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Commentaire de Imhotep

sur Voyage en Egypte, le point de non retour


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Imhotep Imhotep 6 janvier 2008 10:06

Ceci sera ma dernière réponse à vous l’empereur romain. En effet il ne sert à rien de débattre avec ce que l’on appelle en psychologie un pervers lorsque l’on est dans un débat d’ordre privé, mais cela c’est lorsque l’on est un malade mental, ce que j’espère vous n’êtes pas. Dans le cas contraire ce que vous faites est exactement ce que l’on apprend en école de communication politique et exactement ce que fait l’UMP. Je suppose donc que vous êtes un militant UMP. De ce fait ce débat pour moi s’arrêtera là. Juste une réflexion car - et ceci conforte mon hypothèse - vos avez employé un argument qui a des relents fort peu acceptables :« il vaut mieux prévenir que guérir ». C’est exactement ce que l’on appelle le procès d’intention, car si cette expression est vraie en matière d’épidémie ou en matière de délinquance elle ne peut l’être pour condamner des actes qui pourraient être faits en matière politique pour quelqu’un qui a perdu les élections et qui donc n’a aucune chance de gouverner dans les 4 ans et demi à venir sauf heureuse explosion en vol du lider Massimo. Ce ne serait acceptable qu’en période électorale et argumenté, non alors que cela n’a strictement rien à voir avec l’actualité et les actes du président de la république qui eux ne sont pas des intentions mais des faits contrôlables et vérifiables.. Vous êtes dans la droite ligne des tests ADN et du dépistage des enfants futurs délinquants. Vous êtes dans la droite ligne de la ligne dure du Sarkosysme. De ces autoritaristes qui ont fait le terreau à partir des incantations de la gauche concernant la délinquance des idées qui ont permis de cueillir les voix de Le Pen. Vous avez raison au moins sur un point, rien ne cloue le Bec à Sarkozy il lui suffit de mentir à nouveau ou de retourner un argument à son avantage que cet argument fût contraire à celui employé cinq minutes avant ne le dérange absolument pas - il vous suffira de relire l’interview qu’il a donnée à Libération - ce n’est donc pas un texte de journaliste - où en deux paragraphes éloignés de quelques lignes il fait le tour de force de dire répondant à deux questions différentes que Bayrou était à droite (pour prouver que lui n’était pas si à droite que cela) et que Bayrou était à gauche (pour montrer que lui était dans un autre camp) et ce non pour montrer que Bayrou oscillerait de la droite à la gauche ou vis versa, non parce que dans le premier cas cela lui permettait de dire que lui n’était pas si à droite que cela, dans le second qu’ils étaient adversaires. A chaque question une réponse mais jamais aucune cohérence, la réponse n’est pas en regard d’une cohérence globale mais du pouvoir de sympathie électorale que cette réponse peut lui apporter, Uniquement des arguments fallacieux, mensongers, contradictoires, électoralistes, sondagiers. Et par voie d’extension cette technique s’applique à tous les défenseurs formatés du chef. Donc à vous non plus je ne clouerai pas le bec. Cependant cette technique, et heureusement grands dieux - à cette limite que les actes sont intangibles et que tous les sondages se suivent et se ressemblent, la chute de sarkozy est constante. Le tout dernier du CSA qui vient de sortir s’ajoute à la longue série qui depuis le mois d’août nous présente une chute inexorable des avis positifs compensée par une montée non moins inexorable des jugements négatifs. Sarkozy vient d’un coup de perdre 7 points avec moins d’un français sur deux qui lui font confiance pour résoudre leurs problèmes, Fillon le suit dans sa dégringolade. Donc le tout communication, la perversité des arguments, la mise en scène des Disney et autres pyramides, des courbettes devant Kadhafi, le Pape, les chinois et les russes n’ont pas eu les conséquences positives espérées. mais l’avenir sera encore plus sombre pour notre guide étant donné son caractère. Ce sera la faute de tous les autres, de tous les ministres notés d’autant que les municipales s’annoncent dures : dernier sondage UMP et PS au coude à coude. Cela va saigner, et moi je ne me réjouis pas qu’à nouveau l’UMPS monopolise la vie politique mais il reste quand même 35 % d’autres électeurs. Mais alors - et je l’espère -quelques rancunes bien senties, du fait de la nouvelle faiblesse du piédestal du grand chef vont se réveiller et en France en politique on tire sur les ambulances. Et pour terminer votre manitou en est réduit à dire que c’est 2008 la rupture, nous croyions que c’était 2007, qu’il va falloir s’attendre à avoir des lendemains difficiles alors qu’il allait chercher la croissance, qu’il allait y avoir le choc de confiance, que la rigueur il ne voulait pas en entendre parler comme il l’a jeté à leur face dressé sur ses ergots comme un coq en ridiculisant Christine Lagarde car c’était la première fois qu’un chef d’état s’invitait sans y être convié à une réunion des ministres de l’économie de l’eurogroupe, réunion où il s’est fait remettre en place par les ministres allemand et espagnol et où il a été obligé la queue entre les jambes de dire qu’il réglerait le déficit non en 2012 comme il l’avait dit avant cette réunion mais 2010, ce qu’il a aussi contredit une fois retourné devant ses larbins de journalistes français qui ne lui ont pas mis le nez devant ses contradictions. Je vous conseille maintenant deux choses :

1 de lire dans l’Express les extraits du livre de Lemaire qui sont affolants en regard de cette volonté aveuglée de Sarkozy d’être président, de nombreuses fois ils parlent des arguments qu’il va employer non parce qu’il y croit mais parce les français le veulent. Comme il est allé chercher - comme la croissance sans doute mais cette fois-là avec succès - les électeurs de Le Pen, donc en utilisant des arguments d’extrêmes droites tout en se foutant bien de savoir ce que lui en pensait, mais cela rapportait des voix. Consternant ! C’est comme les sondages qu’il fait faire sur sa séparation américaine d’avec Cécilia pour savoir si les français voteraient pour un président divorcé. C’est à vomir. Et on se demande en plus qui a payé ces sondages que le ce soit le ministère de l’intérieur et c’est une forfaiture, que ce soit l’UMP et cela se traduit par un abus de bien social si l’UMP était une entreprise car il n’était pas candidat déclaré.

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