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Les RMIstes, nouveaux « fonctionnaires » ?... Après une politique de suppressions de postes dans l’administration, et la volonté de Sarko de remettre tout le monde au travail, on voit dès lors pointé du doigt le RMIste, profiteur et trou social ambulant, préférant très peu à ne rien faire, que peu à faire : Hé bien, il aura très peu à faire : Boucher les postes manquants, s’occuper de ceux qui n’ont plus rien à ne rien faire, bref une manne de main d’oeuvre pour l’état à peu de frais (aucun), avec pour effet une paupérisation du travail... A être pauvre, autant travailler !...

Je viens de lire certains articles un peu dur pour le PS. J’ai écouté Hollande, hier, à l’assemblée, et j’ai trouvé son discours précis, agressif, intelligent et construit, critiquant les réformes à venir et ses « dégats » sociaux, proposant d’autres alternatives, bref un vrai discours d’opposition voire d’opposant !... Bravo Hollande, pas dinosaure du tout, et sans parti pris, loin de là, juste pour équilibrer la critique...

L’ouverture est le point positif de Sarko. S’il parvient à faire adhérer des personnalités de gauche à son programme, c’est que celui-ci aura changé. C’est le « sacrifice » de son premier quinquénnat en vue d’une reélection, l’ouverture lui garantissant une envergure populaire plus large en affaiblissant l’opposition. Ce peut-être aussi un piège pour lui car la critique au sein du gouvernement est plus aisée si l’on vient de gauche : Un ministre de gauche démissionnant du gouvernement pour « réintégrer » sa famille aura l’effet d’une bombe pour l’image de Sarko. C’est en tout cas très risqué de sa part, Bayrou et ses 18 pour 100 au premier tour n’y sont sans doute pas pour rien... L’ouverture, c’est mieux que pas d’ouverture...

C’est simple : Sarko et sa petite équipe (guéant, gaino et hortefeux, ne l’oublions pas !) commandent et décident : Tous les autres, Fillon compris, ne sont que des sous-fifres, des pantins aux cerveaux censurés, incapables de dire ce qu’ils pensent, de peur de déplaire aux « chefs » et perdre leur poste. En un mot, des lèche-bottes. Le politique est entre les mains de Sarko, pur produit des « libéraux » milliardaires, pour une « marchandisation » de la france et de la planète : La mondialisation !... Ceux qui pourront s’opposer à Sarko dans le gouvernement sont les « transférés » de la gauche, ils retourneront au bercail, pour les autres c’est « tais-toi ou t’es tout seul » !... D’où le danger d’ouverture pour Sarko, qui, je pense, ne va pas s’y risquer très longtemps (ou à dose homéopathique)...

A part quelques journaux indépendants taxés « extrèmistes » ou « caricaturaux », la presse comme la télé sont à la botte du pouvoir en place. Sarko sait que ces outils de propagande sont indispensables à la mise en place de son programme, d’où les pressions actuelles sur certains journaux et l’arrêt de programmes télé. Les journalistes sont condamnés à l’autocensure pour conserver leur place : C’est la dictature médiatique ! l’épisode de la vidéo de Sarko au G8 non reprise par les télés et les grands médias (ou si peu), alors que son « potentiel marchand » était énorme, ou plus récemment le silence sur la CB « argent public » de Cécilia montrent l’emprise du pouvoir en place sur les médias français. Autocensure et propagande économique et gouvernementale, tel est le destin du média français dans l’ère de Sarko. Le vrai journaliste est indépendant...ou le deviendra.