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Manuel Atreide

Manuel Atreide

  • Journaliste
  • Geek.
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  • Premier article le 28/11/2006
  • Modérateur depuis le 12/12/2006
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Derniers commentaires



  • Manuel Atreide Manuel Atreide 3 juillet 2011 04:00

    @ juluch

    Contre quelle nature le mariage homo est-il ? En quoi le mariage est-il naturel ? Les animaux ne se marient pas, ils s’apparient et s’accouplent. Seuls les humains se marient selon des lois qui ne sont pas « naturelles » mais humaines.

     De plus, si vous jugez l’homosexualité et pas seulement le mariage homo « contre-nature », sachez que plusieurs centaines d’espèces animales comptent dans leurs rangs des représentants ayant cette orientation sexuelle.

    Ainsi, quelle est donc cette « nature » que l’ouverture du mariage aux couples de même sexe viendrait-elle déranger ?

    Manuel



  • Manuel Atreide Manuel Atreide 3 juillet 2011 03:54

    @ anty

    de quels droits particuliers parlez vous ?



  • Manuel Atreide Manuel Atreide 3 juillet 2011 03:48

    @ Georges

    c’est peut être le prochain changement que nous devons entreprendre collectivement : apprendre à vivre dans une société qui a des règles communes mais qui accepte en son sein une diversité de comportements. Avoir des lois et des règles n’imposent pas l’unicité et l’unanimisme, il y a de la place pour tout le monde.

    De plus, les changements peuvent prendre moins de temps que vous ne le pensez. Il y a encore un siècle, nous obligions les gauchers et gauchères à se servir d’une main qui n’était pas la gauche pour écrire. Et puis, la société a changé, et cela n’a pas pris plus d’une génération pour que les gauchers ne soient plus stigmatisés et qu’ils se fondent dans la masse, sans plus renoncer à ce qu’ils sont. Il y avait pourtant, là encore, un jugement d’ordre religieux.

    Nous pouvons donc y arriver, cela ne dépend, en définitive, que de nous. Si nos grands parents et arrières grands parents l’ont fait, nous ne leur ferions pas honneur si nous nous plantions. Non ?

    Manuel Atréide



  • Manuel Atreide Manuel Atreide 3 juillet 2011 00:41

    @ Sandrine

    ce que vous ne comprenez pas, c’est que vous vivez dans un monde qui ne montre à longueur de temps qu’une seule orientation sexuelle : l’hétérosexualité. C’est très bien pour apprendre aux jeunes hétéros ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, comment un homme agit avec une femme, comment une femme agit avec un homme ; comment la société regarde, considère et traite les relations hétérosexuelles.

    Ces références, ce cadre n’existent pas envers l’homosexualité, au mieux. A pire, le regard est dur, violent, méprisant. En un mot négatif. Comment un jeune homme, une adolescente, comment font-ils pour se bâtir dans un tel cadre social, lorsqu’ils découvrent leur attirance ? A quels modèles vont-ils se référer pour devenir des adultes construits et heureux ?

    Exhiber son orientation sexuelle n’est pas toujours un vrai plaisir. Je n’ai pas plus envie que cela de dire comment je vis ma vie personnelle et sexuelle. Je n’ai pas envie que tout le monde sache - ou pire, suppose - ce qui se passe dans mon lit. Mais je me rappelle mon adolescence, quand je ne savais pas ce qui se passait, ce que je devais faire, ce que je devais penser. Comment réagir face à une agression. Ou un jugement. Je me souviens des difficultés, de l’horreur que cela a été quand je l’ai dit à mes parents, combien cela a été difficile pour eux. Le temps que cela a pris pour en arriver à des relations apaisées.

    La gay pride n’est pas faite pour le plaisir. On s’amuse et on danse pour masquer une réalité plus dure : c’est un cours que nous faisons à la société, nous montrons ce que nous sommes pour que tous et toutes comprennent que nous ne sommes pas des sous-humains. Juste des gens avec un coeur qui vit selon une règle, une seule, qui diffère de la majorité.

    On explique à la majorité ce que nous sommes, et on dit à la minorité que nous existons, qu’ils et elles ne sont pas seuls, qu’ils et elles ne sont pas des monstres, qu’ils et elles peuvent envisager de vivre, tranquilles, libres, heureux. Le jour où les droits seront les mêmes, le jour où, face à une insulte homophobe, une vraie, un truc genre « sale PD » ou « sale gouine », les gens se lèveront calmement pour dire à l’individu que ce genre de propos sont impolis et qu’ils ne sont pas acceptés, il n’y aura plus de gay pride. Ce jour là, plus de problème pour dire à papa maman : votre fils aime un garçon, votre fille aime une fille. Et quand deux papas amèneront leur fils à l’école parce que la maman sera déjà au boulot, ou en vacances avec son mari ou sa femme, personne ne viendra leur chercher des poux dans la tête.

    Plus besoin de gay pride quand, dans toutes les situations de la vie, un couple homo ne sera plus regardé de manière différente d’un couple hétéro.

    On n’en est pas là. Malheureusement. Alors, en attendant ce jour, chaque année, on se montre, on défile. Pas pour le plaisir. Juste pour dire « on est là, on restera là, apprenez à vivre avec nous ».

    C’est pas de l’exhibition. C’est de l’éducation.

    J’espère avoir été clair, sinon pour vous, du moins pour les autres qui m’ont lu.

    Cordialement

    Manuel



  • Manuel Atreide Manuel Atreide 2 juillet 2011 21:43

    Et bien écoutez, ce n’est ni un choix ni une volonté ou un quelconque truc, guidé par ses pulsions ... cela s’impose à vous comme une évidence, que vous le vouliez ou non. Vous parlez de quelque chose de naturel, anty, à propos d’hétérosexualité ? Pile poil, pareil. C’est naturel. Naturel car il n’y a pas à tourner autour du pot, c’est un constat, pas un choix : vous êtes attiré par celles ou ceux du même sexe que vous, pas par celles ou ceux du sexe opposé.

    Une fois qu’on a réalisé cela, une fois qu’on a accepté ce qu’on est, qu’on s’est regardé dans la glace, la question est simple : je passe à l’acte ou pas ? Si la réponse est non, vous devez savoir que vous passerez, toute votre vie, à coté de l’une des choses qui font que nous sommes des hommes et des femmes : l’amour, le sexe, le plaisir physique et moral, le bonheur, le partage avec l’autre. La joie de se réveiller le matin à coté de celui ou celle qu’on aime, le simple petit bonheur de faire un bisou dans le coup ou sur le bras ou la main, par simple envie de faire plaisir à l’autre.

    Renonceriez vous à cette composante essentielle de la vie ? Accepteriez vous de couper cette branche, de vous mutiler intérieurement ? De vivre une vie avec joies et bonheur mais sans ce partage intime qui peut à ce point changer une vie ?

    Pourquoi alors le demander à quelqu’un d’autre ? Au nom de quoi imposer à l’autre ce que vous ne vous imposez pas à vous même ? En quoi cette vie entre deux adultes consentants vous regarde-t-elle ? Accepteriez vous que les autres viennent scruter votre vie intime et vous intimer l’ordre d’y mettre fin, alors qu’elle est « naturelle », pour vous ?

    Il n’y a pas de différence dans la manière dont nous vivons notre vie intime, vous et moi. Juste une différence dans l’objet de notre affection. Et l’objet de mon amour ne vous regarde pas. Si je vous gène, tournez le regard. Mais ne jetez pas de pierres. Elles vous seront retournées.

    Cordialement

    Manuel

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