame, sa famille et ses proches, dont la douleur doit être atroce.
Cette pudeur devrait nous interdire de commenter davantage et imposerait de laisser le temps du deuil à la famille.
Hélas, Monsieur Macron nous a habitué à une autre communication et, une fois de plus, il n’a pas eu ses pudeurs ! Une poignée d’heures plus tard, les communicants de l’Elysée nous assuraient que, comme si notre gouvernement se prenait pour Batman à Gotham City, le gouvernement était mobilisé « pour faire reculer le crimei ! » Dommage pour ceux qui attendaient une stratégie sociale intelligente et construite, nous aurons le slogan.
Les réseaux sociaux sont-ils le véritable coupable ?
Passons sur ce vieil adage : Mieux vaut prévenir que guérir. Il aurait dû inciter l’actuel occupant du palais de l’Élysée à davantage de prudence et au lieu de mobiliser à posteriori à s’interroger sur ce qui fut mal fait dans le passé et relève de la responsabilité gouvernementale.
Hélas, il ne s’agit pas du premier personnel de l’éducation nationale qui meurt en serviceii et si nous pouvons être certain d’une chose, c’est que la mobilisation gouvernementale nous l’assure : ça ne sera pas le dernier.
Inutile d’être devin pour s’en persuader ! Notre Premier ministre nous l’assure : on contrôlera désormais les livraisons des couteaux. On est rassuré, ou pas, en constatant que les couteaux de cuisine sont aussi en vente dans les grandes surfaces et, que dans ce cas, rien n’est prévu. Enfin, sa parole pateline apaise nos craintes : un tel niveau de réalisme et de déconnexion du réel nous le démontre : notre Premier ministre avait peut-être raison de nous assurer avoir tout ignoré de l’affaire Betharam. Tragique perte de mémoire au quotidien d’un des hommes clés du pays. Inutile de prolonger la souffrance et épargnons-nous les factures de Matignon solution de traitement un peu chère pour le contribuable. La mesure permettrait aussi de laisser la place à une personne enfin capable d’analyser et traiter les problèmes de la société française.
Un tel remplaçant serait bien nécessaire, car de l’Élysée est venu l’explication macroniste que l’on a envie de traduire par « Z’est la fôte au rézeaux zoziaux ! » tant elle est caricaturale et superficielle.
Vu l’âge de notre dirigeant, impossible d’invoquer la sénilité. Reste deux explications : La volonté du mandataire actuel de complaire à son amie allemande de Bruxelles ou bien la gaminerie souvent envisagée à la vue de ses comportements impulsifs. Elle pousserait cet adolescent considéré comme narcissique à projeter ses tares sur l’ensemble de la population française.
Hélas pour lui, la conférence du procureur de la République ne confirme pas la sagesse présidentielleiii : « Il utilise peu les réseaux sociaux », a déclaré le magistrat.
Plus de 24 H après les faits, on peut imaginer que la police a eu le temps de vérifier les affirmations et que le procureur évoque un fait établi. L’explication présidentielle se heurte une fois de plus à la tragique réalité des faits et la vérité semble être ailleurs.
Analyse des causes alternatives (neurologie, environnement, société)
Les facteurs neurobiologiques de l’adolescence :
Puisqu’il est impossible de compter sur les autorités, essayons d’effectuer le travail non effectué par notre président et listons les suspects potentiels dans le comportement d’un adolescent qui passe à l’acte. De la situation neurologique propre à cet âge et ses conséquences. Ensuite, nous nous pencherons sur les facteurs aggravants dans la période actuelle sur lesquels notre président aurait pu agir.
Tout d’abord, constatons que le suicide est un sujet réel chez les adolescents : « En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité des 15-24 ans, avec plus de 16 % des décès de cette classe d’âge en 2014 », nous dit l’observatoire national du suicideiv.
Certes, se suicider est différent de tuer, mais pourtant, la médecine parle de geste auto-agressif, retirez l’auto et vous obtenez agressif. Occupée à intégrer l’acquis civilisationnel de contrôle émotionnelv, la population adolescente est à risque. Ce n’est ni nouveau ni récent, mais structurel à cette tranche d’âge !
Essayons de l’expliquer en détail : Avant les révolutions industrielles la situation était différente. Chez les chasseurs-cueilleurs, l’âge adolescent n’était pas caractérisé, vous passiez d’enfant à adulte. Plus ou moins fort, mais la société ne se souciait pas d’établir davantage de caractérisation.
À Rome, en Grèce, il existe des cérémonies pour passer les âges et reconnaître ces périodes, le moyen-âge reconnaît aussi différents âges de la vie, mais alors, les adolescents sont souvent placés pour apprendre un métier. Ces statuts de serviteurs ou d’apprentis les soumettent à une rude discipline (ou aux violences et abus des maîtres pour utiliser d’autres termes). L’ère des révolutions industrielles les ramène chez leurs parents et la prolongation de l’école change la donne.
Dès lors, l’adolescence, telle que nous l’entendons, est née : Au début du XXe siècle, G. Stanley Hall définit l'adolescence comme la période de développement allant de 14 à 24 ans dans son traité sur l'adolescencevi.
Elle se caractérise par :
« Les connaissances médicales ont mis en évidence que le corps continue de maturer jusqu'à l'âge d'environ 25 ans et, en particulier, les zones préfrontales du cerveau impliquées dans le contrôle des émotions et la planification des comportements »
Où, si vous m’autorisez l’auto-citation tirée d’un romanvii justement focalisé sur cet âge de la vie pour lequel j’avais justement revu la littérature disponible :
[NDA : Le héros parle à une adolescente] : « Ton centre de traitement des émotions, l’amygdale, est très active dès le début de l’adolescence, elle détermine la peur, la colère, l’excitation. Ton cortex préfrontal, en charge de moduler les réactions émotionnelles, est encore immature. »
« De plus, tes noyaux accumbensviii, un ensemble de neurones situés à l'intérieur de la zone corticale proencéphalique sont fonctionnels. Ils gèrent la transmission de dopamine et, par rapport à un cerveau adulte, ton corps en contient davantage, car ils atteignent leur pic entre treize et dix-sept ans. Ils te motivent pour apprendre, ressentir le plaisir immédiat, favorisent l’envie d’une récompense rapide et là encore permettent de te manipuler, car tu es moins sensible aux conséquences de long terme de tes actes. »
En d’autres termes :
« L’adolescence est un âge difficile, avec des réactions disproportionnées à la critique, au rejet, à l’humiliation. Tu es sensible, voire hypersensible, en raison de cette différence entre ta maturité émotionnelle et l’immaturité de ta réflexion. L’injustice, à la trahison, au regard des autres, t’impactent bien davantage qu’un adulte. »
Oh surprise, que nous dit le procureur de la République :
« Il indique avoir réagi ainsi parce qu’il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général qui aurait eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves », a ajouté Denis Devallois, précisant que le mis en cause « ne pouvait pas toutefois relater précisément les événements qui expliqueraient ces sentiments d’injustice subie et de colère ».
Monsieur le procureur, n’importe quel expert médical vous l’expliquera, vous avez affaire à un ado, et les propos sont caractéristiques. Seulement, et encore heureux, tous les ados ne perdent pas leur contrôle de cette façon, ça poserait des problèmes de gestion sociale.
Notre président aurait pu lui aussi faire cette recherche assez simple avant de communiquer. La conclusion lui aurait probablement déplu, car elle suppose alors d’investir dans l’encadrement pédagogique des publics à risque au lieu de les remettre dans l’école pour tous, sans encadrement spécifique, comme le fait l’actuelle politique de l’éducation nationale afin de faire des économies.
Surtout, elle aurait brisé sa communication sur le crime (Sous-entendu crapuleux) principale thèse de notre dirigeant, au profit d’une perte de contrôle de ses émotions par un enfant en difficulté qui aurait dû faire l’objet bien en avant d’un suivi plus lourd : Mais où en est la psychiatrie en France ? Il faudrait la revivifier, mais bien sûr, cela exige des fonds ! Toutes questions politiquement sensibles, le crime exonère le pouvoir de sa responsabilité dans le suivi médicosocial de la population et de cet ado perdu.
Reste à caractériser ce qui a pu aggraver et provoquer le passage à l’acte. Impossible de s’exprimer sur une personnalité en particulier, mais permettez-moi de pointer certains facteurs aggravants présents en population générale susceptibles d’élargir l’analyse :
Les facteurs environnementaux possibles :
Parmi les causes environnementales pouvant affecter la santé mentale des enfants et des adolescents, on peut citer la consommation excessive de sucre chez beaucoup d'entre eux.
Mais comment le sucre affecte-t-il l'humeur ?
La consommation de sucreix entraîne des pics de glucose sanguin, suivis de chutes brusques. Ces fluctuations peuvent provoquer irritabilité, fatigue et sautes d'humeur. De plus, le sucre déclenche la libération de dopamine, un neurotransmetteur associé au bien-être. Cela peut améliorer temporairement l'humeur, mais également entraîner un crash par la suite, affectant la stabilité émotionnelle.
Une consommation élevée de sucre peut accroître l'inflammation dans le corps et le cerveau, liée à des troubles de l'humeur tels que l'anxiété et la dépression. Le sucre est très addictif, provoquant des envies et des symptômes de sevrage, ce qui peut également contribuer aux sautes d'humeur. Enfin, une consommation excessive de sucre peut perturber le sommeil, entraînant fatigue et mauvaise récupération, ce qui affecte l'humeur.
Oh, curieux, ne serait-ce pas le propos d’un certain Robert Kennedy Junior qui pointe l’impact du sucre sur notre santé ? Sûrement faux, et le Huffington Post s’est empressé de nous gratifier d’un de ces articles visant à détourner le sujet sur des pratiques marginales pour décrédibiliserx. Avons-nous besoin d’une meilleure preuve ?
Oserais-je pourtant conseiller à Monsieur le Procureur de faire analyser le régime alimentaire de l’individu ? La réponse ne sera sûrement pas si simple - un passage à l’acte exige une combinaison de multiples facteurs - mais cela peut avoir joué un rôle.
D’ailleurs, vous remarquerez que l’on accuse aussi le rôle de la dopamine dans la consommation informatique et donc les réseaux sociaux.
Les facteurs psychologiques aggravants (L’indicible COVID) :
Autre facteur, comment a-t-il traversé la période COVID. J’apprécie beaucoup voir le gouvernement se plaindre de l’insécurité, mais peut-être ses prédécesseurs auraient-ils pu accorder un instant d’attention à ceux qui, au moment des confinements, pointaient les risques de désocialisation. Là encore, nos dirigeants ne nous gratifient-ils pas de cours de morale pour dissimuler LEUR responsabilité ?
Dénonciation de l’instrumentalisation politique
Car là est le plus tragique dans la communication gouvernementale, au-delà du naufrage de notre Premier ministre, des rodomontades du candidat à la présidentielle qui nous sert de ministre de l’Intérieur, l’essentiel est la prise de position de notre dirigeant suprême :
« Emmanuel Macron mardi soir sur France 2, réaffirmant sa volonté d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. »
Vraiment ? Pourtant, même France Info échoue à trouver la littérature et écrit : « La recherche montre qu'il n'y a pas de lien de causalité. » On ne doute pas que si les preuves existaient, ces fervents zélateurs du pouvoir les auraient trouvées.
Nous avons donc, plusieurs facteurs, tous attestés par la littérature, mais dont il ne saurait-être question et évités (avec soin ?) par notre président. (Ce qui m’a obligé à faire le travail ! Il aurait pu respecter ma paresse !) Au contraire, la littérature scientifique échoue à établir les causes mises en avant par notre dirigeant suprême. Ne nous avait-on pas dit qu’il fallait croire la science ?
Il est vrai que la science que nous invoquons ne rapportera aucun dividende exceptionnel aux fonds propriétaires des grandes entreprises pharmaceutiques. Nous sommes donc priés de l’aborder avec bien plus de prudence !
Alors, bien sûr, les écrans sont un problème, je me souviens d’une réunion parents-profs, où les enseignants nous avaient laissés seuls pour choisir les représentants des parents. Profitant de ce moment seuls, une maman a posé la question : « Comment faites-vous avec les écrans ? »
La qualité du silence fut l’un de ses moments de grâce où vous vous dites soudain : « je ne suis pas totalement le seul idiot de cette Terre. » Oui, les parents ont aujourd’hui un problème avec les écrans. Que ce soient les jeux, les réseaux sociaux, l’addiction des ados à la dopamine et à cette drogue moderne est un véritable problème.
Il surfe sur des problèmes réels : Le cyberharcèlement souvent invoqué constitue un problème dans une société peu tolérante à la violence, même psychologique. Certes, les réseaux permettent d’accéder aux victimes, même dans l’intimité du foyer. Certes, mais permettez-moi de poser la question : Dans la « Guerre des boutons », que ce serait-il passé ? Il n’y avait pas de réseaux à l’époque, mais Bacaillé se serait probablement fait harceler au lieu d’être massivement fessé. Les enfants doivent développer leur empathie et peu importe l’outil pour blesser l’autre ! Le cyberharcèlement constitue une nouvelle forme de la bagarre dans la cour, des humiliations des pairs, mais, en sont-ils la cause ? La question n’est peut-être pas de supprimer le moyen d’accès, mais d’évaluer comment accompagner les caractères trop faibles pour se défendre !
Il en va de même pour la plupart des arguments, certes les réseaux sociaux avec leurs messages courts favorisent la dopamine, ils n’aident pas à développer une concentration longue. Mais, avant les réseaux sociaux, les enfants venaient-ils prier leurs parents pour les supplier de leur accorder du papier afin d’écrire des rédactions sur leur temps libre ? Bien sûr, internet fragmente notre temps, au travail, à l’école. Mais quid de la publicité qui nous bombarde d’images fugaces ? Les réseaux sociaux sont-ils un usage du temps plus dommageable que de se vautrer devant la télévision pour s’abrutir et subir passivement ? Valider l’argument exigerait de démontrer que les enfants auraient utilisé leur temps pour lire, Zola, Kant ou Suétone. Puis-je douter ? Une fois de plus, cette accusation purement à charge rappelle les grandes heures de Fouquier-Tinville et de Vychinski !
Autre argument souvent invoqué, la bulle informationnelle : Bons commerciaux, les réseaux proposent des contenus similaires aux précédents pour favoriser l’acceptation et pousser à investir davantage de temps. L’algorithme est un facteur de l’addiction. Certes, on peut critiquer l’absence de nuance, mais peut-être faudrait-il donner l’exemple ? L’ARCOM est censée promouvoir cette diversité dans les médias, le résultat est ce chorus d’intervenants tous d’accords pour soutenir la ligne gouvernementale. Si vous voulez réguler, commencez par agir là, où la loi est en place. Peut-être alors, éviterez-vous d’enfermer les ados dans la bulle informationnelle en leur offrant des espaces de véritable débat. Dans ma jeunesse perverse, je regardais l’excellent Histoires parallèles (Deux actualités cinématographiques de la Seconde Guerre mondiale, ex : Anglaises et Allemandes) qui, justement, nous montrait la diversité des points de vue et les propagandes des différents camps avant de décortiquer les stratégies des différents camps. On cherche aujourd’hui, en vain, de tels programmes où les points de vue sont confrontés pour éduquer les enfants.
Enfin, vient la violence. Certes, les thèses de Norbert Elias, nous montrent une réduction séculaire de la violencexi, mais son corollaire est une acceptation moindre de celle-ci dans nos sociétés modernes. Dès lors, le pouvoir nous ressort l’antienne de l’ensauvagement bien pratique pour accuser ses citoyens ou les réseaux sociaux, accusés de propager la violence. Il suffit de se focaliser sur les vidéos violentes leur nombre de vues et vous avez un magnifique dossier d’accusation. Certes, mais les romains s’égorgeaient-ils à la sortie du circus Maximus ou du Colisée ? Suétone est en tout cas muet sur le sujet, pourtant, ces spectacles étaient violents. S’exposer à un contenu violent n’implique pas de s’y livrer, et si le japon a mis en place des répressions contre les contenus violents, j’invite les lecteurs à regarder Battle Royale, s’ils en sont capables, pour comprendre l’ampleur des problèmes dans la jeunesse japonaise.
Nous avons donc un dossier fragile au plan scientifique, mais bien appuyé sur le préjugé. La propagande n’a aucun mal à surfer sur les frustrations de notre société née de la violence sociale, de médias aussi engagés dans l’hypervitesse (Prouvez-moi que Tweeter est plus nuisible de LCI, vous avez trois heures !) Cette technologie a été déployée sans réfléchir à ses conséquences sociales et le gouvernement sélectionne les aspects qui l’arrangent pour y imputer ses échecs.
Cette astuce de communiquant pourrait-être une énième diversion de communication d’un pouvoir aux abois, mais constatons que madame Borne a tout de suite embrayé et que l’interdiction des réseaux sociaux aux mineurs est une vieille antienne de nos dirigeants. La mesure aurait surtout l’avantage de permettre de totalement supprimer l’anonymat aussi pour les adultes, car, sinon, comment vérifier l’âge, s’il existe un statut non couvert ? Dans le monde digital, les choses sont soit 0 soit 1. Dès lors, une fois les bases de données constituées, il sera facile de les relier pour d’autres usages peut-être moins démocratiques.
Bref, un moyen pour nos dirigeants de supprimer un outil dont l’ubiquité les gêne. Certes, les réseaux peuvent avoir des effets d’entraînement. Imaginez, pour retenir mon attention, du temps où j’étais sur Tweeter, je recevais les threads de Jacques Sapir. Je vous l’accorde, vu ses réquisitoires, c’était mauvais pour mon cœur. Merci, Ô grand gourou d’Amiens de veiller sur ma santé, mais n’aurais-tu pas pu le réaliser en évitant de laisser Bruno Le Maire tenter de mettre l’économie russe à genoux ?
Posons-nous les bonnes questions !
Car tel est bien le problème de cette affaire : Si le rôle des réseaux sociaux dans la mort de cette surveillante reste à établir factuellement, (Et vu les éléments disponibles, on peut douter de la corrélation), l’avantage qu’un pouvoir aux abois peut tirer d’une neutralisation des réseaux est en revanche évident et direct. L’Allemande de Bruxelles, Madame Von Der Leyen, nous mitonne cette censure depuis un certain temps avec son DSA (Il aurait l’avantage de faire taire ces vilains qui ne font rien qu’à parler de ses SMS !), son mandataire volontaire entend la satisfaire !
Aujourd’hui, un crime dramatique, lui permet une exploitation cynique ! Il nous revient de refuser de nous laisser instrumentaliser et, par les réseaux sociaux, imposer de poser les bonnes questions.
i (1) Emmanuel Macron on X : "Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative." / X
ii Samuel Patty, Claude Bernard pour n’évoquer que des cas ayant défrayé la chronique.
La liste des professeurs assassinés dans l’exercice de leurs fonctions en France
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