Les super riches et la société
Le Vif ouvrait la discussion d'un dossier avec cette constatation : "Pour les super-riches, l'argent fonctionne comme une drogue" et la question : "Pourquoi les riches font peu pour la société ? ".
Je pense que je connais assez bien dans le numérique. J'ai certainement dû dire et parfois me contredire. Les oxymores doivent en faire partie en fonction de l'évolution et des circonstances. Sans parti pris, je suis donc resté prêt à m'adapter à toutes les éventualités.
J'introduis cet article du VIF au début de ce billet. Il est, pour moi, une nouvelle occasion pour remettre les cartes sur table et de relire mes billets du passé.
Article du VIF
![]() |
![]() |
|
Réflexions du Miroir
Pour ouvrir le bal des "gens biens", je suis remonté au début de 2008 avec le billet "Riche à la super". Tout y était déjà écrit avec humour. Rien de nouveau sous le soleil, donc. Dans cet article, sont visés les super riches belges.
Le multimillionnaire Bruno Fierens a rejoint le réseau "Millionnaires for Humanity" qui réclame un impôt sur la fortune pour réduire les causes des inégalités croissantes.
Oui, bon, il ne faut pas trop charrié, il ne vit pas dans un taudis.
En 2023, il y avait quatre milliardaires belges. Un an après, Forbes en dénombrait dix. C'est que ça pousse comme les champignons à l'abri du soleil, les richards .
Parmi les champignons, il y a des comestibles et des mortels.
En Belgique, il n'existe pas de cadastre des fortunes pour estimer les patrimoines. Les ultrariches ayant 1% des richesses nettes mondiales représentent 70% des moins riches réunis mais ils payent deux fois moins d'impôts sur le revenu que les Belges moyens.
Pourquoi ?
La fiscalité belge se cache derrière une complexité d'exceptions. Les dividendes sont taxés par la TOB tandis que les revenus locatifs le sont moins à cause de montages financiers, tout à fait légaux, via des fondations privées et des sociétés patrimoniales.
"L'introduction d'un impôts sur le patrimoine serait un "non-sens" et une "mauvaise idée", lancent les âmes bien nées.
Jusqu'au XVIIIème siècle, il était normal de partir du patrimoine pour fixer un impôt équitable et collectif. A la fin de ce siècle, la révolution industrielle était en marche. Les titans vétérans ont été John Pierpont Morgan qui a lancé "The House of Morgan" et John Davison Rockefeller qui fut le premier milliardaire.
"Le rendement du capital est bien supérieur à celui du travail" dit Thomas Piketty.
Bien sûr.
J'ai tout de suite écrit "L'utopie des égalités ? ".
Nous sommes tous différents, physiquement, psychiquement, physiologiquement et intellectuellement. Sans compétence, c'est clair, pas question de s'élever dans la hiérarchie en bottom-up comme je l'écrivais récemment "L’intelligence en top-down ou en bottom-up. Nous sommes tous dépendant l'un de l'autre.
Piketty est l'auteur de dix-huit ouvrages dont les plus notables sont Le Capital au XXIe siècle (2013), vendu à plus de 2,5 millions d’exemplaires dans le monde et adapté en documentaire, ainsi que sa suite Capital et Idéologie (2019). Ne gagne-t-il pas plus de sa plume qu'en tant qu'enseignant-chercheur ? Le succès, cela paye aussi au prix fort. Son père descend d'une famille de la grande bourgeoisie industrielle.
A la base de n'importe quel type de management, on trouve les sources du mythe du "self-made man" qui sont répertoriés dans les verbes français qui se terminent par "-voir" : apercevoir, prévoir, voir, savoir, vouloir, concevoir, pourvoir, percevoir, avoir, pouvoir...
L'argent n'est jamais neutre. Il n'est pas un problème en soi. C'est ce qu'on en fait qui pourrait être le problème.
"Le culte de la richesse" est né à la fin du XIXème siècle aux Etats-Unis.
Les livres "The Psychology of Money" de Morgan Housel et "The Philosophy of Money" de Georg Simmel se croisent et se ressemblent. La psychologie et la philosophie vont de pair.
Ils démontrent l'effet addictif de l'argent. Au delà d'un "certain" montant comme pomme pour la soif, cela devient une drogue.
En Belgique, actuellement pas de taxes sur les plus-values, bien que son acceptation est un argument pour entrer dans le gouvernement bruxellois toujours en panne. A Bruxelles, le PS voit le lien avec un argument pour participer à un gouvernement avec la droite. Une diminution de taxes en cas de moins-values pour minimiser les pertes n'est pas dans les plans.
“Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions.”, dit Rudyard Kipling. Le patron d'une entreprise et les actionnaires doivent assumer les gains comme les pertes. Les plus-values ou les moins-values passent de génération en génération pour devenir de nouvelles plus-values ou moins-values sur les anciennes.
Fabien Pinckaers (Odoo) et Matthias Geeroms (Lighthouse) disent "Il faut accepter de s'oublier et rester concentré sur l'entreprise"
Elon Musk est actuellement l'entrepreneur privé le plus riche.
Aux dernières nouvelles, il quitte l'administration Trump pour retourner à ses fonctions initiales
.
Donald Trump n'aime ni la culture, ni les élites et ni les intellectuels. Il n'ouvre pas un seul livre par an qu'il lira à ses moments de solitude. Il tweet ses messages contenant des idées souvent à côté de la plaque.
"L'université de Harvard est un lieu qui enseigne la haine et l'imbécilité, recrute des gauchistes radicaux, les idiots, les cervelles de moineaux", lance-t-il avec son programme d'extrémisme paradoxalement anti-gauchisme de type woke. La suspension des visas pour les étudiants étrangers n'est qu'une suite logique et innocente de son manque d'intérêt pour le savoir. C'est un deal maker dans un bras de fer. Comme tous les vendeurs, il est obligé de mentir en bonifiant la qualité de ses propos, même si c'est de la camelote.
Avec le surnom moqueur « T.A.C.O. trade », Trump a une politique de girouette. A toutes ses décisions, il y revient en repoussant la date limite de plusieurs tarifs de 50 % sur les produits de l’Union européenne du 1er juin au 9 juillet. « Il y a six mois, ce pays était mort. On avait un pays que les gens pensaient condamné. Ne dites plus jamais ce que vous venez de dire. C’est une question désagréable. », a répliqué Trump.
Au sujet de Poutine, il ose dire que Poutine est devenu fou alors qu'il a été formé au KGB, n'est jamais revenu sur ses paroles et n'a rien d'un fou.
Elon Musk est "déçu" du mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump.
Elon Musk est libertarien. Donald Trump en tant que président, a été élu pour son côté libertaire MAGA en rejetant les élites instruites de l'opposition.
Le terme "libertarien" a une connotation plus centriste, soulignant la liberté individuelle, la liberté économique et une approche minimaliste du gouvernement.
Le Monde diplomatique de septembre 2008. cite « Ni dieu, ni maître, ni impôts » est consacré à l’éminente libertarienne Ayn Rand
Le terme "libertaire" est associé à une vision plus radicale et égalitaire de la société, avec une forte opposition à toute forme d'autorité et un rejet du capitalisme.
Dichotomie de concepts radicaux ?
.
Etre considéré comme riche ou pauvre. Ce serait à chacun de choisir son concept de vie, pourrait-on penser. Et bien non ...
On interprète le terme "minimum vital médiocrité" par une situation où le minimum vital est insuffisant et entraîne une médiocrité de vie qui serait perçu comme une incitation à la médiocrité.
Mon ancien ami dont j'ai parlé à la suite du billet "L'esprit de compétition, privilège ou contrainte ? " a été et a vécu dans tous les pays gauchisants. Il aimait les gens du peuple mais pas les gouvernements qui les menaient à la baguette. Il m'avait dit : "Si tu veux être considéré comme un riche capitaliste, vas vivre dans les pays pauvres où j'ai vécu et tu te fais envoyer ta retraite par la Belgique".
Le fait d'être riche ou pauvre est donc relatif à l'endroit où l'on vit.
C'est aussi dire que quand on se trouve dans la classe moyenne dans nos pays entre pauvreté et richesse, que si on vit dans un monde de super riches, on pourrait se ressentir pauvre.
Cela me rappelle ma "soirée en arpentage" et son débat concernant le travail ou la paresse sous-entendus dans le livre "Depuis toujours nous aimons le dimanche".
La Belgique reste championne du monde des taxations du travail. La différence entre le coût total du travail pour un employeur et le salaire net perçu par l'employé se situe entre 44,8% et 52,6%. En France, c'est 41%. Cela induit une perte du pouvoir d'achat légèrement compensée par l'indexation automatique. L'économie informelle représentant 16,8 % de l'activité entraine un manque à gagner pour l'Etat et une perte d'activité formelle. La taxation Zucman des ultrariches est difficilement quantifiable pour une économie ouverte comme la Belgique en l'absence de coordination internationale. La baisse de la dépense publique offre des marges importante de 54,5% du PIB en 2024.
"Tax the rich", c'est encore plus sûr, de dire "Tax the super-rich".
Qu'est-ce qui est le plus facile pour obtenir un million d'euros ?
Par une taxe d'un million par une personne ou une taxe d'un euro par un million de personnes ?
Le numérique est basé sur la bipolarité. 0 ou 1, blanc ou noire, gauche ou droit. L'humain est analogique. Il est dans le gris le plus complet. Vous n'aimez pas être dans le gris, c'est dommage, mais je ne vous plaindrez pas. J'aime le gris.
Tous les autocrates de gauche ou de droite sont radicaux et n'aiment pas les contradictions et les contre-pouvoirs.
La plume de Thomas Gunzig parle du pouvoir et du contre-pouvoir
.
"La démocratie ne peut pas s’installer avec des radicalismes et des extrémismes."
La démocratie repose sur le dialogue, le compromis et le respect de la diversité.
Les systèmes démocratiques permettent à différentes opinions de coexister. Le principe même d’une démocratie est de garantir la liberté d’expression, mais aussi le respect des lois, des institutions et des droits de chacun.
Les radicalismes politiques, religieux, ou idéologiques, tendent à refuser le compromis, à imposer une seule vérité et à délégitimer l’adversaire.
Les extrémismes menacent les valeurs démocratiques.
L’extrémisme prône souvent l’exclusion, la violence ou l’intolérance. Or, une démocratie a besoin d’un socle commun de valeurs partagées, comme la tolérance, le pluralisme, la participation pacifique au débat public.
Quand un groupe radical tente de prendre le pouvoir ou refuse le jeu démocratique, cela fragilise le système, parfois jusqu’à le faire basculer dans l’autoritarisme. En 1930, en Allemagne, l’arrivée démocratique au pouvoir du parti nazi extrémiste a mené à la destruction de la démocratie elle-même. Lors des Printemps arabes, les mouvements démocratiques ont été récupérés ou noyés par des forces extrémistes, ce qui a empêché une transition démocratique durable. La démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de modération, de respect mutuel et de rejet de la violence. Si les radicalismes prennent le dessus, ils peuvent étouffer le débat démocratique au lieu de le nourrir.
Les radicalismes de gauche ou de droite s'opposent à la démocratie.
Qui se souvient encore de l'élection française de 2017 et de cette vidéo avec Mélenchon ?
A prendre ou à laisser tout son programme et rien que son programme, c'est ce que voulait Mélanchon.
Radicalisme de gauche.
Le livre-enquête "La meute" décrit les méthodes de fonctionnement de la France Insoumise entre de domination, soumission et excommunication. Mélenchon demande une dévotion aveugle comme "le prototype du militant appliqué, carré, déjoué, cruel si nécessaire".
La démocratie fonctionne avec un débat et la recherche de de compromis pour avoir la paix.
Est-il un gourou ou un simple politicien ambitieux qui n'accepte pas la critique ? A la base, il y a toujours une contrariété demandant une vengeance du personnage de Calimero. La Vème république en France ne connait plus l'élection parlementaire à la proportionnelle mais majoritaire. Le rapport autoritaire, parfois sectaire, ne cherche pas les consensus par le raisonnement.
"Toujours plus haut", c'est ce que les jeunes apprennent en sortant du berceau. Non ?
Le collectivisme, dès l'école n'existe pas vraiment. Les examens de passage de classe ne se pratiquent que seul.
Partager n'est plus l'essentiel dans la culture néolibérale où chacun est responsable de lui-même en devant obtenir le prestige du mérite personnel selon "Les fondations du libre échangisme".
Bien sûr, il y a des milliardaires qui tournent casaque
.
Les illusions perdues du blues du business man le prouvent.
Le billet "La productivité, est-il un vilain mot ? "
Pour se maintenir au top des richesses, dans le milieu du business, riches ou super riches se doivent de faire parler d'eux en positif soit en négatif. Etre ignoré, c'est "le" calvaire pour eux.
Ce n'est pas uniquement au niveau privé du business que le phénomène des richesses existe. Les dirigeants au niveau public, qu'ils soient souverains ou entrepreneurs, peuvent posséder des fortunes considérables.
Il y a eu Bernard Madoff, "L'oracle maudit de la finance" qui a bien compris comment utiliser la faiblesse et la crédulité de raisonnement des investisseurs croyants aux miracles en réinstallant le système de Ponzi. Cela fonctionne toujours surtout pendant une conjoncture haussière. Cela coince seulement quand le vent tourne. Il est mort en détention. Il faut attendre le suivant, il arrive toujours...
Jürgen Ingels a fait fortune en achetant des entreprises déprimées et en les revendant une fois remise en forme. Bernard Tapie a fait de même. Cela ne l'a pas empêché de faire faillite et d'avoir son épouse qui a dû assumer ses dettes après sa mort.
"Le pognon fait toujours tourner et courir le monde"
Ne parlons plus du monde MAGA. C'est ringard et trop limité.
Celui du MMGA (Make Money Great Again) est plus général.
Le film et la BD "Largo Winch" représenté mercredi à la télé, a des relents de répétition dans le cas du magnat britannique de la tech, Mike Lynch, surnommé le "Bill Gates britannique", décédé par noyade dans le naufrage de son yacht, le "Bayesian", au large de la Sicile en août 2024. Il a perdu la vie, ainsi que six autres personnes, lors de ce drame et une enquête a été ouverte au Royaume-Uni..
Dans le monde des super riches, il faut se comparer avec ses équivalents dans son groupe de référence social et toujours monter plus haut, voir plus grand qu'un concurrent potentiel. L'accoutumance aux richesses ne permet pas de rester à un niveau sans s'adapter à un concurrent le dépassant par la droite.
Tous les ans, le magazine Forbes s'emploie pour trouver le plus riche de l'année.
L'argent rend égoïste et moins empathique. C'est plus que probable.
La Fable des abeilles vaut son pesant de cacahuètes au miel en faisant ruisseler l'opulence du haut en bas de la société.
Ceux qui n'ont pas d'agent envient ceux qui en ont, les jalousent et finissent par se trahir.
L'argent ne rend pas nécessairement heureux même s'il peut y contribuer. Il apporte la liberté, l'autonomie et la sécurité vis-à-vis du lendemain sans devoir y ajouter de performances extravagantes pour autant et sans atteindre la folie.
Ce n'est déjà pas si mal.
Les riches disent qu'ils ont travaillé dur pour arriver au niveau de leur fortune.
Warren Buffet vient de raccrocher. Sa fortune est estimée à 168 milliards de dollars. Elle lui a permis de faire des dons à des organisations caritatives.
Du donneur de richesses aux receveurs sans l'intermédiaire de l'Etat, c'est une preuve que la confiance envers l'Etat n'est pas au top.
"L'Etat n'examine son propre fonctionnement et devrait être géré comme une entreprise en diminuant les coûts alors qu'il cherche à augmenter les recettes qui à devenir obèse, mal organise et dépensier. Ce qui peut être externalisé et privatisé est à laisser aux entrepreneurs. L'Etat ne peut pas faire faillite, dit l'un d'entre eux.
L'enfer est toujours pavé quelque part de bonnes intentions...
Lorsqu'on est célèbre, on a la responsabilité de son public.
Le "Buffet donateur" est servi. Il est fort probable qu'il a été préparé par "the right lucky man at the right place at the best moment". Bill Gates, resté souvent au top des riches, en est un autre exemple. Quand l'éducation et les idées neuves arrivent de concert au bon moment où le monde en a besoin pour progresser et que que ce dernier est un besoin ressenti mondialement c'est le jackpot.
La philanthropie ne relève pas uniquement au dons désintéressés. Il y a le prestige de sa société à élever. Son statut social est évalué par les "méchantes" agences de notations. Les entreprises aiment se retrouver dans la publicité qu'apportent les Caïus
Le prestige des Etats y retrouve leur compte dans le tourisme.
Samedi, TV5Monde présentait un documentaire avec les "Family offices" gestionnaires des patrimoines des grandes fortunes. Le 6 mail, ils se réunissaient à Dubaï pour célébrer le 25ème anniversaire du Sommet mondial des investisseurs et faire l'éloge des mérites de leur profession. Le minimum pour obtenir leur intervention entre 10 et 50 millions de dollars (cf Deloitte) Podcast :
Que ne ferait-on pas "pour quelques milliards de plus ?"
Jusqu'à un certain moment et un certain montant, quand l'intérêt général se dissout parmi les détenteurs de ce capital, ce n'est pas top.
La règle de base du commerce a toujours été d'acheter au prix minimum et de vendre au prix le plus élevé.
Le billet "Pourquoi les riches triomphent ?" contient des constations évidentes "C'est devenu un axiome incontournable que les autres s'en accommodent".
D'autre part, la vie d'un milliardaire n'est pas un long fleuve tranquille avec la meilleur volonté d'être "généreux donateur". La solitude et la jalousie sont la rançon de la richesse.
Les milliardaires ont vu leur richesse combinée augmenter de manière significative en 2024.
"Faut-il avoir "un coup de chance" pour devenir super riche ? " se demande le Vif.
Quel est le plafond acceptable ?
Dix millions de dollars, cent millions... ?
Nul ne le sait vraiment.
En mathématique, il y a l'écart type (grecque σ (« sigma ») qui pourrait donner des indices. Racine carrée de la variance, il mesure de la dispersion des valeurs d'un échantillon statistique ou d'une distribution de probabilités par rapport à la moyenne.
Les gains énormes au loto apporte-t-il la solution aux problèmes ?
Ou est-ce "un bout de chance ou de malchance ? quand on questionne leurs gagnants ?
Plus les montants à gagner sont élevés, plus le loto attire le pigeon comme l'aimant. Il ne saura peut-être pas quoi faire des montants astronomiques qu'il va recevoir.
Que faire d'autre avec ces gains astronomiques ? Les replacer en banque pour spéculer en espérant maintenir le montant ou accroitre encore plus ses avoirs quand on n'a pas d'entreprise déjà en place ?
La semaine dernière lors du Festival de Cannes, les riches venaient afficher leur richesse sur des yachts quand ce n'est pas en fréquentant les hôtels les plus prestigieux.
Pourquoi un montant qui frise le milliard, ne serait-il pas plus productif divisé et redistribué en partie ? Question sans réponse.
Le transmettre par héritage aux suivants familiaux.
Le thème du film récent "The Phoenician Scheme" donne une réponse stylisée et raffinée aux héritages ?
De toutes manières, tout est une question de "Confiance en l'argent dans le temps et dans l'espace"
Les "bits du coin", appelés bitcoins pour les intimes, sont fait pour les experts en chute libre sans parachute.
"Spéculons en paix", d'accord mais "la spéculation est sur le banc des accusés"
Acheter des actions d'une société a pour principe initial de soutenir une entreprise sur le long terme et pas vraiment pour s'enrichir par trading avec des achats et ventes compulsifs d'une même action sur la même journée.
Soyons et restons zen dans les tranches moyennes sans envier les plus riches ou dénigrer les plus pauvres.
Pouvoir récolter les fruits de son travail quand l'hiver fut venu, c'était pour la fourmi de la Fable "La cigale et la fourmi".
Pour les hommes, arriver à la retraite, c'est espérer recevoir une retraite honorable et non pas au ras des pâquerettes.
Il faut "épargner pour la retraite pour être considéré" ou alors, "ne plus épargner, spéculer et consommer".
J'ai joué le jeu "de pilier en pilier" avant la retraite pour espérer en avoir l'usufruit par après.
Donner rend-il plus heureux par le gains pour maintenir de bonnes relations sociales ?
Bonne question. Merci de l'avoir posée.
Cela dépend des personnes. Si les contacts acceptent le débat, les relations sociales et communes pevent fonctionner. Sinon cela se corse à "jouter avec des enjeux trop personnels".
Vivre plus ou moins heureux, c'est de ne pas être envieux des autres pour ne pas ronger son frein et de faire ce qu'on a envie.
Le cerveau façonne nos habitudes. La société moderne favorise les automatismes qui peuvent être nuisibles sur le long terme. Le cerveau fait tout pour optimiser l'efficacité. Il se rappelle des erreurs du passé. Vit au présent vaille que vaille et spécule sur son future en faisant de nouveaux projets par des apprentissages conditionnels.
"Culture en Prime" invitait ce vendredi Marka qui chantait son bonheur
.
Les relations virtuelles sur Internet avec ses outils Facebook & Co, c'est une autre histoire.
Je dirais pour finir "Woke de là"
Conclusions de l'article du Vif
Les richesses démesurées permettent d'exercer une influence politique. Beaucoup y voient une menace pour la démocratie et pour la cohésion sociale, la stabilité et la sécurité. Dans la conférence "TED Beware , fellow plutoctats, the pitchforks are coming", Nick Hanauer avertit les coploutocrates, déconnectés de la réalité que le gouffre entre les ultra-riches et les ultra-pauvres se creuse tellement et que les "angry mobs with pitchwoprks" peuvent se manifester. Ils ne sont plus là pour jouer le rôle de sauveur de l'humanité en cas de crise.
L'économie d'échelle est toujours là pour réfléchir.
Mais encore faut-il que l'échelle ne renverse pas l'économie.
Enquête sur 30 années de foot-business, où l'argent est roi. ?
Le foot, un sport ou seulement du business ?
Ce samedi, c'était la finale du Concours Reine Elisabeth de piano. Nikola Meeuwsen, hollandais remporte le Concours Reine Elisabeth,Wataru Hisasue, japonais et Valère Burnon, belge.
La musique, dite classique, est-elle destinée aux élites et aux riches ?
Le bon sens est-il aussi bon qu'on le dit ?
Expo « Buv'Art »
Au-delà des spécificités de chaque artiste, Buv'Art se vit comme une expérience collective. L’art y devient un dialogue direct avec les émotions, une invitation à absorber les récits visuels et les énergies qui les traversent. Chaque visiteur, comme un buvard, repart marqué, transformé, enrichi par cette rencontre inédite avec trois regards profondément humains pour découvrir cette alchimie d’émotions et de formes en cassant les codes.
Clic sur l'image ci-dessous
Allusion
51 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON