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Accueil du site > Culture & Loisirs > Voyages > Qui sont les « Irish gypsies » ?

Qui sont les « Irish gypsies » ?

On les appelle également les « Tinkers » ou plus simplement les « Travellers ». Comme les gitans continentaux, ils sont nomades et parcourent l’Irlande en roulotte ou en caravane. Zoom sur les « Irish Gypsies » et leurs origines...

Comme leur nom l’indique (Tin signifie étain), les Tinkers sont connus pour avoir été principalement des ferblantiers, des rétameurs qui travaillaient le métal (en général le cuivre ou l’étain) de manière artisanale et vendaient leur production ici et là dans les villes et villages où les conduisait leur nomadisme. Une activité toutefois pas exclusive car les Tinkers ont, au fil du temps, diversifié leurs sources de subsistance en tressant l’osier ou en rempaillant les chaises à l’image des Gitans d’Europe continentale auxquels on les assimile.

Les Irish gypsies, présents également en Grande-Bretagne et même aux États-Unis où ils se sont expatriés, ne seraient pourtant pas des Gitans. Si l’on en croit nombre d’écrits qui leur ont été consacrés, ils n’auraient rien à voir avec le peuple tzigane qui a tellement essaimé dans l’Europe entière que l’on trouve tout naturel de voir dans les Travellers irlandais des cousins de ces « Romanichels » et autres « Bohémiens » qui vivent sur notre sol et que l’on parque trop fréquemment à l’écart des villes, dans des camps de nomades improbables et trop souvent indignes. Un traitement choquant, malheureusement comparable à celui qui est parfois réservé aux Tinkers dans les îles britanniques.

Non gitans, les Tinkers ? Oui et non. Car leur langue, le shelta, un cryptolecte composé de gaélique, de romani et d’anglais n’est pratiqué que par leur seule communauté. Et l’apport romani, tout droit venu du continent, semble indiquer une proximité linguistique évidente avec la langue des Tziganes. Un apport qui ne peut être le fait du hasard et confirme ce que les spécialistes sérieux qui se sont penchés sur les origines des nomades d’Irlande affirment : la présence de Tziganes dans l’ascendance des Irish gypsies.

On peut même en déduire que les Gitans, venus autrefois d’Europe continentale, ont été à l’origine de ce nomadisme dans un pays caractérisé alors par la sédentarité paysanne et les métiers de la pêche. Des Gitans qui, progressivement, auraient été rejoints dans leur mode de vie itinérant – au point de devenir largement minoritaires au fil du temps – par des paysans irlandais jetés sur les routes par la guerre et la misère, en quête d’un « ailleurs » sinon plus souriant, du moins plus nourricier que leurs terres brûlées ou stériles.

1 million de morts !

Le tournant se situe probablement au milieu du 19e siècle lorsque s’est développée la plus effroyable période de l’histoire du pays. Connues sous le nom de « Grande famine  », les années noires 1846 à 1851 ont coûté la vie à… un million d’Irlandais dans un pays qui comptait alors environ 6,5 millions d’habitants ! La faute au mildiou mais surtout à un excessif morcellement des parcelles, exploitées – sur des terres appartenant le plus souvent à des Landlords (propriétaires) protestants – par des fermiers pauvres* obligés pour survivre de s’en remettre à la culture nourricière exclusive de la pomme de terre.

L’arrivée du mildiou (phytophtora infestans) en 1845 a dévasté le pays plus sûrement que les armées de Cromwell au 17e siècle en apportant en Irlande famine et épidémies. Au million de victimes de cette tragédie sans précédent se sont ajoutés les départs massifs d’émigrants vers l’Angleterre, les États-Unis ou la lointaine Océanie. Nombre d’Irlandais n’ont pourtant pas fait ce choix radical d’un exode sans retour, préférant, durant la deuxième moitié du 19e siècle, s’agréger aux Tziganes venus naguère du continent. À tel point que, sur les 20 400 Travellers irlandais recensés en 2006, presque tous portent un patronyme britannique.

Impossible par ailleurs d’évoquer ce peuple nomade sans parler des chevaux auxquels ils ont toujours été très liés. Des chevaux nommés… Tinkers ! Il s’agit là d’une très ancienne race d’animaux (cf. images), amenés par les Gaëls vers le milieu du premier millénaire et utilisés sur les routes d’Irlande par les… Tinkers, auxquels ces sympathiques et robustes chevaux doivent leur nom. Également appelé Irish Cob ou Gipsy Vanner, ce cheval rustique et bon compagnon se rencontre encore ici et là dans les campagnes irlandaises ou attelé aux carrioles touristiques qui, près de Killarney (Kerry), amènent les touristes au spectaculaire Gap of Dunloe. Mais il est devenu rare de voir un Tinker tirer l’une de ces roulottes colorées, caractéristiques de la vie nomade des décennies passées en Irlande. Dans ce pays, comme ailleurs, les Travellers se fixent en effet peu à peu, notamment dans les faubourgs de Dublin, de Cork ou de Galway. Et ceux qui continuent de voyager circulent désormais dans des caravanes ou des utilitaires aménagés en habitation, laissant les vieilles roulottes aux touristes en mal de couleur locale ou enclins à découvrir le Connemara ou le Donegal à la vitesse d’un cheval. Un Tinker de préférence, à la belle robe noire et blanche, et aux longs poils tombant sur les sabots…

* Le Property Act imposé par Cromwell au 17e siècle a également fortement contribué à cette situation en supprimant dans les familles catholiques le droit de transmettre les biens au seul fils aîné, le partage aggravant ipso facto un morcellement voulu par les Anglais pour réduire à néant l’influence foncière des catholiques.
 

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Qui sont les « Irish gypsies » ?

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32 réactions à cet article    


  • morice morice 7 juin 2010 11:06

    excellent article sur cette population inconnue de la plupart en effet... un groupe folklo a repris ce nom de Shelta... et c’est pas mal du tout ce qu’ils jouent ! 


    • Fergus Fergus 7 juin 2010 12:34

      Bonjour, Morice.

      Effectivement, il existe un groupe (français) de musique traditionnelle celtique qui se nomme Shelta. Et, qui plus est, produit de la très bonne musique dans la plus pure tradition des pubs irlandais. A consommer sans modération, contrairement aux pintes de Guiness !


    • Yvance77 7 juin 2010 11:09

      De fergus je cite : "qui vivent sur notre sol et que l’on parque trop fréquemment à l’écart des villes, dans des camps de nomades improbables et trop souvent indignes. Un traitement choquant,"

      Ces gens là, je les ai connu et servi lorsque je vivais en Irlande du côté de Shannon. Tout comme j’ai connu leurs semblables roumains. Et je peux vous dire que votre citation est archi-fausse.

      Il y a une constante chez les gens du voyage, un refus d’insertion. Le mode de vie chez eux ne s’accomode en rien du notre.
      Ils sont différent voila tout et il faut savoir l’accepter. Après tout rien ne dit que nous avons raison.

      Nous ne savons pas nous adapter à eux, et ils seront éternellement condamnés à rester en périphérie des villes. Nos centres ne sont pas conformes à leurs attentes non plus.

      Laissons le vivre comme ils peuvent même si des tensions sont succeptibles de naitre parfois.

      A peluche


      • morice morice 7 juin 2010 12:13

        Il y a une constante chez les gens du voyage, un refus d’insertion. Le mode de vie chez eux ne s’accomode en rien du notre.


        qui vous parle de les insérer ???

        si ça ne vous va pas, changez vous-même plutôt que de vouloir les changer eux....

      • Fergus Fergus 7 juin 2010 12:50

        Bonjour, Yvance.

        Il ne s’agit pas d’« insérer » les « gens du voyage », mais de leur permettre de trouver un lieu où ils peuvent rester plusieurs jours, plusieurs semaines ou plusieurs mois, selon leurs voeux, sans se heurter à l’hostilité de propriétaires de terrains ou au rejet des municipalités. Et force est de reconnaître que si des communes font de réels efforts pour leur offrir un espace de séjour digne et bien viabilisé, ce n’est pas le cas partout, et l’on trouve plutôt ces terrains, lorsqu’ils existent, à l’écart des habitations dans des lieux peu reluisants.

        Cela dit, pour ce qui est de l’« intégration » des populations nomades, contrairement à ce que vous affirmez, elle est en progression depuis des décennies en France. Pour ce qui est de l’Irlande, le phénomène a été en outre accéléré par l’augmentation spectaculaire du niveau de vie de ce pays qui a tiré très largement profit des aides structurelles européennes et de son orientation économique. Une orientation à risque que l’Irlande est en passe désormais de payer par un recul significatif de sa richesse.


      • Yvance77 7 juin 2010 12:59

        D’un crétin je cite : « si ça ne vous va pas, changez vous-même plutôt que de vouloir les changer eux.... »

        Dites moi pauvre buse, savoir ne serait-ce que lire ... n’est il pas un minimum sociétal de nos jours ?

        Tout n’est pas à prendre dans ce monde occidentalisé ou économico-global mais de là à tout rejeter en bloc c’est absurde.

        Que nos écoles forment des petits soldats de la pensée libérale soit, ; mais refuser ce mode est stupide.
        Entre les deux il y a des possibilités que ne veulent pas ces nomades des temps modernes.


      • Yvance77 7 juin 2010 13:02

        Bonjour fergus,

        En accord total avec votre second paragraphe. Pour ce qui est de l’insertion ou de l’acceptation de part et d’autre ce n’est juste qu’une remarque rien de plus.

        A peluche


      • Elsass Elsass 7 juin 2010 11:23

        Dobar dan jeni ciganski


        • Fergus Fergus 7 juin 2010 12:58

          Bonne journée également à vous ainsi qu’à tous les lecteurs, y compris les non-tziganes.


        • révolté révolté 19 décembre 2011 11:14

          nais tukê Elsass... smiley


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 7 juin 2010 11:24

          Très intéressant ! En effet, en Irlande (que je connais bien), j’ai toujours été frappé du nombre de « gypsies »... qui ne seraient pas si « gypsies » que ça, si je comprends bien. Mais un peu quand même ?


          • Fergus Fergus 7 juin 2010 13:06

            Bonjour, Vilain petit canard.

            Ce qui est remarquable, c’est en effet que la très grande majorité des « Irish gypsies » n’est pas d’origine tzigane. Phagocytés dans leur nomadisme par les apports massifs de victimes des guerres avec les Anglais et de la Grande famine, les Tziganes n’en ont pas moins réussi à imposer une culture et une langue originales à ces nouveaux venus. Au point que le « shelta », langue communautaire très spécifique, est aujourd’hui pratiqué par des gens qui se nomment Gallagher, Ryan ou Murphy !


          • bonsens 7 juin 2010 11:43

            Article trés intéressant : hormis le petit couplet convenu sur « les conditions d’accueil indignes »  ; Les difficultés d’intégration des tziganes viennent majoritairement de leur attitude incorrecte , et le rejet des populations sédentaires est essentiellement réactionnel ; Expérience vécue dans le finistére : le maire d’une petite commune a fait aménager, sur les impots des sedentaires , un terrain d’accueil pour gens du voyage , tout aux normes , touèt neuf  ; En trois mois , les tziganes ont scié trois fois les conduites d’alimentation des sanitaires pour en vendre le cuivre au poids . Le maire a donc jeté l’éponge . Qui a eu une attitude indigne ?
            Je plusse tout de même l’article , mais arrétez avec ces assertions injustes , qui , il est vrai , plaisent beaucoup aux bobos ( qui d’ailleurs s’ils apprécient tant les gita


            • Fergus Fergus 7 juin 2010 13:27

              Bonjour, Bonsens.

              Merci pour le « plussage ».

              Cela dit, s’il est vrai qu’il a été commis, ici et là, des actes de dégradation par des nomades sur les terrains d’accueil destinés à les accueillir, ce n’est heureusement pas le cas général. Et je persiste, sans être « bobo » pour autant, à condamner l’attitude de certaines municipalités qui relèguent sciemment leurs aires d’accueil dans des lieux indignes, à proximité par exemple d’une station d’épuration où les terrains sont laissés pour compte, ou coincées entre une voie ferré et une autoroute pour les mêmes raisons.

              Vous parlez du Finistère. Eh bien à Morlaix où j’ai habité durant 10 ans. les installations sont récentes et implantées dans un lieu dénué de toute promiscuité industrielle ou pollution sonore. D’autre part, je ne connais pas le site de Chateaulin, récemment inauguré, mais je crois savoir qu’il est irréprochable. 

              Le réalité est sans doute très nuancée, d’une ville à l’autre. Mais il en va de même, hélas ! pour l’habitat social, ici très dégradé par une partie de ses propres occupants, là maintenu en bon état par des gens appartenant pourtant à la même catégorie sociale !


            • bonsens 7 juin 2010 15:52

              @ l’auteur , bonjour fergus , la position que vous exprimez dans votre réponse à mon post ( juste ci dessus ) est respectable . Elle intégre la complexité des situations locales . cette clarification étant faite, sur ces bases là , oui .....


            • Fergus Fergus 7 juin 2010 16:20

              @ Bonsens.

              Je crois qu’en toutes choses, il convient, à l’égard des discours trop simplificateurs, d’éviter tant l’angélisme que l’ostracisme, l’un comme l’autre étant porteurs d’égarement. Pas toujours facile, mais il est important de ne pas laisser son instinct prendre le pas sur sa raison. Cela vaut pour vous, pour moi, pour nous tous, avec une difficulté plus ou moins grande selon notre sensibilté et notre histoire personnelle...


            • bonsens 7 juin 2010 11:44

              qui d’ailleurs , s’ils apprécient tant les gitans , n’ont qu’a aller vivre avec eux .
              A bon entendeur, salut


              • morice morice 7 juin 2010 12:16

                ’« qui d’ailleurs , s’ils apprécient tant les gitans , n’ont qu’a aller vivre avec eux » . 


                même LePen n’ose plus la faire celle-là : on aurait ici pire que LePen ? Ben oui, hélas.....

                changez d’avatar et appelez-vous contresens, ça vous décrira mieux...

                • bonsens 7 juin 2010 12:28

                  @ morice : on s’en fiche de le pen , il ( elle maintenant ) dit ce qu’il veut . Le jour ou il dira que le cassoulet toulousain c’est exquis , je ne me sentirai pas obligé de m’en priver à parpétuité .
                  L’enfant se positionne pour quelqu’un , l’ado se positionne contre quelqu’un , seul l’adulte fait la part des choses ( quand il est dans ses bons jours , ce qui semble ne pas étre votre cas aujourd’hui , momo lol )
                  PS vous excuserz ce petit quolibet sur votre ( vdésuet ) pseudo , mais c’est vous qui avez commencé avec les jeux de mots au ras des paquerettes . Plus sérieusement : discutez des faits et arguments , ce sera mieux . L’attaque ad hominem est trés généralement un signe d’épuisement de l’argumentaire sensé .


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 7 juin 2010 14:41

                    Yep , l’Irlande et Fergus , je plusse, le« ptit couplet » en moins , mais je sais que chez Fergus ça n est pas une « pose » donc yep fergus comme d hab
                    @+


                    • Fergus Fergus 7 juin 2010 16:06

                      Bonjour et merci, Covadonga.

                      Concernant le « petit couplet », je n’ai en effet pas l’habitude de m’associer sans nuance aux discours angéliques des uns ou des autres, et je ne méconnais pas les problèmes que pose une partie de la communauté des gens du voyage. Mais une partie seulement, et cela ne doit en aucun cas valoir une condamnation globale et un rejet de tous.

                      Ce débat me rappelle un « Ailleurs si j’y suis » de Daniel Mermet consacré aux Roms. Une émission orientée qui, partant d’un bon sentiment, dénonçait vigoureusement l’ostracisme, voire le racisme dont les Roms sont victimes, non seulement en France mais également en Roumanie. Une émission orientée car elle occultait presque totalement les problèmes posés à Paris par l’utilisation des enfants (prostitution, mendicité et vol à la tire), exploités sans vergogne par une minorité des expatriés adultes. Le propos de l’émission, dénoncer un insupportable ostracisme, s’en était trouvé quelque peu affaibli alors que cette émission aurait été parfaite si elle n’avait pas nié les problèmes mais les avait imputés aux énormes et injustes difficultés socio-économiques rencontrées par ces Roms trop souvent traités en parias.


                    • gruni gruni 7 juin 2010 17:38

                      Rebonsoir Fergus.

                      Votre très beau texte m’a immédiatement fait penser à la chanson de Daniel Guichard « Le gitan »

                      « C’est toi qui a raison, il y a plein d’horizons » chantait-il , une belle chanson qui pourrait accompagner magnifiquement votre article.
                      Et puis je suis tombé amoureux des Saintes Maries de la mer, la ville des gitans.


                      • Fergus Fergus 7 juin 2010 18:00

                        @ Gruni.

                        J’avais complètement oublié cette chanson du talentueux Daniel Guichard. Un type chaleureux comme le sont en général les Gitans envers ceux qui les respectent et respectent leur mode de vie.

                        Sympathique, les Saintes-Maries-de-la-Mer. Je n’y ai jamais vu le grand rassemblement des Gitans venus là honorer leur vierge noire Sarah, mais un peu à l’image des grands pardons bretons d’autrefois, chargés de ferveur, ce doit être quelque chose de très impressionnant, tant pour les croyants que pour les athées.

                        Bonne journée.


                      • brieli67 8 juin 2010 16:43

                        Ca aussi c’est 68...... Alexandra 
                        pour les moins intellos...... LE PETIT PEUPLE !

                        Tu as pour maison,la vieille roulotte, 
                        que traîne une jument blanche, 
                        tam tattatatam tatatam ta tam, 
                        la maison de tes parents. 
                        Tu as pour jardin, 
                        la plaine qui change sa robe, 
                        autour des saisons, 
                        tam tattatatam tatatam ta tam, 


                        la version Zigeunerjunge un succès mondial de l’éphémère Alexandra

                        Aux deux footeux : notre Racing des années trente
                        Heisserer plus tard Remetter, .... comme Hassenforder de nos « gens du voyage »


                        un tour sur le site de Rollmops68 s’impose 
                        INSISTEZ ET REVENEZ !! le site du cow-boy de Sausheim est souvent en travaux...

                        • Fergus Fergus 9 juin 2010 09:45

                          Bonjour, Brieli, et merci pour ces liens.

                          Je ne connaissais pas Alexandra. Dommage que sa carrière ait été éphémère !
                          Concernant le site Rollmops, je vais réessayer car je me suis fait jeter. Il faut parfois être patient !
                          Je connais évidemment tous ces grands noms du sport. J’ai même rencontré un jour Hassenforder à Kaysersberg...


                        • Lorenzo extremeño 13 juin 2010 11:28

                          @ Fergus

                          merci de votre article fort intéressant , synthétique et des liens,
                          illustrant votre propos.
                          Magnifique cette race de chevaux que j’ignorais, tout autant ce
                          Gap de Dunloe !

                          But GuiNNess please !

                          Cheers ! or better Sláinte ! smiley


                          • olivier cabanel olivier cabanel 19 décembre 2011 10:36

                            Fergus

                            j’ai bien aimé cet article,
                            merci d’avoir insisté sur l’accueil indigne que font de nombreux pays, dont la France, à ces persécutés de tous temps, lorqu’ils cherchent à s’intégrer.
                            de nombreuses communes ne respectent pas la loi qui les contraint à organiser des aires d’accueil, et lorsque c’est le cas, les terrains proposés sont parfois d’anciennes zones de stockage de déchet,
                            encore merci.
                             smiley

                            • Fergus Fergus 19 décembre 2011 17:31

                              Re-Bonjour, Olivier.

                              Merci pour ton commentaire. Les conditions d’accueil des « gens du voyage », même si elles se sont améliorées ici et là, restent en effet trop souvent indignes d’une nation qui prétend être évoluée et donner parfois des leçons d’humanité à l’extérieur. Puisse un gouvernement de gauche durcir les tetxes en vigueur pour contraindre les communes récalcitrantes à respecter ces nomades dont il faut d’ailleurs préciser que la majorité sont bel et bien français, contrairement à ce que croient nombre de nos compatriotes. C’est d’ailleurs en jouant sur cette méconnaissance que Sarkozy a, durant l’été 2010, amalgamé les Roms principalement d’origine roumaine et les Gitans français pour pointer du doigt des boucs émissaires. Ce fut l’un des plus odieux épisodes de son mandat !

                              Cordialement.


                            • Bernard Grua Bernard Grua 16 février 2018 13:11

                              Merci beaucoup pour ce bel et intéressant article sur un peuple que nous ignorons. L’explication, d’une partie de l’origine de ce groupe, par la grande famine irlandaise, est assez convaincante. Cela donne envie d’en apprendre plus.


                              • Fergus Fergus 16 février 2018 15:43

                                Bonjour, Bernard Grua

                                Merci à vous pour ce détour sur les routes d’Irlande.

                                Ce retour sur un article de 2010 m’a replongé dans le sujet. Il est possible que je lui consacre un nouvel article dans les mois à venir. 


                              • Bernard Grua Bernard Grua 17 février 2018 16:37

                                @Fergus
                                J’insiste, c’est un sujet tout à fait intéressant et passionnant. Je pense qu’il y a un ouvrage à écrire sur ces personnes. Certes, les circonstance étaient tragiques mais on a, là, la possibilité de, peut-être, comprendre comment se constitue un nouveau peuple.Ce qui nous interpelle, aussi, sur le caractère intangible de ce que nous appelons les Etats nations.
                                D’un point de vue photographique, je crois qu’il y a, par ailleurs, un vrai travail passionnant à mener, avec proximité mais respect, pour les faire connaitre 


                              • Fergus Fergus 19 février 2018 11:15

                                Bonjour, Bernard Grua

                                « Je pense qu’il y a un ouvrage à écrire sur ces personnes. »

                                Il existe déjà des livres sur les « Irish travellers » mais ils sont évidemment rédigés en anglais etj’ignore s’ils ont été traduits en français. Celui d’Alen Macweeney comporte de nombreuses photos de ces nomades.

                                « Ce qui nous interpelle, aussi, sur le caractère intangible de ce que nous appelons les Etats nations. »

                                En effet !

                                Et c’est pourquoi, si je suis défavorable à l’Union Européenne telle qu’elle existe, je n’en suis pas moins un fervent partisan du concept européen tant la proximité est grande, du fait des interpénétrations culturelles, entre les peuples qui composent le continent.

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