@robert

Ils sont immunodéfients et ils vont faire produire à leur organisme des protéines spike afin que leur système immunitaire se mette, lui, à produire des anticorps anti-spike (des IgG anti-spike) ? 

Ces injections d’un nouveau genre ne sont pas une baguette magique. Et même si leur organisme produit des anticorps anti-spike, ceci ne relèvera, en aucun cas, l’immunité de première ligne de ces gens là, c’est à dire l’immunité des voies respiratoires, supérieures et inférieures. 

En cas d’attaque virale par virus de la grippe ou d’un coronavirus, c’est bien l’immunité de première ligne des voies respiratoires qui est sollicitée. Et c’est seulement si celle ci fléchit et cède que les virus pénètrent l’organisme et qu’ils sont susceptibles de rencontrer dans la circulation sanguine les IgG anti-spike issues de « l’injection ». Mais dans l’intervalle, le système immunitaire de première ligne, à travers les cellules présentatrices d’antigènes (les macrophages, les cellules dendritiques ou encore les cellules « natural killer ») aura informé notre système immunitaire adaptatif par de très nombreux signaux chimiques. 

Parce que le fonctionnement du système immunitaire est complexe et qu’il ne se résume pas, comme on voudrait nous le faire croire, à une dichotomie : système immunitaire inné et système immunitaire adaptatif.

Oui l’affaire est complexe et les chercheurs ne connaissent pas vraiment tout du fonctionnement immunitaire humain. Ils savent, depuis peu de temps, que le système immunitaire « inné » a aussi de la mémoire ! Ils savent que les interactions sont nombreuses entre système immunitaire inné et système immunitaire adaptatif. Le système immunitaire « inné » est absolument « essentiel » au fonctionnement du système immunitaire adaptatif. Et, il se trouve que la vaccination, et autre injection, n’influence en aucune façon le fonctionnement du système immunitaire inné. Mais, faire cet aveu serait sonner le glas pour les vaccinolâtres !

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2013/05/medsci 2013294p389/medsci2013294p389.html