Vendredi soir, l’aviation israélienne a mené plusieurs attaques
visant des positions du Hezbollah et de la 21ème brigade de l’Armée
alaouite dans le Qalamoun occidental, en Syrie, à la frontière entre la Syrie
et le Liban.
Des
fortifications du Hezb qui abritaient des missiles sol-sol sophistiqués ont été
détruites à proximité des localités de Ras al Ayn, Ras al Maara et al Jubba.
Quant aux soldats d’al Assad, ils ont été pris pour cibles dans la zone de
Qutayfa, au Nord-Est de la capitale, et dans le quartier d’al Assad, à Damas
même.
Dimanche soir,
les appareils hébreux sont revenus frapper la même région, s’en prenant cette
fois à la 155ème brigade des forces du régime, et, particulièrement,
aux missiles balistiques Scud dont elle avait la charge.
Le quartier
général de la brigade est situé à 7 km de Qutayfa et est associé au commandement
général chargé des activités de missiles, d’artillerie et de roquettes. La base
de Qutayfa abritait trois brigades de tir ainsi qu’une autre d’ingénierie.
Deux bataillons
supplémentaires, dont le 578ème, avaient établi des positions de tir
à même la falaise du Rif de Damas, autour de la localité d’al Nasiryia.
La
quasi-totalité des objectifs visés par les F-16 à l’étoile de David, des
missiles sol-sol, vendredi, des silos et d’autres
installations, dimanche, ont été anéantis lors des attaques.
Les Russes, n’ont pas bronché en assistant aux attaques subies par leurs alliés
aux abords immédiats de leur capitale.
Avec des
F-15 en altitude afin de protéger les F-16 durant leurs missions de
bombardement, l’état-major russe aurait été très mal inspiré en tentant d’intervenir.
Autant dire qu’il aurait perdu en un seul affrontement la plupart, si ce n’est
la totalité de ses six Mig-31 et de ses quatre Soukhoï-30, censés lui assurer
la suprématie aérienne. A noter que les six Mig sont basés à Damas, c’est-à-dire
dans le périmètre des objectifs ciblés par les pilotes israéliens.