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Rage

Rage

32 ans, originaire de Lyon et vivant à Poitiers
Ingénieur territorial en Région Poitou-Charentes (chez une certaine Ségolène R), diplômé du DESS Aménagement de Lyon III, je m'intéresse particulièrement aux questions qui animent notre société. 
"Spécialiste" des questions liées aux transports et à l'urbanisme, ma vision est forgée par de multiples expériences en entreprises et une curiosité personnelle : j'essaye modestement d'analyser les décisions et faits majeurs de notre monde dans leur globalité.
Je pense que mes propositions peuvent apporter des éléments intéressant pour ce type d'initiative louable qu'est Agoravox !
Contactez moi : [email protected] ou 06.24.21.40.37

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2005
  • Modérateur depuis le 07/11/2005
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Derniers commentaires



  • Rage Rage 11 août 2009 10:21

    Bonjour,

    Tout d’abord je ne sais pas comment vous définissez la « barre » des 3000€ mais elle me semble néanmoins assez fondée pour « borner » la classe des « prolétaires », soit plus de 60% des revenus en France, avec certes de grandes disparités.

    Ensuite, je crois que quand on parle de rémunération, il faut clairement définir de quoi on parle :
    - Salaire brut ou salaire net ?
    - Rémunération moyenne mensuelle ou salaire mensuel hors primes fin d’année (13-14eme mois) ?
    - Rémunération avant impôt, par tête ou par foyer ?

    Bref, je crois que le seul indicateur clair, c’est le revenu global net avant impôts (ça tombe bien c’est que prend en compte les impôts avant déductions). Ce revenu, on peut le diviser par 12 pour avoir une moyenne mensuelle par tête.

    Ainsi pour un gars qui gagne 1500€ sur 12 mois et un autre qui gagne 1300€ sur 14 mois + participations etc.. (type banque), ce n’est pas forcément celui qui a le plus tous les mois qui gagne le plus en globalité...

    Quand on approfondi, l’immense majorité des français navigue entre RSA et 3000€/nets/mois soit pour faire clair entre 6 et 36K€/nets annuels. Canal qui se resserre ensuite puisque les plus bas sont réhaussés et les plus élevés rabaissés, soit un canal compris par tête entre 10 et 30K€. Demandez à l’INSEE, vous verrez...

    Ensuite, il y a un bon 20-30% de la population qui navigue au delà, via des professions rémunératrices, telles que celles de la santé (pharmacien, médecin...), du droit (avocats, juristes), des banques et assurances, métiers spécifiques tels que négociants en vin ou saisonnier bien placé et autres cadres en grosses boîtes.
    A ce stade, déjà 80% des fonctionnaires ne rentre jamais dans cette catégorie.

    Ensuite il y encore 9% de la population qui navigue au délà des 8-10K€/mois c’est à dire des 100-120K€/nets/an. Là on parle des grands cadres, des radiologues, des chirurgiens, des grands avocats et des PDG de boîtes déjà conséquentes.
    A ce niveau, plus aucun fonctionnaire si ce n’est les collaborateurs de ministres et les ministres eux-mêmes.

    Enfin, il y a le dernier 1%, exponentiel, avec un dernier carré de 0,01% qui gagne des rémunérations > 120K€/annuels/nets, c’est à dire les sportifs, les artistes, les PDG de grandes boîtes, les stars de la TV, les supers chirurgiens, les supers promoteurs et quelques autres professions bien spécifiques. Cette barre constitue clairement la frontière entre les « très aisés » et les supers riches.

    Ajouté à ce cas « par tête », il faut aussi ajouter les effets « couples » : un couple de 2 cadres sera nettement plus solide à 6K€/nets/mois qu’un cadre et un smicard. De même, un « capitaliste » ayant investi à la fois pour son entreprise et sa maison, aura beaucoup plus de « bas de laine » même avec un salaire moindre une fois les remboursements réalisés.

    En résumé, les questions qui se posent sont de 3 ordres :
    1. Comment réduire les inégalités et les écarts compte tenu de votre constat (la masse stagne, le haut du pavé s’envole) ?
    2. Comment réélever le gros du paquet et lui offrir des possibilités d’évolution ?
    3. Comment freine la hausse exponentiel des rémunérations de certains ?

    Pour ma part les réponses sont assez simples :
    - Progressivité effective de l’IR et suppression des niches fiscales
    - Régulation des hauts revenus et contrôle des excès
    - Définition de règles de répartition des richesses pour réhausser la masse
    - Réduction des prélèvements sur les salaires < 3K€/nets/mois
    - Courage politique



  • Rage Rage 6 août 2009 22:46

    Bonsoir,

    Votre commentaire est tout à fait exact.
    Effectivement les « plus-values » non sont pas fictives dans le sens où leurs conséquences induisent une pression accrue sur les acteurs de l’économie réelle.

    Ainsi, les actionnaires gourmands et autres chasseurs de rendement sont les premiers à générer une pression monstre sur le dos des entreprises, puis des salariés. En bout de chaîne, ce sont les sous-traitants, les PME, les entreprises les plus fragiles qui ramassent.

    Le pire, c’est que cela ne corrige en rien le système qui, en haut, se concentre encore un peu plus et veut toujours plus de rendement. Les traders ne font effectivement que « catalyser » la chose en accélérant et amplifiant la mécanique.

    Bref, si rien n’est fait, ça cassera à nouveau, et encore plus fort. Et c’est bien parti pour.



  • Rage Rage 6 août 2009 11:10

    Bonjour,

    J’oubliais de préciser un point dans le registre des « solutions » :
    Sans être un expert en finances et banques, il me semble plus qu’urgent de rétablir dans la sphère du « trading » une relation entre volume financier manié et prise de risque.

    Je m’explique : Si une banque confie à 1 trader la somme des dépôts de plusieurs millions d’épargnants, ou si ce même trader dispose des dépôts des actions achetées et non vendues de dizaines de milliers d’actionnaires : ce trader dispose d’une « mise » - qui ne lui appartient pas - mais qui lui ait confié par la banque pour « générer » du gain sur les sommes alors en attente.
    En clair, on file les clés du coffre à quelqu’un en lui disant : tu as 2 jours pour faire fructifier ce pactole.

    Si tout se passe bien, le pactole produit des gains. Au passage, compte tenu des volumes en jeu, autant dire que le petit porteur est lui le dindon de la farce des variations.
    S’il y a gains, il y a bonus, et hop nous voilà tous apprentis traders.

    Problèmes :
    1. On oublie d’une part que le volume confié n’appartient pas à la banque : si le pactole disparait suite à une chute de cours, la banque est à poil : elle ne peut plus rembourser la somme initiale qu’on lui a confié : donc si tout le monde se pointe et retire tout... c’est la faillite. Les banques joue de ce « dégré » de couverture pour utiliser votre argent pour générer encore de la plus-value sur les marchés (ce qui ne génère du reste aucune richesse intrinsèque, mais génère de la valeur... donc fictive et fluctuante).
    En 2008, celles qui étaient le plus à poil, ont donc été les premières à « sauter ».

    2. Le volume confié engage également une prise de risque exponentiel au volume. En effet, si vous avez une mise de 100, faire +4 est assez facile. Si vous disposez en revanche de 5, faire +4 relève de l’exploit. En corollaire, celui qui dispose de 100 a entre ses mains un « cadeau » sans avoir pleinement connaissance du risque.
    Comme le but est aujourd’hui de refiler le risque sur les ignorants, les traders (Wall-Street, City and co) font fi du risque, le cache quand ça va mal, et finalement le révèle une fois que c’est trop tard.
    Cette prise de risque n’a aucune contre-partie, le trader jouant d’un « vide » lui permettant d’obtenir des supers-bonus via une mise qui ne lui appartient pas qu’on lui confie. Un peu comme si on vous donnait demain un gain du Loto en vous disant : tu as 5 mois pour le placer et en faire ce que tu veux, et dans 5 mois je récupère le montant initial, en réel ou en titres.

    Bilan des courses : Là où le quidam trime pour des cacahuettes, on confie à des « inconnus » des sommes colossales susceptibles de faire tomber les banques, et plus encore, de creuser abysallement les déficits publics : le tout pour qu’une minorité puisse se gaver de rolex à 50K€ pièce. Cela n’a pas de sens, ni de rationnalité.

    Si on continue à sacrifier l’économie réelle sur l’autel de la finance, si le politique poursuit dans son aveuglement et sa dépendance, effectivement, je crainds le pire.



  • Rage Rage 5 août 2009 15:03

    Bonjour,

    Que dire de plus ?
    Le système bancaire est un système de vampire : son seul est unique but : générer de l’argent qu’elle qu’en soit le prix, la provenance, la raison.

    Nous sommes en train de sacrifier l’économie réelle sur l’autel du profit de l’économie superficielle et financière.

    Le G20 aurait dû réguler, mais il est lui même pris par les couilles d’un système de faiseur et défaiseur de rois.

    Effectivement, face à cette réalité et à ce qu’elle engendre, il faudra bien un jour aller casser la gueule de ces pilleurs en col blanc. Si vous trouvez mieux, je suis preneur puisqu’ils échappent à toutes les lois et à toutes autres règle de mesure humaine.



  • Rage Rage 29 juillet 2009 10:29

    Bonjour,

    2 choses sont intéressantes dans l’article :

    1. D’une part l’idée - étonnante de la part d’un député UMP - de taxer les plus hauts revenus, en l’occurence les sportifs.
    Il me paraît évident, raisonné et légitime de faire sauter des niches fiscales dont la seule conséquence est d’octroyer plus de revenus à ceux qui en ont déjà beaucoup, avec un effet exponentiel qui profite aux plus « high level ».

    2. D’autre part la confirmation que l’usage du levier fiscal pour « rapatrier » des hauts revenus est une course aux échalotes. Non seulement cela ne marche pas puisque ce sont déjà les salaires et autres prestiges de clubs qui font la différence, mais en plus parce que le seul échelon susceptible de mettre de l’ordre dans cette foire à l’argent, serait l’Europe.
    En effet, en complément des écarts de rémunération, les joueurs/agents de joueurs regardent de très près les taux d’imposition. En Angletterre le taux est resté longtemps très bas et bient juste d’être remonté à 40% par G.Brown.. alors qu’en Espagne les taux d’impositions restent à 24%.. d’où certains départs de joueurs...

    Le milieu sportif nécessite des règles homogènes plus que des mesurettes fiscales dont le seul résultat est de réduire les recettes fiscales de l’Etat. Au moins cela aurait pour vertu de mettre les pays sur un même pied d’égalité mais aussi de renflouer leurs caisses.

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