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Prague, la belle et envoûtante bohémienne

Traversée par la Moldau, la capitale de la république tchèque est riche d’une histoire foisonnante dont elle garde des joyaux patrimoniaux. Riche également d’une atmosphère particulière que l’on prend plaisir à apprécier au long des rues pavées, bordées de maisons anciennes édifiées au fil des siècles...

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La Moldau vue du parc de Letná / Hradčany vu de Stahov / Staré Město vu de la tour astronomique / Rue Havelská et son marché

Surnommée par les uns la « ville au cent clochers » et par d’autres la « ville d’or », Prague – qu’André Breton qualifiait de « capitale magique de l’Europe » – fascine par la richesse patrimoniale de ses quartiers historiques, très largement préservés des destructions. De part et d’autre de la Moldau (la Vltava en tchèque), si joliment décrite en musique par le compositeur Bedřich Smetana, plusieurs quartiers rivalisent de charme pour le plus grand plaisir des visiteurs mais aussi des Praguois qui s’amusent de les voir déambuler en dégustant une Pilsner Urquell ou une Starotramen aux terrasses des tavernes.

Sur la rive est, Staré Město (Vieille ville) est un dédale de places, de rues pavées, de ruelles et de passages qui permettent, comme à Lyon, de « trabouler » d’une voie à l’autre. Le piéton y est roi, ce qui permet au visiteur de flâner à sa guise pour admirer les façades des maisons dont la date de construction s’échelonne, pour la majorité d’entre d’elles, entre le 15e et le 18e siècle. Certaines offrent à voir de belles ornementations de pierre ou des mascarons sculptés, d’autres des motifs peints, parfois réalisés grâce à la technique du sgraffito, autrefois très prisée par les artistes de Bohême.

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Staré Město / Hauts de Malá Strana et monastère de Strahov / Place de la Vieille ville (côté sud) / Malá Strana et Hradčany vus de Staré Město

Commençons notre balade à la Maison municipale (Obecní dům). De style art-nouveau, cet édifice bien connu des Praguois et chargé d’histoire contemporaine a été inauguré en 1912. Il comprend notamment une superbe salle de concert ainsi, tout aussi séduisants, qu’un café, un restaurant, une basserie et un bar à cocktails. Tout à côté, la gothique Tour poudrière (Prašná brána), naguère intégrée dans les fortifications disparues, offre de son sommet pour qui ne craint pas une ascension raide et étroite – une très jolie vue sur les toits et les clochers de la Vieille ville. De là part la rue Celetná. Bordée de maisons anciennes dont la plupart offrent à voir d’intéressants détails architecturaux, elle mène à l’un des lieux les plus emblématiques de Prague : la Place de la Vieille ville (Staroměstské náměstí).

Tous les édifices qui bordent cette vaste place piétonnière – où trône un imposant monument à la mémoire du réformateur religieux Jan Hus – méritent peu ou prou que l’on s’y intéresse. Dominée par les 80 m de la très belle église gothique Notre-Dame du Týn, l’on peut notamment y admirer les splendeurs rococos du palais Kinský, l’austérité médiévale de la maison gothique À la cloche de pierre, la façade peinte de la maison Štorch, les sgraffites de la maison À la minute ou la majesté de l’église baroque Saint-Nicolas. Mais c’est incontestablement l’ancien hôtel-de-ville du 14e siècle, surmonté d’une harmonieuse tour médiévale, et son extraordinaire horloge astronomique de 1490 qui attirent le plus grand nombre de regards ; tout particulièrement lorsqu’à chaque heure du jour défilent les douze apôtres tandis que s’animent d’autres personnages symboliques.

En continuant vers l’ouest, la Petite place (Malé náměstí), bordée de belles maisons peintes ou sgraffitées est caractérisée, en son centre, par la présence d’un puits de 1560, entouré d’une élégante grille en fer forgé de la Renaissance surmontée d’un lion de Bohême. Suit la rue Karlova, entièrement piétonnière elle aussi, et en pleine saison envahie par des hordes de touristes qui, sans le savoir, suivent le parcours de couronnement des rois de Bohême. Là encore, il y a beaucoup à observer en déambulant.

Mais c’est surtout, peu avant d’arriver sur les rives de la Moldau, le Klementinum qui retient l’attention. Outre le fait que ce complexe abrite la bibliothèque nationale tchèque, on peut y admirer la surprenante chapelle des Miroirs, où sont régulièrement donnés des concerts, ainsi qu’une bibliothèque baroque de toute beauté, dotée de superbes boiseries et, sur les galeries, de très belles balustrades en fer forgé, le tout sous un plafond richement décoré de fresques. Dans le même bâtiment l’on peut accéder – via une succession d’escaliers de 172 marches – à la plateforme de la tour astronomique datant du 18e siècle ; on y découvre à 360° un panorama exceptionnel sur la ville de Prague. À voir également l’église du Clementinum, dédiée au Saint Sauveur par les Jésuites lors de sa construction ; de nombreux concerts (pour touristes) y sont donnés.

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Bibliothèque du Klementinum / Notre-Dame du Tyn / Entrée est de la rue Karlova / Salle philosophale du monastère de Strahov

Une fois traversé la rue et la place Křižovnická, il suffit de passer sous la magnifique tour du pont Staroměstské – un chef d’œuvre gothique achevé en 1402 – pour pénétrer sur LE monument le plus connu de Prague : le pont Charles (Karlův Most) ainsi nommé en l’honneur du roi Charles IV de Bohême qui en a décidé la construction. Naguère carrossable (la circulation automobile y a perduré jusqu’en 1965), ce pont, devenu totalement piétonnier, reçoit jusqu’à 30 000 visiteurs par jour en haute saison ! D’une longueur de 515 mètres, il constitue un remarquable témoin des ouvrages d’art de l’époque médiévale. Mais plus encore que sa structure, c’est son rôle de musée en plein air qui retient l’attention : pas moins de 30 statues de saints ou de scènes religieuses ont en effet été réparties sur ses parapets de pierre depuis la fin du 18e siècle, ce qui contribue à lui conférer une atmosphère à nulle autre pareille. Passé l’arche qui relie les deux tours du pont Malostranská, l’on pénètre dans les quartiers situés sur la rive gauche de la Moldau.

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Pont Charles (côté Staré Město) / Place du Château / Ruelle d’Or / Rue Neruda

S’il est moins riche que Staré Město en monuments de grande valeur patrimoniale, le quartier Malá Strana (Petit côté) n’a rien à lui envier en termes de charme. Notamment aux abords de la charmante place Maltaise (Maltezské námesti), symbolisée par l’omniprésence de la croix de Malte, liée à l’important domaine des Chevaliers de Saint-Jean dont il reste de nombreux et superbes témoins. Ou bien dans la pentue rue Neruda (Nerudova), caractérisée par ses nombreuses maisons anciennes aux enseignes sculptées et peintes. Sans oublier l’île Kampa où, entre la Moldau et son petit bras dénommé Čertovka (Petit diable), les Praguois aiment se promener ou prendre un verre.

Tout près de là, la place du Grand Prieuré (Velkopřevorské námesti) attire nombre de curieux ; n’en déplaise à nos compatriotes, ils ne sont pas là pour admirer le palais Bucquoy où se tient l’ambassade de France, mais pour découvrir le Mur Lennon, situé juste en face, dont les fresques et les graphes, dédiés à la Paix et sans cesse renouvelés depuis le début des années 80, restent le témoin de la rébellion des Tchèques contre le joug soviétique. Cœur de cet attachant quartier, la très animée Malostranské náměstí est, quant à elle, une vaste place dominée par la superbe église baroque Saint-Nicolas. Plusieurs lignes de tramway la desservent ; parmi elles, l‘incontournable ligne 22 qui permet d’accéder sans effort aux points hauts de la ville où se dresse notamment le complexe du château.

Construit sur une colline, Hradčany, le quartier du château (Hrad), classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, concentre les monuments de prestige. Outre l’ancien Palais royal dont l’origine remonte à 1135, l’on trouve notamment dans l’enceinte médiévale l’imposante cathédrale gothique Saint-Guy, le monastère et la basilique Saint-Georges ainsi que des bâtiments officiels. Un billet combiné permet de visiter les plus emblématiques de ces lieux ainsi que la très photogénique Ruelle d’Or (Zlatá Ulička) où Kafka demeura durant deux ans, dans l’une des maisons adossées au rempart. 

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Rue Jilská / Sanctuaire Notre-Dame de Lorette / Rue Maiselova / Rue Stříbrná

Un peu plus haut sur la colline est érigé le très beau sanctuaire Notre-Dame de Lorette dont le célèbre carillon de 27 cloches retentit à chaque heure du jour depuis 1695. Incontournable également, le monastère de Strahov où l’on peut découvrir une bibliothèque exceptionnelle dont la salle philosophique et la salle théologique, toutes deux ornées de plafonds peints, sont des joyaux de l’art baroque. Cerise sur le gâteau, une terrasse située en contrebas du monastère offre une vue magnifique sur la ville de Prague. Comme le château, ces lieux sont très facilement accessibles depuis le centre-ville par le tram n°22. Pour redescendre de la colline, il serait toutefois dommage de s’en remettre aux transports en commun. Mieux vaut opter pour la superbe rue Vlasská avec la certitude de faire de nouvelles découvertes architecturales ou, en cas de forte chaleur, profiter des ombrages du grand parc de Malá Strana dont les allées ou les escaliers cascadent jusqu’au cœur du quartier éponyme.

Retour sur la rive droite de la Moldau. Voisin de Staré Město, le quartier juif de Josefov est célèbre pour ses 6 synagogues, rescapées d’une restructuration de l’ancien ghetto inspirée au 19e siècle par les travaux d’urbanisme du baron Haussmann à Paris. Parmi elles, celle que l’on nomme Vieille-Nouvelle, date de 1270, ce qui en fait la plus ancienne de Prague. Elle n’est toutefois pas la plus belle au plan architectural, cette reconnaissance étant généralement attribuée à la synagogue Maisel, reconstruite en style néo-gothique à la fin du 19e siècle. La synagogue espagnole, construite elle aussi sur l’emplacement d’un précédent lieu de culte en 1868, vaut également le détour pour son style néo-mauresque et les revêtements particulièrement spectaculaires des murs intérieurs de l’édifice.

Le clou de la visite de Josefov ne réside pourtant pas aux yeux des visiteurs dans ces synagogues, ni dans les objets ou les documents – souvent précieux – qu’elles exposent, mais dans le fameux cimetière juif de Prague. Peuplé de milliers de stèles bancales dont les dates s’échelonnent de 1439 à 1787, il offre au regard un tableau saisissant, tout à la fois lugubre et envoûtant, tout particulièrement lorsqu’on le découvre dans le brouillard automnal ou l’hiver sous la neige. Hélas ! pour ceux qui cherchent la sépulture de Franz Kafka, la tombe de l’auteur du Procès n’est pas ici ; elle est visible à 2 km à l’est, dans le Nouveau cimetière juif du quartier de Žižkov, dominé par les 216 mètres de la tour de télévision. En revanche, l’on peut y voir celle du célèbre rabbin talmudiste Juda Loew dont la légende affirme qu’il fut le créateur du mythique Golem.

Autre voisin de Staré Město, mais au sud de ce quartier, celui de Nové Město (Ville neuve) est intéressant à divers titres. Notamment parce qu’il est le cœur commercial de Prague, nombre d’enseignes étant en effet concentrées dans les rues Na Prikopé (rue du Fossé) et Narodni (rue Nationale). À la jonction de celles-ci débouche Václavské náměstí (place Venceslas), un ancien marché aux chevaux de 700 m de longueur devenu l’un des sites les plus symboliques de la capitale tchèque et le lieu des grandes manifestations. Située entre deux stations du métro de Prague (Muzeum et Můstek), cette place plantée de tilleuls est dominée par l’imposant Musée national. L’on peut également y voir le mémorial Jan Palach dédié à un étudiant qui s’est immolé par le feu en janvier 1969 pour protester contre l’invasion de la Tchécoslovaquie par les forces du Pacte de Varsovie. Tout près de là, l’on peut également admirer le très bel opéra de Prague construit en style néo-Renaissance à la fin du 19e siècle.

Plus au sud, dans le prolongement de Staré Město s’étend le quartier de Vyšehrad. Outre son château, bâti en promontoire sur une falaise au-dessus de la Moldau, sa basilique Saint-Pierre et Saint-Paul et quelques remarquables maisons cubistes, c’est surtout son cimetière qui, là aussi, attire les visiteurs. Situé dans l’enceinte de la citadelle, on peut y voir les tombes de nombreuses personnalités tchèques. Sont notamment enterrés là les compositeurs Antonín Dvořák et Bedřich Smetana, le peintre et dessinateur Alfons Mucha, l’écrivain Karel Čapek et le poète Jan Neruda.

Côté transports, il faut savoir que l’on se déplace très facilement à Prague, la ville étant dotée d’un réseau dense de lignes de métro, de tramway et de bus. On peut, au choix, se procurer un pass de 3 jours pour 330 couronnes (12 euros) ou, pour chaque voyage, opter pour un ticket à l’unité valable sur l’ensemble du réseau ; et cela pour un coût modique : 30 couronnes (1,20 euro) pour un ticket valable 30 minutes, ou 40 couronnes (1,60 euro) pour un ticket valable 90 minutes. Bon à savoir pour nos aînés : l’ensemble des transports urbains est gratuit pour les personnes âgées de plus de 65 ans !

Pour ce qui est de la desserte de l’aéroport Vaclav Havel (situé à environ 12 km de centre-ville), on peut opter pour un taxi ou un VTC Bolt, ou bien encore prendre la navette Airport Express qui relie directement l’aéroport à la gare centrale. Mais ce n’est guère utile : il suffit, pour le prix d’un simple ticket urbain (ou gratuitement pour les personnes âgées), de monter dans le bus 59 : en moins d’une demi-heure, il assure une correspondance très facile avec la ligne A du métro à la station Nádraží Veleslavín. Temps de trajet total : entre 45 et 50 minutes de l’aéroport jusqu’aux stations du centre-ville ! Cerise sur le gâteau : la fréquence des bus et des métros est très élevée alors que l’intervalle entre deux navettes Airport Express est de 30 minutes.

Prague est une ville envoûtante à bien des égards. Riche de son histoire mouvementée – de nombreux livres et guides la documentent de manière facilement accessible – et de son formidable patrimoine, elle est peuplée par des habitants naturellement paisibles et courtois. Des gens qui se montrent également volontiers blagueurs. Comment s’en étonner dans un pays qui aime tant l’humour et l’autodérision ? Il suffit pour s’en convaincre de constater l’attachement que les Praguois portent au personnage créé naguère par l’écrivain Jaroslav Hašek : le brave soldat švejk, un individu sympathique, d’abord réformé pour « crétinisme profond » avant d’être mobilisé dans l’armée où sa bêtise symbolise si bien l’absurdité de la guerre.

À lire également : Oslo, ou le pari réussi de la fusion entre ville et nature (mai 2024)

 

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Place de la Vieille ville (côté est) / Salle Smetana (Maison municipale) / Taverne de la Maison municipale / Place de la Vielle ville (côté ouest)
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Petite place / Musée Mucha / Horloge astronomique / Rue Nový Svět

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14 réactions à cet article    


  • babelouest babelouest 27 mai 16:53

    Avec ses amis choristes, il y a quelques années ma fille y était allée. Entre deux séances du festival

    https://www.mrf-musicfestivals.com/fr/festival-international-des-chorales-et-des-orchestres-a-prague-republique-tcheque/

    ses amis et elle avaient le temps de se promener, et quand une place était ="inspirante" cette troupe assez imposante (ils étaient 120) mettait le canotier sur l’oreille pour entonner une des chansons de son répertoire. Elle est revenue éblouie de toutes ces splendeurs.


    • Fergus Fergus 27 mai 18:08

      Bonjour, babelouest

      Prague est en effet une ville magnifique où l’on prend plaisir à retourner. Et à chaque fois l’on fait de nouvelles découvertes.

      J’ai entendu parler de ce festival, réputé pour son caractère convivial, mais je n’y suis jamais allé. Merci pour le lien. 


    • L'apostilleur L’apostilleur 27 mai 23:03

      @Fergus

      Vous nous livrez bien des aspects intéressants de cette magnifique Prague et je m’étonne que vous ne parliez pas de ses concerts qui innondaient la ville dans ses églises où les pièces dans les murailles du château...

      La musique était partout il y quelques années, ce n’est plus le cas ?


      • L'apostilleur L’apostilleur 27 mai 23:25

        @Fergus
        L’exemplaire Tchéquie témoigne de la mémoire des peuples. Occupée pendant des siècles elle conservera son identité et sa langue jusqu’à sa liberté retrouvée après sa « révolution de velours ».


      • Fergus Fergus 28 mai 00:01

        Bonsoir, L’apostilleur

        Si, il continue d’être donné de nombreux concerts à Prague. Notamment à la Maison municipale, à la Chapelle des Miroirs, à l’église Saint-Clément, à l’église Saint-Sauveur, au Rudolfinum ou au palais Lobkowicz.

        Personnellement, j’en ai vu un dans la salle Smetana de la Maison municipale il y a 3 semaines. Au programme : le concerto pour violon Op.64 de Mendelssohn et la Symphonie du Nouveau monde de Dvorak.
        Cette dernière était encore plus impressionnante que la dernière fois que je l’ai entendue, pourtant parfaitement jouée au plan technique par l’Orchestre national de France à l’auditorium de Radio France. Mais à Prague, il y avait un supplément d’âme, probablement lié au fait que les musiciens l’interprètent souvent.


      • L'apostilleur L’apostilleur 27 mai 23:35

        @ Fergus

        A propos de l’émouvant vieux cimetière juif, une rareté par sa densité chaotique.

        On racontait que le petit périmètre qui leur avait été attribué contribuait à contenir leur nombre à Prague. 


        • Fergus Fergus 28 mai 00:08

          @ L’apostilleur

          La « densité chaotique » du vieux cimetière juif est en effet spectaculaire

          Cette histoire du périmètre limité relève, à mon avis, de la légende urbaine. Ce sont plutôt les travaux de type haussmannien engagés dans le quartler Josefov qui ont empêché l’extension du cimetière. Sa fermeture a d’ailleurs été concomitante avec celle du cimetière juif du quartier de Zizkov, un 2e ayant été ajouté par la suite. 


        • Mustik 28 mai 09:08

          Prague / Praha en Tchèque.

          Si vous savez rouler les « r », c’est la prononciation locale.

          Une ville et des habitants inoubliables... surtout à une époque d’incivisme généralisé en France et en Europe de l’Ouest. Pourvou qué ça doure là-bas.

          N’importe quel point du centre de Praha, une rotation de 360° et on découvre, des chefs d’oeuvre d’architecture... Belle vue depuis la tour à proximité de l’horloge astronomique.

          Pour les bonnes fourchettes, essayez le genou de porc avec une Svijany bien fraiche qui vaut bien une Pilsen Urquell.

          Hors la Capitale, la Bohème du Sud ou les Krkonoch ( les monts des Géants) déroutants au nord et puis des châteaux en veux-tu en voilà...


          • Fergus Fergus 28 mai 09:51

            Bonjour, Mustik

            Une ville propre également, ce qui est très appréciable.

            La Svijany est plus alcoolisée que la Pilsner. Personnellement, je préfère la seconde. A noter qu’à Prague, une chope de bière de 50 cl coûte environ 3 euros, soit le même prix qu’une tasse de café.

            Dans le sud, à moins de 200 km de Prague et tout près de la frontière autrichienne, l’on peut également découvrir deux joyaux : les petites villes de Český Krumlov et Telč. 


          • Fergus Fergus 28 mai 10:12

            @ Mustik

            En fait, mon épouse et moi sommes plus portés sur le vin blanc. A cet égard, les müller-thurgau de Moravie sont d’excellente qualité.


          • Seth 28 mai 11:25

            Prague et Bordeaux sont les deux villes présentant les plus riches patrimoines 18ème d’Europe.

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