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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
  • Modérateur depuis le 08/09/2014
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Derniers commentaires





  • Luniterre Luniterre 27 mai 05:56

    Autre coquille à corriger >>>

    C’est bien pourquoi la dette continue de croitre, en « parallèle » des superprofits qui s’affichent, au CAC 40, à Wall Street, etc...


    In fine, ce « parallèle » est tout simplement, et singulièrement, depuis la crise de 2007-2008 et la généralisation du « Quantitative Easing » et autres stratégies « créatives » de la part des Banques Centrales, un lien direct, en réalité, de cause à effet.


    Luniterre


  • Luniterre Luniterre 26 mai 21:51

     

    @La Bête du Gévaudan

    Ajoutons qu’au plan philosophique, la tentative de Marx et des socialistes s’inscrit dans une philosophie matérialiste et déterministe contre la délibération et le libre-arbitre. Or, la physique moderne tend à remettre en cause le strict déterminisme matérialiste.

     

    La pensée de Marx est en grande partie inspirée par la dialectique de Hegel, et c’est pourquoi elle est qualifiée de « matérialisme dialectique » par Engels. Pour ma part, sans être du tout un inconditionnel de quoi que ce soit ni de qui que ce soit, cette formulation de « matérialisme dialectique » me convient tout à fait, précisément en ce qu’elle implique une compréhension de la notion d’évolution de l’univers, quelle que soit cette évolution, au demeurant, encore en réalité « indéterminée », du point de vue de la connaissance scientifique, que ce soit le fait de notre ignorance ou non. La deuxième loi de thermodynamique semble tout de même indiquer une « tendance », même si certaines spéculations lui opposent des « contre-tendances »…

     

    Mon approche de l’évolution est donc une sorte de synthèse épistémologique des différents courants de la recherche, dont principalement Werner Heisenberg, tel qu’il a synthétisé sa pensée dans « Le Manuscrit de 1942 », et différents courants de recherches basés sur la thermodynamique à partir des travaux d’Ilya Prigogine (Nobel de Chimie 1977), et quelques autres…

     

    En son temps une tentative de rapprochement entre Marx, Darwin et Clausius, tentée par un mathématicien polonais a malheureusement échoué. En termes de « libre-arbitre », et selon le concept d’Ilya Prigogine, on peut dire que c’est donc le cas d’une « bifurcation » éventuellement possible, mais qui n’a donc pas eu lieu !

     

    Dans les processus dialectiques concernant les être « conscients », même sous les formes les plus rudimentaires de l’évolution, il y a donc une interaction constante entre la conscience et le milieu dans lequel elle existe en tant que conscience. Elle est donc en grande partie déterminée par les conditions de la survie matérielle du « support » biologique qui lui a donné naissance, mais elle agit en retour sur son milieu « naturel », lui-même déjà le résultat d’évolutions antérieures.

     

    Les degrés de liberté sont donc aussi fonction du niveau d’évolution de la conscience, en lien avec l’évolution biologique. L’instinct de survie, qu’il soit purement animal ou déjà « social » conditionne une grande partie du comportement et il est donc particulièrement absurde de parler de « libre-arbitre » de manière entièrement abstraite.

     

    On en revient donc au fait qu’au gré de l’évolution des situations de « bifurcations » possibles se présentent et qui font donc appel à la notion de « libre-arbitre », même si les possibilités de « bifurcations » sont généralement limitées à quelques options, plutôt que réellement infinies, sauf au sens de l’absurde, voire de la folie, qui peut toujours mener à faire littéralement « n’importe quoi » !

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 26 mai 19:45

    @La Bête du Gévaudan

    Encore une fois, ce que vous avez du mal à comprendre, en restant sur une lecture atrophiée, simpliste, et donc paradoxalement « dogmatique », pour un non-marxiste, de Marx, c’est qu’il ne faisait nullement de la valeur-travail un dogme intangible !

     

    Pour Marx, la notion de valeur-travail, telle qu’il la décrit dans les premiers chapitres du Capital, est tout à fait contextualisée dans le cadre de la révolution industrielle en cours, et qui en est, il faut le rappeler systématiquement, non seulement à vous, mais surtout à tous les pseudos-« marxistes », au stade de la motricité et de l’énergie à vapeur, non seulement pour les débuts du chemin de fer et de la navigation à vapeur, mais pour l’ensemble du fonctionnement de l’industrie, chaque usine reposant sur une ou deux « machines à vapeur », rarement plus, pour entraîner tout le processus industriel interne de fabrication, avec des jeux complexes de poulies, courroies, engrenages, arbres de transmission, etc..

     

    En observant ainsi ce qui est un début de processus d’automatisation, Marx arrive à en déduire ce qui est l’effet économique et social de l’automatisation complète, à terme, de l’industrie, et que nous appelons aujourd’hui soit automatisation, informatisation, soit robotisation, ce qui est équivalent en termes de modification des rapports économiques et sociaux.

     

    Pour Marx ce stade d’évolution est clairement la fin de la loi de la valeur telle que décrite dans les premiers chapitres du Capital, qui est, contrairement à ce que prétendent les pseudo-« marxistes », non pas son œuvre ultime et achevée, mais seulement une première étape de sa réflexion sur l’économie concrète de son époque, et pour ainsi dire, quasiment une œuvre de « circonstances », essentiellement destinée à soutenir le mouvement ouvrier, ce qui pouvait légitimement se comprendre dans le contexte social et politique de l’époque.

     

    « L’erreur » d’appréciation de Marx consistait donc à penser que la victoire politique du mouvement ouvrier était possible, à plus ou moins brève échéance, mais vraisemblablement, vu le contexte de l’époque, avant que l’industrie n’en arrive à ce stade d’automatisation.

     

    Pour autant, dans les Grundrisse il examine assez indifféremment les conséquences de l’automatisation sur un contexte de relative « pérennité » des rapports de production capitalistes, même s’il semble penser que l’automatisation peut favoriser des relations sociales positives, de nature que l’on peut donc considérer comme « socialistes », sinon carrément « communistes » au sens qu’il entendait donner à ce terme, comme étape future du développement économique et social.

     

    La notion marxiste de plus-value, au sens de Capital,I,1, c’est la notion du « quantum de travail » directement intégré à la marchandise au cours du processus productif, et qui a donc connu son « apogée », par la suite, avec la « taylorisation » et les divers type de production « à la chaîne ».

     

    Un processus globalement en voie de « réduction », et en fait, à court ou moyen terme, en voie de disparition, avec l’extension de l’automatisation, informatisation, robotisation. Ce qui se produit actuellement dans l’industrie, c’est exactement la domination du capital fixe sur le travail vivant, en tant que travail humain productif directement intégré à la marchandise fabriquée, au cours du processus même de fabrication. C’est donc exactement le processus décrit dans les Grundrisse, dix ans avant Le Capital.

     

    C’est pourquoi, au sens réellement marxiste du terme, le capitalisme tel que défini par Marx, en tant que capitalisme industriel productif, est déjà « mort », pour l’essentiel, avec une telle domination du capital fixe dans tous les processus productifs.

     

    C’est bien pourquoi le capitalisme « classique », et donc au sens précisément marxiste du terme, a déjà fini sa période historique pour laisser place à ce que j’appelle le banco-centralisme, et que vous appelez « socialo-keynésianisme », avec une relative justesse dans la mesure où ses « théoriciens » qui ont en grande partie « inspiré » les politiques monétaires banco-centralistes étaient en fait plutôt des « sociaux-démocrates » eux-mêmes inspirés par la MMT, « modern monetary theory », se revendiquant effectivement comme l’héritière du keynésianisme, ce que les diverses chapelles se voulant « orthodoxes », dans le genre keynésien, contestent évidemment avec véhémence !

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 26 mai 12:03

    @La Bête du Gévaudan

    PS : mais pour mieux comprendre l’interaction dialectique entre valeur d’usage et valeur d’échange, c’est plutôt dans les Grundrisse, et depuis quelques jours seulement, en accès libre à la version française, sur ArchivMarx :


    https://archivmarx.wordpress.com/wp-content/uploads/2023/01/marx-grundrisse_traduction-fr.pdf



    Le texte de Marx proprement dit commence page 21 du doc PDF, avec un article sur Bastiat, éventuellement intéressant pour « La Bête du Gévaudan », qui est de ses fans, si mes souvenirs sont exacts !

    Luniterre

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