• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de abraham260307

sur Voter Bayrou, se faire plaisir


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

abraham260307 (---.---.98.46) 26 mars 2007 14:01

Les partis politiques contre l’approfondissement de la démocratie

Contrairement à ce qu’en a pensé l’homme jusqu’à la 2ème moitié du 20è siècle, la nature n’a jamais expérimenté le vide, elle ne le connaît pas. Il n’y a pas de vide dans l’univers, il y’a de l’invisible qu’on confondait avec le vide. L’univers baigne dans l’ensemble de son espace dans une matière invisible que la science commence à peine à scruter.

C’est dire que l’univers n’est pas fragmenté et se meut par trajectoires holistes, dans le sens où tous les éléments composant cet univers, y compris la planète terre avec sa biosphére (atmosphère, lithosphère, etc.), ainsi que sa faune et sa flore dont l’humanité en fait partie, interagissent, par le fait de la nécessité ou de la contingence, dynamiquement les uns avec ou sur les autres.

L’humanité et la société humaine , à commencer par sa structure de base la famille, ressort dans son fonctionnement et ses transformations à travers le temps, du modèle holiste.

Cette intuition capitale décrite depuis des siécles par les sages, les maîtres spirituels et les poètes de l’amour divin, a été corroborée de manière éclatante par la science en général (biologie, géomorphoplogie, géologie,psychothérapie familiale du schizophrène, processus de la globalisation mondiale, et la physique en particulier ( systèmes à sensibilité aux conditions initiales:chaos et effet papillon, existence de processus physico-chimiques de brisure de symétrie par effet d’irreversibilité, etc.).

Le fameux cancérologue franco-américain René dubos rassemble tout ceci à l’adresse de l’homme d’action : Agir localement, penser globalement.

Toute action de l’homme devra être circonscrite dans son contexte et évaluer ses répercussions positives ou négatives sur les autres et le monde, par effets directs ou pervers ( effet social pervers défini dans le sens du sociologue R. Boudon).

La vérité est une mais multiple dans ses manifestations, c’est pourquoi des versions mêmes contradictoires mais argumentées ou simplement à indices probants d’un fait doivent êtres entendues, mais avec toujours l’esprit critique en éveil. Il ne peut y avoir de tabou ni de censure à l’élucidation de la vérité.

La seule mesure pour faire le tri entre le nommable et l’innommable d’un fait est de revenir à son jugement qui doit être basé sur une éthique humaniste universaliste ( valeurs humaines universelles positives tirées de l’expérience de l’espèce humaine tout au long de son histoire dans tous les domaines de la connaissance : langues,arts, religions, institutions, philosophies, science,etc.).

L’écoute d’autrui est primordiale dans un échange de vues épris de liberté, à la condition du respect par tous d’une table de règles de base de bon sens, appelé formellement une déontologie de l’échange inter-personnel et à fortiori du dialogue. Cette déontologie devra être tirée de l’éthique humaniste universaliste. Ainsi sont prohibés les échanges portant atteinte __ à l’intégrité et la dignité des personnes, __ à l’honneur des croyances collectives, par le fait d’écrits injurieux et insultants, __ à l’éducation des enfants et des adolescents, __ au respect de la nature et de l’environnement et à la quiétude des citoyens, __ au désir de paix publique par le fait de guerres,non de légitime défense mais de domination,dans les relations des groupes, des communautés et des états __ etc.

Il y’a lieu de ne pas s’y méprendre sur la nature formelle (en rapport avec un système logique de démonstration de sa véracité en elle-même ) de cette déontologie, elle est de l’ordre du méta-formel et du normatif ; il n’y’a pas de choix, sauf à renier son humanité. Le théorème d’incomplétude de Godel explique en partie cet état de fait dans l’appréhension cognitive des systèmes formels.

L’exposé d’échange de vues ne doit avoir comme « censeur » que sa conscience passée au crible de la déontologie , tout en luttant pour s’éloigner des ornières ( religieuses, idéologiques, partisanes, égocentristes, ethniques, etc.) pouvant fausser le jugement.

Est-ce que les partis politiques ou les instances idéologiques pourront entamer un authentique dialogue, qui est totalement différent de la discussion ou de la négociation, pour arriver à cette vérité en matière politique.

Ce dialogue (dialogue dans le sens Bohmien ou Rogérien ou krishnamurtien)entre des volontés humaines disparates de cultures et à puissances asymétriques, présuppose la liberté et la saine conscience humaine qui en constituent le socle principal.

Les partis politiques ne sont pas nécessaires à l’épanouissement et l’approfondissement de la véritable démocratie, ils en sont aujourd’hui de par l’usure du temps , la bureaucratie d’appareil et la défense des intérets corporatifs ou étroits des machines à freiner le développement de la démocratie et l’avènement de l’auto-gouvernance de la communauté des citoyens.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès