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Commentaire de pingouin perplexe

sur Désaffections et transcendances. Exégèse critique de quelques idées exposées par Bernard Stiegler (I)


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pingouin perplexe (---.---.93.229) 20 mai 2006 10:51

Je comprends bien les inquiétudes que vous exposez, même si je ne partage pas nécessairement tous les détails de votre analyse. La question finale que vous posez retient mon attention, quelle que soit la manière dont elle est posée. Posée comme un ? Je vous cite : « Autrement dit, le divin effuse-t-il dans l’humain, et comment ? »

Vous trouverez peut être quelque intérêt à lire les éléments de réflexion suivants.

Je commencerais par une citation d’un maître es jeux de mots bien choisis :

« Tout ce qui s’énonce jusqu’à présent comme science est suspendu à l’idée de Dieu. La science et la religion vont bien ensemble. C’est un dieu-lire » (Lacan, séminaire du 17/05/77). Ce Dieu là se trouverait au fondement de la lecture.

On voit bien à ce propos qu’il est question d’une division, qui n’est autre que celle dont procède le langage à double articulation, laquelle division se trouvant continuée sur la toile, en raison de la base même du langage informatique.

Seconde citation :

« Je ne nourris aucun doute au sujet de la vérité des transfinis, que j’ai reconnu avec l’aide de Dieu ». (Cantor au théologien Jeiler, en 1888)

Aussi, je maintiens que l’on peut trouver dans le G.E.B de Hofstadter quelques configurations du noeud borroméen dans lesquelles on peut par exemple se demander :

En définitive, le noeud aurait combien de dimensions ?

Cordialement.


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